L’arbitre international Saïd Ennjimi songe à présenter sa candidature à la présidence.
Depuis la rentrée, Saïd Ennjimi, 41 ans, va à la rencontre des clubs pour tester la pertinence de sa candidature à la présidence de la Ligue du Centre-Ouest en juillet 2016. Le Limougeaud s’explique sur ses projets.
Il a le contact facile, le phrasé parfait. Allure élancée, sourire brillant, le gérant d'un cabinet d'expert-comptable à Limoges s'est confié sans détour sur ses idées et sa volonté de briguer la présidence de la "LCO".
Depuis la rentrée, vous allez à la rencontre des clubs. Dans quel but ? Je réfléchis à présenter ma candidature à la présidence de la Ligue du Centre-Ouest l'an prochain. Cela ne passera que par l'approbation des clubs. Je ne serai candidat que si je ressens une envie de changement de leur part. Je souhaite donc échanger avec l'ensemble des présidents sur différents points en faisant une réunion dans chaque département. J'attends que chaque club puisse m'exprimer clairement ses attentes et qu'il soit en capacité de dire si je suis une alternative ou non. Si ça ne les intéresse pas, je reculerai.
Quels sont les premiers retours que vous avez ? Ils sont emballés par ma volonté. Je ne m'avance pas en tant qu'arbitre international mais comme un amoureux du football.
Quels sont vos projets pour la Ligue du Centre-Ouest ? Je veux replacer le football au centre des débats. Aussi, je souhaite améliorer la situation financière des clubs qui sont actuellement en souffrance et développer le partenariat privé. J'affinerai ces projets, grâce à des débats d'idées avec les clubs et présidents de district mais aussi la réalité du terrain.
Cette probable candidature est-elle un moyen de préparer votre reconversion après la fin de votre carrière d'arbitre ? J'ai conscience qu'à 41 ans, j'arrive à la fin de ma carrière et que je dois bien gérer ma "petite mort". Chaque sportif de haut niveau a besoin de rebondir. L'arbitrage m'a construit, moi le gamin issu d'un quartier de Limoges. Je veux maintenant redonner au football. Je pourrais être observateur d'arbitres mais je pense que je peux apporter davantage.
Qu'est-ce qui vous motive à assumer les tâches prenantes et fastidieuses d'un président alors que vous avez côtoyé les étoiles en tant qu'arbitre international et que vous êtes à la tête d'une entreprise d'expert-comptable ? Revenir à des choses plus simples. Le sourire des gens que vous aidez, ça n'a pas de prix. Je prends plus de plaisir avec des hommes de terrain qu'avec des personnes qui me serrent la main aujourd'hui et qui m'oublieront quand je ne serai plus arbitre. Le football m'a beaucoup apporté, je veux aujourd'hui lui donner en retour.
Pourquoi ne pas vous présenter avec l'équipe dirigeante sortante ? Je n'ai jamais été opposé à travailler les dirigeants actuels. Mais, c'est difficile d'imposer ses idées et de se faire une place au sein d'une équipe déjà en place. Puis, je trouve que les choses sont un peu fermées, qu'il n'y a pas un registre démocratique absolu.
Certains vous reprochent votre manque d'expérience dans les instances… Pendant dix ans, ma carrière d'arbitre mais aussi la construction de ma situation professionnelle ne m'ont pas permis d'avoir le temps de m'y consacrer. C'est pour cela que je souhaite échanger avec les clubs. Je pense que mon expérience du haut niveau peut leur être utile. Aujourd'hui je n'ai pas de problème matériel, je souhaite vraiment me consacrer à Ligue en allant sur le terrain et en prenant deux jours par semaine sur mon emploi du temps pour y travailler si je suis élu.
Le LFC EN LIGUE 2 ?
Saïd Ennjimi est récemment entré au comité directeur du LFC avec beaucoup d'idées et d'envie : « Je pense qu'on a la place à Limoges pour avoir un club de football en National voire en Ligue 2. Je souhaite apporter ma pierre à l'édifice au club en lui ouvrant mon carnet d'adresses ».
