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dimanche, juillet 05, 2020

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE - Une Loi pour former les Arbitres et Juges aux gestes qui sauvent...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , , , ,


Publié le 05/07/2020 - La loi N°2020-840 récemment publiée au Journal Officiel le 3 juillet dernier, fait désormais obligation aux juges et arbitres de se former, et ainsi à créer le statut de citoyen sauveteur, lutter contre l'arrêt cardiaque et sensibiliser aux gestes qui sauvent.

mercredi, mai 16, 2018

FFBB - Hommage à Yvan MAININI, le plus grand arbitre français de basket de tous les temps...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 15/05/2018 - Yvan MAININI, incontestablement le plus grand arbitre de Basket que la France n'ai jamais connu est décédé ce vendredi à l'âge de 74 ans.

jeudi, juillet 27, 2017

FIBA - EUROBASKET 2017 : trois arbitres français nommés sur la compétition du 30 août au 17 septembre 2017....

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 27/07/2017 - La FFBB peut être fière, comme l'ensemble des arbitres tricolores... En effet ce matin la liste des arbitres retenus pour arbitrer l'EUROBASKET 2017 a été publié par la FIBA....

mercredi, septembre 21, 2016

FFBB - PRO A : La fédération oublie de désigner les arbitres d'un 16ème de Finale de COUPE DE FRANCE

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


Publié le 21/09/2016 - Alors que l'Elan Chalon (Pro A) se déplaçait à Aix-les-Bains (Pro B), le mardi 20 septembre, pour le compte des 16èmes de finale de Coupe de France de basket-ball, le match a du être retardé d'une heure et demie. La faute à la Fédération, qui avait oublié de désigner les arbitres de la rencontre.

mercredi, mars 23, 2016

FFBB : La légende de l’arbitrage français et international Robert Blanchard est décédé ce lundi...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 23/03/2016 - La légende de l’arbitrage français et international, Robert Blanchard a quitté le monde de la balle orange et ses proches ce lundi.

Le Roannais Robert Blanchard, 93 ans, avait été intronisé au « Hall of fame » de la fédération internationale lors de l’Euro 2015 à Lille en compagnie d’Antoine Rigaudeau. Une promotion à sa hauteur puisqu’il y avait aussi Michael Jordan… (Voir l'article)

L’ailier s’est envolé. Ancien joueur international (19 sélections de 1951 à 1953), Robert Blanchard est surtout connu pour sa carrière exceptionnelle en tant qu’arbitre, avec la finale des JO de 1956 entre l’URSS et les USA, à Melbourne pour ne citer qu’un événement parmi des dizaines (finale des championnats du monde 1959, trois euros…).

Après plus de 20 ans d’arbitrage et un respect unique dans le monde du basket, Robert Blanchard a pris sa retraite sportive. Lui qui a travaillé à « France Rayonne », il était le soleil de l’arbitrage français. Sa passion, il lui a même dédié un véritable musée dans son domicile, rue Albert-Thomas à Roanne, où il vivait avec son épouse.

Il a quitté son cocon il y a quelques semaines pour la maison de retraite de Thizy dans le Rhône. Ami de la famille (Alain Blanchard, fils de Robert, est secrétaire général de la Ligue du Lyonnais), le président du Lyonnais Jean-Pierre Gomez est très ému. « C’est dur… Il a eu une mort digne, sans souffrir. Il a terminé sa belle vie comme il l’a souhaité. Il a connu beaucoup de succès dans sa carrière d’arbitre. Il ne m’avait d’ailleurs pas dit de lui-même qu’il avait aussi été un grand joueur, international… Je ne sais pas quoi dire ».

 
Début octobre 2015, Robert Blanchard soulignait, « être à côté de noms tels qu’Antoine Rigaudeau ou Michael Jordan, c’est honorifique pour moi… Un arbitre, vous pensez, à côté des grands joueurs… Aujourd’hui, je garde un œil averti sur le basket, je regarde tous les matchs à la télévision ». Nul doute que de là-haut, Robert Blanchard gardera un œil sur le basket et ses proches. Son coup de sifflet et sa bonne humeur seront à jamais gravés dans les mémoires du basket mondial.

Source : LE PROGRES






vendredi, juillet 17, 2015

FIBA - FFBB : Robert blanchard, ancien arbitre international au HALL OF FAME...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 17/07/2015 - Robert Blanchard fait partie des neuf personnalités qui vont intégrer le Hall of Fame de la Fédération internationale. Michael Jordan a, lui aussi, été élu.

Antoine Rigaudeau (43 ans), l'ancien joueur de l'équipe de France (vice-champion olympique en 2000 et médaillé de bronze à l'Euro 2005), deux fois vainqueur de l'Euroligue avec Bologne, va être intronisé au Hall of Fame de la Fédération internationale (FIBA). Michael Jordan, la légende des Chicago Bulls, six fois champion NBA, fait également partie des heureux élus. L'Américaine Anne Donovan, le Cubain Ruperto Herrera Tabio, le Lituanien Sarunas Marciulionis et le Russe Vladimir Tkachenko ont eux aussi été nommés.

Un deuxième Français va être intronisé. Il s'agit de Robert Blanchard, ancien joueur international devenu arbitre, décédé l'année dernière à l'âge de 84 ans. Il entrera au Panthéon de la FIBA en tant qu'arbitre international. L'Australienne Jan Stirling, qui a amené la sélection féminine au titre mondial en 2006, est également dans la liste, tout comme l'Israélien Noah Klieger, journaliste sportif (et correspondant de L'Equipe) et ancien président du Maccabi Tel-Aviv.

La cérémonie de la FIBA aura lieu le 19 septembre prochain à Lille. Les nouveaux membres du Hall of Fame seront présentés au public à la mi-temps de la finale du Championnat d'Europe. Michael Jordan, le plus grand basketteur de l'histoire, devrait donc effectuer un nouveau déplacement en France pour être distingué par la Fédération internationale.

