vendredi, août 22, 2014

BE REFEREE : Une application de REFERENCE

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

https://play.google.com/store/apps/details?id=com.makemedroid.bereferee&hl=fr

Accédez grâce à cette nouvelle application à plus de 300 questions QCM et 30 questionnaires en version PDF avec leurs corrigés !

Trouvez aussi des annales d’examens FFF depuis 2004 ainsi que toutes les circulaires et les questions / réponses de la DTA !
PDF ou équivalent nécessaire pour ouvrir les circulaires et les questions / réponses.

Au total, ce sont plus de 1000 questions / réponses auxquelles vous allez pouvoir vous confronter !

Arbitres et joueurs, amusez vous bien !

L’application Be Referee est une application créée par Jordan Riché arbitre de football licencié au club de Lezay


L’application Be Referee est disponible sur Android en cliquant sur l'image en haut de l'article.

Vous pouvez également vous rendre sur la page FACEBOOK dédiée à l'application en cliquant ci-après

https://www.facebook.com/berefereemobile?fref=ts



La Rédaction de ARBITREZ-VOUS

BRANDAO : Garde à vue et Tribunal Correctionnel...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,


Déjà menacé par une sanction disciplinaire, l'attaquant bastiais Brandão n'a pas fini de payer son agression : il sera aussi jugé par un tribunal correctionnel pour son coup de tête contre le joueur parisien Thiago Motta, lors d'un procès pour violences volontaires. Moins d'une semaine après son geste, le joueur brésilien de 34 ans a été placé en garde à vue vendredi par la police judiciaire parisienne. À l'issue de cette audition, le parquet de Paris a décidé de le convoquer au tribunal, où il comparaîtra pour violences volontaires avec préméditation commises dans une enceinte sportive et ayant causé sept jours d'incapacité temporaire totale de travail (ITT), a déclaré à l'AFP une source judiciaire. Le procès a été fixé au 3 novembre, a précisé son avocat Olivier Martin.

"L'audition et le renvoi sont la suite logique de la procédure", a voulu relativiser l'avocat. Mais Brandão "conteste avec la plus grande fermeté avoir prémédité son geste", a-t-il ajouté, en estimant aussi que "la durée de l'ITT retenue devra être discutée". Le caractère prémédité ou non du geste de Brandão a son importance, car il s'agit d'une circonstance aggravante qui permet de punir ces faits d'une peine de prison et non d'une simple amende. De plus, le fait que l'agression ait eu lieu dans une enceinte sportive ouvre la voie à une peine complémentaire d'interdiction de se rendre dans une manifestation sportive. Cette peine peut aller jusqu'à cinq ans.


Jeu rugueux
L'agression du Brésilien, samedi soir après la rencontre entre le PSG et Bastia, a été unanimement condamnée, d'autant qu'elle a été filmée par les caméras du Parc des princes et que les images ont tourné en boucle sur les écrans depuis. À la fin du match, dans le couloir qui mène aux vestiaires, on y voit Brandão faire les cent pas, saluer l'entraîneur parisien Laurent Blanc, puis asséner son coup de tête au milieu de terrain italien, avant de prendre la fuite alors que Thiago Motta a le nez en sang. Le club parisien avait indiqué que son joueur, réputé provocateur, souffrait d'une "fracture du nez non déplacée", et l'on a vu Thiago Motta reprendre l'entraînement cette semaine.

L'instance disciplinaire de la Ligue de football professionnel (LFP) s'est saisie du dossier et a déjà prononcé une suspension à titre conservatoire du joueur jusqu'au 18 septembre, jour où il sera entendu. Après cette procédure, la sanction sportive sera prononcée. "Il regrette son geste et attendra le 18 septembre pour donner ses explications", a déclaré jeudi Me Martin, à la sortie de l'instance disciplinaire de la LFP, où il accompagnait le joueur.

