Publié le 19/12/2014 - Quatre arbitres sénégalais ont été désignés pour siffler, à l’occasion de la Can 2015. C’est une grande première dans l’histoire de la Can, qu’un pays présente plus de trois officiels à une phase finale.
L’arbitrage sénégalais sera représenté à la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2015 de football (17 janvier-8 février en Guinée Equatoriale) par quatre officiels. Il s’agit de l’arbitre Malang Diédhiou, des assistants Djibril Camara et El Hadji Malick Samba ainsi que de l’arbitre réserviste Maguette Ndiaye. La désignation de quatre arbitres sénégalais pour siffler, lors d’une phase finale de la Can, est une première. Une grande première même en Afrique.
«C’est la première fois que la Caf désigne plus de trois arbitres ressortissants d’un même pays. Cela veut dire que l’arbitrage sénégalais se porte bien. On ne peut que s’en féliciter et encourager les autres de notre football à se battre pour bien honorer le Sénégal au niveau international», applaudit Badara Mamaya Sène, président de l’Association nationale des arbitres de football du Sénégal (Anafs). Il faut dire que ces quatre arbitres actifs ne seront pas les seuls à assister au stage suivi de recyclage, qui sera précédé par le test physique (9 janvier). Car, l’instructeur de la Caf, Birame Ndiaye, par ailleurs, président de la Zone 2, est également accrédité pour la Can «Guinée Equatoriale 2015». Comme les arbitres sur le terrain, M. Ndiaye va participer au stage de recyclage. Comme les autres arbitres sélectionnés pour le tournoi final, les officiels sénégalais sont attendus, à Bata, au plus tard, le 8 janvier prochain. Dans la lettre d’information adressée le 8 décembre dernier, la Confédération africaine de football (Caf) demande aux fédérations des pays, dont des officiels ont été sélectionnés, de «veiller tout particulièrement à la préparation des arbitres qui viennent d’être désignés, afin que ces derniers arrivent au tournoi en parfaite condition physique».
L’arbitrage sénégalais sera représenté à la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2015 de football (17 janvier-8 février en Guinée Equatoriale) par quatre officiels. Il s’agit de l’arbitre Malang Diédhiou, des assistants Djibril Camara et El Hadji Malick Samba ainsi que de l’arbitre réserviste Maguette Ndiaye. La désignation de quatre arbitres sénégalais pour siffler, lors d’une phase finale de la Can, est une première. Une grande première même en Afrique.
«C’est la première fois que la Caf désigne plus de trois arbitres ressortissants d’un même pays. Cela veut dire que l’arbitrage sénégalais se porte bien. On ne peut que s’en féliciter et encourager les autres de notre football à se battre pour bien honorer le Sénégal au niveau international», applaudit Badara Mamaya Sène, président de l’Association nationale des arbitres de football du Sénégal (Anafs). Il faut dire que ces quatre arbitres actifs ne seront pas les seuls à assister au stage suivi de recyclage, qui sera précédé par le test physique (9 janvier). Car, l’instructeur de la Caf, Birame Ndiaye, par ailleurs, président de la Zone 2, est également accrédité pour la Can «Guinée Equatoriale 2015». Comme les arbitres sur le terrain, M. Ndiaye va participer au stage de recyclage. Comme les autres arbitres sélectionnés pour le tournoi final, les officiels sénégalais sont attendus, à Bata, au plus tard, le 8 janvier prochain. Dans la lettre d’information adressée le 8 décembre dernier, la Confédération africaine de football (Caf) demande aux fédérations des pays, dont des officiels ont été sélectionnés, de «veiller tout particulièrement à la préparation des arbitres qui viennent d’être désignés, afin que ces derniers arrivent au tournoi en parfaite condition physique».
