Publié le 03/07/2015 - L’observatoire de l’Association italienne des arbitres a publié ses statistiques annuelles concernant les agressions subies par les hommes en noir. Et ils sont consternants. En effet, on a atteint le chiffre incroyable de 600, soit le presque le double de la saison dernière (375). Voici le détail région par région publié dans l’édition du jour du Corrierre dello Sport.
En bleu, les violences graves. En vert, ceux qui ont fini à l’hosto. En rouge, le total.
Les neuf niveaux italiens ont été pris en compte dans ces calculs, puisque chaque rencontre est dirigée par un arbitre officiel de l’autre côté des Alpes. Toujours selon le journal romain, c’est dans les divisions les plus basses que l’on retrouve le plus agressions, 92 en 1a Categoria, 153 en 2a Categoria e 123 en 3a Categoria. Sur les 600 agressions, 60 concernent des arbitres mineurs et 93 % ont été perpétrées par des joueurs, entraineurs et dirigeants.
Seraient-ce les conséquences des honteuses campagnes de presse dont sont régulièrement victimes les arbitres italiens ? Ce n’est pas impossible. Voilà ce qui se passe quand on cautionne ou subventionne même le referee bashing. Si la civilité d’un pays devait être mesurée par le respect que l’on porte envers ses hommes en noir, l’Italie occuperait probablement les dernières places du classement mondial. Enfin, rappelons qu’aucun arbitre n’a été inculpé parmi les nombreuses affaires de matches arrangés qui ont émaillé le football italien depuis 2011.
En bleu, les violences graves. En vert, ceux qui ont fini à l’hosto. En rouge, le total.
Les neuf niveaux italiens ont été pris en compte dans ces calculs, puisque chaque rencontre est dirigée par un arbitre officiel de l’autre côté des Alpes. Toujours selon le journal romain, c’est dans les divisions les plus basses que l’on retrouve le plus agressions, 92 en 1a Categoria, 153 en 2a Categoria e 123 en 3a Categoria. Sur les 600 agressions, 60 concernent des arbitres mineurs et 93 % ont été perpétrées par des joueurs, entraineurs et dirigeants.
Seraient-ce les conséquences des honteuses campagnes de presse dont sont régulièrement victimes les arbitres italiens ? Ce n’est pas impossible. Voilà ce qui se passe quand on cautionne ou subventionne même le referee bashing. Si la civilité d’un pays devait être mesurée par le respect que l’on porte envers ses hommes en noir, l’Italie occuperait probablement les dernières places du classement mondial. Enfin, rappelons qu’aucun arbitre n’a été inculpé parmi les nombreuses affaires de matches arrangés qui ont émaillé le football italien depuis 2011.
Source : CALCIOMIO