Publié le 06/03/2016 - La vidéo, en tant qu’aide pour l’arbitrage, sera expérimentée dans le football dès la saison prochaine et de manière effective en 2017-2018. Michel Platini, fervent opposant à cette technologie "préfère l’humain à la technologie" et avance d’emblée que c’est "une mauvaise chose" pour le football.
Samedi 5 mars, le Board de la Fifa a annoncé que la vidéo, en tant qu’aide pour l’arbitrage, serait expérimentée dans le football pendant au moins deux ans. L’assistance vidéo a été autorisée, sous certaines conditions. L’information n’a pas manqué d’agiter les débats entre les pros et anti-vidéo. A l’instar de Michel Platini qui a toujours montré sa réticence à utiliser une telle technologie dans le football.
Dans une interview accordée à L’Equipe, le président de l’UEFA s’en prend à cette initiative : "J’estime que c’est une mauvaise chose. Maintenant, si les tests montrent que c’est une bonne chose, pourquoi pas. Je pense que ce n’est pas bien et que cela ne marchera pas. Si on me prouve le contraire, tant mieux", explique-t-il. "Mais il ne faut pas que le business des sociétés qui travaillent sur la vidéo l’emporte. Il y a beaucoup de lobbying dans ce domaine. Et beaucoup d’intérêts derrière tout ça". En 2013, Michel Platini avait déjà montré sa désapprobation affirmant préféré "l’humain à la technologie comme je préfère parler en face à quelqu’un plutôt qu’au téléphone". "Je crois fermement que les yeux d’un arbitre voient des choses que ne peuvent apprécier les machines", avait-il indiqué.
Le Board, constitué par les quatre associations britanniques (Angleterre, Ecosse, pays de Galles et Irlande du Nord), ainsi que la Fifa, ont levé le voile sur les cas qui seront évalués par la vidéo : le but marqué, le carton rouge, le penalty et l’erreur sur l’identité d’un joueur. En revanche, les hors-jeu n’entreront pas dans ces cas de figure. "Le Board et la Fifa mènent le débat, et ne l’arrêtent pas. Nous écoutons les fans, les joueurs, le foot", précise le nouveau président de la Fifa Gianni Infanito. "Bien sûr, nous devons être prudents, mais nous sommes aussi ouverts pour faire des pas concrets en avant", affirme-t-il.
Samedi 5 mars, le Board de la Fifa a annoncé que la vidéo, en tant qu’aide pour l’arbitrage, serait expérimentée dans le football pendant au moins deux ans. L’assistance vidéo a été autorisée, sous certaines conditions. L’information n’a pas manqué d’agiter les débats entre les pros et anti-vidéo. A l’instar de Michel Platini qui a toujours montré sa réticence à utiliser une telle technologie dans le football.
Dans une interview accordée à L’Equipe, le président de l’UEFA s’en prend à cette initiative : "J’estime que c’est une mauvaise chose. Maintenant, si les tests montrent que c’est une bonne chose, pourquoi pas. Je pense que ce n’est pas bien et que cela ne marchera pas. Si on me prouve le contraire, tant mieux", explique-t-il. "Mais il ne faut pas que le business des sociétés qui travaillent sur la vidéo l’emporte. Il y a beaucoup de lobbying dans ce domaine. Et beaucoup d’intérêts derrière tout ça". En 2013, Michel Platini avait déjà montré sa désapprobation affirmant préféré "l’humain à la technologie comme je préfère parler en face à quelqu’un plutôt qu’au téléphone". "Je crois fermement que les yeux d’un arbitre voient des choses que ne peuvent apprécier les machines", avait-il indiqué.
Le Board, constitué par les quatre associations britanniques (Angleterre, Ecosse, pays de Galles et Irlande du Nord), ainsi que la Fifa, ont levé le voile sur les cas qui seront évalués par la vidéo : le but marqué, le carton rouge, le penalty et l’erreur sur l’identité d’un joueur. En revanche, les hors-jeu n’entreront pas dans ces cas de figure. "Le Board et la Fifa mènent le débat, et ne l’arrêtent pas. Nous écoutons les fans, les joueurs, le foot", précise le nouveau président de la Fifa Gianni Infanito. "Bien sûr, nous devons être prudents, mais nous sommes aussi ouverts pour faire des pas concrets en avant", affirme-t-il.
Source : L'INFO