vendredi, septembre 01, 2023
mardi, septembre 15, 2015
UEFA : le trio français FRAPPART / NICOLOSI / BARTNIK en voyage...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRE, FEMININES, FOOTBALL, INTERNATIONAL, Manuela NICOLOSI, MATCH AMICAL, Solenne BARTNIK, Stéphanie FRAPPART, UEFA
mercredi, juillet 15, 2015
FFF - Les championnats nationaux masculins, féminins, jeunes et Futsal 2015/2016
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans CFA, CFA2, CHAMIPONNAT, DIVISION 1 FÉMININES, DIVISION 2, FEMININES, FFF, FUTSAL, NATIONAL, U17 MASCULINS, U19 FÉMININES, U19 MASCULINS
vendredi, janvier 23, 2015
24 HEURES DU SPORT FÉMININ - Stéphanie FRAPPART : "Je prends étape par étape"
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans 24 HEURES DU SPORT FÉMININ, ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, FEMININES, FOOTBALL, INTERVIEW, LIGUE 2, Stéphanie FRAPPART
Vendredi 16 janvier. Il est 17h quand Stéphanie Frappart retrouve au Campanile d’Amiens ses deux assistants sur le match Amiens-Dunkerque, Mikael Berchebru et Manuela Nicolosi. Une bonne demi-heure de discussion. L’occasion pour Stéphanie de donner ses dernières consignes. Direction ensuite le stade de la Licorne, où le trio prend possession de son vestiaire, avant d’aller inspecter le terrain. Un terrain dans un mauvais état en raison des pluies tombées ces derniers jours sur la région.
Puis retour aux vestiaires. Collation, échanges avec les locaux, puis avec les dirigeants du club visiteur, le tout dans une excellente ambiance. Stéphanie retrouve ensuite le délégué de la rencontre pour les détails d’usage (horaires de sortie des joueurs, lieu d’échauffement dans le stade…). Puis place à la vérification des couleurs de maillot, aux dernières consignes aux capitaines, à la préparation du matériel et enfin, à un petit échauffement avec ses assistants. Avant le match, qui se déroule sans accroc. Stricte, Stéphanie Frappart ne cherche pas non plus à tomber dans l’autoritarisme. Au contraire, l’intéressée sait également faire passer ses messages avec le sourire.
« Chez les hommes, il y a plus de respect dans les mots, raconte cette salariée depuis cinq ans de la FSGT (Fédération organisatrice de sport loisir) de Pantin (Seine Saint-Denis). Si on ne prend pas les bonnes décisions, ça conteste quand même. Mais au bout de 10-15 minutes, ils oublient qu’on est une femme. Ils vous appellent Monsieur l’arbitre. Dans la fonction, ce n’est pas forcément la femme qui est mise en avant. » De toute façon, ce n’est pas ce que Stéphanie Frappart recherche.
« Je ne suis pas arrivée par hasard »
Cette passionnée de football, joueuse dès l’âge de dix ans mais qui a finalement choisi de se rabattre sur le sifflet (« Le football féminin n’étant pas très développé à l’époque, j’ai choisi l’arbitrage. Et je pense que c’était un bon choix à l’époque »), veut faire son métier du mieux qu’elle peut. Et être reconnue avant tout pour cela. « Cela fait 16 ans que j’arbitre, rappelle-t-elle. Je ne suis pas arrivée par hasard. J’ai été jugée comme les garçons. Beaucoup ont cru que j’arrivais pour faire valoir la féminité dans le football. Finalement, par mes compétences, j’ai prouvé le contraire et que j’avais ma place au sein de la Ligue 2. »
Le CV cette saison de Stéphanie Frappart, Fédérale 2 depuis juillet 2014 et seule femme arbitre à pouvoir officier dans l’antichambre de l’élite ? 7 matchs de L1 (en tant que 4e arbitre), 9 matchs de L2, 1 match de national et 3 matchs de Coupe de France. Pour un total sur ses dix matches de championnats en tant qu’arbitre central, de 37 cartons jaunes et 1 rouge, le 16 janvier, contre un joueur de Dunkerque. La suite pour la jeune femme, qui gagne 1 550 euros d’indemnité de préparation par mois, auxquels viennent se rajouter 1300 euros d’indemnité de match ? La Ligue 1, forcément, est en ligne de mire. Mais en prenant son temps. « Je prends étape par étape. La première, c’est déjà de me maintenir en Ligue 2. Après, on verra en fonction des compétences. Il faut garder les pieds sur terre et voir si on peut aller au-dessus. »
FFBB - ARBITRE : Une jeune femme de 23 ans en Nationale 1 Masculins...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans 24 HEURES DU SPORT FÉMININ, ARBITRAGE, ARBITRE, BASKET-BALL, FEMININES, FFBB
Jusqu’à présent auteur d’un sans-faute (lire ci-contre), la Kingersheimoise fait aujourd’hui partie de la quarantaine d’hommes et de femmes en noir officiant en Nationale 1 masculine (NM1) et en ligue professionnelle (LFB). Elle ne compte toutefois pas s’arrêter en si bon chemin. « J’aimerais aller le plus loin possible, au niveau international pourquoi pas » , confie cette jeune femme de 23 ans, appelée la saison passée sur 70 matches - soit 20 de plus que la moyenne. « Ce n’est pas facile. De nombreux paramètres entrent en ligne de compte : il y a beaucoup de candidats et peu d’élus » , résume-t-elle, consciente d’avoir sans doute à patienter encore un moment avant de passer à l’échelon supérieur, la Pro B.