DJIBRIL CAMARA (ASSISTANT N°1) : «Badara Diatta a beaucoup joué sur ma force mentale»
La sélection de Djibril Camara parmi les quatre arbitres sénégalais à la Can 2015, n’est pas une surprise. Car, l’assistant N°1 de Badara Diatta, arrivé dans le milieu en 1999-2000, est l’un des arbitres sénégalais les plus réguliers, ces dernières années, sur les terrains africains et du monde.
Révélé à la scène internationale en 2009, le Rufisquois sera à sa troisième Can de séniors, après celles de 2012, en Guinée Equatoriale (finale Côte d’Ivoire-Zambie ) et de 2013 (Afrique du Sud). Il était en 2011, au Rwanda pour la Can de cadets. Alors que le peuple pleurait l’élimination des «Lions» du Mondial 2014, l’ambassadeur a consolé le Sénégal en le représentant dignement au Brésil. Auparavant, Djibril Camara (31 ans) a participé à deux Coupes du mondiaux de cadets, en 2011 (Mexique) et en 2013 (Emirats). Il a également officié, lors de Coupe du monde des clubs, en 2011 (Japon).
«C’est Badara Sène même qui m’a encouragé à faire de l’arbitrage. Parce qu’étant convaincu que j’ai la chance d’y faire carrière. Je peux dire que c’est un visionnaire qui voyait en mois un futur arbitre international», explique l’ancien étudiant en banque-assurance. C’est parce qu’il a très tôt compris qu’il ne pouvait pas faire une carrière de footballeur professionnel, que l’ancien attaquant excentré de Jad (Navétane, Rufisque) a accepté l’offre du président de l’Anafs : «Après mes débuts, j’avais pris deux années sabbatiques avant de revenir, en 2002. Quand j’ai réalisé que je ne peux pas réussir en tant que joueurs sur l’aire de jeu, motivé en cela par les anciens arbitres, Badara Sène, Falla Ndoye, Mamadou Ndoye, j’ai fait mon choix».
Normal donc qu’il soit à la bonne école, même si les débuts n’ont pas été faciles. «J’étais quelqu’un de très nerveux. Mais à force de tenir le drapeau et d’être avec les anciens, j’ai fini par me calmer. Avec l’expérience, je parviens à gérer mon tempérament», se réjouit-il. Certes, il a été lancé par Mamaya, mais Dijbril Camara doit aussi sa réussite au «grand arbitre Badara Diatta que (j’ai) côtoyé et avec qui (j’ai) sillonné l’Afrique et le monde entier». «J’ai beaucoup appris de lui, il m’a beaucoup
aidé dans mes débuts de carrière internationale. En grande partie, il a beaucoup joué sur ma force mentale en me prodiguant des conseils. Pendant le match, si je suis stressé, il m’aide à retrouver le moral», témoigne l’arbitre de la sous-Cra de Rufisque.
La sélection de Djibril Camara parmi les quatre arbitres sénégalais à la Can 2015, n’est pas une surprise. Car, l’assistant N°1 de Badara Diatta, arrivé dans le milieu en 1999-2000, est l’un des arbitres sénégalais les plus réguliers, ces dernières années, sur les terrains africains et du monde.
Révélé à la scène internationale en 2009, le Rufisquois sera à sa troisième Can de séniors, après celles de 2012, en Guinée Equatoriale (finale Côte d’Ivoire-Zambie ) et de 2013 (Afrique du Sud). Il était en 2011, au Rwanda pour la Can de cadets. Alors que le peuple pleurait l’élimination des «Lions» du Mondial 2014, l’ambassadeur a consolé le Sénégal en le représentant dignement au Brésil. Auparavant, Djibril Camara (31 ans) a participé à deux Coupes du mondiaux de cadets, en 2011 (Mexique) et en 2013 (Emirats). Il a également officié, lors de Coupe du monde des clubs, en 2011 (Japon).