Depuis les faits, Brandão n'a pas repris l'entraînement avec son club, et son entraîneur, Claude Makelele, avait indiqué qu'il ne l'alignerait pas contre Toulouse samedi prochain, quelle que soit la décision de la commission de discipline. Réputé pour son jeu rugueux, Brandão avait déjà écopé sous le maillot de Saint-Étienne de quatre matches de suspension ferme (réduits à trois en appel) pour un coup de coude, sur le terrain, infligé à un autre joueur du PSG, Yohan Cabaye. En 2010, sous les couleurs de l'Olympique de Marseille, un autre coup de coude lui avait valu trois matches ferme de suspension.

Source : AFP

LUZENAC : le CNOSF retoque la LFP

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,


Le conciliateur du CNOSF a rendu ce vendredi un avis favorable (et consultatif) au dossier de Luzenac, qui réclame la validation de son accession en L2. Alors que les dirigeants ariégeois seront entendus à 14h00 par le tribunal administratif de Toulouse, saisi en référé, il est demandé à la LFP de revoir le dossier du stade concernant le LAP.



Pour rappel, l’enceinte choisie par le club, le Stade Ernest-Wallon de Toulouse, n’avait pas été jugée aux normes. Suite à un accord avec la mairie de Toulouse et les propriétaires du stade, les travaux nécessaires vont avoir lieu et le LAP jouera dans l’intervalle au Stadium de Toulouse.

Source : AFP

TOPIC du Stade ERNEST WALLON

Le stade Ernest-Wallon (ex-parc des Sports puis stade des Sept Deniers) est le stade où le Stade toulousain joue à domicile. Après de lourds travaux de rénovation au début des années 2000, il dispose désormais de 19 500 places. Il se situe dans le quartier des Sept-Deniers près de Blagnac au nord-ouest de Toulouse.

Il porte le nom d'Ernest Wallon, président du Stade olympien des étudiants de Toulouse (SOET) et professeur de droit de la faculté de Toulouse, au début du XXe siècle, qui participa à la création du stade des Ponts Jumeaux de Toulouse.

L'ancien stade du Stade toulousain est mis en expropriation en 1980 suite à la construction de la rocade toulousaine. Selon les textes d'une loi de 1941, « il est impossible de démolir des installation sportives sans donner à l'association la possibilité de reconstruire à l'identique ». La ville donne donc à l'association « les amis du stade toulousain », propriétaire du Stade des Ponts Jumeaux, les installations situées à un peu plus d'un kilomètre des Pont-Jumeaux dans le quartier des Sept-Deniers, en échange des installations des Pont-Jumeaux.

Les travaux débutent en 1978 pour se terminer en 1982. L'inauguration a lieu le 4 décembre 1983 avec une rencontre France-Roumanie, remportée par les Français 26-15.

L'association et le Stade toulousain ont depuis fait de nombreux travaux pour améliorer l'accueil des supporters, des parraineurs, augmenter la capacité, se mettre en règle avec les normes de plus en plus draconiennes.

Combien gagnent les Arbitres de Football ?

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,


Les hommes en noir n’ont pas toujours le meilleur rôle et assurément pas la plus grosse paye de tous les acteurs sur le carré vert. L’élite des arbitres de foot est en effet loin de justifier les salaires de leurs homologues footballeurs et pourtant beaucoup ne sont pas à plaindre car ils gagnent confortablement leur vie.


Les arbitres français ne sont pas les mieux payés

Moins en France toutefois qu’en Premier League anglaise qui est le seul championnat à n’avoir que des arbitres professionnels. Eux touchent 24.000 euros brut par mois en moyenne, hors primes de matchs ou de déplacements. En France, un référé gagne en moyenne 2.800 euros bruts en moyenne pour officier en championnat de France. A cela s’ajoute une prime proche de 2.500 euros à chaque rencontre disputée ainsi qu’une prime d’ancienneté qui peut s’élever à plus de dix mille euros en fin de carrière.

Seuls les référés de Premier League sont professionnels

Au total et hors rencontres européennes ou internationales beaucoup plus rémunératrices, un arbitre tricolore gagne près de 75.000 euros par an. Sans être reconnu comme professionnel, comme en Allemagne ou au Portugal où les rémunérations sont encore moindre puisqu’elles se limitent à une indemnité versées à chaque rencontre dirigée.