Six évaluations en cours de saison
En attendant, elle sera évaluée à six reprises au cours de la saison par des observateurs envoyés par la Fédération. « Ces contrôles donnent lieu à des notes qui sont ensuite additionnées les unes aux autres afin d’établir une moyenne propre à chaque arbitre » , explique-t-elle. « Nous sommes prévenus juste avant le coup d’envoi. Après le match, nous avons droit à un petit débriefing et, le cas échéant, à des pistes de travail. Mais nous ne connaissons pas la note qui nous a été attribuée. Pour l’instant, je suis déjà passée sur le gril à trois reprises et cela s’est dans l’ensemble bien passé. Savoir que je vais être jugée ne me pose aucun problème, j’arrive à en faire abstraction tout comme je le fais du public. »
Marion Ortis prépare chaque rencontre avec le plus grand soin : « Je m’entraîne toujours à Berrwiller, même si je ne joue plus. Je cours régulièrement aussi. Et bien sûr, j’étudie chaque équipe, histoire de toutes bien les connaître. Le jour J, j’aime bien m’isoler deux ou trois heures avant le coup d’envoi, me mettre dans ma bulle et me concentrer sur mon sujet. J’utilise aussi beaucoup les vidéos qui nous sont automatiquement fournies après chaque match, afin d’analyser mon comportement dans les moindres détails et travailler sur l’un ou l’autre point en prévision du match suivant. »
« Un peu plus de respect »
Appelée le plus souvent pour arbitrer des matches féminins, la Haut-Rhinoise a malgré tout déjà sifflé six rencontres en NM1 depuis le début du championnat. La première d’entre elles le 1er novembre dernier, dans le Vaucluse, entre Grand Avignon Sorgues et la JA Vichy. « À ce niveau, les joueurs sont beaucoup plus rapides. La vitesse d’exécution des gestes n’a rien à voir avec ce que j’avais connu jusqu’à présent. Du coup, j’ai moins de temps de réflexion et de réaction : l’analyse de la situation doit être plus rapide et le coup de sifflet partir beaucoup plus vite. »
La jeune femme, qui change de binôme tous les week-ends, a été bien accueillie par les joueurs, avec lesquels elle n’a jusqu’à présent pas eu le moindre problème. « J’ai l’impression qu’ils ont un peu plus de respect pour l’arbitre quand c’est une femme… tout en ayant une certaine appréhension justement parce qu’il y a une femme sur le terrain ! Dans l’ensemble, tout se passe très bien. Avec les entraîneurs aussi : de toute façon, quand ils disent quelque chose, ils ont souvent raison. » Mais Marion Ortis met tout de suite les points sur les i. « Le premier coup de sifflet est très important parce qu’il conditionne la suite des débats en posant les limites à ne pas dépasser, et parce qu’il indique si celui ou celle qui l’a donné sera à la hauteur ou pas… »
Malgré tous ses efforts, la Kingersheimoise sait qu’elle commet des erreurs. « Je me trompe chaque week-end » , remarque-t-elle avec franchise. « En général, je m’en rends compte tout de suite et je reconnais ma faute. Je n’ai pas la prétention d’être infaillible ! »
mardi, septembre 30, 2014
Salome DI LORIO (FIFA) assommée par un ballon en plein match...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRE, ARGENTINE, FEMININES, VIDÉO