 
 Le Président de la FFBB, Jean-Pierre Siutat a décoré de la médaille d'or de la Jeunesse et des Sports, l'ancien arbitre international, Robert Blanchard, en présence de son fils (Juillet 2013)

Source : L’ÉQUIPE






lundi, juillet 06, 2015

FIBA - FFBB : Joseph BISSANG désigné sur l'AFROBASKET en Tunisie...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 06/07/2015 - La FIBA vient de communiqué les noms des arbitres retenus pour l'AFROBASKET qui se tiendra en TUNISIE du 19 au 30 août 2015..................

Avec deux représentants chacun, l’Angola, le Maroc et le Mozambique sont les pays les mieux représentés dans cette compétition. On note aussi la présence de deux «arbitres neutres» avec l'Espagnol Miguel Perez et le Français Joseph Bissang.

Voici la liste des 16 arbitres retenus : Sofiane Si Youcef (Algérie), Miguel Perez (Espagne), Joseph Bissang (France), Carlos Julio et Fernando Pacheco (Angola), Kom Njilo Arnaud (Cameroun), Martinho Paulo (Cap-Vert), N’guessan Mathurin (Côte d'Ivoire), Sameh Estafanous (Egypte), Maiga Youssouf (Mali), Abdelliah Chliff et Abaakil Samir (Maroc), Muhimua Abreu et Chongo Naftal (Mozambique), Leslie Cherubin (Maurices), Obeajuru Kingsley (Nigeria).

Eric - Webmaster d(ARBITREZ-VOUS





lundi, avril 20, 2015

FFBB : Concours Arbitre "CHAMPIONNAT DE FRANCE" 2015...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Publié le 20/04/2015 - Concours Arbitre Championnat de France 2015Pour la deuxième année, une nouvelle promotion d’environ 90 arbitres régionaux se présente au Concours Arbitre de Championnat France 2015. Ils étaient 140 au début de la formation. Ils ont passé la première phase de contrôle continu et d’évaluation lors de rencontres masculines dans la division pré-nationale. Organisée dans chaque Zone, la première journée d’épreuves a eu lieu le samedi 18 avril dans l’Est et la dernière se déroulera dans le Sud-Ouest le 26 avril.

Tout au long de la saison, les Commissions Régionales d’Officiels ont préparé leurs candidats pour participer au concours de recrutement pour les championnats nationaux seniors. Après des évaluations continues, les arbitres se retrouvent dans les 6 centres d’examen pour une journée d’épreuves terminales. Au programme : test écrit de règlement de jeu, test oral de règlement, test vidéo de jugement/mécanique et épreuve technique de démonstration commentée.

Les jurys, sous la conduite des cinq arbitres-formateurs de la FFBB sont composés des responsables de formations de chaque ligue ainsi que de Conseillers Techniques Arbitres, Sportifs et Fédéraux.

Classés par Zone, les places attribuées aux futurs arbitres Championnat de France seront fonction du nombre d’équipe au niveau national de chaque zone, ainsi que des effectifs des niveaux supérieurs. La saison dernière 82% des arbitres qui s’étaient présentés à ces épreuves terminales du concours avaient intégré le Championnat de France au cours de l’été suivant.

Les dates de concours :

- Zone Est : samedi 18 avril
- Zone Centre : dimanche 19 avril
- Zone Nord : dimanche 19 avril
- Zone Ouest : dimanche 19 avril
- Zone Sud est : dimanche 19 avril
- Zone Sud Ouest : dimanche 26 avril
Ce concours national, sous la coordination de Nicolas Maestre, est la seule formation (60h) ouvrant l’accès aux championnats de France séniors.

Source : FFBB






mardi, avril 14, 2015

BASKET-BALL : Maxime Boubert, 22 ans et arbitre en PRO B...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 14/04/2015 - Ses coups de sifflet sont à la fois attendus et redoutés. Sur le parquet, ses décisions sont fondamentales. Une grosse pression repose sur ses épaules. Maxime Boubert la gère. A seulement 22 ans, cet habitant de Bezons fait partie des meilleurs arbitres de France.

« Nous sommes 80 à être au plus haut niveau, je suis un des plus jeunes », indique-t-il. Cette année et pour la première fois, il arbitre des matchs de Pro B. C'est la deuxième division du basket professionnel en France. « C'est énorme », réagit-il.

Maxime Boubert nous parle de sa passion pour l'arbitrage alors qu'on le retrouve au club de basket de Bezons, où il travaille comme éducateur sportif. « J'entraîne des petits de 6 à 11 ans », précise-t-il. Derrière lui, des rangées de ballons orange sont installées.

A 6 ans, quand il commence ce sport, il ne s'imagine pas dans l'arbitrage. Mais, à 13 ans, les entraîneurs de son club de Saint-Leu l'orientent dans ce domaine. « J'étais un bon joueur, mais je râlais tout le temps après l'arbitre. Je critiquais toujours leurs décisions », se souvient-il. Quand il enfile le sifflet autour du cou pour la première fois, ce fan de Michael Jordan se prend au jeu. Ce qu'il aime ? « Avoir des responsabilités et diriger sans être autoritaire », détaille le jeune homme.

A seulement 15 ans, alors qu'il arbitre « juste pour le plaisir », on lui propose de le faire pour des matchs de Nationale 3. « Je l'ai fait jusqu'à 18 ans. A 19 ans, je me suis retrouvé en N 2 et à 22 ans en N 1. » L'ascension est fulgurante. Maxime prend alors conscience de son potentiel. « Je ne travaillais pas et pourtant je me suis retrouvé très vite au haut niveau. » Et là, surprise, lorsqu'il reçoit un coup de fil de la ligue. « C'était le 20 décembre, se souvient-il tout sourire. On m'a demandé d'arbitrer trois matchs en Pro B. Ça m'a boosté ! » Le premier se passe à Fos-sur-mer (Bouches-du-Rhône). « C'était contre Le Portel. J'étais tellement stressé..., confie Maxime. Et puis quelques minutes avant le match, au moment de la présentation des joueurs, la salle a été plongée dans le noir. Et là je me suis dit : c'est bon, profite ! ». Mais les meilleures sensations viendront lors de son deuxième match de Pro B, à Lille, en mars dernier. « Je me suis amusé, j'ai pris beaucoup de plaisir ». Bientôt, il arbitrera son troisième match à ce niveau. A chaque fois, Maxime s'impose la même rigueur. Toutes les rencontres comptent, il ne veut pas faire de différence. « Avant chaque match je me prépare physiquement, il faut être opérationnel pendant les quarante minutes de jeu, insiste-t-il. Il y a aussi un travail sur l'arbitrage en lui-même, et sur le mental. »

