jeudi, novembre 13, 2014

BASKET-BALL : Une arbitre a la tête bien remplie...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,


Agée de 22 ans, Laura Llavador est un exemple de réussite qui mène de front avec succès les études, et le sport.

Joueuse au club de Carmaux depuis l'âge de 14 ans, Laura est la fille de Christian, emblématique président du club de 2003 à 2011, à l'origine, entre autre, du label Ecole Française de Mini-Basket et de l'accession des seniors filles en N3 en 2011.

Son temps, elle le partage entre ses études de lettres modernes (3e année), les entraînements et matchs de N3, l'arbitrage, et quelques hobbies comme la peinture, la poésie, le cinéma et la menuiserie.

Quand avez-vous commencé à arbitrer ?

En 2009, j'ai été validée arbitre à Réalmont et le répartiteur départemental avait pris soin de me désigner avec Laurent Debrie, également arbitre du club de Carmaux, qui était aussi mon formateur.

Après la formation départementale, quelles ont été les différentes étapes ?

Après l'année de formation départementale et un examen avec épreuves écrites et orales, le plus difficile est de gravir les échelons, département, région, puis championnat de France jeunes et championnat de France. L'accession en région dépend des formateurs départementaux, qui proposent on non votre candidature au pôle régional, alors que l'accession en championnat de France passe par des évaluations sur des rencontres et la case concours national avec 11 épreuves à valider.

Quand avez-vous arbitré votre 1er match de championnat de France ?

Le 1er novembre, c'était le match de nationale 2 féminine entre Gimont et le Stade Montois.

Comment vous est venue cette passion pour l'arbitrage ?

Au départ, c'était pour rendre service à mon club et lui faire économiser des frais d'arbitrage, puis c'est devenu une passion, avec l'objectif de servir le jeu du mieux possible.

Entre études de haut niveau, joueuse et arbitre en championnat de France, comment gérez-vous cet emploi du temps très chargé ?

Le samedi arbitrage, le dimanche matchs, le plus difficile étant de concilier basket et études, car les week-end sont exténuants.

Aujourd'hui, Laura peut officier en N2 féminine, en prénat et N3 garçons, en attendant de la retrouver sur les planchers du plus haut niveau, avec sa licence de lettres modernes en poche.

Source : LA DÉPÊCHE