Publié le 10/08/2018 - Il a arrêté d'arbitrer voici six ans, confiné au rôle d'observateur sur les matchs professionnels. Mais le Trégueusien Stéphane Bré (52 ans) est un passionné et il n'était pas question pour lui de rater la « révolution » de l'arbitrage vidéo. Samedi, il sera dans le car-régie pour Angers-Nîmes.
Pourquoi avoir accepté de rejoindre le contingent des arbitres vidéos ?
On m'a proposé de monter dans le train, j'y suis monté ! J'ai suivi plusieurs journées de formation à Clairefontaine. Nous avons travaillé en situation réelle sur des matchs de jeunes ou d'anciens, également sur des simulateurs. Reste maintenant à se confronter à la réalité de la Ligue 1, avec des matchs d'une autre intensité.
Comment appréhendez-vous ce nouveau type d'arbitrage ?
On assiste non pas à une évolution mais à une révolution et j'avais envie d'en être. La France a suivi le pas des grandes nations. L'objectif, c'est d'être une bouée de sauvetage pour l'arbitre qui est sur le terrain.
Faites-vous partie de ceux qui attendaient la VAR (Video Assistant Referee, en anglais) avec impatience ?
Non, au départ, j'étais dans l'expectative. Cela fait 25 ans que l'on me parle de vidéo. Le grand public voudrait qu'on vérifie toutes les décisions de l'arbitre. Or, les statistiques le disent, la VAR n'apporte une réelle plus-value qu'une fois tous les trois matchs. Il ne faut donc pas s'attendre à cinq interventions par rencontre. Lors de la Coupe du monde, il y a en a eu beaucoup lors des phases de poule, beaucoup moins ensuite.
Cette Coupe du monde vous a-t-elle convaincue ? ....
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