Les qualités requises ? « Échanger, écouter, partager et savoir se remettre en cause », résume-t-il. Ses valeurs, Maxime les communique aux petits qu'il entraîne. Il donne aussi des formations. « L'arbitrage, ce n'est pas toujours bien vu, ça souffre même d'une mauvaise image », concède-t-il. Peu importe, Maxime y va à fond. Et il se verrait bien devenir arbitre international. « Avant c'était un rêve, maintenant c'est un objectif ! »

Source : LE PARISIEN




lundi, mars 30, 2015

FFBB - Eddie VIATOR : Un arbitre français aux portes de la NBA....

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 30/03/2015 - Les arbitres français s’exportent également. La preuve : après avoir arbitré la finale de la Coupe du Monde entre les Etats-Unis et la Serbie en septembre dernier, le Français Eddie Viator aura l’opportunité d’arbitrer lors du Summer Camp de Las Vegas, du 6 au 12 juillet prochain.

Suivant l’exemple de Joseph Bissang, autre arbitre français à avoir arbitré à l’événement l’été dernier. La FFBB rappelle qu’il sera l’un des deux Européens à participer au Summer Camp dans le cadre de la coopération entre la NBA et la FIBA.

Source : BASKETSESSION








mercredi, mars 11, 2015

FFBB : Communiqué de la Fédération Française de Basket-Ball

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Publié le 11/03/2015 - Le basket français rendra hommage aux champions disparus

Lundi 9 mars, 10 personnes ont trouvé la mort lors d’un accident d’hélicoptères, en Argentine, dans le cadre du tournage d’un jeu télévisé. Trois icônes du sport français figurent parmi les victimes : Florence Arthaud (navigatrice), Camille Muffat (nageuse) et Alexis Vastine (boxeur). L’ensemble du mouvement sportif français a été profondément marqué par ces disparitions brutales.

La Fédération Française de BasketBall souhaite présenter ses plus sincères condoléances aux familles et aux proches des personnes disparues.

En hommage aux victimes, la FFBB demande à l’ensemble des ses associations affiliées d’observer une minute de silence ce week-end lors des rencontres qui se dérouleront sur le territoire.

Jean-Pierre SIUTAT (Président de la FFBB) : « La Fédération Française de BasketBall présente ses plus sincères condoléances aux familles des victimes de cet accident mortel survenu ce lundi en Argentine. Le sport français perd trois champions d’exception. Des athlètes qui avaient dans leurs différentes disciplines, apporté un sens aux mots engagement, abnégation et humilité. J’ai demandé à l’ensemble de nos clubs de faire observer, ce week-end, avant chaque rencontre, une minute de silence en hommage à ces sportifs d’exception. »

La FFBB demande aux associations de lire le texte qui suit au moment des minutes de silence qui seront observées lors des rencontres qui se dérouleront sur l’ensemble du territoire, ce week-end.

« Madame, Monsieur, en début de semaine en Argentine, lors d’un accident d’hélicoptères, 10 personnes ont trouvé la mort. Parmi les victimes figurent trois champions du sport français. Florence Arthaud (57 ans), Camille Muffat (25 ans) et Alexis Vastine (28 ans). Ces trois athlètes d’exception ont marqué l’histoire du sport de notre pays. L’ensemble du mouvement sportif a spontanément souhaité rendre hommage aux personnes décédées et c’est pourquoi nous vous demandons, Madame, Monsieur, de bien vouloir vous lever et observer une minute de silence en hommage aux victimes ».


NB : Cette annonce pourra être lue juste après la présentation des équipes sur le terrain ou juste avant le coup d’envoi des rencontres.

Source : FFBB








dimanche, mars 08, 2015

FFBB - Journée Internationale de la Femme : Carole DELAUNE, Arbitre Internationale

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Publié le 08/03/2015 - Carole Delaune est une arbitre internationale qui officie dans le basket-ball. Elle est régulièrement sur les parquets de Pro A en France, l’élite du basket français. En 2012, Carole Delaune a eu l’occasion d’arbitrer le tournoi féminin aux JO de Londres. En juin prochain, elle sera en Hongrie et en Roumanie pour officier lors de l’Euro féminin. A l'occasion de la Journée internationale pour le droit des femmes ce 8 mars, elle témoigne pour RFI.

RFI: Comment avez-vous commencé l’arbitrage ?
Carole Delaune: Dès que j’ai eu 10 ans, je faisais cela pour le plaisir. Ensuite, j’ai été joueuse professionnelle et je me suis dit qu’à la fin de ma carrière je serai arbitre. Ce que j’ai fait en 2001.

Qu’est-ce qui vous plaît dans cet exercice ?
C’est avant tout le contact avec les athlètes. C’est aussi d’être sur le terrain et avoir ces montées d’adrénaline quand un match est serré. C’est l’ambiance, les spectateurs et la recherche de la compétition sous une autre forme. Je tente d’être la meilleure sur le parquet et je tente de faire le moins d’erreurs possible.

Que représente pour vous cette Journée internationale pour les droits des femmes ?
Ça permet de parler des femmes dans le sport et plus particulièrement dans l’arbitrage. C’est aussi un moment d’échange et de partage. On parle de toutes les actions qui sont par exemple organisées dans les clubs, dans les comités ou au niveau de la Ligue.

Vous avez arbitré lors des Jeux olympiques de Londres. Quel souvenir en gardez-vous ?
Quel que soit le rôle que l’on a, participer à des JO, c‘est quelque chose d’énorme. Tout le monde en a envie quand il commence à faire un sport. Pour moi, c’était un rêve éveillé. Il fallait que je me concentre sur la compétition pour ne pas passer à côté. Je n’ai vu que du basket, car c’était compliqué de voir d’autres sports. Mais rien que cela avec l’ambiance et l’organisation c’était grandiose à vivre.