«C’est Badara Sène même qui m’a encouragé à faire de l’arbitrage. Parce qu’étant convaincu que j’ai la chance d’y faire carrière. Je peux dire que c’est un visionnaire qui voyait en mois un futur arbitre international», explique l’ancien étudiant en banque-assurance. C’est parce qu’il a très tôt compris qu’il ne pouvait pas faire une carrière de footballeur professionnel, que l’ancien attaquant excentré de Jad (Navétane, Rufisque) a accepté l’offre du président de l’Anafs : «Après mes débuts, j’avais pris deux années sabbatiques avant de revenir, en 2002. Quand j’ai réalisé que je ne peux pas réussir en tant que joueurs sur l’aire de jeu, motivé en cela par les anciens arbitres, Badara Sène, Falla Ndoye, Mamadou Ndoye, j’ai fait mon choix».
Normal donc qu’il soit à la bonne école, même si les débuts n’ont pas été faciles. «J’étais quelqu’un de très nerveux. Mais à force de tenir le drapeau et d’être avec les anciens, j’ai fini par me calmer. Avec l’expérience, je parviens à gérer mon tempérament», se réjouit-il. Certes, il a été lancé par Mamaya, mais Dijbril Camara doit aussi sa réussite au «grand arbitre Badara Diatta que (j’ai) côtoyé et avec qui (j’ai) sillonné l’Afrique et le monde entier». «J’ai beaucoup appris de lui, il m’a beaucoup
aidé dans mes débuts de carrière internationale. En grande partie, il a beaucoup joué sur ma force mentale en me prodiguant des conseils. Pendant le match, si je suis stressé, il m’aide à retrouver le moral», témoigne l’arbitre de la sous-Cra de Rufisque.
MAGUETTE NDIAYE (ARBITRE RESERVISTE) : «C’était un rêve, c’est venu à son heure»
Comme son père, Pape Moussa Ndiaye, Maguette Ndiaye veut marquer son empreinte au niveau de l’arbitrage. Le fils de l’ancien arbitre international, membre de la sous-Cra de Pikine, prend bien du galon. Béni par son père, en 1999, pour démarrer une carrière d’arbitre, le jeune Maguette (28 ans).
C’est en 2011 qu’il est passé arbitre international et faisait trio avec Djibril Camara et feu Abdou Karim Guèye. «Je ne suis pas du tout surpris. Je dirai juste que c’est venu à son heure. Parce que j’ai déjà une Can cadette (2013, au Maroc) et juniors (2013, en Algérie). C’est la troisième Can, la toute première chez les seniors. C’est un plaisir», laisset- il entendre. Et de poursuivre : «Depuis que j’ai commencé l’arbitrage, c’était un rêve. J’ai eu à participer en août dernier, aux Jeux olympiques de la Jeunesse, en Chine. Mais ça, c’est une belle promotion. La Can seniors, c’est la plus grande compétition en Afrique, où tout athlète souhaite participer».
Etudiant en 5e année à l’Inseps de Dakar, il se se veut être un digne héritier de son père. Et il a attendu son heure pour embrasser le métier. «J’aimais le faire. Mais comme j’étais très jeune, il ne m’a pas donné son accord. Finalement, c’est 1999-2000 qu’il m’a dit que je pouvais le faire, alors que j’avais 14 ans», révèle-t-il.
Aujourd’hui qu’il commence à gravir les échelons, il garde la tête sur les épaules. «J’ai toujours aimé le métier, parce que mon père fut un arbitre international. J’ai commencé à les côtoyer jusqu’en 1999. Le virus est rapidement entré. Il m’a proposé de le faire et j’ai sauté de joie. Si Dieu me donne la chance de participer à une Can seniors, je ne peux que m’en réjouir et continuer à travailler», conclut Maguette Ndiaye.
Comme son père, Pape Moussa Ndiaye, Maguette Ndiaye veut marquer son empreinte au niveau de l’arbitrage. Le fils de l’ancien arbitre international, membre de la sous-Cra de Pikine, prend bien du galon. Béni par son père, en 1999, pour démarrer une carrière d’arbitre, le jeune Maguette (28 ans).
