dimanche, juillet 05, 2020
mercredi, mai 16, 2018
FFBB - Hommage à Yvan MAININI, le plus grand arbitre français de basket de tous les temps...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans "Nous les avons tant aimés", ARBITRAGE, ARBITRE, BASKET-BALL, BASKETBALL, DÉCÈS, FFBB, Yvan MAININI
jeudi, juillet 27, 2017
FIBA - EUROBASKET 2017 : trois arbitres français nommés sur la compétition du 30 août au 17 septembre 2017....
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, BASKET-BALL, EUROBASKET 2017, FFBB, FIBA, FRANCE
mercredi, septembre 21, 2016
FFBB - PRO A : La fédération oublie de désigner les arbitres d'un 16ème de Finale de COUPE DE FRANCE
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, BASKET-BALL, BASKETBALL, COUPE DE FRANCE, FFBB
mercredi, mars 23, 2016
FFBB : La légende de l’arbitrage français et international Robert Blanchard est décédé ce lundi...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, BASKETBALL, DÉCÈS, FFBB, HALL OF FAME, Robert BLANCHARD
Le Roannais Robert Blanchard, 93 ans, avait été intronisé au « Hall of fame » de la fédération internationale lors de l’Euro 2015 à Lille en compagnie d’Antoine Rigaudeau. Une promotion à sa hauteur puisqu’il y avait aussi Michael Jordan… (Voir l'article)
L’ailier s’est envolé. Ancien joueur international (19 sélections de 1951 à 1953), Robert Blanchard est surtout connu pour sa carrière exceptionnelle en tant qu’arbitre, avec la finale des JO de 1956 entre l’URSS et les USA, à Melbourne pour ne citer qu’un événement parmi des dizaines (finale des championnats du monde 1959, trois euros…).
vendredi, juillet 17, 2015
FIBA - FFBB : Robert blanchard, ancien arbitre international au HALL OF FAME...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRE, BASKET-BALL, FFBB, FIBA, HALL OF FAME, INTERNATIONAL, Robert BLANCHARD
Antoine Rigaudeau (43 ans), l'ancien joueur de l'équipe de France (vice-champion olympique en 2000 et médaillé de bronze à l'Euro 2005), deux fois vainqueur de l'Euroligue avec Bologne, va être intronisé au Hall of Fame de la Fédération internationale (FIBA). Michael Jordan, la légende des Chicago Bulls, six fois champion NBA, fait également partie des heureux élus. L'Américaine Anne Donovan, le Cubain Ruperto Herrera Tabio, le Lituanien Sarunas Marciulionis et le Russe Vladimir Tkachenko ont eux aussi été nommés.
Un deuxième Français va être intronisé. Il s'agit de Robert Blanchard, ancien joueur international devenu arbitre, décédé l'année dernière à l'âge de 84 ans. Il entrera au Panthéon de la FIBA en tant qu'arbitre international. L'Australienne Jan Stirling, qui a amené la sélection féminine au titre mondial en 2006, est également dans la liste, tout comme l'Israélien Noah Klieger, journaliste sportif (et correspondant de L'Equipe) et ancien président du Maccabi Tel-Aviv.
La cérémonie de la FIBA aura lieu le 19 septembre prochain à Lille. Les nouveaux membres du Hall of Fame seront présentés au public à la mi-temps de la finale du Championnat d'Europe. Michael Jordan, le plus grand basketteur de l'histoire, devrait donc effectuer un nouveau déplacement en France pour être distingué par la Fédération internationale.
Le Président de la FFBB, Jean-Pierre Siutat a décoré de la médaille d'or de la Jeunesse et des Sports, l'ancien arbitre international, Robert Blanchard, en présence de son fils (Juillet 2013) |
lundi, juillet 06, 2015
FIBA - FFBB : Joseph BISSANG désigné sur l'AFROBASKET en Tunisie...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, BASKET-BALL, FFBB, FIBA, Joseph BISSANG, TUNISIE 2015
Avec deux représentants chacun, l’Angola, le Maroc et le Mozambique sont les pays les mieux représentés dans cette compétition. On note aussi la présence de deux «arbitres neutres» avec l'Espagnol Miguel Perez et le Français Joseph Bissang.
