Publié le 27/10/2015 - Sous un froid mordant et sur une pelouse synthétique, un apprenti arbitre tente de mettre un mur à bonne distance, sifflet en bouche, cartons en main. Dans son dos, Nicolas Brotons, conseiller technique départemental chargé de l’arbitrage (CTDA), a avancé le ballon d’un mètre... Pour ensuite mettre en garde le futur homme en noir : il faut avoir un œil sur tous les joueurs...
Pendant trois jours, en début de semaine, 28 stagiaires venus de toute l’Isère ont participé à l’une des trois sessions annuelles de formation organisées par le District. Jeunes (à partir de 15 ans) et adultes ont ainsi suivi une formation théorique au Campus La Brunerie et une formation pratique sur le stade de Chirens, avant de passer leur examen. « En Isère, il n’y a pas d’écoles d’arbitrage dans les clubs, la formation est bien structurée par le District », précise André Serve, président de la commission des arbitres du District.
Pendant trois jours, en début de semaine, 28 stagiaires venus de toute l’Isère ont participé à l’une des trois sessions annuelles de formation organisées par le District. Jeunes (à partir de 15 ans) et adultes ont ainsi suivi une formation théorique au Campus La Brunerie et une formation pratique sur le stade de Chirens, avant de passer leur examen. « En Isère, il n’y a pas d’écoles d’arbitrage dans les clubs, la formation est bien structurée par le District », précise André Serve, président de la commission des arbitres du District.
« C’est compliqué de trouver des jeunes »
Le poste de CTDA, qui vient d’être créé (le 5 octobre), répond à plusieurs besoins : « Je dois structurer l’arbitrage en Isère, le professionnaliser, explique Nicolas Brotons. La grosse priorité, c’est le recrutement. Mais je dois aussi assurer le suivi, la détection, la formation initiale et le perfectionnement des arbitres. »
Longtemps cantonnée à l’apprentissage théorique, la formation des sifflets est depuis cette année beaucoup plus pratique, afin de « donner aux jeunes un bagage avant d’aller sur un terrain ». Il faut dire qu’être arbitre de foot, ce n’est pas facile. « On en forme soixante par an, mais on se retrouve toujours avec le même nombre à la fin », regrette José Veloso, représentant des arbitres à la commission de discipline. « C’est compliqué de trouver des jeunes à cause de la recrudescence de violence sur les terrains... Il faut aussi gérer les insultes. Pour ça, il faut être fort psychologiquement », analyse André Serve. Tous les clubs doivent disposer d’un ou plusieurs arbitres, en fonction de la division dans laquelle évolue leur équipe fanion : cela va de dix arbitres pour un club en Ligue 1 à deux (dont un jeune) en Excellence et un dans les divisions inférieures.
Des sanctions pour les clubs qui ne respectent pas ces obligations sont prévues : amende, impossibilité de monter ou perte de possibilités de mutation de joueurs.
Source : LE DAUPHINE