C’est en 2011 qu’il est passé arbitre international et faisait trio avec Djibril Camara et feu Abdou Karim Guèye. «Je ne suis pas du tout surpris. Je dirai juste que c’est venu à son heure. Parce que j’ai déjà une Can cadette (2013, au Maroc) et juniors (2013, en Algérie). C’est la troisième Can, la toute première chez les seniors. C’est un plaisir», laisset- il entendre. Et de poursuivre : «Depuis que j’ai commencé l’arbitrage, c’était un rêve. J’ai eu à participer en août dernier, aux Jeux olympiques de la Jeunesse, en Chine. Mais ça, c’est une belle promotion. La Can seniors, c’est la plus grande compétition en Afrique, où tout athlète souhaite participer».
Etudiant en 5e année à l’Inseps de Dakar, il se se veut être un digne héritier de son père. Et il a attendu son heure pour embrasser le métier. «J’aimais le faire. Mais comme j’étais très jeune, il ne m’a pas donné son accord. Finalement, c’est 1999-2000 qu’il m’a dit que je pouvais le faire, alors que j’avais 14 ans», révèle-t-il.
Aujourd’hui qu’il commence à gravir les échelons, il garde la tête sur les épaules. «J’ai toujours aimé le métier, parce que mon père fut un arbitre international. J’ai commencé à les côtoyer jusqu’en 1999. Le virus est rapidement entré. Il m’a proposé de le faire et j’ai sauté de joie. Si Dieu me donne la chance de participer à une Can seniors, je ne peux que m’en réjouir et continuer à travailler», conclut Maguette Ndiaye.
MALANG DIEDHIOU (ARBITRE TITULAIRE) : «il n’y a pas plus grande pression que celle du Navétane»
Passé arbitre international, en 2008, c’est à la Can 2015 que Malang Diédhiou (41 ans) va siffler, pour la première fois, à une phase finale. Cette consécration, l’enfant de Badiana (département de Bignona) en fait un challenge.
«Pour une première participation, c’est un challenge. Mais vous savez, le Sénégal a été toujours représenté par de grands arbitres, le président Badara Sène, Falla Ndoye, Badara Diatta, moi-même. Avec le long parcours de Badara Diatta, oui, c’est un challenge», déclare l’inspecteur principal des Douanes. Certes, il avoue que «ce sera difficile pour (eux) de faire plus que les aînés», mais l’arbitre international a bon «espoir qu’avec le soutien des uns et des autres et notre petite expérience, le défi sera relevé». Piqué par le virus du sifflet, depuis le village où il dépannait souvent, lors des matches d’entraînement de l’équipe de Badiana, c’est en 1994 qu’il a fait ses débuts à la sous-Cra de Bignona. Mais à cause des études universitaires, il a pris du recul pour ne retrouver le sifflet qu’en 2002, à la Cra de Dakar, après l’obtention de la maîtrise en droit. Malgré ses charges professionnelles, le colonel Malang Diédhiou, chef de la Subdivision de Dakar Port, a tenu bon son sifflet jusqu’à se faire sélectionné pour les phases finales du Chan 2014, en Afrique du Sud et des Jeux de la Francophonie de «Nice de 2013», en France. «Je ne pense pas qu’il y aura une pression. Parce que je suis habitué. Les matches de Navétanes ont guidé nos premiers pas. Il n’y a pas plus grande pression que celle du Navétane. Cette pression que nous avons vécue, avec des stades pleins à craquer, n’existe nulle part», rassure-t-il.
Depuis 2010, l’arbitre dit avoir «côtoyé des grands comme Badara Diatta sur des matches assez difficiles». «Comme Algérie- Burkina (qualification Mondial 2014), où j’étais le 4e arbitre. Il y a aussi les matches de Ligue des champions, où nous avons pu gagner de l’expérience», se souvient-il.
