Ce midi, le FC Steinseltz ne sera pas présent à Paris au tirage du 7e tour de la Coupe de France de football. Mais il s’en est fallu d’un rien qu’il ne connaisse ce grand bonheur pour la 4e fois de son histoire.
Dimanche, le 12e de l’Excellence bas-rhinoise, qui n’a toujours pas gagné en championnat (2 nuls, 5 échecs), a en effet mené de la 4e à la 92e au 6e tour face au FC Saint-Louis/Neuweg, pensionnaire huppé du CFA 2. Mais en encaissant deux buts dans le temps additionnel (le 2e à la 94e ), le club bas-rhinois, lui-même ancien du CFA 2 en 2011-2012, a vu son rêve se briser.
Moins d’une heure après cette cruelle élimination, son club-house exhalait tout de même une bonne humeur communicative dont l’arbitre fut à la fois le témoin et l’acteur improvisé. Mickaël Gartiser, qui avait pourtant distribué trois avertissements - justifiés - aux Steinseltzois et accordé les quatre minutes d’arrêts de jeu - justifiées elles aussi - qui leur avaient été fatales, venait de signer un match d’une grande sobriété, débarrassé de la morgue qui accompagne trop souvent un corps arbitral à la psychologie parfois rudimentaire et généralement plus enclin à appliquer à la lettre la règle du jeu qu’à en respecter l’esprit. Dans un joyeux tintamarre, il fut donc convié à partager un - immense - pot de l’amitié, au son d’un sympathique « Merci l’arbitre, merci l’arbitre, merci ! » à consommer sans modération.
Cet été, le FC Steinseltz a perdu sept joueurs majeurs et recruté des jeunes des alentours. À l’évidence, ces derniers n’ont pas encore trouvé la bonne carburation en Excellence, mais ont déjà fait le plein de l’essence même de ce sport, celle qui devrait bientôt les faire avancer : l’osmose, doublée d’un fair-play qui s’affiche d’ailleurs au mur du club-house, sous forme d’un fanion remis en 2012-2013 par la Ligue d’Alsace à l’équipe 3 pour sa sportivité.
La rafraîchissante scène de dimanche - dans tous les sens du terme - méritait bien ce petit coup de chapeau, mais aussi un souhait sincère à l’intention de cette bande d’amateurs au sens noble : que la qualité de sa 3e mi-temps finisse par porter ses fruits lors des deux premières. G’sundheit !
Moins d’une heure après cette cruelle élimination, son club-house exhalait tout de même une bonne humeur communicative dont l’arbitre fut à la fois le témoin et l’acteur improvisé. Mickaël Gartiser, qui avait pourtant distribué trois avertissements - justifiés - aux Steinseltzois et accordé les quatre minutes d’arrêts de jeu - justifiées elles aussi - qui leur avaient été fatales, venait de signer un match d’une grande sobriété, débarrassé de la morgue qui accompagne trop souvent un corps arbitral à la psychologie parfois rudimentaire et généralement plus enclin à appliquer à la lettre la règle du jeu qu’à en respecter l’esprit. Dans un joyeux tintamarre, il fut donc convié à partager un - immense - pot de l’amitié, au son d’un sympathique « Merci l’arbitre, merci l’arbitre, merci ! » à consommer sans modération.
Cet été, le FC Steinseltz a perdu sept joueurs majeurs et recruté des jeunes des alentours. À l’évidence, ces derniers n’ont pas encore trouvé la bonne carburation en Excellence, mais ont déjà fait le plein de l’essence même de ce sport, celle qui devrait bientôt les faire avancer : l’osmose, doublée d’un fair-play qui s’affiche d’ailleurs au mur du club-house, sous forme d’un fanion remis en 2012-2013 par la Ligue d’Alsace à l’équipe 3 pour sa sportivité.
La rafraîchissante scène de dimanche - dans tous les sens du terme - méritait bien ce petit coup de chapeau, mais aussi un souhait sincère à l’intention de cette bande d’amateurs au sens noble : que la qualité de sa 3e mi-temps finisse par porter ses fruits lors des deux premières. G’sundheit !
Source : L'ALSACE