samedi, mai 30, 2015

LIGUE DU CENTRE : Le travail de la CRA récompensé ... 3 JAF de plus !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 30/05/2015 - Jeunes Arbitres Fédéraux, La Ligue du Centre cartonne !!!

La Fédération vient de donner les résultats du concours, Sur les 40 jeunes retenus en France, nos 3 candidats de la Ligue du Centre font partis des lauréats. Une excellente nouvelle pour la Commission Régionale de l'Arbitrage qui se félicite des récentes nominations au titre de jeune arbitre de la Fédération d'Adrien Belbeoch (37 du club de Luynes), de Bastien Leray (41 du club de Vendôme) et de Rémi Moron (37 du club de Val de Vienne).



L'écusson tant convoité dans la catégorie des jeunes, leur ouvre les portes des championnats nationaux U17 et U19 et du championnat régional Senior DHR par équivalence. C'est tout le travail de la section Jeunes de la C.R.A., animée par Thomas Grand D'Esnon, qui est récompensé par ce triple résultat.

Félicitations donc à Adrien, Bastien et Rémi pour leur réussite.


Adrien BELBEOCH - Bastien LERAY - Remy MORON


Comment es-tu devenu arbitre ?

Adrien : « Un peu par hasard, un mercredi après-midi en UNSS, notre professeur de sport nous a demandé d'arbitrer un sport. J'ai pu pratiquer les deux activités : continuer à jouer et commencer à arbitrer. L'encadrement était assuré par la commission des arbitres du district, les formations ont suivies et la passion est venue au fur et à mesure des matchs ».

Quels sont les qualités requises pour évoluer dans l'arbitrage ?

Adrien: « Avant tout chose pour être arbitre il faut à la base être passionné de sport et de football. Ensuite il faut être disponible pour répondre aux désignations et participer aux stages. Puis évidemment, l'arbitrage est un vrai sport et il faut donc avoir la capacité de tenir tout le match. Il faut aussi connaitre le football, savoir lire le jeu, savoir le suivre et bien se placer. De plus il faut avoir une personnalité sans laquelle on ne pourra pas passer au-dessus de certaines critiques. Au final les qualités requises sont multiples. Mais la principale au-delà des lois du jeu et du physique : c'est l'aspect humain et le savoir être qui prime pour évoluer dans l'arbitrage ».

Que retiens-tu de cette candidature JAF ?

Bastien : « Au cours de ces trois années de candidature, j'ai appris qu'il ne fallait jamais arrêter de se battre. Dans une saison, il y aura toujours des réussites et des doutes.
Ma première observation fut décevante, j'ai redoublé d'efforts et retrouvé l'énergie d'aller m'entraîner. Je suis conscient que ce n'est que le début, le plus dur et le plus magnifique reste à venir ».

Qu'est-ce que cette évolution jusqu'au niveau fédéral a pu t'apporter dans ta vie personnelle ?

Rémi : « L'arbitrage est une très grande expérience humaine. Elle permet de développer beaucoup de compétences et qualités personnelles notamment la confiance en soi, le leadership ou encore la communication. L'envie d'accéder au niveau supérieur nous rend compétiteur. Toutes ces compétences développées par l'arbitrage sont de réels atouts dans le milieu professionnel ».

Comment as-tu préparé tes matchs pour devenir JAF ?

Bastien : « En fonction de mon emploi du temps à la fac, j'essaie de m'entraîner au moins trois fois par semaine. Le lendemain du match, un décrassage d'une heure, le mardi est le jour des séances d'endurance et enfin je m'entraîne le jeudi avec l'équipe universitaire de boxe pour l'aspect explosif ou alors je me prépare une séance de fractionné. Enfin, il n'y a pas que les entraînements qui comptent. L'alimentation, le sommeil, la préparation du match et du jour de match par exemple sont tout aussi importants. Il faut penser à tous ces petits détails de tous les jours qui vont faire que l'on va se sentir à son aise dès le début du match ».

Qu'est-ce qui t'anime sur le terrain ?

Rémi : « D'abord, il ne faut pas penser que tous les matchs sont compliqués même s'il est vrai que l'on rencontre parfois des matchs difficiles, et ces derniers sont une grande frustration pour nous. Nous sommes animés par la passion du football que l'on partage avec les joueurs en étant véritablement au cœur du jeu. En effet, comme des chefs d'orchestres, nous coordonnons le jeu pour qu'il soit le plus beau et fluide possible. Lorsque cet objectif est atteint, nous ressentons une grande satisfaction. Personnellement, mon moment préféré quand j'arbitre est le coup d'envoi. Avant, il y a du stress, de la concentration et l'adrénaline qui m'envahit jusqu'au moment… où je siffle pour lancer le jeu ».


Par Aymeric LEPAPE - LIGUE DU CENTRE DE FOOTBALL