Vous avez l’impression qu’une femme arbitre a moins le droit à l’erreur ?
Oh je ne sais pas. Je suis dans un milieu exclusivement masculin en Pro A. Mais je crois que les joueurs ne font pas la différence entre un arbitre homme ou femme.

Est-ce qu’il y a assez de femmes arbitres dans le basket en France ?
On essaye de développer cela avec notre partenaire qui est La Poste au niveau de la formation des jeunes arbitres. La Fédération française de Basket met l’accent sur le suivi et la fidélisation des jeunes filles qui pourraient devenir arbitre. On s’est rendu compte pour différentes raisons que l’on avait du mal à les garder.

Vous avez été basketteuse, vous avez entraîné et dirigé un club. Aujourd’hui vous arbitrez. Quel est le plus difficile ?
C’est trois choses complémentaires. Ça demande des sacrifices et beaucoup d’investissement dans les trois domaines. Comme athlète et comme arbitre, on est souvent loin de chez soi. Dirigeante dans un club, cela permet de garder un contact du fait de notre éloignement.

Le basket est un monde très masculin. Est-ce que vous le ressentez ?

Ce n’est pas le monde du basket qui est très masculin, mais le milieu de l’arbitrage. En Pro A, je suis la seule femme arbitre. Pour monter dans la hiérarchie et évoluer, il faut travailler dur. Et certaines femmes peuvent avoir des choix de vie différents qui ne facilitent pas la tâche.

Source : RFI




vendredi, février 13, 2015

BASKET-BALL : Comment influencer les arbitres et obtenir leurs faveurs...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 13/02/2015 - Comment influencer les arbitres pour avoir tous les coups de sifflet en faveur de votre équipe.

Comment influencer les arbitres pour avoir tous les coups de sifflet en faveur de votre équipe?

Vous voulez savoir exactement comment obtenir des arbitres qu’ils vous donnent tous les coups de sifflets ? C’est simple. Soudoyez-les avec de l’argent.

Woah, relax. Je plaisante, je plaisante. Nous ne ferions jamais cela !!!


Bien que la corruption d’arbitres ne soit peut être pas la meilleure option pour obtenir des coups de sifflet supplémentaires, il existe un certain nombre de façons d’augmenter les chances pour que le coup de sifflet soit donné en votre faveur …

Maintenant, je comprends que certaines personnes auront un problème avec cet article. C’est un peu controversé. « Influencer les Arbitres »,« Les arbitres décident de l’issue des matchs », c’est un sujet intense et très débattu. Mais c’est une question importante qui doit être évoquée.

Certaines personnes croient que les arbitres n’ont aucune influence sur le résultat d’un match de basket-ball.

C’est un mensonge. Un énorme mensonge. Quelques décisions de l’arbitre peuvent influencer le cours d’un match de basket. Les arbitres en ont influencé de nombreux avant, et continueront d’en influencer beaucoup, beaucoup, dans le futur.

Voici neuf stratégies qui aideront votre équipe à obtenir quelques coups de sifflet supplémentaires lors de chaque match si elles sont utilisées correctement.

1. Bâtir la confiance avant le match

La première chose que vous devez faire est de bâtir la confiance entre vous et les arbitres qui vont diriger votre match. Cela doit se faire avant que le match ne commence.

Si vous avez les mêmes arbitres plusieurs fois par saison ou pendant un tournoi, la construction d’une relation avec eux peut être un travail de longue haleine pour avoir quelques coups de sifflet supplémentaires. Non pas parce qu’ils vont favoriser votre équipe, mais, par exemple, une fois que vous développez une relation avec un arbitre, il y a une bien meilleure chance qu’il écoute ce que vous avez à lui dire lors d’un match au lieu de faire mine de ne pas vous entendre.

Comment pouvez-vous bâtir la confiance ? Voici quelques-unes des choses que je fais…

    Présentez-vous aux deux arbitres avant le match.
    Posez-leur une question: « Comment se passe votre tournoi ? », « Comment-allez vous ? », etc.
    Souriez.

2. Apprenez leurs noms

Prendre deux secondes supplémentaires avant le match pour retenir le nom de l’arbitre est important. Il y a une grande différence entre …

« Réf ! Elle était où la faute ? » Et « Mickaël ! Elle était où la faute ? »

Les arbitres seront plus enclins à parler si vous les appelez par leur nom.

3. Félicitez-les lors des coups de sifflet corrects

Vous voulez que l’arbitre sache que vous connaissez la différence entre un bon et un mauvais coup de sifflet. Peu importe le sens du coup de sifflet.

Généralement, le seul moment où les entraîneurs débutants essaient de communiquer avec l’arbitre, c’est quand ils ont un problème avec un coup de sifflet. Ils ne communiquant avec eux que sur les négatifs.

Les entraîneurs expérimentés n’interagissent pas seulement sur les aspects négatifs. Ils les complimentent lors des bons coups de sifflet, qu’ils soient en faveur de leur équipe ou non.

Je ne recommande pas d’intervenir à chaque coup de sifflet. Personnellement, je garde cette stratégie dans les situations difficiles à évaluer : quand c’est du 50/50 et que cela pourrait autant bénéficier à une équipe qu’à une autre. A ce moment là, si j’estime que le coup de sifflet est correct et que l’arbitre est près de moi j’en profite pour le féliciter.


5. Demandez-leur de regarder des parties spécifiques du jeu

Parfois, pour recevoir quelques coups de sifflet, il suffit de sensibiliser l’arbitre sur ce que vous pensez qu’il devrait siffler.

D’innombrables fois, j’ai demandé à un arbitre de « s’il vous plaît gardez un œil sur ____ » et nous avons soudain reçu les deux coups de sifflet suivants sur la chose exacte que je leur avait demandé de regarder.

Voici quelques exemples …
« Hey Mickaël, pouvez-vous garder un œil sur le temps que passe le numéro 14 dans la raquette ? »
« Hey Laurent, vous pouvez regarder le numéro 4 ? Il tient mon mec chaque fois qu’il coupe. »

Quand vous attirez l’attention des arbitres sur un point précis, ils vont certainement y faire plus attention.