Et de conclure : «Nous sommes quatre Sénégalais retenus et là, il faut retenir le côté positif de notre arbitrage. Sur cette liste des sélectionnés, sur 52 pays africains, il n’y a pas un autre pays qui a plus de deux arbitres. Il y en a qui n’en comptent même pas. Cela prouve que l’arbitrage sénégalais progresse. Et ça fait plaisir que ce soit nous qui allons représenter le Sénégal, avec l’équipe nationale, en Guinée Equatoriale».
Passé arbitre international, en 2008, c’est à la Can 2015 que Malang Diédhiou (41 ans) va siffler, pour la première fois, à une phase finale. Cette consécration, l’enfant de Badiana (département de Bignona) en fait un challenge.
«Pour une première participation, c’est un challenge. Mais vous savez, le Sénégal a été toujours représenté par de grands arbitres, le président Badara Sène, Falla Ndoye, Badara Diatta, moi-même. Avec le long parcours de Badara Diatta, oui, c’est un challenge», déclare l’inspecteur principal des Douanes. Certes, il avoue que «ce sera difficile pour (eux) de faire plus que les aînés», mais l’arbitre international a bon «espoir qu’avec le soutien des uns et des autres et notre petite expérience, le défi sera relevé». Piqué par le virus du sifflet, depuis le village où il dépannait souvent, lors des matches d’entraînement de l’équipe de Badiana, c’est en 1994 qu’il a fait ses débuts à la sous-Cra de Bignona. Mais à cause des études universitaires, il a pris du recul pour ne retrouver le sifflet qu’en 2002, à la Cra de Dakar, après l’obtention de la maîtrise en droit. Malgré ses charges professionnelles, le colonel Malang Diédhiou, chef de la Subdivision de Dakar Port, a tenu bon son sifflet jusqu’à se faire sélectionné pour les phases finales du Chan 2014, en Afrique du Sud et des Jeux de la Francophonie de «Nice de 2013», en France. «Je ne pense pas qu’il y aura une pression. Parce que je suis habitué. Les matches de Navétanes ont guidé nos premiers pas. Il n’y a pas plus grande pression que celle du Navétane. Cette pression que nous avons vécue, avec des stades pleins à craquer, n’existe nulle part», rassure-t-il.
Depuis 2010, l’arbitre dit avoir «côtoyé des grands comme Badara Diatta sur des matches assez difficiles». «Comme Algérie- Burkina (qualification Mondial 2014), où j’étais le 4e arbitre. Il y a aussi les matches de Ligue des champions, où nous avons pu gagner de l’expérience», se souvient-il.
Et de conclure : «Nous sommes quatre Sénégalais retenus et là, il faut retenir le côté positif de notre arbitrage. Sur cette liste des sélectionnés, sur 52 pays africains, il n’y a pas un autre pays qui a plus de deux arbitres. Il y en a qui n’en comptent même pas. Cela prouve que l’arbitrage sénégalais progresse. Et ça fait plaisir que ce soit nous qui allons représenter le Sénégal, avec l’équipe nationale, en Guinée Equatoriale».
