lundi, décembre 18, 2017

FFF - DTA : Pascal GARIBIAN réagit aux polémiques concernant la GOAL LINE TECHNOLOGY et parle de l'ARBITRAGE VIDÉO...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , , , ,


Publié le 18/12/2017 - Le week-end de Ligue 1 a encore été marqué par un bug de la « goal line technology ».

A Troyes, Suk s'est vu accorder puis refuser un but contre Amiens (1-0) par François Letexier. La montre de l'arbitre a en effet vibré à tort et la partie dû être interrompue dix minutes, avant que celui-ci décide de ne pas accorder de but aux Troyens, à raison.

Invité de Canal+Sport ce lundi, Pascal Garibian a loué le comportement du jeune arbitre. « On peut reconnaître à François (Letexier) beaucoup de maîtrise pour gérer le stress des deux équipes. Il a su rester calme, se mettre en quête d'informations. On a eu de la confusion, fort heureusement la décision finale est bonne mais ce n'est pas satisfaisant d'attendre dix minutes pour savoir si un but est valable ou non », a déclaré le patron de l'arbitrage français.

Depuis samedi, la « goal line technology » est très contestée. Le prestataire de la Ligue, Goal Control, a même été convoqué ce mardi au siège de la LFP pour donner des explications sur ces dysfonctionnements. Pourtant, Pascal Garibian ne se veut pas alarmiste sur le sujet : « Même s'il y a eu quelques bugs, aucun n'avait encore eu autant d'impact sur une décision. Il existe heureusement un process qui permet aux arbitres de vérifier et de ne pas être prisonnier de la décision technologique. Il faut retrouver de la confiance, et force est de constater qu'aujourd'hui la confiance est entamée », glisse l'ancien arbitre.

Ce dernier prévient d'ailleurs que la vidéo, qui sera introduite en Ligue 1 la saison prochaine, ne résoudra pas toutes les erreurs. « L'assistance vidéo n'a pas vocation à réarbitrer sur les situations évoquées, mais à corriger les décisions initiales de l'arbitre clairement erronées. Si l'assistant vidéo n'a pas à sa disposition des images qui sont irréfutables, il ne modifiera pas la décision. Pour toutes les situations sujettes à interprétation, où l'image ne sera pas probante, on en restera à la décision initiale.

Source : BOURSORAMA