Les arbitres espagnols ont des primes à l’image

Quand aux arbitres italiens et espagnols, ils se situent entre les deux, à cheval entre l’amateurisme et le professionnalisme anglais. Les premiers gagnent près de 150.000 euros par an quand les seconds avoisinent les 200.000 euros pour les mieux payés à la faveur du salaire brut proche des 10.000 euros, d’une indemnité versée à chaque rencontre arbitrée, de frais de déplacements et d’une prime à l’image annuelle de 12.000 euros.


[Article du le 17 avril 2012 de SPORTUNE.fr]

Combien gagnent les plus célèbres arbitres de football français ?


Tout footeux a, un jour ou l’autre, « crié » sur un arbitre. Entre les fautes soi-disant non-sifflées, les penalties oubliés (ou pas) ou encore les cartons distribués, chacun a toujours son mot à dire sur leurs prestations. Tout footeux qui se respecte sait également que le métier n’est pas simple, loin de là, que les menaces à leur encontre existent. Trêve de philosophie. Pour Sportune.fr, la question est, combien gagne les meilleurs arbitres français ? En Ligue 1, en Ligue des champions ? Éclaircissements.


2 474 euros par match !

Stéphane Lannoy, Clément Turpin… Les hommes en jaune se font, certes, parfois insulter sur un terrain de football, mais le jeu en vaut quand même la chandelle. Il existe plusieurs niveaux d’arbitrage agréés à la Fédération Française de Football allant de 1 à 5. Un arbitre fédéral de niveau 1 qui officie au centre du terrain gagne 2 800 euros brut mensuel d’ "indemnité de préparation" (se maintenir en forme, …) et 2 474 euros par match, selon les chiffres de France Football. Qui plus est, en fin de carrière, un arbitre de ce standing perçoit un pactole de 12 500 euros par année d’ancienneté en Ligue 1.

La Coupe du monde, ça paie

La Ligue des champions est encore plus rémunératrice, 3 500 euros brut par match pour les arbitres d’élite, 2 500 euros pour ceux de première catégorie. Ajoutez à cela, 1 000 euros brut à partir du troisième tour de qualification. Quant au salaire d’un arbitre en Coupe du monde, les chiffres flambent : 30 000 euros par rencontre jusqu’en huitièmes de finale, 45 000 euros au-delà… Finalement, vu comme cela, être arbitre n’a plutôt l’air d’un beau métier…

Le cas Lannoy: environ 9 600 euros par mois depuis août

Pour y voir un peu plus clair dans tous ces chiffres, prenons le cas concret de Stéphane Lannoy, arbitre depuis 2002, reconnu au niveau européen depuis 2006. En cette saison 2011/2012, celui qui est considéré comme l’un des meilleurs arbitres français (malgré les doutes d’un certain supporters…) a officié pour le moment dans 15 matches de Ligue 1 et 4 de Ligue des champions. Donc depuis aout, Stéphane Lannoy a perçu la somme d’environ 77 510 euros soit environ 9 688 euros par mois.

Note de la Rédaction d'ARBITREZ-VOUS : Pour conclure sur ce sujet, remarquons simplement l'évolution de la fonction depuis une vingtaine d'années, les sacrifices fait par les arbitres sur leur temps libre, leur vie de famille et leur travail... Et disons, pour une fois comme l'entraineur Roland COURBIS : ce ne sont pas des sommes déplacées, leur carrière est courte et peut s'arrêter du jour au lendemain, c'est normal qu'ils profitent de leur talent et des indemnités qui vont avec.... Sauf que Roland CORBIS parlaient des joueurs.... mais pourquoi ce qui est valable pour les uns, ne le serait pas pour les autres ??

Karim ABED : Nouveau Fédéral 4

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,


KARIM ABED : « UN MOMENT D'ÉMOTION »

Promu en Fédéral 4, Karim Abed a reçu son écusson officiel au cours d'un stage d'avant-saison qui s'est déroulé à Clairefontaine. L'arbitre varois raconte ce premier rendez-vous dans le temple du football et ce moment privilégié...



