Publié le 14/08/2015 - A l'ordre du jour de la dernière journée du stage préparatoire de cette saison pour les meilleurs arbitres UEFA , il y a un sujet qui devient de plus en plus pertinent dans le football moderne et professionnel, mais sûrement aussi le football amateur.
Alors que les décisions de l'arbitre étaient pour la plupart accepté sans aucune protestation il y a quelques décennies - ce qui est difficile à imaginer compte tenu du comportement de certains joueurs de nos jours - et bien aujourd'hui la contestation permanente a pris le pas. Les arbitres ne sont pas seulement des décideurs, ils sont surtout devenu des personnes capables de convaincre que leur décision est la plus juste. Néanmoins, les joueurs ne sont pas prêts à renoncer à attribuer leurs propres erreurs aux officiels de match qui se manifeste dans un phénomène que l'UEFA appelle "harcèlement de l'arbitre".
Typiquement, le harcèlement de l'arbitre implique la désapprobation en paroles ou en action, de harceler l'officiel à une distance proche ou même avec contact physique, souvent en formant un cercle de plusieurs joueurs devant ou autour de lui. Il y a quelques années, Pierluigi Collina avait émis l'idée de cartons rouges directs instantanées pour harcèlement sur l'arbitre. Cela se passait en 2011. Quatre ans plus tard, nous ne sommes pas loin du tout, mais au moins, l'UEFA considère qu'un carton jaune constitue le châtiment plus ou moins obligatoire pour les joueurs qui harcèle l'arbitre de manière flagrante. Dans le cas de rassemblement autour de lui, l'arbitre doit choisir (au moins) un joueur qui devrait recevoir cet avertissement (celui protestant le plus de manière véhémente). Ces situations se produisent encore dans de nombreux matchs, de sorte que les arbitres, à tous les niveaux, doivent rester en alerte.
Pourquoi harceler l'arbitre est-il dangereux? Comme indiqué, les joueurs le font la plupart du temps avec le but d'exprimer leur colère, sorte de réflexe humain naturel. Mais ce qu'ils font en fait est très égoïste : Ils attribuent un événement négatif sur un facteur externe, qu'est l'arbitre, par exemple, perdre d'un but d'écart, être sur le point de perdre la partie, etc... Ainsi, leur estime de soi et leur confiance ne souffrent-elles pas, plutôt que de se dire : "on perd, c'est notre faute...".
Alors que les décisions de l'arbitre étaient pour la plupart accepté sans aucune protestation il y a quelques décennies - ce qui est difficile à imaginer compte tenu du comportement de certains joueurs de nos jours - et bien aujourd'hui la contestation permanente a pris le pas. Les arbitres ne sont pas seulement des décideurs, ils sont surtout devenu des personnes capables de convaincre que leur décision est la plus juste. Néanmoins, les joueurs ne sont pas prêts à renoncer à attribuer leurs propres erreurs aux officiels de match qui se manifeste dans un phénomène que l'UEFA appelle "harcèlement de l'arbitre".
Typiquement, le harcèlement de l'arbitre implique la désapprobation en paroles ou en action, de harceler l'officiel à une distance proche ou même avec contact physique, souvent en formant un cercle de plusieurs joueurs devant ou autour de lui. Il y a quelques années, Pierluigi Collina avait émis l'idée de cartons rouges directs instantanées pour harcèlement sur l'arbitre. Cela se passait en 2011. Quatre ans plus tard, nous ne sommes pas loin du tout, mais au moins, l'UEFA considère qu'un carton jaune constitue le châtiment plus ou moins obligatoire pour les joueurs qui harcèle l'arbitre de manière flagrante. Dans le cas de rassemblement autour de lui, l'arbitre doit choisir (au moins) un joueur qui devrait recevoir cet avertissement (celui protestant le plus de manière véhémente). Ces situations se produisent encore dans de nombreux matchs, de sorte que les arbitres, à tous les niveaux, doivent rester en alerte.
