Publié le 16/02/2015 - «Je suis dépité. Cela fait trente ans que je suis sur les terrains, c'est la première fois que j'assiste à cela. Ce n'était pas beau à voir. » Amer, interloqué et dubitatif, Christophe Manzato, coprésident du Football Club de Marmande (FCM), patientait, dimanche soir, devant la gendarmerie, où il devait aller porter plainte.
Le dirigeant marmandais attendait posément que les joueurs du FC Pessac Alouette (FCPA) aient déserté les lieux, « pour ne pas envenimer les choses », et avait encore du mal à expliquer ce qui avait bien pu se passer pour que l'après-midi prenne une telle tournure.
Le scénario sportif déroulé sur la pelouse du stade Michelon entre le club girondin et la réserve de l'équipe locale, pour un match en retard de Division Honneur Régionale, n'a plus rien eu d'une partie de football. Commencée à 15 heures, la rencontre était pourtant presque arrivée à son terme. Marmande menait 2 à 0. 79e minute : sanction d'un mauvais geste sur un joueur adverse, le numéro 9 visiteur prend un carton rouge et, avant de regagner les vestiaires, fait mine de vouloir s'en prendre au public. La tension est palpable. Tandis que le FCM s'apprête à tirer son coup franc, un autre joueur pessacais, le numéro 14 cette fois, fait une faute grossière sur un Marmandais, punie là aussi d'un carton rouge. Le footballeur, en passe d'être suspendu, aurait alors agressé l'arbitre, en lui assénant deux coups de poing, avant de décocher un coup de tête au juge de touche, venu en renfort de son collègue. Face à cette violence déclarée sur le terrain, une échauffourée se serait engagée d'abord sur la pelouse, puis en tribunes, où, selon un témoin, une demi-douzaine de Pessacais auraient surgi crampons à la main.
Plainte des deux clubs…
« Lorsque j'ai vu la bagarre partir, je suis vite descendu en direction du tunnel et j'ai aperçu des joueurs de Pessac sauter la barrière et se diriger vers le public. Je n'en reviens pas, il y avait des grands-mères et des enfants… Puis, certains ont tenté de briser des vitres du club-house », poursuit Christophe Manzato.
Bilan : un match arrêté, la gendarmerie appelée en renfort et plusieurs joueurs (trois du côté de Marmande et trois du côté de Pessac) qui auraient subi des blessures, ne nécessitant toutefois pas un transfert vers l'hôpital. Le président du FC Pessac Alouette, qui n'a pas souhaité s'exprimer sur l'épisode de violences survenu l'après-midi, a, par ailleurs, affirmé son intention de porter plainte également pour agression.
Il aura fallu pas moins d'une quinzaine de gendarmes, de la brigade et du peloton de surveillance et d'intervention de Marmande, ainsi que de la communauté de brigade de Miramont-de-Guyenne pour mettre fin au pugilat collectif, celle de Sainte-Bazeille ayant dû partir précipitamment pour intervenir sur un accident mortel.
… et des arbitres
Dimanche soir, un joueur pessacais âgé de 37 ans a été placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Marmande pour violences volontaires. De leur côté, les arbitres ont également déposé une plainte, à cause des coups reçus. Contactés, les entraîneurs des deux équipes impliquées n'ont pas donné suite à nos appels.
Le scénario sportif déroulé sur la pelouse du stade Michelon entre le club girondin et la réserve de l'équipe locale, pour un match en retard de Division Honneur Régionale, n'a plus rien eu d'une partie de football. Commencée à 15 heures, la rencontre était pourtant presque arrivée à son terme. Marmande menait 2 à 0. 79e minute : sanction d'un mauvais geste sur un joueur adverse, le numéro 9 visiteur prend un carton rouge et, avant de regagner les vestiaires, fait mine de vouloir s'en prendre au public. La tension est palpable. Tandis que le FCM s'apprête à tirer son coup franc, un autre joueur pessacais, le numéro 14 cette fois, fait une faute grossière sur un Marmandais, punie là aussi d'un carton rouge. Le footballeur, en passe d'être suspendu, aurait alors agressé l'arbitre, en lui assénant deux coups de poing, avant de décocher un coup de tête au juge de touche, venu en renfort de son collègue. Face à cette violence déclarée sur le terrain, une échauffourée se serait engagée d'abord sur la pelouse, puis en tribunes, où, selon un témoin, une demi-douzaine de Pessacais auraient surgi crampons à la main.
Plainte des deux clubs…
« Lorsque j'ai vu la bagarre partir, je suis vite descendu en direction du tunnel et j'ai aperçu des joueurs de Pessac sauter la barrière et se diriger vers le public. Je n'en reviens pas, il y avait des grands-mères et des enfants… Puis, certains ont tenté de briser des vitres du club-house », poursuit Christophe Manzato.
Bilan : un match arrêté, la gendarmerie appelée en renfort et plusieurs joueurs (trois du côté de Marmande et trois du côté de Pessac) qui auraient subi des blessures, ne nécessitant toutefois pas un transfert vers l'hôpital. Le président du FC Pessac Alouette, qui n'a pas souhaité s'exprimer sur l'épisode de violences survenu l'après-midi, a, par ailleurs, affirmé son intention de porter plainte également pour agression.
Il aura fallu pas moins d'une quinzaine de gendarmes, de la brigade et du peloton de surveillance et d'intervention de Marmande, ainsi que de la communauté de brigade de Miramont-de-Guyenne pour mettre fin au pugilat collectif, celle de Sainte-Bazeille ayant dû partir précipitamment pour intervenir sur un accident mortel.
… et des arbitres
Dimanche soir, un joueur pessacais âgé de 37 ans a été placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Marmande pour violences volontaires. De leur côté, les arbitres ont également déposé une plainte, à cause des coups reçus. Contactés, les entraîneurs des deux équipes impliquées n'ont pas donné suite à nos appels.