Voici la liste des 16 arbitres retenus : Sofiane Si Youcef (Algérie), Miguel Perez (Espagne), Joseph Bissang (France), Carlos Julio et Fernando Pacheco (Angola), Kom Njilo Arnaud (Cameroun), Martinho Paulo (Cap-Vert), N’guessan Mathurin (Côte d'Ivoire), Sameh Estafanous (Egypte), Maiga Youssouf (Mali), Abdelliah Chliff et Abaakil Samir (Maroc), Muhimua Abreu et Chongo Naftal (Mozambique), Leslie Cherubin (Maurices), Obeajuru Kingsley (Nigeria).
lundi, avril 20, 2015
FFBB : Concours Arbitre "CHAMPIONNAT DE FRANCE" 2015...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, BASKET-BALL, CONCOURS, FFBB
Tout au long de la saison, les Commissions Régionales d’Officiels ont préparé leurs candidats pour participer au concours de recrutement pour les championnats nationaux seniors. Après des évaluations continues, les arbitres se retrouvent dans les 6 centres d’examen pour une journée d’épreuves terminales. Au programme : test écrit de règlement de jeu, test oral de règlement, test vidéo de jugement/mécanique et épreuve technique de démonstration commentée.
Les jurys, sous la conduite des cinq arbitres-formateurs de la FFBB sont composés des responsables de formations de chaque ligue ainsi que de Conseillers Techniques Arbitres, Sportifs et Fédéraux.
Classés par Zone, les places attribuées aux futurs arbitres Championnat de France seront fonction du nombre d’équipe au niveau national de chaque zone, ainsi que des effectifs des niveaux supérieurs. La saison dernière 82% des arbitres qui s’étaient présentés à ces épreuves terminales du concours avaient intégré le Championnat de France au cours de l’été suivant.
Les dates de concours :
- Zone Est : samedi 18 avril
- Zone Centre : dimanche 19 avril
- Zone Nord : dimanche 19 avril
- Zone Ouest : dimanche 19 avril
- Zone Sud est : dimanche 19 avril
- Zone Sud Ouest : dimanche 26 avrilCe concours national, sous la coordination de Nicolas Maestre, est la seule formation (60h) ouvrant l’accès aux championnats de France séniors.
mardi, avril 14, 2015
BASKET-BALL : Maxime Boubert, 22 ans et arbitre en PRO B...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, BASKET-BALL, FFBB, JEUNE ARBITRE, PORTRAIT
« Nous sommes 80 à être au plus haut niveau, je suis un des plus jeunes », indique-t-il. Cette année et pour la première fois, il arbitre des matchs de Pro B. C'est la deuxième division du basket professionnel en France. « C'est énorme », réagit-il.
Maxime Boubert nous parle de sa passion pour l'arbitrage alors qu'on le retrouve au club de basket de Bezons, où il travaille comme éducateur sportif. « J'entraîne des petits de 6 à 11 ans », précise-t-il. Derrière lui, des rangées de ballons orange sont installées.
A 6 ans, quand il commence ce sport, il ne s'imagine pas dans l'arbitrage. Mais, à 13 ans, les entraîneurs de son club de Saint-Leu l'orientent dans ce domaine. « J'étais un bon joueur, mais je râlais tout le temps après l'arbitre. Je critiquais toujours leurs décisions », se souvient-il. Quand il enfile le sifflet autour du cou pour la première fois, ce fan de Michael Jordan se prend au jeu. Ce qu'il aime ? « Avoir des responsabilités et diriger sans être autoritaire », détaille le jeune homme.
A seulement 15 ans, alors qu'il arbitre « juste pour le plaisir », on lui propose de le faire pour des matchs de Nationale 3. « Je l'ai fait jusqu'à 18 ans. A 19 ans, je me suis retrouvé en N 2 et à 22 ans en N 1. » L'ascension est fulgurante. Maxime prend alors conscience de son potentiel. « Je ne travaillais pas et pourtant je me suis retrouvé très vite au haut niveau. » Et là, surprise, lorsqu'il reçoit un coup de fil de la ligue. « C'était le 20 décembre, se souvient-il tout sourire. On m'a demandé d'arbitrer trois matchs en Pro B. Ça m'a boosté ! » Le premier se passe à Fos-sur-mer (Bouches-du-Rhône). « C'était contre Le Portel. J'étais tellement stressé..., confie Maxime. Et puis quelques minutes avant le match, au moment de la présentation des joueurs, la salle a été plongée dans le noir. Et là je me suis dit : c'est bon, profite ! ». Mais les meilleures sensations viendront lors de son deuxième match de Pro B, à Lille, en mars dernier. « Je me suis amusé, j'ai pris beaucoup de plaisir ». Bientôt, il arbitrera son troisième match à ce niveau. A chaque fois, Maxime s'impose la même rigueur. Toutes les rencontres comptent, il ne veut pas faire de différence. « Avant chaque match je me prépare physiquement, il faut être opérationnel pendant les quarante minutes de jeu, insiste-t-il. Il y a aussi un travail sur l'arbitrage en lui-même, et sur le mental. »
Les qualités requises ? « Échanger, écouter, partager et savoir se remettre en cause », résume-t-il. Ses valeurs, Maxime les communique aux petits qu'il entraîne. Il donne aussi des formations. « L'arbitrage, ce n'est pas toujours bien vu, ça souffre même d'une mauvaise image », concède-t-il. Peu importe, Maxime y va à fond. Et il se verrait bien devenir arbitre international. « Avant c'était un rêve, maintenant c'est un objectif ! »
lundi, mars 30, 2015
FFBB - Eddie VIATOR : Un arbitre français aux portes de la NBA....
