mardi, octobre 14, 2014

Michael GARCIA appelle Sepp BLATTER à plus de transparence...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Michael Garcia veut rendre public son rapport et appelle à plus de transparence.

Joseph « Sepp » Blatter, l’inébranlable président suisse de la Fédération internationale du football (Fifa), qu’il dirige depuis juin 1998, a été sévèrement « taclé ». Mais, rares seront ceux à vouloir infliger un carton jaune à son auteur, le coprésident de la commission d’éthique de... la Fifa et patron de son pôle enquêtes, l’avocat états-unien Michael Garcia.

Devenu célèbre pour avoir mené les investigations relatives aux conditions d’attribution des éditions 2018 et 2022 de la Coupe du monde, respectivement à la Russie et au Qatar, Michael Garcia a non seulement déploré hier, à nouveau, la non publication de son rapport, remis en septembre à la commission d’éthique de la Fifa, mais a appelé à une « plus grande transparence » de l’organisation, considérant qu’il s’agit là de la « prochaine étape naturelle » en vue d’une éthique effective... Intervenant lors d’une manifestation organisée à Londres par l’Association du barreau américain, Michael Garcia a de surcroît ajouté que le « deuxième élément », à ses yeux « vital », est de mettre en œuvre la réforme au sommet même de la Fifa. « Ce qui est nécessaire est un leadership qui envoie un message que les règles s’appliquent à chacun ; un leadership qui veut comprendre et apprendre de chaque erreur [...]  », a-t-il notamment déclaré.

Au passage, Michael Garcia a mis en exergue « l’avancée » faite par le Comité Internationale Olympique. Cette sortie, pour le moins musclée, du patron des enquêteurs de la Fifa intervient alors que Joseph Blatter est depuis peu, à soixante-dix-huit ans, candidat officiel à un cinquième mandat. L’élection, qui aura lieu en mai 2015, semble jouer d’avance faute d’opposition. En dépit de nombreux soutiens, Michel Platini, le président de la Fédération européenne, l’UEFA, a préféré ne pas mettre ses crampons pour jouer contre lui.

Source : LES ECHOS