6. Enseignez à vos joueurs comment répondre

Tout comme les joueurs ne réussissent pas tous leurs tirs et les entraîneurs ne font pas tous les bons remplacements, l’arbitre ne siffle pas juste 100% du temps.

Si vous essayez d’avoir quelques coups de sifflet en votre faveur, la dernière chose que vous voulez c’est que vos joueurs se plaignent sur chaque faute ou violation manquée et que l’arbitre devienne agacé par votre équipe.

Enseignez à vos joueurs à se concentrer sur le jeu. Vous, l’entraîneur, gérez l’arbitre.

Si quelqu’un enfreint cette règle et se plaint, il faut le remplacer immédiatement. Ne laissez pas les joueurs agir pour que l’arbitre désavantage votre équipe.

7. Ne soyez pas un imbécile sarcastique

Les mêmes règles s’appliquent à vous comme aux joueurs… Ne soyez pas un entraîneur grossier. Cela donne un mauvais exemple pour les joueurs, et les arbitres vont vous haïr.

Entraîneur, chaque joueur, et chaque arbitre sait de quoi je parle… Les commentaires sarcastiques, les rires après les coups de sifflet, etc. Toutes ces choses peuvent vous faire exclure du match ou recevoir une faute technique.

La plupart de ces équipes font baisser leurs chances d’avoir des coups de sifflet en leur faveur. Ces comportements ne sont tout simplement pas nécessaires.

Vous devez vous adapter aux arbitres.

Voici la vérité : Tous les arbitres sont différents. Ce qu’ils sifflent dépendra de la façon dont ils ont été formés, ce qu’ils ont appris à observer, où ils ont appris à se placer, ce qu’ils ont appris être considéré comme une faute et ce qui ne l’est pas, etc.

C’est particulièrement vrai dans le basket de jeunes où les arbitres sont la plupart du temps aussi des jeunes et sont encore en formation. Vous n’aurez pas d’officiels de niveau ProA ou Euroligue qui connaissent le code de jeu par cœur pour vos matchs.

Vous devez vous adapter.

Si quelque chose est sifflé deux fois, même je suis en désaccord, et en supposant cela va continuer dans le même sens après : la première chose que je vais faire, c’est tenter d’obtenir le point de vue de l’arbitre en demandant «Qu’est-ce que mon joueur doit faire différemment ? »

Obtenir des éclaircissements de l’arbitre sur ce que votre joueur a mal fait vous aidera à lui expliquer comment s’adapter.

Cela prouve également à l’arbitre que vous faites de votre mieux pour jouer selon les règles.

8. Toujours serrer la main après le match

Quand le match est terminé, gagné ou perdu, serrez toujours la main aux arbitres. Vous devez faire cela pour plusieurs raisons …

    Vous voulez toujours afficher un bon esprit sportif. N’oubliez pas, vous êtes toujours un exemple pour vos joueurs. En tant que coach, vous êtes un rôle de modèle.

    Vous ne savez pas quand vous allez avoir le même arbitre sur un prochain match. Vous ne voulez pas que l’arbitre garde une rancune contre vous lors votre prochain match. Restez en bons termes et il va commencer le prochain match en bons termes.

9. Prenez une faute technique

Prendre une faute technique est une manière de montrer que vous êtes très mécontents de la façon dont le match est arbitré.

Bien que ce ne soit pas quelque chose que je fasse, j’ai entendu beaucoup d’entraîneurs expliquer avoir pris intentionnellement une faute technique pour montrer vraiment leur point de vue à l’arbitre. Après qu’ils aient reçu la faute technique et fait savoir exactement ce qu’ils pensent, le cours match peut se renverser et ils peuvent commencer à recevoir des coups de sifflet en leur faveur.

Après tout, l’adversaire ne reçoit que deux lancers francs. Cela pourrait être un gros avantage à la fin d’un match serré, mais une fois mis dans le contexte d’un match complet avec tous les tirs manqués et les coups de sifflets approximatifs, deux lancers francs, ce n’est pas grand chose.

Je mets en garde les entraîneurs vis-à-vis de l’âge des joueurs qu’ils entraînent avant d’utiliser cette technique. Crier sur l’arbitre, cela revient à dire à vos joueurs que lorsque les choses ne vont pas comme vous voulez, ils peuvent hurler et ne plus contenir leurs émotions.

Personnellement, je n’utilise cette technique qu’avec des joueurs de 16 ans au minimum. Et même s’ils sont plus âgés, il vaut mieux que ce soit lors d’un match très, très important.

Conclusion

Vous avez neuf stratégies différentes pour influencer les arbitres afin de recevoir quelques coups de sifflet supplémentaires pendant les matchs.

Nous devons tous comprendre que l’arbitrage est un travail incroyablement difficile. Quand un match est serré, les décisions qu’ils prennent ont des conséquences énormes sur l’issue de la rencontre.

Tous les entraîneurs doivent comprendre qu’ils seront parfois sur le côté positif et parfois sur le côté négatif des coups de sifflet de l’arbitre. Il est ainsi nécessaire de connaître les différentes stratégies que nous pouvons utiliser pour être sur le côté positif autant que possible.

Source : basketballcoachbob
Crédits photo : info-chalon.fr ; Olivier Fussy ; leberry.fr ; larep.fr




vendredi, janvier 23, 2015

FFBB - ARBITRE : Une jeune femme de 23 ans en Nationale 1 Masculins...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


Publié le 23/01/2015 - Depuis septembre dernier, la basketteuse haut-rhinoise de 23 ans Marion Ortis peut arbitrer en Nationale 1 masculine, une tâche dont elle s’acquitte avec le plus grand sérieux tout en rêvant de siffler un jour au niveau international.