Comment s'est déroulé ce stage à Clairefontaine ?

Nous sommes arrivés le vendredi à 14h00 pour un stage de deux jours. Dans un premier temps, nous avons reçu notre dotation FFF (tenue d'arbitre) avant de passer en salle pour des informations diverses, les directives de la Direction Technique de l'Arbitrage et l'interprétation de situations de jeu. La séance était encadrée par le Directeur Technique de l'Arbitrage, Pascal Garibian, aux côtés d'Alain Sars, Stéphane Moulin et Patrick Lhermitte, tous anciens arbitres de haut niveau.



Quel était le programme des jours suivants ?

Le samedi matin, nous avons passé des tests physiques avant d'avoir quartier libre. L'après-midi, nous sommes retournés en salle pour recevoir diverses informations et travailler à nouveau sur des situations de match. Enfin, le dimanche matin, après un échauffement type, nous avons eu des entretiens avec nos référents. Le stage s'est terminé à 14h00.



Comment avez-vous vécu ce rassemblement avec vos collègues ?

J'étais en position d'observateur car ce rassemblement était une première pour moi. C'était intéressant et il m'a permis de découvrir le fonctionnement des stages nationaux. Il m'a surtout permis de rencontrer mes collègues F4.

 

Quel a été le moment-clé du stage ?

Incontestablement la remise de l'écusson « Fédéral 4 ». Un moment d'émotion et de fierté qui a récompensé tous les efforts effectués pour en arriver là. C'est le fruit du travail que l'on cueille concrètement à travers cette remise. On s'investit beaucoup tout au long de la saison pour réussir nos matches mais aussi pour progresser dans la hiérarchie et le stage de Clairefontaine est la concrétisation de tout un ensemble de choses.


A quel niveau allez-vous désormais arbitrer ?

Je vais être quatrième en Ligue 2 et central en CFA et CFA2 (ndlr : il a débuté lors de CA Bastia-Créteil en Coupe de la Ligue en tant que 4ème officiel). C'est un palier supplémentaire. Je sais que ce ne sera pas facile et que le droit à l'erreur n'existe pas mais cette promotion ne me fait pas peur (ndlr : Karim est le seul arbitre méditerranéen à avoir été promu à ce niveau à l'issue de la saison passée). Je suis le plus jeune du groupe et je vais me donner à fond.

Source : Ligue de Méditerranée de Football

M. LIPPI sur le terrain pendant le match !?

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,


On avait rarement vu un Marcello Lippi aussi furibond ! L’entraineur de Guangzhou (CHINE) est allé dire deux mots à l’arbitre après la deuxième expulsion subie par son équipe dans ce quart aller de la CHAMPIONS LEAGUE ASIATIQUE. Aurait-il fait la même chose en CHAMPIONS LEAGUE de la zone Européenne..... [Arbitre de la rencontre : MUHAMMAD TAQI ALJAAFARI BIN JAHARI (SINGAPOUR)]




La Rédaction d'ARBITREZ-VOUS

Tout était parfait, sauf l’arbitrage...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , ,


Redonner vie à une compétition agonisante, connue sous le nom de « Coupe de l’Unité » pour la rebaptiser « Coupe de la Fédération » était un défi pour la Fédération Comorienne de Football. En termes d’organisation, même si l’arbitrage a relativement frissonné, la fédération et la ligue de Moili, appuyées par d’autres personnes morales et physiques, méritent une adulation.

Au départ hésitant, cette institution de l’île de Djumbe Fatima a fini par s’engager à tenir à domicile la 2e édition de la compétition. « Je pense que nos organisateurs s’étaient montrés à la hauteur de l’événement. Je remercie tous les collaborateurs », se réjouit Nusfane Bacar, patron de la ligue régionale. Monsieur le Président, l’homme a besoin de se frotter avec la réalité pour étoffer sa personnalité, cerner la limite de ses efforts et peaufiner ses convictions. Préparez-vous pour la 5e édition, car 2017, c’est presque demain. « Ndrongo kabla = le plus tôt est le mieux » soutiennent les Moroniens.