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRE, BASKET-BALL, Eddie VIATOR, ÉTATS-UNIS, FFBB, FRANCE
mercredi, mars 11, 2015
FFBB : Communiqué de la Fédération Française de Basket-Ball
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, BASKET-BALL, COMMUNIQUÉ, DEUIL, FFBB, SOLIDAIRE
Lundi 9 mars, 10 personnes ont trouvé la mort lors d’un accident d’hélicoptères, en Argentine, dans le cadre du tournage d’un jeu télévisé. Trois icônes du sport français figurent parmi les victimes : Florence Arthaud (navigatrice), Camille Muffat (nageuse) et Alexis Vastine (boxeur). L’ensemble du mouvement sportif français a été profondément marqué par ces disparitions brutales.
La Fédération Française de BasketBall souhaite présenter ses plus sincères condoléances aux familles et aux proches des personnes disparues.
En hommage aux victimes, la FFBB demande à l’ensemble des ses associations affiliées d’observer une minute de silence ce week-end lors des rencontres qui se dérouleront sur le territoire.
Jean-Pierre SIUTAT (Président de la FFBB) : « La Fédération Française de BasketBall présente ses plus sincères condoléances aux familles des victimes de cet accident mortel survenu ce lundi en Argentine. Le sport français perd trois champions d’exception. Des athlètes qui avaient dans leurs différentes disciplines, apporté un sens aux mots engagement, abnégation et humilité. J’ai demandé à l’ensemble de nos clubs de faire observer, ce week-end, avant chaque rencontre, une minute de silence en hommage à ces sportifs d’exception. »
La FFBB demande aux associations de lire le texte qui suit au moment des minutes de silence qui seront observées lors des rencontres qui se dérouleront sur l’ensemble du territoire, ce week-end.
« Madame, Monsieur, en début de semaine en Argentine, lors d’un accident d’hélicoptères, 10 personnes ont trouvé la mort. Parmi les victimes figurent trois champions du sport français. Florence Arthaud (57 ans), Camille Muffat (25 ans) et Alexis Vastine (28 ans). Ces trois athlètes d’exception ont marqué l’histoire du sport de notre pays. L’ensemble du mouvement sportif a spontanément souhaité rendre hommage aux personnes décédées et c’est pourquoi nous vous demandons, Madame, Monsieur, de bien vouloir vous lever et observer une minute de silence en hommage aux victimes ».
NB : Cette annonce pourra être lue juste après la présentation des équipes sur le terrain ou juste avant le coup d’envoi des rencontres.
dimanche, mars 08, 2015
FFBB - Journée Internationale de la Femme : Carole DELAUNE, Arbitre Internationale
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, BASKET-BALL, Carole DELAUNE, FÉMININES, FFBB, INTERNATIONAL
RFI: Comment avez-vous commencé l’arbitrage ?
Carole Delaune: Dès que j’ai eu 10 ans, je faisais cela pour le plaisir. Ensuite, j’ai été joueuse professionnelle et je me suis dit qu’à la fin de ma carrière je serai arbitre. Ce que j’ai fait en 2001.
Qu’est-ce qui vous plaît dans cet exercice ?
C’est avant tout le contact avec les athlètes. C’est aussi d’être sur le terrain et avoir ces montées d’adrénaline quand un match est serré. C’est l’ambiance, les spectateurs et la recherche de la compétition sous une autre forme. Je tente d’être la meilleure sur le parquet et je tente de faire le moins d’erreurs possible.
Que représente pour vous cette Journée internationale pour les droits des femmes ?
