Publié le 18/10/2018 - Nouvelle venue en championnat de France, l’assistance vidéo (VAR) « aide efficacement les arbitres » et instaure « un climat plus serein » en divisant par trois le nombre d’erreurs, mais son usage reste perfectible, analyse Pascal Garibian, le directeur technique de l’arbitrage.
« Encourageant » : c’est la conclusion du boss des arbitres français après les neuf premières journées de Ligue 1, comme il l’a expliqué jeudi devant le comité exécutif de la Fédération française de football, puis dans un entretien à l’AFP. Sur les 90 rencontres disputées, « l’assistance vidéo a permis de diviser par trois le nombre d’erreurs impactant le déroulement d’un match », sans que le temps de jeu effectif ne soit diminué, d’après l’ancien arbitre international.
De fait, la plupart des actions passées au crible de la VAR ne remonte pas jusqu’aux oreilles de l’arbitre principal, sollicité uniquement quand sa décision est contestable. « Ça se fait silencieusement », pendant que le jeu se poursuit ou lors d’un temps mort. La partie émergée de l’iceberg, celle que voient les (télé) spectateurs, n’intervient que rarement au cours d’un match.
« Les joueurs sont rassurés »
Sur les 312 actions contrôlées, la décision de l’arbitre principal a été confirmée à plus de 94 %. Ce dernier n’a été déjugé que 18 fois depuis le début de la saison : 5 buts (sur 246 inscrits) ont finalement été annulés pour hors-jeu, 9 penalties ont été sifflés ou annulés et 4 cartons rouges ont été distribués après visionnage, comme sur l’exclusion du Parisien Presnel Kimpembe récemment contre Lyon.....
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