Publié le 22/04/2016 - À 39 ans, Ruddy Buquet, né à Amiens, arbitrera samedi soir la finale de la Coupe de la Ligue entre le PSG et Lille. Sa deuxième après une première en 2013 (Saint-Etienne - Rennes 1-0). Arbitre international depuis 2011, il a été formé à l’école d’arbitrage du district Somme avant de faire le grand saut en Ligue 2 et en Ligue 1 où il officie depuis une quinzaine d’années.
« Je pense avoir fait une bonne saison. Je suis très satisfait. J’ai vécu la Coupe du Monde U17, au Chili, du 17 octobre au 8 novembre 2015 avec Guillaume Debart (NDLR : un autre Picard). On est resté 33 jours et on a arbitré un quart de finale et deux matches de poule. Il y a eu aussi deux matches de Ligue Europa (Spartak - PSV Eindhoven et Astana - Benfica). Mais aussi des rencontres qualificatives pour l’Euro dont Bosnie-Israël et Portugal-Albanie. Tout s’est bien passé. »
Connu pour son calme, il préfère dialoguer avec les joueurs. « Il le faut mais pas trop non plus, dit-il. On est là pour le jeu. Tout le monde dit que je suis calme mais je sais aussi parfois me mettre en colère. Maintenant, si on se montre nerveux, les joueurs le seront aussi. Il faut expliquer calmement les choses et être aussi au top physiquement. Comme les joueurs, on a la même exigence à ce niveau-là avec un bon suivi médical assez élevé. » À son âge, il estime encore apprendre et ne pas se reposer sur ses acquis : « On progresse toujours à tous les niveaux et tout évolue. Il faut s’adapter. » Alors que pense-t-il de la « goal-line technology » ? « C’est fiable, répond-il. On a une réponse instantanée, cela peut aider l’arbitrage et le jeu. »
« Je pense avoir fait une bonne saison. Je suis très satisfait. J’ai vécu la Coupe du Monde U17, au Chili, du 17 octobre au 8 novembre 2015 avec Guillaume Debart (NDLR : un autre Picard). On est resté 33 jours et on a arbitré un quart de finale et deux matches de poule. Il y a eu aussi deux matches de Ligue Europa (Spartak - PSV Eindhoven et Astana - Benfica). Mais aussi des rencontres qualificatives pour l’Euro dont Bosnie-Israël et Portugal-Albanie. Tout s’est bien passé. »
Connu pour son calme, il préfère dialoguer avec les joueurs. « Il le faut mais pas trop non plus, dit-il. On est là pour le jeu. Tout le monde dit que je suis calme mais je sais aussi parfois me mettre en colère. Maintenant, si on se montre nerveux, les joueurs le seront aussi. Il faut expliquer calmement les choses et être aussi au top physiquement. Comme les joueurs, on a la même exigence à ce niveau-là avec un bon suivi médical assez élevé. » À son âge, il estime encore apprendre et ne pas se reposer sur ses acquis : « On progresse toujours à tous les niveaux et tout évolue. Il faut s’adapter. » Alors que pense-t-il de la « goal-line technology » ? « C’est fiable, répond-il. On a une réponse instantanée, cela peut aider l’arbitrage et le jeu. »
"Tout le monde dit que je suis calme mais je sais aussi parfois me mettre en colère...." (photo Jean CATUFFE) |
« Une finale, ça se réussit en prenant du plaisir »
Rassemblé depuis hier à Paris, le trio arbitral, qu’il forme avec Guillaume Debart et Cyril Gringore, se prépare à la finale : « Il y a des séances techniques, des analyses des équipes. La veille du match, comme les équipes, on va faire une séance physique au Stade de France afin de prendre nos marques. Après, le jour du match, il y aura encore un briefing, une petite marche pour se détendre, une petite sieste et on arrivera au stade 1 h 30 voire deux heures avant le coup d’envoi. Pour les joueurs, une finale, ça se joue. Pour nous, une finale, ça se réussit en prenant du plaisir. »
Du plaisir qu’il aurait sans doute voulu prendre à l’Euro mais c’est Clément Turpin qui a été choisi. « On va supporter les Bleus, dit-il. On va regarder les matches. Il faut accepter la décision. Tout le monde aurait voulu le faire. Après, pour les JO de Rio, je ne sais pas. On figure sur la liste FIFA. »
Source : le Courrier Picard