Ça permet de parler des femmes dans le sport et plus particulièrement dans l’arbitrage. C’est aussi un moment d’échange et de partage. On parle de toutes les actions qui sont par exemple organisées dans les clubs, dans les comités ou au niveau de la Ligue.
Vous avez arbitré lors des Jeux olympiques de Londres. Quel souvenir en gardez-vous ?
Quel que soit le rôle que l’on a, participer à des JO, c‘est quelque chose d’énorme. Tout le monde en a envie quand il commence à faire un sport. Pour moi, c’était un rêve éveillé. Il fallait que je me concentre sur la compétition pour ne pas passer à côté. Je n’ai vu que du basket, car c’était compliqué de voir d’autres sports. Mais rien que cela avec l’ambiance et l’organisation c’était grandiose à vivre.
Oh je ne sais pas. Je suis dans un milieu exclusivement masculin en Pro A. Mais je crois que les joueurs ne font pas la différence entre un arbitre homme ou femme.
Est-ce qu’il y a assez de femmes arbitres dans le basket en France ?
On essaye de développer cela avec notre partenaire qui est La Poste au niveau de la formation des jeunes arbitres. La Fédération française de Basket met l’accent sur le suivi et la fidélisation des jeunes filles qui pourraient devenir arbitre. On s’est rendu compte pour différentes raisons que l’on avait du mal à les garder.
Vous avez été basketteuse, vous avez entraîné et dirigé un club. Aujourd’hui vous arbitrez. Quel est le plus difficile ?
C’est trois choses complémentaires. Ça demande des sacrifices et beaucoup d’investissement dans les trois domaines. Comme athlète et comme arbitre, on est souvent loin de chez soi. Dirigeante dans un club, cela permet de garder un contact du fait de notre éloignement.
Le basket est un monde très masculin. Est-ce que vous le ressentez ?
Ce n’est pas le monde du basket qui est très masculin, mais le milieu de l’arbitrage. En Pro A, je suis la seule femme arbitre. Pour monter dans la hiérarchie et évoluer, il faut travailler dur. Et certaines femmes peuvent avoir des choix de vie différents qui ne facilitent pas la tâche.
vendredi, février 13, 2015
BASKET-BALL : Comment influencer les arbitres et obtenir leurs faveurs...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, BASKET-BALL, ENTRAINEURS, FFBB, INFLUENCER, STRATÉGIE
Comment influencer les arbitres pour avoir tous les coups de sifflet en faveur de votre équipe?
Vous voulez savoir exactement comment obtenir des arbitres qu’ils vous donnent tous les coups de sifflets ? C’est simple. Soudoyez-les avec de l’argent.
Woah, relax. Je plaisante, je plaisante. Nous ne ferions jamais cela !!!
Maintenant, je comprends que certaines personnes auront un problème avec cet article. C’est un peu controversé. « Influencer les Arbitres »,« Les arbitres décident de l’issue des matchs », c’est un sujet intense et très débattu. Mais c’est une question importante qui doit être évoquée.
Certaines personnes croient que les arbitres n’ont aucune influence sur le résultat d’un match de basket-ball.
C’est un mensonge. Un énorme mensonge. Quelques décisions de l’arbitre peuvent influencer le cours d’un match de basket. Les arbitres en ont influencé de nombreux avant, et continueront d’en influencer beaucoup, beaucoup, dans le futur.
Voici neuf stratégies qui aideront votre équipe à obtenir quelques coups de sifflet supplémentaires lors de chaque match si elles sont utilisées correctement.
1. Bâtir la confiance avant le match
La première chose que vous devez faire est de bâtir la confiance entre vous et les arbitres qui vont diriger votre match. Cela doit se faire avant que le match ne commence.
Si vous avez les mêmes arbitres plusieurs fois par saison ou pendant un tournoi, la construction d’une relation avec eux peut être un travail de longue haleine pour avoir quelques coups de sifflet supplémentaires. Non pas parce qu’ils vont favoriser votre équipe, mais, par exemple, une fois que vous développez une relation avec un arbitre, il y a une bien meilleure chance qu’il écoute ce que vous avez à lui dire lors d’un match au lieu de faire mine de ne pas vous entendre.
Comment pouvez-vous bâtir la confiance ? Voici quelques-unes des choses que je fais…
Présentez-vous aux deux arbitres avant le match.
Posez-leur une question: « Comment se passe votre tournoi ? », « Comment-allez vous ? », etc.
Souriez.