Depuis la rentrée, Saïd Ennjimi, 41 ans, va à la rencontre des clubs pour tester la pertinence de sa candidature à la présidence de la Ligue du Centre-Ouest en juillet 2016. Le Limougeaud s’explique sur ses projets.
Il a le contact facile, le phrasé parfait. Allure élancée, sourire brillant, le gérant d'un cabinet d'expert-comptable à Limoges s'est confié sans détour sur ses idées et sa volonté de briguer la présidence de la "LCO".
Depuis la rentrée, vous allez à la rencontre des clubs. Dans quel but ? Je réfléchis à présenter ma candidature à la présidence de la Ligue du Centre-Ouest l'an prochain. Cela ne passera que par l'approbation des clubs. Je ne serai candidat que si je ressens une envie de changement de leur part. Je souhaite donc échanger avec l'ensemble des présidents sur différents points en faisant une réunion dans chaque département. J'attends que chaque club puisse m'exprimer clairement ses attentes et qu'il soit en capacité de dire si je suis une alternative ou non. Si ça ne les intéresse pas, je reculerai.
Quels sont les premiers retours que vous avez ? Ils sont emballés par ma volonté. Je ne m'avance pas en tant qu'arbitre international mais comme un amoureux du football.
Quels sont vos projets pour la Ligue du Centre-Ouest ? Je veux replacer le football au centre des débats. Aussi, je souhaite améliorer la situation financière des clubs qui sont actuellement en souffrance et développer le partenariat privé. J'affinerai ces projets, grâce à des débats d'idées avec les clubs et présidents de district mais aussi la réalité du terrain.
Cette probable candidature est-elle un moyen de préparer votre reconversion après la fin de votre carrière d'arbitre ? J'ai conscience qu'à 41 ans, j'arrive à la fin de ma carrière et que je dois bien gérer ma "petite mort". Chaque sportif de haut niveau a besoin de rebondir. L'arbitrage m'a construit, moi le gamin issu d'un quartier de Limoges. Je veux maintenant redonner au football. Je pourrais être observateur d'arbitres mais je pense que je peux apporter davantage.
Qu'est-ce qui vous motive à assumer les tâches prenantes et fastidieuses d'un président alors que vous avez côtoyé les étoiles en tant qu'arbitre international et que vous êtes à la tête d'une entreprise d'expert-comptable ? Revenir à des choses plus simples. Le sourire des gens que vous aidez, ça n'a pas de prix. Je prends plus de plaisir avec des hommes de terrain qu'avec des personnes qui me serrent la main aujourd'hui et qui m'oublieront quand je ne serai plus arbitre. Le football m'a beaucoup apporté, je veux aujourd'hui lui donner en retour.
Pourquoi ne pas vous présenter avec l'équipe dirigeante sortante ? Je n'ai jamais été opposé à travailler les dirigeants actuels. Mais, c'est difficile d'imposer ses idées et de se faire une place au sein d'une équipe déjà en place. Puis, je trouve que les choses sont un peu fermées, qu'il n'y a pas un registre démocratique absolu.
Certains vous reprochent votre manque d'expérience dans les instances… Pendant dix ans, ma carrière d'arbitre mais aussi la construction de ma situation professionnelle ne m'ont pas permis d'avoir le temps de m'y consacrer. C'est pour cela que je souhaite échanger avec les clubs. Je pense que mon expérience du haut niveau peut leur être utile. Aujourd'hui je n'ai pas de problème matériel, je souhaite vraiment me consacrer à Ligue en allant sur le terrain et en prenant deux jours par semaine sur mon emploi du temps pour y travailler si je suis élu.
Le LFC EN LIGUE 2 ?
Saïd Ennjimi est récemment entré au comité directeur du LFC avec beaucoup d'idées et d'envie : « Je pense qu'on a la place à Limoges pour avoir un club de football en National voire en Ligue 2. Je souhaite apporter ma pierre à l'édifice au club en lui ouvrant mon carnet d'adresses ».
Source : LE POPULAIRE
