Publié le 26/02/2015 - Insultes, crachats, racisme, violences à l'encontre des joueurs ou des arbitres ne sont pas le lot quotidien des matches de football locaux, loin de là. Pourtant, régulièrement, ce type de faits perturbe le bon déroulement des rencontres. Exemple en juin 2014, à Antonne-et-Trigonant, où un arbitre avait été frappé au sol. Il avait porté plainte. L'agresseur avait été jugé en novembre de la même année.
Depuis plusieurs années, déjà, ce sport a décidé de hausser le ton. Au niveau national, un observatoire de ces comportements existe. Au niveau local aussi, le District de football, l'Union des arbitres, la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) et les parquets de Bergerac et Périgueux ont formalisé leurs relations dans une convention "relative au traitement de la violence dans les rencontres de football".
Signée en 2012, elle était renouvelée ce jeudi matin pour une durée de trois ans. Elle doit permettre de renforcer la coopération entre ces différents acteurs pour apporter rapidement une réponse adaptée aux faits constatés.
Elle précise toute une gradation de peines encourues, de la sanction purement sportive aux peines judiciaires, en passant par les modalités de saisie du parquet.
Depuis plusieurs années, déjà, ce sport a décidé de hausser le ton. Au niveau national, un observatoire de ces comportements existe. Au niveau local aussi, le District de football, l'Union des arbitres, la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) et les parquets de Bergerac et Périgueux ont formalisé leurs relations dans une convention "relative au traitement de la violence dans les rencontres de football".
Signée en 2012, elle était renouvelée ce jeudi matin pour une durée de trois ans. Elle doit permettre de renforcer la coopération entre ces différents acteurs pour apporter rapidement une réponse adaptée aux faits constatés.
Elle précise toute une gradation de peines encourues, de la sanction purement sportive aux peines judiciaires, en passant par les modalités de saisie du parquet.
Insultes, outrages, violences...
Le faits visés par cette convention sont multiples : insulte simple, outrages adressés à un officiel (par exemple un arbitre), injures raciales, violences légères, graves, sur un officiel... Une fois qu'ils sont constatés, une commission disciplinaire statue et décide des sanctions sportives, puis juge de l'opportunité d'alerter le parquet.
A partir de là, le ministère public a tout un panel à sa disposition. Quand il est alerté pour des injures raciales, des outrages ou des violences légères, la convention précise que la "réponse pénale à vocation pédagogique" sera préférée, sauf en cas de réitération ou de récidive. Les injures raciales seront traités par la voie de la composition pénale, par laquelle on proposera aux auteurs des infraction de verser une amende ou d'effectuer un stage de citoyenneté, voire une interdiction de stade... Les violences graves feront toujours l'objet de poursuites devant le tribunal correctionnel, où sera principalement requise une peine d'emprisonnement.
Pour l'instant, cette convention n'existe que pour le football. Ce jeudi, lors de sa signature, le procureur de la République de Périgueux, Jean-François Mailhes, a suggéré qu'elle pourrait être transposée "à un sport commençant par un R". Il pensait au rugby, bien entendu.