Publié le 21/05/2015 - L’arbitre d'un match de foot qui opposait des équipes de juniors C (jeunes âgés entre 13 et 14 ans) a été agressé par le père d'un joueur qu'il venait d'avertir. La rencontre a été interrompue. Le malheureux directeur de jeu avait déjà été roué de coups en 2007 lors d'une rencontre de 4e ligue.
Les nombreuses campagnes de sensibilisation contre la violence dans le football ne suffisent apparemment pas. Et les arbitres sont toujours en première ligne en cas d’échauffourées. Samedi dernier à Onnens, l’un d’entre eux en a, encore, fait les frais. Dans les dernières minutes de la partie de juniors C, 1er degré, entre le FC Sarine-Ouest c et le FC Châtel-Saint-Denis, le directeur de jeu a été pris à partie par un spectateur veveysan. «C’est le père d’un joueur (de Châtel-St-Denis, n..d.l.r.) qui n’a pas accepté que son fils soit averti», explique Robert Raia, président de la commission des arbitres de l’Association fribourgeoise de football (AFF).
Selon ce dernier, l’homme «est entré sur le terrain, a poussé l’arbitre et l’a traité de tous les noms». Son intégrité étant mise en jeu, l’arbitre a interrompu le match (le FC Châtel-St-Denis menait alors 4-2 face au FC Sarine-Ouest c). Concernant l’aspect purement sportif, un forfait (3-0) en faveur de l’équipe recevante a déjà été prononcé. Pour le reste, et non des moindres, l’AFF doit encore étudier le cas avant de prononcer d’éventuelles sanctions ou d’actionner la justice. «Le comité central se réunit demain soir (jeudi, n.d.l.r.)», précise Robert Raia. Pas question pour lui de laisser cette agression, «inadmissible», sans suite.
Cette fin de partie sifflée avant l’heure est la cinquième de la saison dans les différents championnats sous l’égide de l’AFF. Un chiffre «dans la moyenne» des dernières années selon Robert Raia. Pour l’arbitre en question, qui a plusieurs dizaines d’années d’expérience au sifflet, il s’agit de la deuxième agression. En 2007, il avait été roué de coups peu après une rencontre entre Schoenberg et Wünnewil (4e ligue). Contacté mercredi, le sexagénaire, s’il a confirmé l’agression, n’a pas souhaité s’exprimer. Il doit d’abord s’entretenir avec les dirigeants de l’association cantonale avant de donner sa version des faits.
Les nombreuses campagnes de sensibilisation contre la violence dans le football ne suffisent apparemment pas. Et les arbitres sont toujours en première ligne en cas d’échauffourées. Samedi dernier à Onnens, l’un d’entre eux en a, encore, fait les frais. Dans les dernières minutes de la partie de juniors C, 1er degré, entre le FC Sarine-Ouest c et le FC Châtel-Saint-Denis, le directeur de jeu a été pris à partie par un spectateur veveysan. «C’est le père d’un joueur (de Châtel-St-Denis, n..d.l.r.) qui n’a pas accepté que son fils soit averti», explique Robert Raia, président de la commission des arbitres de l’Association fribourgeoise de football (AFF).
Selon ce dernier, l’homme «est entré sur le terrain, a poussé l’arbitre et l’a traité de tous les noms». Son intégrité étant mise en jeu, l’arbitre a interrompu le match (le FC Châtel-St-Denis menait alors 4-2 face au FC Sarine-Ouest c). Concernant l’aspect purement sportif, un forfait (3-0) en faveur de l’équipe recevante a déjà été prononcé. Pour le reste, et non des moindres, l’AFF doit encore étudier le cas avant de prononcer d’éventuelles sanctions ou d’actionner la justice. «Le comité central se réunit demain soir (jeudi, n.d.l.r.)», précise Robert Raia. Pas question pour lui de laisser cette agression, «inadmissible», sans suite.
Cette fin de partie sifflée avant l’heure est la cinquième de la saison dans les différents championnats sous l’égide de l’AFF. Un chiffre «dans la moyenne» des dernières années selon Robert Raia. Pour l’arbitre en question, qui a plusieurs dizaines d’années d’expérience au sifflet, il s’agit de la deuxième agression. En 2007, il avait été roué de coups peu après une rencontre entre Schoenberg et Wünnewil (4e ligue). Contacté mercredi, le sexagénaire, s’il a confirmé l’agression, n’a pas souhaité s’exprimer. Il doit d’abord s’entretenir avec les dirigeants de l’association cantonale avant de donner sa version des faits.
Source : La liberté.ch