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mercredi, janvier 25, 2017
mardi, avril 05, 2016
FFR / FFF : Quand Jérôme GARCÈS invite Tony CHAPRON à un stage d'arbitres de Rugby.... [VIDÉO]
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, ÉCHANGES, ESPOIR, FFF, FFR, FOOTBALL, Jérôme GARCES, JEUNES ARBITRES, RUGBY, STAGE, Tony CHAPRON, VIDÉO
Publié le 05/04/2016 - Quand football et rugby se rencontrent, ça donne des échanges d'anecdotes et un partage du vécu de chacun. En milieu de mois dernier, Tony CHAPRON était l'invité de Jérome GARCES lors du stage des Arbitres Espoirs Nationaux à Toulouse.
La promotion René HOURQUET a été enchantée de sa causerie, et en tirera certainement de fructueux enseignements pour la suite.
Eric - ARBITREZ-VOUS
lundi, janvier 04, 2016
ARBITRAGE & ARBITRES : L'essence même du jeu... à échelle humaine !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, ESPOIR, FOOTBALL, RIEN A FOOT
Publié le 04/01/2016 - Ce petit article paru sur le site "RIEN A FOOT" met en avant une certaine philosophie de la perception des arbitres et de l'arbitrage, et même s'il n'est pas exact à 100%, se termine sur une note optimiste.. toujours bonne à prendre en ce début d'année...
"Tous les passionnés de foot vous le diront, « un bon arbitre quand il voit une faute, il siffle ; tandis que le mauvais arbitre quand il voit une faute, il siffle ». Il faut admettre qu’il est difficile de juger un arbitre, la plupart des règles sont basées sur l’interprétation et nos yeux de supporteur sont rarement objectifs. Un bon arbitre pour une équipe, est « un enculé » pour l’autre, il est rare qu’un arbitre arrive à satisfaire les deux équipes.
Plutôt que de toujours râler après l’arbitre et d’espérer sans cesse a un arbitrage binaire ou à chaque situation il y a faute ou pas faute, pourquoi ne pas accepter un arbitrage humain, fait de sensibilité et de ressenti ?
Alors oui ça demandera beaucoup d’efforts aux supporteurs et aux consultants, certains même seront de farouche opposant, à l’image de certains chroniqueurs qui en ont fait leur beurre, et qui ne veulent pas renoncer à leurs vannes dans leurs émissions quotidiennes. Ces même consultants qui pousseront un coup de gueule image à l’appui vous disant qu’il n’y avait pas penalty car la faute à commencer à l’extérieur de la surface, ceux qui vous diront qu’il avait les bras décoller et donc l’arbitre aurait dû siffler penalty, ceux qui vous diront avec l’aide d’un révélateur que l’attaquant était hors-jeu de 30 cm et que le but aurait dû être refusé, ceux pour qui critiquer l’arbitre, l’affaiblir sans même maîtriser les règles du football et leur quotidien.
Pour les équipes aussi cela demandera beaucoup d’efforts, il faudra accepter la différence d’interprétation entre chaque arbitre et s’y adapter. Arrêter de réagir à chaud (souvent à tort) sur des faits de jeu litigieux qui auraient changé le cours du match. Arrêter de simuler une faute ou alors accepter que l’équipe adverse arrive eux aussi à tromper l’arbitre. Arrêter de mettre la pression sur les arbitres avant les matchs importants.
Les arbitres ne sont pas pour autant exempt de tout reproche, ils ont eux aussi beaucoup de points à améliorer, à commencer par leur statut et d’enfin devenir des arbitres professionnels l. La LFP prévoit un budget de 18 millions d’euros réservé à l’arbitrage pour la saison 2016-2017 soit le double de cette saison. L’arbitrage aura ainsi un budget supérieur à celui du GAZELEC, cet argent permettrait largement de professionnaliser la profession. Ainsi, les arbitres pourraient travailler chaque semaine, leur condition physique, analyser les litiges de la journée passée, améliorer leur placement sur le terrain, apprendre à désamorcer une situation qui s’envenime, apprendre à être plus humain. Tout ceci avec l’aide d’un encadrement professionnel et compétent, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui (actuellement les arbitres sont autonomes dans leurs préparations, seuls quelques stages en cours de saison sont là pour les former).
Plutôt que de toujours râler après l’arbitre et d’espérer sans cesse a un arbitrage binaire ou à chaque situation il y a faute ou pas faute, pourquoi ne pas accepter un arbitrage humain, fait de sensibilité et de ressenti ?
Alors oui ça demandera beaucoup d’efforts aux supporteurs et aux consultants, certains même seront de farouche opposant, à l’image de certains chroniqueurs qui en ont fait leur beurre, et qui ne veulent pas renoncer à leurs vannes dans leurs émissions quotidiennes. Ces même consultants qui pousseront un coup de gueule image à l’appui vous disant qu’il n’y avait pas penalty car la faute à commencer à l’extérieur de la surface, ceux qui vous diront qu’il avait les bras décoller et donc l’arbitre aurait dû siffler penalty, ceux qui vous diront avec l’aide d’un révélateur que l’attaquant était hors-jeu de 30 cm et que le but aurait dû être refusé, ceux pour qui critiquer l’arbitre, l’affaiblir sans même maîtriser les règles du football et leur quotidien.
Pour les équipes aussi cela demandera beaucoup d’efforts, il faudra accepter la différence d’interprétation entre chaque arbitre et s’y adapter. Arrêter de réagir à chaud (souvent à tort) sur des faits de jeu litigieux qui auraient changé le cours du match. Arrêter de simuler une faute ou alors accepter que l’équipe adverse arrive eux aussi à tromper l’arbitre. Arrêter de mettre la pression sur les arbitres avant les matchs importants.
Les arbitres ne sont pas pour autant exempt de tout reproche, ils ont eux aussi beaucoup de points à améliorer, à commencer par leur statut et d’enfin devenir des arbitres professionnels l. La LFP prévoit un budget de 18 millions d’euros réservé à l’arbitrage pour la saison 2016-2017 soit le double de cette saison. L’arbitrage aura ainsi un budget supérieur à celui du GAZELEC, cet argent permettrait largement de professionnaliser la profession. Ainsi, les arbitres pourraient travailler chaque semaine, leur condition physique, analyser les litiges de la journée passée, améliorer leur placement sur le terrain, apprendre à désamorcer une situation qui s’envenime, apprendre à être plus humain. Tout ceci avec l’aide d’un encadrement professionnel et compétent, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui (actuellement les arbitres sont autonomes dans leurs préparations, seuls quelques stages en cours de saison sont là pour les former).
Après une année 2015 très chargée en contestation arbitrale, et en c’est temps de bonnes résolutions, rêvons plus utopiste, protégeons nos arbitres."
Source : RIEN A FOOT
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