Suite à la défaite d'Evian TGFC sur la pelouse de Monaco, Pascal Dupraz a remis en cause l'arbitrage d'Olivier Thual et a même interpellé Pascal Garibian, le patron des arbitres français pour obtenir des explications supplémentaires. Enfin, il est revenu sur l'erreur de son gardien, Jesper Hansen.
Pascal Dupraz, avez-vous de regrets suite à cette défaite à Monaco, car vous avez eu une balle d'égalisation ?
On aurait dû avoir la balle du 1-0 en fait. Oui, beaucoup de regrets, regret de m'être déplacé ce soir (samedi). D'ailleurs, à ce titre, j'aimerais bien que Pascal Garibian, le patron des arbitres, qui est venu nous expliquer il y a trois semaines certains fondamentaux des règles de l'arbitrage, à défaut de revenir, m'explique à nouveau car il y a des choses que je ne comprends pas. Entre ce qu'on nous dit et ce qui se passe, il y a quelques fois des gouffres. On a basculé dans l'imaginaire à la vingtième seconde, puis dans l'imaginaire à la 80eme minute quand Jesper Hansen est parti à la chasse aux papillons. C'est l'imaginaire, c'est le football. On a beau ébaucher tous les plans qu'on souhaite, que l'on veut, souvent des plans positifs. Mais, tout d'un coup, on se retrouve face à la réalité cruelle. Ça n'occulte en rien notre maladresse parce qu'on aurait dû remonter au score. Monaco a tout fait pour qu'on revienne au score où nous joueurs ont essayé de se montrer conquérants alors que le sort était contraire mais, encore une fois, on manque de cran, on manque d'adresse parce qu'il y a des situations qui doivent nous permettre de marquer des buts. Jusqu'alors, on en a marqué quelques uns, on était sixième attaque avant ce match. Il ne faut pas faiblir car, ici, il y avait la place pour ramener un bon résultat et un très très bon résultat.
M.Thual vous a dit quoi pour justifier ses décisions ?
Encore une fois, je me méfie parce que j'ai envie de rester sur le banc de touche, j'ai envie d'être courtois, j'ai envie de respecter tout le monde. Mais je ne comprends pas, il y a des décisions que je ne comprends pas. Quand on signale un quatrième rappel à un joueur, ce n'est pas ce qu'on m'a expliqué il y a trois semaines. Au bout du deuxième, normalement, on prend un carton jaune, sans pour autant souhaiter que les Monégasques, ou que tous nos adversaires, prennent des cartons jaunes. Je ne comprends pas. Quand on nous explique qu'un ballon revenant dans les pieds d'un attaquant, renvoyé qu'il était par un adversaire, il n'y a pas de hors-jeu à signaler. Là, je ne comprends pas car c'est contraire à ce qu'on m'a expliqué il y a trois semaines. Et puis après, il y a l'imaginaire, la psychologie... Il y a aussi la cruauté que l'on doit accepter. Se dire qu'il est autant difficile de marquer ou de ne pas en encaisser que d'arbitrer, ça je le sais depuis toujours. Mais, encore une fois, ma faiblesse me laisse croire que la même faute dans l'autre surface au bout de vingt secondes aurait vu notre attaquant manquer le penalty, peut-être.
On vous a vu vous signer après la discussion avec l'arbitre ?
Parce que c'est comme ça, chacun ses croyances. Et dans les miennes, il y a le pardon. Même si c'est difficile, il faut pardonner. Je n'ai pas revu les images, mais peut-être que le penalty mérite le carton rouge. Je vais revoir les images, l'expulsion immédiate du défenseur fautif... Encore une fois, ce ne sont que des supputations que je vous livre à l'instant. Par contre, le réel, ce que j'ai vu, c'est qu'on a encore une fois manqué d'audace, de cran, d'adresse parce qu'il y avait de quoi faire ce soir (samedi). D'autres l'ont fait sur d'autres terrains et on se retrouve dans une situation, trois victoires consécutives à défaut d'être sans conséquences, nous replacent face à nos réalités. Si notre équipe veut exister dans ce championnat, et dieu sait qu'elle en a les moyens, il faut compter sur nous-mêmes, compter sur la chance et, surtout, compter sur les explications de Pascal Garibian. C'est important pour moi, mais pas par téléphone. C'est important car, chaque jour qui passe, j'ai envie de m'enrichir intellectuellement et j'ai vraiment besoin, pour le coup, de comprendre...
Sur le deuxième but, l'erreur de votre gardien, vous la comprenez ?
C'est incompréhensible mais il y a deux joueurs qui sont en position manifeste de hors-jeu mais, malgré tout, Jesper Hansen doit juger la trajectoire. 1,90 mètre plus les bras... En jugeant la trajectoire, on ne peut pas prendre un but comme ça. Ça m'est déjà arrivé de manquer un but tout fait aussi. Il m'est aussi arrivé en tant que joueur d'avoir le sentiment de ne pas comprendre les décisions arbitrales mais c'est ce qui est beau dans le football. Chaque jour, le football vous surprend. Peut-être qu'un jour ou le prochain match, je vais de nouveau être surpris par un douzième homme venu des cieux marquant de la tête ou des cornes. J'attends avec impatience samedi pour être une nouvelle fois surpris.