Pourquoi harceler l'arbitre est-il dangereux? Comme indiqué, les joueurs le font la plupart du temps avec le but d'exprimer leur colère, sorte de réflexe humain naturel. Mais ce qu'ils font en fait est très égoïste : Ils attribuent un événement négatif sur un facteur externe, qu'est l'arbitre, par exemple, perdre d'un but d'écart, être sur le point de perdre la partie, etc... Ainsi, leur estime de soi et leur confiance ne souffrent-elles pas, plutôt que de se dire : "on perd, c'est notre faute...".
Bien sûr, il y a l'effet secondaire pour les supporters de trouver une cible appropriée pour leur colère et leur déception. Dans les stades les plus chauds, les arbitres doivent être particulièrement conscients qu'être assailli et influencé par les joueurs est un grave problème. Dès que ces derniers ne sont pas punis instantanément, ils sapent visiblement l'autorité et l'impartialité de l'arbitre... Et parfois un carton jaune est encore trop clément, voilà pourquoi la prévention est essentielle ici.
Les vidéos suivantes montrent comment certaines situations devraient être résolues - ou auraient dû l'être.
Les vidéos suivantes montrent comment certaines situations devraient être résolues - ou auraient dû l'être.
Ce clip montre un exemple classique de harcèlement. Après l'attribution correct d'un coup franc pour main volontaire, plusieurs joueurs approchent l'arbitre et tentent de le presser pour obtenir un carton jaune. Le N°25 rouge se comporte de façon plus flagrante : Il sprinte sur une grande distance et va même au contact physique avec l'arbitre, exigeant un carton jaune pour l'adversaire . Un tel comportement ne peut être toléré.
Les arbitres doivent être conscients qu'ils doivent avertir au moins un des joueurs de harcèlement avec un carton jaune, en utilisant un langage du corps énergique et démontrer ainsi l'affirmation de leur décision.
Cette vidéo montre une situation similaire. L'arbitre est sur le point d'avertir un joueur avec un carton jaune, il est donc clair qu'il est sur le point de mettre en garde. Plusieurs joueurs en rouge font pression sur l'arbitre , qui envoie malheureusement par son corps un message non-verbal pauvre : Il se déplace par de nombreux pas en arrière, ce qui signale un niveau d'autorité et d'auto-assertion faible. En fin de clip, l'arbitre averti le joueur qui a fait la faute. Cependant, il aurait pu l'éviter en restant ferme et immobile, figé sur le gazon, et envoyé le message : "Ici, je suis, je ne vais pas revenir en arrière, acceptez ma décision".
Cette vidéo illustre le fait que très souvent, les arbitres sont pris d'assaut dans le but de les influencer et de les contraindre à une certaine décision. Une fois entouré par sept joueurs de Chelsea furieux, il est assez compliqué de donner une impression sans influence sur le public et les joueurs, en levant un carton rouge. L'arbitre aurait dû avertir l'un des joueurs qui protestait, non seulement pour harcèlement sur lui, mais aussi et surtout pour avoir exigé une sanction contre un adversaire.
Ces deux vidéos montrent de bons exemples de la façon de réagir au harcèlement contre toute officiel de match. Dans le premier cas , l'arbitre choisit à juste titre l'un des joueurs qui protestaient et le met en garde. Dans le second clip , l'arbitre met aussi en garde le joueur qui montre la forme la plus flagrante d'intimidation (malgré le contenu légitime de sa protestation). Les deux arbitres ne donne pas seulement le carton, mais mettent en avant le langage du corps, y compris dans des gestes convaincants.
Dans la deuxième vidéo, l'arbitre aurait dû protéger son arbitre assistant supplémentaire plus qu'en levant juste le carton jaune et s'éloigner. À 00:26 dans la vidéo, vous pouvez voir que, malgré le carton, deux joueurs ont continué à protester (moins intensément, mais ils ne semblent pas avoir compris le message). l'arbitre aurait dû se positionner entre l'AAS et les joueurs, écrite le carton dans son carnet, puis repartir avoir vérifié que tout va bien avec son coéquipier.
Cette vidéo montre que, dans certains cas, les arbitres peuvent résoudre les cas légers de harcèlement avec leur personnalité et du calme. Dans le clip, l'arbitre est approché par plusieurs joueurs, mais la plupart d'entre eux se comportent d'une manière encore acceptable et au moins deux joueurs essaient même de calmer leurs propres coéquipiers et de se positionner entre eux et l'arbitre.