2. Apprenez leurs noms
Prendre deux secondes supplémentaires avant le match pour retenir le nom de l’arbitre est important. Il y a une grande différence entre …
« Réf ! Elle était où la faute ? » Et « Mickaël ! Elle était où la faute ? »
Les arbitres seront plus enclins à parler si vous les appelez par leur nom.
3. Félicitez-les lors des coups de sifflet corrects
Généralement, le seul moment où les entraîneurs débutants essaient de communiquer avec l’arbitre, c’est quand ils ont un problème avec un coup de sifflet. Ils ne communiquant avec eux que sur les négatifs.
Les entraîneurs expérimentés n’interagissent pas seulement sur les aspects négatifs. Ils les complimentent lors des bons coups de sifflet, qu’ils soient en faveur de leur équipe ou non.
Je ne recommande pas d’intervenir à chaque coup de sifflet. Personnellement, je garde cette stratégie dans les situations difficiles à évaluer : quand c’est du 50/50 et que cela pourrait autant bénéficier à une équipe qu’à une autre. A ce moment là, si j’estime que le coup de sifflet est correct et que l’arbitre est près de moi j’en profite pour le féliciter.
Parfois, pour recevoir quelques coups de sifflet, il suffit de sensibiliser l’arbitre sur ce que vous pensez qu’il devrait siffler.
D’innombrables fois, j’ai demandé à un arbitre de « s’il vous plaît gardez un œil sur ____ » et nous avons soudain reçu les deux coups de sifflet suivants sur la chose exacte que je leur avait demandé de regarder.
Voici quelques exemples …
« Hey Mickaël, pouvez-vous garder un œil sur le temps que passe le numéro 14 dans la raquette ? »
« Hey Laurent, vous pouvez regarder le numéro 4 ? Il tient mon mec chaque fois qu’il coupe. »
Quand vous attirez l’attention des arbitres sur un point précis, ils vont certainement y faire plus attention.
6. Enseignez à vos joueurs comment répondre
Tout comme les joueurs ne réussissent pas tous leurs tirs et les entraîneurs ne font pas tous les bons remplacements, l’arbitre ne siffle pas juste 100% du temps.
Si vous essayez d’avoir quelques coups de sifflet en votre faveur, la dernière chose que vous voulez c’est que vos joueurs se plaignent sur chaque faute ou violation manquée et que l’arbitre devienne agacé par votre équipe.
Enseignez à vos joueurs à se concentrer sur le jeu. Vous, l’entraîneur, gérez l’arbitre.
Si quelqu’un enfreint cette règle et se plaint, il faut le remplacer immédiatement. Ne laissez pas les joueurs agir pour que l’arbitre désavantage votre équipe.
7. Ne soyez pas un imbécile sarcastique
Entraîneur, chaque joueur, et chaque arbitre sait de quoi je parle… Les commentaires sarcastiques, les rires après les coups de sifflet, etc. Toutes ces choses peuvent vous faire exclure du match ou recevoir une faute technique.
La plupart de ces équipes font baisser leurs chances d’avoir des coups de sifflet en leur faveur. Ces comportements ne sont tout simplement pas nécessaires.
Vous devez vous adapter aux arbitres.
Voici la vérité : Tous les arbitres sont différents. Ce qu’ils sifflent dépendra de la façon dont ils ont été formés, ce qu’ils ont appris à observer, où ils ont appris à se placer, ce qu’ils ont appris être considéré comme une faute et ce qui ne l’est pas, etc.
C’est particulièrement vrai dans le basket de jeunes où les arbitres sont la plupart du temps aussi des jeunes et sont encore en formation. Vous n’aurez pas d’officiels de niveau ProA ou Euroligue qui connaissent le code de jeu par cœur pour vos matchs.
Vous devez vous adapter.
Si quelque chose est sifflé deux fois, même je suis en désaccord, et en supposant cela va continuer dans le même sens après : la première chose que je vais faire, c’est tenter d’obtenir le point de vue de l’arbitre en demandant «Qu’est-ce que mon joueur doit faire différemment ? »
Obtenir des éclaircissements de l’arbitre sur ce que votre joueur a mal fait vous aidera à lui expliquer comment s’adapter.
Cela prouve également à l’arbitre que vous faites de votre mieux pour jouer selon les règles.
8. Toujours serrer la main après le match
Quand le match est terminé, gagné ou perdu, serrez toujours la main aux arbitres. Vous devez faire cela pour plusieurs raisons …
Vous voulez toujours afficher un bon esprit sportif. N’oubliez pas, vous êtes toujours un exemple pour vos joueurs. En tant que coach, vous êtes un rôle de modèle.