Marion Ortis a vite compris qu’elle préférait arbitrer plutôt que jouer. « Ça me permettait de rester 40 minutes sur le terrain, ce qui n’aurait jamais été envisageable autrement » , sourit-elle en se rappelant ses premiers pas sifflet en bouche. Licenciée au BC Berrwiller/Staffelfelden, elle était âgée d’une quinzaine d’années et avait répondu à l’appel de son club, qui cherchait alors des volontaires pour les matches des équipes de jeunes. « J’ai tout de suite accroché. J’ai continué par choix et par plaisir. »

Jusqu’à présent auteur d’un sans-faute (lire ci-contre), la Kingersheimoise fait aujourd’hui partie de la quarantaine d’hommes et de femmes en noir officiant en Nationale 1 masculine (NM1) et en ligue professionnelle (LFB). Elle ne compte toutefois pas s’arrêter en si bon chemin. « J’aimerais aller le plus loin possible, au niveau international pourquoi pas » , confie cette jeune femme de 23 ans, appelée la saison passée sur 70 matches - soit 20 de plus que la moyenne. « Ce n’est pas facile. De nombreux paramètres entrent en ligne de compte : il y a beaucoup de candidats et peu d’élus » , résume-t-elle, consciente d’avoir sans doute à patienter encore un moment avant de passer à l’échelon supérieur, la Pro B.

Six évaluations en cours de saison

En attendant, elle sera évaluée à six reprises au cours de la saison par des observateurs envoyés par la Fédération. « Ces contrôles donnent lieu à des notes qui sont ensuite additionnées les unes aux autres afin d’établir une moyenne propre à chaque arbitre » , explique-t-elle. « Nous sommes prévenus juste avant le coup d’envoi. Après le match, nous avons droit à un petit débriefing et, le cas échéant, à des pistes de travail. Mais nous ne connaissons pas la note qui nous a été attribuée. Pour l’instant, je suis déjà passée sur le gril à trois reprises et cela s’est dans l’ensemble bien passé. Savoir que je vais être jugée ne me pose aucun problème, j’arrive à en faire abstraction tout comme je le fais du public. »

Marion Ortis prépare chaque rencontre avec le plus grand soin : « Je m’entraîne toujours à Berrwiller, même si je ne joue plus. Je cours régulièrement aussi. Et bien sûr, j’étudie chaque équipe, histoire de toutes bien les connaître. Le jour J, j’aime bien m’isoler deux ou trois heures avant le coup d’envoi, me mettre dans ma bulle et me concentrer sur mon sujet. J’utilise aussi beaucoup les vidéos qui nous sont automatiquement fournies après chaque match, afin d’analyser mon comportement dans les moindres détails et travailler sur l’un ou l’autre point en prévision du match suivant. »

« Un peu plus de respect »

Appelée le plus souvent pour arbitrer des matches féminins, la Haut-Rhinoise a malgré tout déjà sifflé six rencontres en NM1 depuis le début du championnat. La première d’entre elles le 1er novembre dernier, dans le Vaucluse, entre Grand Avignon Sorgues et la JA Vichy. « À ce niveau, les joueurs sont beaucoup plus rapides. La vitesse d’exécution des gestes n’a rien à voir avec ce que j’avais connu jusqu’à présent. Du coup, j’ai moins de temps de réflexion et de réaction : l’analyse de la situation doit être plus rapide et le coup de sifflet partir beaucoup plus vite. »

La jeune femme, qui change de binôme tous les week-ends, a été bien accueillie par les joueurs, avec lesquels elle n’a jusqu’à présent pas eu le moindre problème. « J’ai l’impression qu’ils ont un peu plus de respect pour l’arbitre quand c’est une femme… tout en ayant une certaine appréhension justement parce qu’il y a une femme sur le terrain ! Dans l’ensemble, tout se passe très bien. Avec les entraîneurs aussi : de toute façon, quand ils disent quelque chose, ils ont souvent raison. » Mais Marion Ortis met tout de suite les points sur les i. « Le premier coup de sifflet est très important parce qu’il conditionne la suite des débats en posant les limites à ne pas dépasser, et parce qu’il indique si celui ou celle qui l’a donné sera à la hauteur ou pas… »

Malgré tous ses efforts, la Kingersheimoise sait qu’elle commet des erreurs. « Je me trompe chaque week-end » , remarque-t-elle avec franchise. « En général, je m’en rends compte tout de suite et je reconnais ma faute. Je n’ai pas la prétention d’être infaillible ! »

Source : L'ALSACE






jeudi, janvier 08, 2015

FFBB - COMMUNIQUÉ : Une minute de silence également, en mémoire...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Publié le 08/01/2015 - Mercredi 7 janvier 2015, 12 personnes ont trouvé la mort lors d’un attentat dans les locaux de Charlie Hebdo, à Paris. Comme l’ensemble de la population, le basket français a été profondément choqué par cet acte de barbarie. C’est pourquoi la FFBB demande à l’ensemble des ses associations affiliées d’observer une minute de silence ce week-end lors des rencontres qui se dérouleront sur le territoire.

Jean-Pierre SIUTAT (Président de la FFBB) : « La Fédération Française de BasketBall présente ses plus sincères condoléances aux familles des victimes de l’attentat d’hier. Elle souhaite s’associer à l’élan de solidarité nationale et demande à l’ensemble de nos clubs de faire observer, ce week-end, avant chaque rencontre, une minute de silence. Les valeurs de notre sport et du sport en général doivent contribuer à lutter contre toutes les formes de barbarie et à préserver l’unité nationale dont nous avons tous besoin. »

La FFBB demande aux associations de lire le texte qui suit au moment des minutes de silence qui seront observées lors des rencontres qui se dérouleront sur l’ensemble du territoire, ce week-end.

« Mercredi 7 janvier, la France a été victime d’un attentat dans les locaux de Charlie Hebdo à Paris. 12 personnes ont trouvé la mort lors de cette attaque barbare. La FFBB et l’ensemble du basket français partagent la douleur des familles des victimes et souhaitent marquer leur soutien à l’unité nationale dans cette période si difficile. L’ensemble du mouvement sportif a décidé de rendre hommage aux personnes décédées. Nous vous demandons, Madame, Monsieur, de bien vouloir vous lever et observer une minute de silence en hommage aux victimes ».

Source : FFBB






dimanche, novembre 02, 2014

JNA 2014 - BASKET-BALL : 19 ans et déjà Arbitre National...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Nathan Derain a commencé l’arbitrage à 12 ans, trois ans avant l’âge requis. Il peut désormais officier au niveau national alors qu’il n’a pas encore 19 ans.