Pour les équipes et le public, le fair-play l’a emporté sur une soif incontrôlée de conquête. Les trois sélections ont compris qu’en sport, on ne joue pas contre l’adversaire mais avec lui et qu’il n’y a pas de combat, ou s’il y en a un, c’est uniquement celui que l’on doit mener contre soi-même. Le cas de Saïd Anfani, le Mohélien buteur de Ngazidja est illustratif. Même si le goût de l’effort et l’envie de se mettre en valeur sont présents, l’objectif de la compétition, c’est de permettre aux sportifs de chaque ligue de se divertir ensemble, d’une île à l’autre.


Arbitrage impartial, mais !

Interrogés séparément, les entraineurs respectifs ont avancé le même prétexte. « Sans entrainement à cause du ramadan, on s’est lancé dans l’aventure », regrettent-ils. Avec toutes nos excuses, ce sont des arguments d’un autre âge, loin de tenir débout. Vous vous êtes plutôt lancé dans des actions suicidaires. Pour les clairvoyants, l’aventure est une évasion préparée, faisant appel à l’initiative et à la volonté, et dont les risques ont été évalués. L’honneur ne se bluffe pas.

Le cas des arbitres et les désignations de complaisance restent inimaginables. L’arbitrage comorien fait peur. Il doit constituer un sérieux motif de vif débat national. Aucun arbitre n’a fait l’objet d’un critique pour partialité. Non ! Le problème réside ailleurs : pression, confusion et décision fantaisiste, etc. Soyons attentifs au championnat retour. Battons le fer pendant qu’il est chaud.

Source : La Gazette des Comores

Note de la Rédaction : Il ne suffit pas année après année, de se plaindre de l'arbitrage dans les Comores, et ne rien faire pour changer les choses. Relancer une compétition, c'est bien, mais Former les arbitres, Éduquer le public, valoriser l'arbitrage, Créer une véritable dynamique autour d'un projet sur le long terme, il nous semble que ce soient mieux pour tous et surtout pour les arbitres. NON ?

Les Arbitres Calédonniens en Grève...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , ,

Après l’arrêt de matchs en série pour cause de violences, c’est cette fois une grève arbitrale qui vient perturber la tenue de quatre rencontres, dont Magenta-Lössi, qui n’aura pas lieu ce soir comme prévu.

Les arbitres, comme ici Médéric LACOUR, agressé en mai, demandent, de la part de la fédération,des sanctions plus rapides et plus lourdes envers les joueurs fautifs.


Le destin du championnat aurait pu se jouer ce soir à Numa-Daly. Magenta et Lössi, invaincues toutes les deux, devaient se rencontrer pour le match de la saison, celui qui aurait pu désigner le champion de l’édition 2014. Mais leurs supporteurs et les amateurs de football, qui attendent ce match depuis plusieurs semaines déjà, vont être déçus. Il a été annulé par la fédération, comme tous ceux de la seizième journée de Super Ligue sur la Grande Terre (voir en fin d'article).

Colère
La cause de cette annulation : des arbitres en plein désarroi qui ont lancé un mouvement de grève, hier. A l’origine de cette grogne, on retrouve les graves incidents qui ont secoué la Super Ligue ces dernières semaines. Le dernier en date étant l’agression de Yohan Bako en plein match Gaïtcha-Magenta il y a quelques jours. Et, comme il fallait s’y attendre, le vase, déjà bien plein, de la colère arbitrale, a débordé. Un résultat prévisible tant les hommes en noir ont envoyé des signaux de mécontentement cette année. Dès l’entame de la saison en mars, une frange d’entre eux avait déjà décidé de faire la grève des sifflets. Un mouvement peu suivi et rapidement balayé par la fédération calédonienne de football (FCF) qui avait alors trouvé des remplaçants pour officier. Pour tenter de rapprocher les positions des clubs et celles des arbitres, deux réunions, l’une en février, l’autre en juin, ont également eu lieu. En pratique, le succès a été plus que mitigé avec, à chaque fois, un fort absentéisme des clubs. Mais si le ver était déjà dans le fruit en début de saison, la question de l’arbitrage reste symptomatique d’un problème plus profond dans le football calédonien et de son fleuron, la Super Ligue. Celui de l’adéquation entre les ambitions grandissantes et des moyens qui restent parfois artisanaux.