Vous ne savez pas quand vous allez avoir le même arbitre sur un prochain match. Vous ne voulez pas que l’arbitre garde une rancune contre vous lors votre prochain match. Restez en bons termes et il va commencer le prochain match en bons termes.
9. Prenez une faute technique
Bien que ce ne soit pas quelque chose que je fasse, j’ai entendu beaucoup d’entraîneurs expliquer avoir pris intentionnellement une faute technique pour montrer vraiment leur point de vue à l’arbitre. Après qu’ils aient reçu la faute technique et fait savoir exactement ce qu’ils pensent, le cours match peut se renverser et ils peuvent commencer à recevoir des coups de sifflet en leur faveur.
Après tout, l’adversaire ne reçoit que deux lancers francs. Cela pourrait être un gros avantage à la fin d’un match serré, mais une fois mis dans le contexte d’un match complet avec tous les tirs manqués et les coups de sifflets approximatifs, deux lancers francs, ce n’est pas grand chose.
Je mets en garde les entraîneurs vis-à-vis de l’âge des joueurs qu’ils entraînent avant d’utiliser cette technique. Crier sur l’arbitre, cela revient à dire à vos joueurs que lorsque les choses ne vont pas comme vous voulez, ils peuvent hurler et ne plus contenir leurs émotions.
Personnellement, je n’utilise cette technique qu’avec des joueurs de 16 ans au minimum. Et même s’ils sont plus âgés, il vaut mieux que ce soit lors d’un match très, très important.
Conclusion
Vous avez neuf stratégies différentes pour influencer les arbitres afin de recevoir quelques coups de sifflet supplémentaires pendant les matchs.
Nous devons tous comprendre que l’arbitrage est un travail incroyablement difficile. Quand un match est serré, les décisions qu’ils prennent ont des conséquences énormes sur l’issue de la rencontre.
Tous les entraîneurs doivent comprendre qu’ils seront parfois sur le côté positif et parfois sur le côté négatif des coups de sifflet de l’arbitre. Il est ainsi nécessaire de connaître les différentes stratégies que nous pouvons utiliser pour être sur le côté positif autant que possible.
Source : basketballcoachbob
Crédits photo : info-chalon.fr ; Olivier Fussy ; leberry.fr ; larep.fr
vendredi, janvier 23, 2015
FFBB - ARBITRE : Une jeune femme de 23 ans en Nationale 1 Masculins...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans 24 HEURES DU SPORT FÉMININ, ARBITRAGE, ARBITRE, BASKET-BALL, FEMININES, FFBB
Jusqu’à présent auteur d’un sans-faute (lire ci-contre), la Kingersheimoise fait aujourd’hui partie de la quarantaine d’hommes et de femmes en noir officiant en Nationale 1 masculine (NM1) et en ligue professionnelle (LFB). Elle ne compte toutefois pas s’arrêter en si bon chemin. « J’aimerais aller le plus loin possible, au niveau international pourquoi pas » , confie cette jeune femme de 23 ans, appelée la saison passée sur 70 matches - soit 20 de plus que la moyenne. « Ce n’est pas facile. De nombreux paramètres entrent en ligne de compte : il y a beaucoup de candidats et peu d’élus » , résume-t-elle, consciente d’avoir sans doute à patienter encore un moment avant de passer à l’échelon supérieur, la Pro B.