Toutefois, cela ne change pas que l'arbitre a fait quelques pas en arrière, et a été confronté à une foule de 6 joueurs et donc risqué que son autorité sur et surtout en dehors du terrain puisse en souffrir. En particulier, l'arbitre ne doit pas toléré le comportement du n° 8, qui l'a touché à la poitrine et le presse d'une manière inacceptable. Il aurait dû le mettre en garde par un carton jaune et aurait dû utiliser cette situation comme une occasion d'envoyer un signal clair à tous les joueurs.
La dernière vidéo mérite un examen et une évaluation ambivalente. Tout d'abord, l'arbitre est resté mentalement stable et ferme malgré trois décisions pertinentes dans une rangée qui allait à l'encontre (ou en d'autres termes, pas en faveur de) l'équipe à la maison. Il ne tolère pas le comportement d’intimidation du joueur rouge N°35, alors que la balle était encore en jeu et spécialement quand il venait de franchir la ligne de touche. Un carton jaune plus rapide aurait peut-être empêché une intimidation et un harcèlement plus intense. Le comportement des deux autres joueurs rouges est sûrement limite, mais l'arbitre était capable de contrer leurs protestations à l'aide de sa fermeté.
Cependant, il n'y a aucune raison d'attendre aussi longtemps pour montrer l'avertissement. L'arbitre doit avoir un meilleur timing - ce qui aurait évité que le n°35 s'en alla sans montrer un intérêt quelconque pour le carton jaune. L'arbitre a essayé de commander au joueur à venir à lui, mais à la fin, c'est l'arbitre lui-même qui a dû aller au joueur. Malheureusement, l'arbitre n'a pas réussi à assurer le contact visuel pour le joueur, qui lui avait tourné le dos pour lui alors que le carton lui a été montré. Les paroles de l'arbitre ne l'ont jamais atteint et donc été inefficaces. Son autorité a beaucoup souffert à ce point. En outre, n°35 a continué à montrer sa désapprobation flagrante en action - les trois gestes du bras agités sont certainement de trop. L'arbitre aurait dû prévenir le joueur que cette conduite était inappropriée... mais, plus facile à dire qu'à faire....
En conclusion , le harcèlement envers l'arbitre est un sujet d'une importance vitale . Pas étonnant que l'UEFA l'ai mis sur l'ordre du jour pour sa politique à venir. Le message principal devrait être : Soyez assertif, ne risquez pas votre autorité, faites et dosez l'usage du langage du corps de manière énergique et visible de tous, et avertissez le premier joueur coupable de ce genre de comportement...
Source : 3rd Team - Traduction de l'anglais par ARBITREZ-VOUS
Les arbitres doivent être conscients qu'ils doivent avertir au moins un des joueurs de harcèlement avec un carton jaune, en utilisant un langage du corps énergique et démontrer ainsi l'affirmation de leur décision.
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Cette vidéo montre une situation similaire. L'arbitre est sur le point d'avertir un joueur avec un carton jaune, il est donc clair qu'il est sur le point de mettre en garde. Plusieurs joueurs en rouge font pression sur l'arbitre , qui envoie malheureusement par son corps un message non-verbal pauvre : Il se déplace par de nombreux pas en arrière, ce qui signale un niveau d'autorité et d'auto-assertion faible. En fin de clip, l'arbitre averti le joueur qui a fait la faute. Cependant, il aurait pu l'éviter en restant ferme et immobile, figé sur le gazon, et envoyé le message : "Ici, je suis, je ne vais pas revenir en arrière, acceptez ma décision".
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Cette vidéo illustre le fait que très souvent, les arbitres sont pris d'assaut dans le but de les influencer et de les contraindre à une certaine décision. Une fois entouré par sept joueurs de Chelsea furieux, il est assez compliqué de donner une impression sans influence sur le public et les joueurs, en levant un carton rouge. L'arbitre aurait dû avertir l'un des joueurs qui protestait, non seulement pour harcèlement sur lui, mais aussi et surtout pour avoir exigé une sanction contre un adversaire.