Lundi soir, Nathan Derain enfilera son plus beau costume. Il sera reçu à Paris au siège de La Poste (partenaire de l’opération), aux côtés d’une cinquantaine de collègues, tous sports confondus, pour être mis à l’honneur en tant qu’ “arbitre de demain”. « C’est une grosse responsabilité, reconnaît le jeune homme qui fêtera ses 19 ans en décembre. La Fédération de basket en a sélectionné une douzaine. Cela veut aussi dire qu’il ne faudra pas décevoir et continuer à monter. »

Monter dans la hiérarchie, Nathan le fait régulièrement depuis qu’il a pris la voie du sifflet. Presque une vocation puisqu’il a commencé avant l’âge requis. « On n’a pas le droit d’être arbitre officiel avant 15 ans. Mais dès 12 ans, j’ai commencé à arbitrer les matches de jeunes de mon club, le BMB. » Le Basket Montceau Bourgogne où il a fait ses premiers pas dès… 4 ans ! Emmené à Salengro dans les traces de son grand-père, Rémy, et son père, Thierry, habitués des lieux. Les gènes de la maman, Martine, davantage penchés vers le handball, devaient être moins marqués.

Premier tournoi, première finale

Lorsqu’il commence à passer les examens d’arbitre, Nathan Derain ne pense pas à gravir les échelons. « C’était juste le plaisir d’arbitrer, une autre vision du basket, car on rencontre beaucoup de monde. » Un vrai plaisir, naturel. Et la volonté, aujourd’hui, de casser les images toutes faites du grand public. « Mon club ne manquait pas d’arbitre. Il n’y a pas non plus le côté joueur frustré. Au contraire, je continue de jouer et je pense que c’est même un plus, pour “sentir” le jeu. »

Franc, il reconnaît aussi que « gagner un peu d’argent de poche, ado, c’était sympa. Mais ce n’était pas mon moteur. Ça demande aussi le sacrifice de ne pas être avec les copains le week-end car il faut se déplacer pour arbitrer. »

À ce propos, Nathan ne cessera de louer, lors de l’entretien, le rôle joué par « mes parents ou mon grand-père, pour m’emmener arbitrer quand je n’avais pas le permis. » Mais dans la famille, on aime l’arbitrage : Chloé, la sœur aînée de deux ans, a aussi commencé dès ses 15 ans. Avant que Thierry ne s’y mette en même temps que son fils !

C’est d’ailleurs lors d’un déplacement que Nathan va franchir un cap. « En 2012, j’ai participé au Tournoi des Étoiles, à Clermont-Ferrand. Dans ce tournoi de la zone Centre, il y avait deux arbitres par département et j’ai eu la chance d’arbitrer une demi-finale filles et la finale garçons. » Chance ou plutôt talent car c’est là que les observateurs l’ont remarqué. Les stages s’enchaînent. Jusqu’à arbitrer, depuis deux ans, la prénationale, l’élite régionale où il côtoie de « vieux briscards ».

Souvent le plus jeune sur le parquet !

« C’est vrai que je suis souvent le plus jeune sur le parquet, se marre celui qui est aussi étudiant en Staps au Creusot. Mais il n’y a pas de différence d’âge à faire, le respect est dans les deux sens. Ce n’est pas parce que je suis jeune que je ne suis pas ouvert à la discussion. Au début, il pouvait y avoir une surprise quand j’arrivais, mais maintenant, ça commence à se savoir. »

Depuis cette saison, Nathan officie aussi lors de rencontres de championnats France de jeunes (minimes, cadets, juniors). Un autre cap de franchi. Tranquillement. Sans brûler les étapes. « Je ne me donne pas de limite, tant que je peux monter, je monte. Mais sans aller trop vite, pour ne pas se griller. C’est pourquoi je ne me présenterai au concours de CF2 (NDLR : la troisième division de l’arbitrage du basket national) que l’an prochain. Et je sais que ça va aussi devenir compliqué une fois que je vais commencer à travailler, pour concilier les deux, passion et travail. Je veux devenir pompier. »

Une passion à partager

Avec Clément Turpin en football, Montceau est donc une terre fertile en arbitre. « Je le connais un peu et il fait une belle carrière. Mais mon modèle, car on suit les mêmes étapes et on est dans le même sport, est davantage Hugues Tepenier, de Vauzelles, qui a 26 ans, arbitre en Pro A. » L’élite du basket français.

De ces exemples, Nathan a appris une chose. « Il faut rester lucide et se remettre en cause. On peut faire un mauvais match et des erreurs, il ne faut jamais se reposer sur ses acquis. C’est pourquoi j’essaye d’arbitrer et m’entraîner le plus souvent possible, pour trouver des situations de match. Ou de regarder des vidéos. Le top, c’est quand je peux récupérer celles de mes matches, pour observer mon placement. » Et preuve que l’arbitrage est sa passion, il vient d’intégrer le comité départemental pour aller observer… les jeunes arbitres !

Nathan Derain “Le respect est dans les deux sens et ce n’est pas parce que je suis plus jeune que la plupart des joueurs que j’arbitre que je ne suis pas ouvert à la discussion.”

Source : JSL




samedi, septembre 27, 2014

BASKETBALL - José SOARES : 1er Arbitre landais à sifller en PRO A...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

« En Pro A, ils vont tous me tester, je le sais »

À 37 ans, José Soares devient le premier arbitre landais de basket à siffler en Pro A

« Sud Ouest ». Vous voilà arbitre de Pro A. Comment avez-vous vécu cette désignation ?

José Soares. J'étais heureux forcément, mais pas euphorique non plus. Je me dis qu'il s'agit juste d'une étape supplémentaire dans ma carrière. À ce niveau, rien n'est acquis. Le bilan, je le ferai en fin de carrière. J'ai aussi eu une pensée pour mon père, décédé il y a un an. Dommage qu'il ne soit pas là pour voir ça.

À quand vos premiers pas officiels en Pro A ?