Discipline
Depuis 2001, la ligue régionale de Calédonie s’est constituée en fédération à part entière. Mais elle souffre encore de nombreuses lacunes d’organisation qui ont, forcément, un impact sur le ballon rond local. « On doit mener un travail de fond, estime Nicolas Guillemard, secrétaire général de la FCF, il faut sortir de cet amateurisme, pour être crédible devant les sponsors et les partenaires. » Dans le cas présent, celui des arbitres et de la discipline, les faits ne peuvent que lui donner raison. Les arbitres, par la voix de Joël Guillerm, le repsonsable de leur Commission, se disent désormais « échaudés et attendent des gestes concrets. » Parmi les principales critiques, la lenteur, qui est avérée, et le manque de sévérité des sanctions tiennent le premier rang. « On va être plus réactif, s’engage Nicolas Guillemard. Par exemple Yohan Bako passera devant la Commission de discipline mardi prochain. On va aussi professionnaliser les commissions en y associant des experts, avec, dans ce cas, la présence d’un avocat. » En clair, la fédération veut reprendre la main et, selon ses termes, « diriger par l’exemple. » Une petite révolution pour une structure affaiblie par les « affaires » extra-sportives et qui a du mal à affirmer son autorité, en interne, sur les comités provinciaux et les clubs. Mais une réforme néanmoins indispensable à l’heure où la Super Ligue veut se moderniser et toucher un public plus large, comme le prouve le match diffusé à la télévision le mois dernier.


Du football à Lifou

La Fédération, qui se dit à « 200% derrière les arbitres », selon Nicolas Guilllemard, son secrétaire général, aurait souhaité annuler tous les matchs de la 16e journée. Mais pour des « raisons logistiques », les quatre matchs prévus à Lifou auront lieu. « Les équipes avaient déjà acheté leurs billets et étaient quasiment dans l’avion quand on a pris notre décision. Mais les joueurs entreront sur le stade avec une bannière de soutien au fair-play. » Comme prévu le match Kirikitr- Mont-Dore aura lieu à 20 heures au stade de Hnassé et celui entre Ne Drehu et l’AGJP à 22 heures.



Source ; LES NOUVELLES CALÉDONIENNES

Article paru dans "LE PETIT NICOIS"

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , ,


ARTICLE paru le 22/08/2014
JOURNAL : LE PETIT NICOIS
SIGNÉ PAR : Pascal GAYMARD

L'article : A moins que les dieux aient un nom : Leonardo Jardim. L’entraîneur portugais était sensé arriver à Monaco pour imposer un autre style de jeu plus porté vers l’offensive que ne l’était la philosophie de Claudio Ranieri qui pourtant avait donné une 2ème place qualificative pour la Coupe des Clubs Champions à l’ASM. L’objectif atteint, les dirigeants russes ont remercié le coach italien… Dure loi du football… Aujourd’hui, Ranieri entraîne l’équipe nationale de Grèce.

Berbatov buteur, Falcao sur la touche

Dès le début du championnat, Leonardo Jardim a modifié toute l’équipe de Ranieri, changeant de poste certains joueurs. Cela a eu pour effet de désorganiser totalement la belle mécanique monégasque qui faisait les beaux jours de la Ligue 1 avec le PSG la saison passée. Le résultat ne s’est pas fait attendre, le FC Lorient a remis l’ogre monégasque à sa place avec une défaite 2 à 1 sans appel.