Six évaluations en cours de saison
En attendant, elle sera évaluée à six reprises au cours de la saison par des observateurs envoyés par la Fédération. « Ces contrôles donnent lieu à des notes qui sont ensuite additionnées les unes aux autres afin d’établir une moyenne propre à chaque arbitre » , explique-t-elle. « Nous sommes prévenus juste avant le coup d’envoi. Après le match, nous avons droit à un petit débriefing et, le cas échéant, à des pistes de travail. Mais nous ne connaissons pas la note qui nous a été attribuée. Pour l’instant, je suis déjà passée sur le gril à trois reprises et cela s’est dans l’ensemble bien passé. Savoir que je vais être jugée ne me pose aucun problème, j’arrive à en faire abstraction tout comme je le fais du public. »
Marion Ortis prépare chaque rencontre avec le plus grand soin : « Je m’entraîne toujours à Berrwiller, même si je ne joue plus. Je cours régulièrement aussi. Et bien sûr, j’étudie chaque équipe, histoire de toutes bien les connaître. Le jour J, j’aime bien m’isoler deux ou trois heures avant le coup d’envoi, me mettre dans ma bulle et me concentrer sur mon sujet. J’utilise aussi beaucoup les vidéos qui nous sont automatiquement fournies après chaque match, afin d’analyser mon comportement dans les moindres détails et travailler sur l’un ou l’autre point en prévision du match suivant. »
« Un peu plus de respect »
Appelée le plus souvent pour arbitrer des matches féminins, la Haut-Rhinoise a malgré tout déjà sifflé six rencontres en NM1 depuis le début du championnat. La première d’entre elles le 1er novembre dernier, dans le Vaucluse, entre Grand Avignon Sorgues et la JA Vichy. « À ce niveau, les joueurs sont beaucoup plus rapides. La vitesse d’exécution des gestes n’a rien à voir avec ce que j’avais connu jusqu’à présent. Du coup, j’ai moins de temps de réflexion et de réaction : l’analyse de la situation doit être plus rapide et le coup de sifflet partir beaucoup plus vite. »
La jeune femme, qui change de binôme tous les week-ends, a été bien accueillie par les joueurs, avec lesquels elle n’a jusqu’à présent pas eu le moindre problème. « J’ai l’impression qu’ils ont un peu plus de respect pour l’arbitre quand c’est une femme… tout en ayant une certaine appréhension justement parce qu’il y a une femme sur le terrain ! Dans l’ensemble, tout se passe très bien. Avec les entraîneurs aussi : de toute façon, quand ils disent quelque chose, ils ont souvent raison. » Mais Marion Ortis met tout de suite les points sur les i. « Le premier coup de sifflet est très important parce qu’il conditionne la suite des débats en posant les limites à ne pas dépasser, et parce qu’il indique si celui ou celle qui l’a donné sera à la hauteur ou pas… »
Malgré tous ses efforts, la Kingersheimoise sait qu’elle commet des erreurs. « Je me trompe chaque week-end » , remarque-t-elle avec franchise. « En général, je m’en rends compte tout de suite et je reconnais ma faute. Je n’ai pas la prétention d’être infaillible ! »
jeudi, janvier 08, 2015
FFBB - COMMUNIQUÉ : Une minute de silence également, en mémoire...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRE, BASKET-BALL, COMMUNIQUÉ, FFBB, JE SUIS CHARLIE
Jean-Pierre SIUTAT (Président de la FFBB) : « La Fédération Française de BasketBall présente ses plus sincères condoléances aux familles des victimes de l’attentat d’hier. Elle souhaite s’associer à l’élan de solidarité nationale et demande à l’ensemble de nos clubs de faire observer, ce week-end, avant chaque rencontre, une minute de silence. Les valeurs de notre sport et du sport en général doivent contribuer à lutter contre toutes les formes de barbarie et à préserver l’unité nationale dont nous avons tous besoin. »
La FFBB demande aux associations de lire le texte qui suit au moment des minutes de silence qui seront observées lors des rencontres qui se dérouleront sur l’ensemble du territoire, ce week-end.
« Mercredi 7 janvier, la France a été victime d’un attentat dans les locaux de Charlie Hebdo à Paris. 12 personnes ont trouvé la mort lors de cette attaque barbare. La FFBB et l’ensemble du basket français partagent la douleur des familles des victimes et souhaitent marquer leur soutien à l’unité nationale dans cette période si difficile. L’ensemble du mouvement sportif a décidé de rendre hommage aux personnes décédées. Nous vous demandons, Madame, Monsieur, de bien vouloir vous lever et observer une minute de silence en hommage aux victimes ».
dimanche, novembre 02, 2014
JNA 2014 - BASKET-BALL : 19 ans et déjà Arbitre National...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRE, BASKET-BALL, FFBB, JNA 2014
Lundi soir, Nathan Derain enfilera son plus beau costume. Il sera reçu à Paris au siège de La Poste (partenaire de l’opération), aux côtés d’une cinquantaine de collègues, tous sports confondus, pour être mis à l’honneur en tant qu’ “arbitre de demain”. « C’est une grosse responsabilité, reconnaît le jeune homme qui fêtera ses 19 ans en décembre. La Fédération de basket en a sélectionné une douzaine. Cela veut aussi dire qu’il ne faudra pas décevoir et continuer à monter. »
Monter dans la hiérarchie, Nathan le fait régulièrement depuis qu’il a pris la voie du sifflet. Presque une vocation puisqu’il a commencé avant l’âge requis. « On n’a pas le droit d’être arbitre officiel avant 15 ans. Mais dès 12 ans, j’ai commencé à arbitrer les matches de jeunes de mon club, le BMB. » Le Basket Montceau Bourgogne où il a fait ses premiers pas dès… 4 ans ! Emmené à Salengro dans les traces de son grand-père, Rémy, et son père, Thierry, habitués des lieux. Les gènes de la maman, Martine, davantage penchés vers le handball, devaient être moins marqués.