Pascal Dupraz, avez-vous de regrets suite à cette défaite à Monaco, car vous avez eu une balle d'égalisation ?
On aurait dû avoir la balle du 1-0 en fait. Oui, beaucoup de regrets, regret de m'être déplacé ce soir (samedi). D'ailleurs, à ce titre, j'aimerais bien que Pascal Garibian, le patron des arbitres, qui est venu nous expliquer il y a trois semaines certains fondamentaux des règles de l'arbitrage, à défaut de revenir, m'explique à nouveau car il y a des choses que je ne comprends pas. Entre ce qu'on nous dit et ce qui se passe, il y a quelques fois des gouffres. On a basculé dans l'imaginaire à la vingtième seconde, puis dans l'imaginaire à la 80eme minute quand Jesper Hansen est parti à la chasse aux papillons. C'est l'imaginaire, c'est le football. On a beau ébaucher tous les plans qu'on souhaite, que l'on veut, souvent des plans positifs. Mais, tout d'un coup, on se retrouve face à la réalité cruelle. Ça n'occulte en rien notre maladresse parce qu'on aurait dû remonter au score. Monaco a tout fait pour qu'on revienne au score où nous joueurs ont essayé de se montrer conquérants alors que le sort était contraire mais, encore une fois, on manque de cran, on manque d'adresse parce qu'il y a des situations qui doivent nous permettre de marquer des buts. Jusqu'alors, on en a marqué quelques uns, on était sixième attaque avant ce match. Il ne faut pas faiblir car, ici, il y avait la place pour ramener un bon résultat et un très très bon résultat.
M.Thual vous a dit quoi pour justifier ses décisions ?
Encore une fois, je me méfie parce que j'ai envie de rester sur le banc de touche, j'ai envie d'être courtois, j'ai envie de respecter tout le monde. Mais je ne comprends pas, il y a des décisions que je ne comprends pas. Quand on signale un quatrième rappel à un joueur, ce n'est pas ce qu'on m'a expliqué il y a trois semaines. Au bout du deuxième, normalement, on prend un carton jaune, sans pour autant souhaiter que les Monégasques, ou que tous nos adversaires, prennent des cartons jaunes. Je ne comprends pas. Quand on nous explique qu'un ballon revenant dans les pieds d'un attaquant, renvoyé qu'il était par un adversaire, il n'y a pas de hors-jeu à signaler. Là, je ne comprends pas car c'est contraire à ce qu'on m'a expliqué il y a trois semaines. Et puis après, il y a l'imaginaire, la psychologie... Il y a aussi la cruauté que l'on doit accepter. Se dire qu'il est autant difficile de marquer ou de ne pas en encaisser que d'arbitrer, ça je le sais depuis toujours. Mais, encore une fois, ma faiblesse me laisse croire que la même faute dans l'autre surface au bout de vingt secondes aurait vu notre attaquant manquer le penalty, peut-être.
On vous a vu vous signer après la discussion avec l'arbitre ?
Parce que c'est comme ça, chacun ses croyances. Et dans les miennes, il y a le pardon. Même si c'est difficile, il faut pardonner. Je n'ai pas revu les images, mais peut-être que le penalty mérite le carton rouge. Je vais revoir les images, l'expulsion immédiate du défenseur fautif... Encore une fois, ce ne sont que des supputations que je vous livre à l'instant. Par contre, le réel, ce que j'ai vu, c'est qu'on a encore une fois manqué d'audace, de cran, d'adresse parce qu'il y avait de quoi faire ce soir (samedi). D'autres l'ont fait sur d'autres terrains et on se retrouve dans une situation, trois victoires consécutives à défaut d'être sans conséquences, nous replacent face à nos réalités. Si notre équipe veut exister dans ce championnat, et dieu sait qu'elle en a les moyens, il faut compter sur nous-mêmes, compter sur la chance et, surtout, compter sur les explications de Pascal Garibian. C'est important pour moi, mais pas par téléphone. C'est important car, chaque jour qui passe, j'ai envie de m'enrichir intellectuellement et j'ai vraiment besoin, pour le coup, de comprendre...
Sur le deuxième but, l'erreur de votre gardien, vous la comprenez ?
C'est incompréhensible mais il y a deux joueurs qui sont en position manifeste de hors-jeu mais, malgré tout, Jesper Hansen doit juger la trajectoire. 1,90 mètre plus les bras... En jugeant la trajectoire, on ne peut pas prendre un but comme ça. Ça m'est déjà arrivé de manquer un but tout fait aussi. Il m'est aussi arrivé en tant que joueur d'avoir le sentiment de ne pas comprendre les décisions arbitrales mais c'est ce qui est beau dans le football. Chaque jour, le football vous surprend. Peut-être qu'un jour ou le prochain match, je vais de nouveau être surpris par un douzième homme venu des cieux marquant de la tête ou des cornes. J'attends avec impatience samedi pour être une nouvelle fois surpris.
Source : LES ECHOS