EL HADJI MALICK SAMBA (ASSISTANT N°2) : «Cette seconde sélection est une consécration»
Il faisait trio avec Badara Diatta et Djibril Camara. Mais sa seconde participation à une Can, après «Afrique du Sud 2013», El Hadji Malick Samba sent déjà l’absence de Badara Diatta, atteint par la limite d’âge. «La Can sans Badara Diatta, c’est un grand vide. Parce que Badara Diatta, après avoir été un arbitre, il est tout pour nous. C’est un grand conseiller, un grand frère. C’est un psychologue, quelqu’un qui a eu beaucoup d’expérience qu’ils nous a tous fait bénéficiée», regrette-t-il. Toutefois, le professeur d’anglais et diplômé en management et marketing, entré dans l’arbitrage, en 2000, espère qu’«avec le nouveau, Malang (Diédhiou) qui est de (notre) génération, on ne va pas trop souffrir de son absence. Parce qu’avec Malang, le courant passe bien». «Franchement, Badara Diatta était au-dessus de tout le monde. Sa retraite internationale est une grande perte. On se retrouve à partir de ses conseils, de ses gestes. Vraiment, c’est un monument de l’arbitrage», témoin le membre de la sous-Cra de Rufisque. Favorisé par son bon niveau en anglais, Malick Samba (35 ans), devenu arbitre international, en 2008, a participé à Can, en 2013, en Afrique du Sud. «C’est l’unique Can seniors à laquelle j’ai participée. Cette seconde sélection est une consécration. J’ai eu à arbitrer mon premier match, Angola-Maroc, sur le stade qui a abrité la finale de la Coupe du monde 2010, en Afrique du Sud. C’était le second match avec l’ouverture, avec Badara Diatta et Djibril Camara», raconte le Rufisquois. Pour sa première participation, en 2013, il parle de «réussite». «J’ai fait trois matches. Les dirigeants m’ont même dit que ce n’était pas évident. Les gens font deux matches au maximum, ensuite ils partent», souligne l’enseignant. Après les seniors, El Hadji Malick Samba a enchaîné en arbitrant la Can juniors, en 2013, en Algérie : «J’ai eu le privilège d’arbitrer la finale avec l’Algérien (Mehdi), qui a fait le dernier match Sénégal-Botswana, à Dakar». Et la même, encore avec Badara Diatta et Djibril Camara, il a officié, lors de la Coupe du monde cadette, aux Emirats Arabe-Unis.
Il faisait trio avec Badara Diatta et Djibril Camara. Mais sa seconde participation à une Can, après «Afrique du Sud 2013», El Hadji Malick Samba sent déjà l’absence de Badara Diatta, atteint par la limite d’âge. «La Can sans Badara Diatta, c’est un grand vide. Parce que Badara Diatta, après avoir été un arbitre, il est tout pour nous. C’est un grand conseiller, un grand frère. C’est un psychologue, quelqu’un qui a eu beaucoup d’expérience qu’ils nous a tous fait bénéficiée», regrette-t-il. Toutefois, le professeur d’anglais et diplômé en management et marketing, entré dans l’arbitrage, en 2000, espère qu’«avec le nouveau, Malang (Diédhiou) qui est de (notre) génération, on ne va pas trop souffrir de son absence. Parce qu’avec Malang, le courant passe bien». «Franchement, Badara Diatta était au-dessus de tout le monde. Sa retraite internationale est une grande perte. On se retrouve à partir de ses conseils, de ses gestes. Vraiment, c’est un monument de l’arbitrage», témoin le membre de la sous-Cra de Rufisque. Favorisé par son bon niveau en anglais, Malick Samba (35 ans), devenu arbitre international, en 2008, a participé à Can, en 2013, en Afrique du Sud. «C’est l’unique Can seniors à laquelle j’ai participée. Cette seconde sélection est une consécration. J’ai eu à arbitrer mon premier match, Angola-Maroc, sur le stade qui a abrité la finale de la Coupe du monde 2010, en Afrique du Sud. C’était le second match avec l’ouverture, avec Badara Diatta et Djibril Camara», raconte le Rufisquois. Pour sa première participation, en 2013, il parle de «réussite». «J’ai fait trois matches. Les dirigeants m’ont même dit que ce n’était pas évident. Les gens font deux matches au maximum, ensuite ils partent», souligne l’enseignant. Après les seniors, El Hadji Malick Samba a enchaîné en arbitrant la Can juniors, en 2013, en Algérie : «J’ai eu le privilège d’arbitrer la finale avec l’Algérien (Mehdi), qui a fait le dernier match Sénégal-Botswana, à Dakar». Et la même, encore avec Badara Diatta et Djibril Camara, il a officié, lors de la Coupe du monde cadette, aux Emirats Arabe-Unis.
Source : SENEPLUS