Je n'en sais rien encore. En fait, je vais d'abord me remettre en jambes sur quatre matches de Pro B. Il y a 32 arbitres en Pro A, il en faut 27 par week-end. En tant que nouveau venu, je vais alterner Pro A et Pro B pendant un moment.


Comment vous est venu le goût pour l'arbitrage ?

J'ai débuté le basket à Coudures à septans ; c'est là que j'ai commencé à arbitrer d'abord pour rendre service au club. Par la suite, en voyant qu'on pouvait monter les échelons j'ai accroché. J'ai toujours eu envie de connaître le haut niveau, mais en tant que joueur de Prénationale (à Montsoué où il est toujours licencié) j'avais conscience d'avoir atteint mon maximum (rires).
Comment s'est déroulée votre ascension dans la hiérarchie ?

Après trois saisons en région, j'ai accédé au niveau National. Au bout de ma première année, j'ai été repéré pour aller suivre la filière de haut niveau, qui à l'époque durait trois ans et regroupait 30 arbitres de la France entière. Je suis sorti deuxième de ma promotion, ce qui m'a ouvert les portes de la N1M (3e division). L'année suivante, j'ai profité de la mise en place de l'arbitrage à trois en Pro A et d'une bonne évaluation, pour être nommé en Pro B. J'y suis depuis dix ans.

Comment monte-t-on de Pro B à la Pro A ?

Peu de gens le savent, mais l'arbitrage fonctionne un peu comme un championnat. On est évalué huit à neuf fois par saison et un classement est établi. Les deux meilleurs arbitres montent en Pro A, les deux derniers descendent, les autres se maintiennent. C'est une compétition. Un match raté peut te coûter ta saison. C'est très difficile. En dix ans de Pro B, j'ai accroché trois fois les playoffs, c'est-à-dire que j'étais dans les quatre-cinq premiers. Je me souviens être complètement passé à côté de ma première expérience. Cette année, j'ai terminé sur la finale de LFB, Montpellier-Bourges, et ça s'est bien passé.

Quelles sont les principales différences entre Pro A et Pro B ?

Déjà en Pro A, on arbitre à trois. Il va donc falloir que je revoie tous mes déplacements. Et apprendre à moins siffler. Tu peux passer six minutes sans donner le moindre coup de sifflet, pas même une touche, et devoir en donner trois en une minute. Il faut donc rester hyperconcentré. Par ailleurs, l'intensité, la vitesse de jeu est supérieure. Il faut être encore plus réactif.

Comment se prépare un arbitre de haut niveau ?

Physiquement d'abord. Mais l'outil indispensable c'est la vidéo. J'y passais déjà beaucoup de temps, ça va être encore pire cette saison. Un arbitre est crédible à 50 % sur ses coups de sifflets et à 50 % sur sa faculté à gérer les situations spéciales. Et pour ça, on n'a pas le choix, il faut connaître tous les joueurs, tous les entraîneurs, leurs caractéristiques, leur caractère… Après dix ans en Pro B, j'ai acquis une petite réputation. Aujourd'hui, je vais devoir faire ma place en Pro A, et ils vont tous me tester, je le sais. Je vais aussi devoir découvrir la plupart des salles de Pro A… Et bosser sérieusement mon anglais (rires). À ce niveau, la communication est encore plus essentielle.

Vu de l'extérieur, l'arbitrage peut paraître une activité très ingrate, très exposée à la critique. Vous ne vous êtes jamais découragé ?

Pas du tout. On vit tellement de moments superbes ! Arbitrer l'équipe de France, siffler un match dans la salle mythique de Limoges… Rentrer sur le terrain avec les clés du match, en tant que garant des règles et de l'équité sportive, c'est un truc passionnant. Ce sentiment dépasse tout le reste. Les noms d'oiseaux, on n'y prête plus attention. Bon, quand 3 000 personnes vous sifflent, on l'entend évidemment, mais heureusement c'est très rare. Et puis un bon arbitre se doit de rester dans sa bulle, d'être au-dessus de l'événement.

Cette hostilité des gradins n'est-elle pas un frein aux vocations ?

Certainement. Mais on n'empêchera jamais les excités de s'exciter ! En revanche, on peut éduquer les gens. C'est vers cette voie que l'on tend dans les Landes où, sous l'impulsion de Pierre Dufau (président de la CDAMC), des projets intéressants ont été initiés. Je pense que si de 15 à 20 ans, l'arbitrage est inculqué au sein même de la formation du joueur, ce dernier, qui en appréhendera les difficultés, aura plus de recul sur la pratique.



Quelles sont les qualités requises pour être un arbitre de haut niveau ?

Il faut d'abord être bien entouré. Sans Claudine Latrubesse (vice-présidente du comité des Landes), ma formatrice au niveau région qui m'a inculqué le goût du travail et la rigueur, et les conseils avisés de Jean-Charles Roman (arbitre international de Pau), je n'en serais pas là. Après, la base c'est la connaissance du jeu et la fiabilité du jugement. Et sans vouloir me vanter, je crois avoir ces qualités. Il faut savoir donner des repères aux joueurs et s'y tenir.

Comment conciliez-vous cette passion avec votre vie professionnelle et familiale ?

C'est vrai que je ne vois pas ma femme et ma petite fille Maiana aussi souvent que je le voudrais. La Pro A jouant le samedi, le lundi et le mardi, ça va être très compliqué à concilier avec le boulot (il est en charge des livraisons chez Guignard à Sainte-Colombe, NDLR). Jusqu'ici je m'adapte. Je travaille sur mes jours de repos pour pouvoir partir arbitrer. Je fais deux semaines en une en quelque sorte. Certains arbitres ont des postes aménagés, mais ce n'est pas mon cas. En France, il y a seulement cinq arbitres pro, ils s'occupent de la formation.

Rêvez-vous de championnat d'Europe ou du monde ?

Pour moi, c'est raté. Pour passer international, il faut avoir 35 ans maximum, et j'en ai 37 ans. En revanche, en Pro A, je peux encore espérer passer de troisième à deuxième arbitre (dans les 22 meilleurs). L'idée c'est de toujours chercher à progresser. À ce niveau, on n'a pas le droit de s'endormir.


Source : SUD-OUEST