Pour le déplacement à risques à Bordeaux, Jardim est revenu à un schéma plus classique avec Jérémy Toulalan devant la défense et une équipe qui retrouve le sens du jeu. A la mi-temps à Chaban-Delmas, les Bordelais avaient de quoi se faire du souci. Privé de ballons, ils étaient menés 1 à 0 suite à une tête plongeante de l’utile Dimitar Berbatov sur un centre de Valère Germain.

Pourtant, Radamel Falcao était sur le banc comme s’il payait l’intérêt de certains clubs comme le Real de Madrid à son endroit. D’aucuns n’hésitent pas à dire qu’il ne terminera pas la saison sur le gazon monégasque.

Wahbi Khazri, un simulateur

Durant cette première période, Monaco avait retrouvé son rang. Que s’est-il donc passé en seconde période ? L’entraîneur, Willy Sagnol, a changé son fusil d’épaule avec une équipe moins offensive mais plus équilibrée.

Sortant l’attaquant Cheikh Diabaté pour le milieu Jaroslav Plasil, Bordeaux a égalisé sur un centre d’un autre arrière, Julien Faubert, puis une remise de la tête de Diego Contento, le bon coup des Girondins qui ont réalisé ce transfert en provenance du Bayern. Sur cette remise, c’est l’uruguayen Diego Rolan qui égalisait du plat du pied. Après, c’est un festival de l’arbitre, Tony Chapron, le plus controversé de France.

Sur le 2ème but de Bordeaux, Wahbi Khazri se jette sans être touché le moins du monde par le défenseur, Aymen Abdennour, qui prend, en plus du penalty imaginaire, un carton jaune ! L’attaquant bordelais, Emiliano Sala, prend à contre pied le gardien monégasque, Danijel Subasic.

Tony Chapron, un arbitre incompétent

Mais le calvaire monégasque n’était pas fini. Sur un coup franc dévié de Grégory Sertic, Diego Rolan marque un 3ème but totalement hors-jeu ! Sur les images vidéo, le hors-jeu est évident. Seul l’arbitre de touche et Tony Chapron ne l’ont pas vu... Et pour finir, Wahbi Khazri, encore lui, se jette à nouveau devant le gardien Danijel Subasic sur la ligne de la surface de réparation.

Outre que la faute n’est pas évidente, elle se situe en dehors de la surface. Pourtant, l’arbitre, Tony Chapron, encore une fois, n’hésite pas une seconde et donne un penalty plus un carton jaune à Subasic ! Pourquoi de tels arbitres officient-ils encore en Ligue 1 alors que leur incurie est connue ?

A ce degré d’incompétence, on comprend pourquoi la France n’a pas eu d’arbitre en coupe du monde ! A quand la vidéo dans le football, Monsieur Platini, pour en finir avec les tricheurs et les arbitres irresponsables ? En attendant, Monaco se déplacera à Nantes en quête de rachat.

DROIT DE REPONSE

[Visionnage des images du match sur https://www.youtube.com/watch?v=sQFbk03AM4E]

Le parti pris c'est normalement quelque chose de réserver aux supporters (et c'est normal), aux hommes politiques, ou aux extrémistes de tous poils. Pascal GAYMARD nous fait aujourd'hui la démonstration que l'on peut être journaliste dans un petit journal provincial et avoir comme déontologie journalistique la dénonciation calomnieuse et la partialité scabreuse.

En reprenant à son compte la version ressassée du "on comprend pourquoi la France n’a pas eu d’arbitre en coupe du monde !", il ne fait pas preuve de beaucoup d'imagination, comme d’ailleurs l'ensemble de son article, qui polarise toute la haine et l’opprobre sur Tony CHAPRON.

Encore un pseudo journaliste qui en s'en prenant à l'arbitrage, n'essaie pas de faire la part des choses, mais cherche à s'attirer les faveurs des supporters et dirigeants de MONACO. Il est vrai qu'il est plus facile de frapper sur l'arbitre, que de reconnaître que l'équipe de MONACO n'a pas fait un très grand match.

