Publié le 23/02/2015 - Somme: des blessés pendant le match amical de football féminin
Un match amical entre les équipes féminines d’Argœuves et Warloy-Baillon s’est terminé en bagarre. Au moins deux joueuses et l’arbitre ont été blessés. Les coups auraient été portés par des joueuses adverses et des supporters masculins.
Le président du club de football féminin de Warloy-Baillon, Jean-Denis Percheval, n’en revient toujours pas. Dimanche matin, son équipe a disputé un match amical à Argœuves près d’Amiens. Après 22 minutes de jeu, l’arbitre – également dirigeant du club de Warloy-Baillon – siffle un coup franc en faveur des joueuses de Haute-Somme. Colère des joueuses adverses et de leurs supporters masculins. Des coups sont portés. Au moins deux joueuses de Warloy-Baillon (les filles du président du club) et l’arbitre ont été blessés. L’une d’elle a été blessée au niveau du genou. Son état de santé requiert dix jours d’incapacité totale de travail (ITT). Une autre joueuse a été touchée aux cervicales, elle s’est vue délivrer huit jours d’ITT. L’arbitre a également reçu huit jours d’ITT. Les deux victimes, âgées de 22 et 26 ans, porteront plainte.
Huit à dix jours d’ITT
Selon Antoine Accart, président de l’AJ Argœuvres, l’équipe de filles du village est composée de joueuses qui ambitionnent d’engager officiellement une formation en championnat. Mais ne sont pas affiliées au club, qui ne compte, à ce jour, aucune équipe féminine. En ce dimanche, les filles avaient demandé à bénéficier des infrastructures du club pour y disputer cette rencontre. «Ce n’était pas un match amical proprement dit, mais un match entre amies», dit-il. Selon lui, un seul supporter serait à l’origine de la rixe. En l’occurrence le « copain » d'une joueuse venue « pour la première fois » pratiquer le football avec les autres filles du village. D’après la version recueillie par le président du club, arrivé sur place après l’altercation, ce supporter masculin aurait «pété les plombs » en voyant sa dulcinée se chicaner avec une joueuse adverse. « Il est rentré sur la pelouse et c’est là que ça a dégénéré », explique Antoine Accart. Le président d’Argœuves assure que l’individu incriminé, ainsi que sa compagne, ont pris la poudre d’escampette rapidement. Sur place, les gendarmes ont également pu entendre cette version des faits.
Un match amical entre les équipes féminines d’Argœuves et Warloy-Baillon s’est terminé en bagarre. Au moins deux joueuses et l’arbitre ont été blessés. Les coups auraient été portés par des joueuses adverses et des supporters masculins.
Le président du club de football féminin de Warloy-Baillon, Jean-Denis Percheval, n’en revient toujours pas. Dimanche matin, son équipe a disputé un match amical à Argœuves près d’Amiens. Après 22 minutes de jeu, l’arbitre – également dirigeant du club de Warloy-Baillon – siffle un coup franc en faveur des joueuses de Haute-Somme. Colère des joueuses adverses et de leurs supporters masculins. Des coups sont portés. Au moins deux joueuses de Warloy-Baillon (les filles du président du club) et l’arbitre ont été blessés. L’une d’elle a été blessée au niveau du genou. Son état de santé requiert dix jours d’incapacité totale de travail (ITT). Une autre joueuse a été touchée aux cervicales, elle s’est vue délivrer huit jours d’ITT. L’arbitre a également reçu huit jours d’ITT. Les deux victimes, âgées de 22 et 26 ans, porteront plainte.
Huit à dix jours d’ITT
Selon Antoine Accart, président de l’AJ Argœuvres, l’équipe de filles du village est composée de joueuses qui ambitionnent d’engager officiellement une formation en championnat. Mais ne sont pas affiliées au club, qui ne compte, à ce jour, aucune équipe féminine. En ce dimanche, les filles avaient demandé à bénéficier des infrastructures du club pour y disputer cette rencontre. «Ce n’était pas un match amical proprement dit, mais un match entre amies», dit-il. Selon lui, un seul supporter serait à l’origine de la rixe. En l’occurrence le « copain » d'une joueuse venue « pour la première fois » pratiquer le football avec les autres filles du village. D’après la version recueillie par le président du club, arrivé sur place après l’altercation, ce supporter masculin aurait «pété les plombs » en voyant sa dulcinée se chicaner avec une joueuse adverse. « Il est rentré sur la pelouse et c’est là que ça a dégénéré », explique Antoine Accart. Le président d’Argœuves assure que l’individu incriminé, ainsi que sa compagne, ont pris la poudre d’escampette rapidement. Sur place, les gendarmes ont également pu entendre cette version des faits.
Source : LE COURRIER PICARD