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Ces deux vidéos montrent de bons exemples de la façon de réagir au harcèlement contre toute officiel de match. Dans le premier cas , l'arbitre choisit à juste titre l'un des joueurs qui protestaient et le met en garde. Dans le second clip , l'arbitre met aussi en garde le joueur qui montre la forme la plus flagrante d'intimidation (malgré le contenu légitime de sa protestation). Les deux arbitres ne donne pas seulement le carton, mais mettent en avant le langage du corps, y compris dans des gestes convaincants.
Dans la deuxième vidéo, l'arbitre aurait dû protéger son arbitre assistant supplémentaire plus qu'en levant juste le carton jaune et s'éloigner. À 00:26 dans la vidéo, vous pouvez voir que, malgré le carton, deux joueurs ont continué à protester (moins intensément, mais ils ne semblent pas avoir compris le message). l'arbitre aurait dû se positionner entre l'AAS et les joueurs, écrite le carton dans son carnet, puis repartir avoir vérifié que tout va bien avec son coéquipier.
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Cette vidéo montre que, dans certains cas, les arbitres peuvent résoudre les cas légers de harcèlement avec leur personnalité et du calme. Dans le clip, l'arbitre est approché par plusieurs joueurs, mais la plupart d'entre eux se comportent d'une manière encore acceptable et au moins deux joueurs essaient même de calmer leurs propres coéquipiers et de se positionner entre eux et l'arbitre.
Toutefois, cela ne change pas que l'arbitre a fait quelques pas en arrière, et a été confronté à une foule de 6 joueurs et donc risqué que son autorité sur et surtout en dehors du terrain puisse en souffrir. En particulier, l'arbitre ne doit pas toléré le comportement du n° 8, qui l'a touché à la poitrine et le presse d'une manière inacceptable. Il aurait dû le mettre en garde par un carton jaune et aurait dû utiliser cette situation comme une occasion d'envoyer un signal clair à tous les joueurs.
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La dernière vidéo mérite un examen et une évaluation ambivalente. Tout d'abord, l'arbitre est resté mentalement stable et ferme malgré trois décisions pertinentes dans une rangée qui allait à l'encontre (ou en d'autres termes, pas en faveur de) l'équipe à la maison. Il ne tolère pas le comportement d’intimidation du joueur rouge N°35, alors que la balle était encore en jeu et spécialement quand il venait de franchir la ligne de touche. Un carton jaune plus rapide aurait peut-être empêché une intimidation et un harcèlement plus intense. Le comportement des deux autres joueurs rouges est sûrement limite, mais l'arbitre était capable de contrer leurs protestations à l'aide de sa fermeté.
Cependant, il n'y a aucune raison d'attendre aussi longtemps pour montrer l'avertissement. L'arbitre doit avoir un meilleur timing - ce qui aurait évité que le n°35 s'en alla sans montrer un intérêt quelconque pour le carton jaune. L'arbitre a essayé de commander au joueur à venir à lui, mais à la fin, c'est l'arbitre lui-même qui a dû aller au joueur. Malheureusement, l'arbitre n'a pas réussi à assurer le contact visuel pour le joueur, qui lui avait tourné le dos pour lui alors que le carton lui a été montré. Les paroles de l'arbitre ne l'ont jamais atteint et donc été inefficaces. Son autorité a beaucoup souffert à ce point. En outre, n°35 a continué à montrer sa désapprobation flagrante en action - les trois gestes du bras agités sont certainement de trop. L'arbitre aurait dû prévenir le joueur que cette conduite était inappropriée... mais, plus facile à dire qu'à faire....
En conclusion , le harcèlement envers l'arbitre est un sujet d'une importance vitale . Pas étonnant que l'UEFA l'ai mis sur l'ordre du jour pour sa politique à venir. Le message principal devrait être : Soyez assertif, ne risquez pas votre autorité, faites et dosez l'usage du langage du corps de manière énergique et visible de tous, et avertissez le premier joueur coupable de ce genre de comportement...
Source : 3rd Team - Traduction de l'anglais par ARBITREZ-VOUS