Premier tournoi, première finale
Lorsqu’il commence à passer les examens d’arbitre, Nathan Derain ne pense pas à gravir les échelons. « C’était juste le plaisir d’arbitrer, une autre vision du basket, car on rencontre beaucoup de monde. » Un vrai plaisir, naturel. Et la volonté, aujourd’hui, de casser les images toutes faites du grand public. « Mon club ne manquait pas d’arbitre. Il n’y a pas non plus le côté joueur frustré. Au contraire, je continue de jouer et je pense que c’est même un plus, pour “sentir” le jeu. »
Franc, il reconnaît aussi que « gagner un peu d’argent de poche, ado, c’était sympa. Mais ce n’était pas mon moteur. Ça demande aussi le sacrifice de ne pas être avec les copains le week-end car il faut se déplacer pour arbitrer. »
À ce propos, Nathan ne cessera de louer, lors de l’entretien, le rôle joué par « mes parents ou mon grand-père, pour m’emmener arbitrer quand je n’avais pas le permis. » Mais dans la famille, on aime l’arbitrage : Chloé, la sœur aînée de deux ans, a aussi commencé dès ses 15 ans. Avant que Thierry ne s’y mette en même temps que son fils !
C’est d’ailleurs lors d’un déplacement que Nathan va franchir un cap. « En 2012, j’ai participé au Tournoi des Étoiles, à Clermont-Ferrand. Dans ce tournoi de la zone Centre, il y avait deux arbitres par département et j’ai eu la chance d’arbitrer une demi-finale filles et la finale garçons. » Chance ou plutôt talent car c’est là que les observateurs l’ont remarqué. Les stages s’enchaînent. Jusqu’à arbitrer, depuis deux ans, la prénationale, l’élite régionale où il côtoie de « vieux briscards ».
Souvent le plus jeune sur le parquet !
« C’est vrai que je suis souvent le plus jeune sur le parquet, se marre celui qui est aussi étudiant en Staps au Creusot. Mais il n’y a pas de différence d’âge à faire, le respect est dans les deux sens. Ce n’est pas parce que je suis jeune que je ne suis pas ouvert à la discussion. Au début, il pouvait y avoir une surprise quand j’arrivais, mais maintenant, ça commence à se savoir. »
Depuis cette saison, Nathan officie aussi lors de rencontres de championnats France de jeunes (minimes, cadets, juniors). Un autre cap de franchi. Tranquillement. Sans brûler les étapes. « Je ne me donne pas de limite, tant que je peux monter, je monte. Mais sans aller trop vite, pour ne pas se griller. C’est pourquoi je ne me présenterai au concours de CF2 (NDLR : la troisième division de l’arbitrage du basket national) que l’an prochain. Et je sais que ça va aussi devenir compliqué une fois que je vais commencer à travailler, pour concilier les deux, passion et travail. Je veux devenir pompier. »
Une passion à partager
Avec Clément Turpin en football, Montceau est donc une terre fertile en arbitre. « Je le connais un peu et il fait une belle carrière. Mais mon modèle, car on suit les mêmes étapes et on est dans le même sport, est davantage Hugues Tepenier, de Vauzelles, qui a 26 ans, arbitre en Pro A. » L’élite du basket français.
De ces exemples, Nathan a appris une chose. « Il faut rester lucide et se remettre en cause. On peut faire un mauvais match et des erreurs, il ne faut jamais se reposer sur ses acquis. C’est pourquoi j’essaye d’arbitrer et m’entraîner le plus souvent possible, pour trouver des situations de match. Ou de regarder des vidéos. Le top, c’est quand je peux récupérer celles de mes matches, pour observer mon placement. » Et preuve que l’arbitrage est sa passion, il vient d’intégrer le comité départemental pour aller observer… les jeunes arbitres !
Nathan Derain “Le respect est dans les deux sens et ce n’est pas parce que je suis plus jeune que la plupart des joueurs que j’arbitre que je ne suis pas ouvert à la discussion.”
samedi, septembre 27, 2014
BASKETBALL - José SOARES : 1er Arbitre landais à sifller en PRO A...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRE, BASKETBALL, FFBB, PRO A, SOARES
Source : SUD-OUEST