Honte à ce journaliste, qui bafoue la morale journalistique et qui voie partout des arbitres incompétents et irresponsables. A-t-il au moins une fois dans sa vie pris le sifflet, et arbitrer un match... Fort heureusement, nous espérons que non, car au vue de son parti prix affiché, nous craignons qu'une des deux équipes lui décernent les adjectifs qu'il attribue lui même aux arbitres du match BORDEAUX-MONACO.

Enfin juste pour conclure, on peut s'étonner qu'un journaliste, dont le métier est de coller à l'actualité, revienne sur un match du 17 août dans un article paru le 22 août.... c'est vrai, nous avions oublié, le PETIT NICOIS ne parait que de manière hebdomadaire, heureusement pour nous, les insultes une fois par semaine, c'est largement suffisant !!

La Rédaction d'ARBITREZ-VOUS

RUGBY : Elle danse, Marie elle danse

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , ,

Arbitre de touche durant la Coupe du monde féminine et seule Française retenue, Marie Lematte a pris du galon. Mais la Poitevine voit déjà plus loin.

Marie Lematte, seule arbitre française retenue pour la Coupe du monde qui s'est déroulée en août dans l'Hexagone.
Lorsqu'elle reçoit cet appel, début mai, elle n'en revient pas. « Sincèrement, c'était dans un petit coin de ma tête mais je n'y croyais plus trop. » Marie Lematte, 39 ans, Poitevine et arbitre de Fédérale 3, vient d'être désignée par l'International rugby board (IRB), seule arbitre française pour la Coupe du monde. C'était un peu surréaliste. Pressentie en qualité de numéro 1 dans l'Hexagone, Christine Bigaran venait de renoncer à sa désignation quelques jours plus tôt pour « raisons personnelles ».

En Fédérale 2

« A partir de là, mon nom a commencé à circuler et tout s'est fait très vite. » Mais sans précipitation non plus. « Je me suis dit qu'il ne fallait surtout pas stresser. De toute manière, nous sommes tellement impliqués dans le rugby dans la famille que je ne pouvais rien faire de plus. Je devais simplement être attentif à une seule chose sur laquelle d'ailleurs nous avons été réunies, la communication en anglais sur les termes techniques. Mais tout s'est bien passé. Pour le reste, je suis plutôt à l'aise dans le langage courant. »

Heureusement, Marie est prof et disponible sur la période 1-17 août, dates de ce rendez-vous mondial confié à la France qui joue là une carte importante. Elle sait déjà qu'elle n'exercera pas au centre pour siffler mais à la touche. « C'est un vrai changement mais j'ai emmagasiné tellement d'expérience. Et j'ai surtout apprécié cette vie de groupe durant trois semaines avec les autres arbitres mais aussi les coaches, les superviseurs. L'IRB avait décidé qu'il n'y aurait pas d'arbitres hommes et nous devions relever le défi. La pression s'est rapidement installée mais nous avons bien supporté. Le fait d'être tous ensemble à Marcoussis nous a aidés. »

Au total, Marie aura arbitré neuf matches avec beaucoup de sérénité. « Nous n'avions pas de consignes particulières sinon celle de faire vivre la balle et que le jeu s'exprime. Je me suis aperçue durant toutes ces rencontres que beaucoup d'arbitres étrangères étaient quasiment professionnelles. Alors, évidemment, ça me donne envie de voir plus loin. »

Plus loin, c'est surtout plus haut avec, entre autre, la possibilité d'arbitrer un match international au centre. « Je dois d'abord rester à un certain niveau d'exigence. Je vais d'ailleurs monter cette année en Fédérale 2 où je serai toujours la seule femme. Mais cette Coupe du monde a sans aucun doute suscité des vocations. Une autre femme du Poitou-Charentes arrive cette saison en Fédérale 3. Et il y en aura d'autres. J'envisage également de travailler avec l'entraîneur de l'équipe de France de rugby à sept où je siffle déjà. Je dis simplement à celles qui souhaiteraient nous rejoindre, que tout est possible, il suffit de travailler. »

Source : Centre-Presse