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dimanche, février 28, 2021

ITALIE - Le nouveau Président de l'AIA Alfredo TRENTALANGE autorise les arbitres à répondre aux interviews d'après-match

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 28/02/2021 - Il y a encore deux semaines, Alfredo Trentalange déclarait qu’il était ouvert aux interviews des arbitres. La volonté du nouveau président de l’Association Italienne des Arbitres d’autoriser des entretiens d’après-match avec des officiels, va se réaliser avec l'arbitre du match Spezia-Parme, Daniele Orsato.

dimanche, décembre 03, 2017

FIFA - COUPE DU MONDE RUSSIE 2018 : Pas de Coupe du Monde pour Viktor KASSAÏ, une journaliste hongroise a enquêté...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , ,


Publié le 03/12/2017 - Il est désormais de notoriété publique que Viktor Kassai n'a pas été sélectionné pour la Coupe du Monde en Russie en 2018. La journaliste Gayle Hope examine les raisons et approfondit un peu plus le monde secret des arbitres (MLSz - Fédération Hongroise de Football).

vendredi, novembre 20, 2015

FOOTBALL : Et avec ça, vous reprendrez bien un peu de "SEXISME" ?....

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 20/11/2015 - Le sexisme associé à la "connerie" de certains m'effarera toujours... Lisez plutôt ce qui suit : Scène surréaliste, ce week-end, sur un terrain espagnol. Un individu a fait irruption sur la pelouse pour tenter de frapper une juge de touche avec son pénis.

Alors que le CD Abes et Gabia CF disputaient un match de deuxième division andalouse, l’homme a interrompu le cours de la partie à quelques minutes du coup de sifflet final. Au moment de son entrée sur le pré, ce dernier a baissé son pantalon avant d'essayer de sortir son sexe pour agresser l’arbitre assistante, a rapporté AS.

Le journal espagnol a précisé qu’il ne s’agissait pas d’un supporter d’une des deux équipes. Il a formellement été reconnu comme un joueur du Céltic de Pulianas, une formation rivale évoluant au niveau supérieur en première division andalouse. «Il portait un survêtement de cette équipe, et je l’ai déjà arbitré», a indiqué l’arbitre de rencontre. S’il ne devrait pas échapper à de lourdes sanctions de la part des instances, le footballeur a été viré sur le champs par son club.

Mais, sans aller jusque là, on a eu ces dernières années d'autres exemples de sexisme et de goujaterie affirmée :

Lacombe et la popote

Invité d’une émission sur RMC en mars dernier, Bernard Lacombe est interrogé par une auditrice qui évoque la situation de Karim Benzema en Bleu. "Karim Benzema est une grosse blague, il n’a pas marqué depuis juin 2012. Il n’a pas chanté ‘’La Marseillaise’’ et n’est pas représentatif d’un Bleu",explique l’auditrice. Le conseil de sportif de l’OL, visiblement furibard de voir son ancien protégé à Lyon contesté, lui répond ceci: "Je ne discute pas avec les femmes de football. Je le dis parce que c’est mon caractère. C’est comme ça. Qu’elles s’occupent de leurs casseroles et puis ça ira beaucoup mieux". Gratiné.

Gattuso et la patronne

Gennaro Gattuso est habitué aux gros titres en cette fin d’année. Avant d’être inquiété dans l’affaire du Calcioscommesse, le milieu italien avait défrayé la chronique début décembre en évoquant l’arrivée de Barbara Berlusconi à la tête de l’AC Milan dans une interview à une radio italienne. "Je pense que quelqu’un comme Galliani mérite davantage de respect pour tout ce qu’il a accompli et permis que le club ait de bons résultats. Je ne devrais pas dire ça mais je ne vois pas de place pour les femmes dans le football." Au revoir, au revoir présidente…

Ménès et le régime minceur

Dans le cadre d’un dossier sur le sport féminin, Pierre Menès donne son ressenti sur le football. S’il considère que la discipline a "fait des progrès", le journaliste de Canal Plus se lâche: "T’avais des grosses dondons qui étaient certainement trop moches pour aller en boite le soir. Aujourd’hui, ça n’a absolument rien à voir : elles ont progressé tactiquement, physiquement, au niveau du volume de jeu et en plus maintenant ce sont des filles. Mais par rapport à une équipe masculine, ça vaut que dalle ! » Et de finir plus loin : "Le foot, c’est quand même un sport de mecs". Et de machos ?

Richard Keys, Andy Gray et Mme l’arbitre

Préposés aux commentaires du match entre les Wolves et Liverpool le 22 janvier 2011 sur la chaîne Sky Sports, Richard Keys et Andy Gray commentent lors de la mi-temps la prestation de l’arbitre assistante Sian Massey. Cette dernière vient d’accorder un but pour Liverpool. Les commentateurs jugent qu’il aurait dû être refusé pour une position de hors-jeu (les ralentis montreront que Massey a pris la bonne décision).
"Que quelqu’un descende et lui explique la règle du hors-jeu, débute l’un.
-Oui je sais! Une femme arbitre de touche, vous arrivez à y croire ? répond l’autre.
-C’est exactement ce que je disais; les femmes ne connaissent pas la règle du hors-jeu.
-Bien sûr qu’elles ne la connaissent pas.
Problème: la conversation a été enregistré et sera publiée dans le Daily Mail. Les deux compères seront d’abord suspendus avant de voir d’autres "perles" surgir dans les heures qui suivront. Ils seront licenciés ou démissionneront. Hors-jeu. 

Et c'est sans compter sur les déclarations en janvier dernier de Victor ZVUNKA entraineur d'ARLES-AVIGNON [Voir l'article] ou celles plus récente de David LE FRAPPER [Voir l'article] qui ne relèvent pas le niveau intellectuel du football et font passer les femmes pour des "sous-hommes".

Je voudrais, comme vous je pense, m'insurger contre ce genre de comportement et redire à nos collègues féminines, quel vent frais elle font souffler sur le football français et mondial... Que leur sourire parfois ravageur soit la meilleure réponse aux Machos et autres Goujats de triste espèce...

Et pour ceux qui auraient encore des doutes sur les capacités féminines à jouer au football, regardez donc cette vidéo :



Eric - ARBITREZ-VOUS




mardi, août 04, 2015

LIGUE 2 - NANCY / TOURS : Pas de pénalty oublié, car pas de pénalty à siffler...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , ,

Publié le 04/08/2015 - La saison 2014-2015 à Marcel-Picot s’était achevée le 15 mai sur le fameux 0-0 face au SCO d’Angers, synonyme de non-montée en L1, avec ce penalty sur Youssouf Hadji oublié par l’arbitre Lionel Jaffredo au cours des dernières secondes. Et le championnat 2015-2016 à Picot a débuté de la même manière, lundi contre Tours, avec un nouveau score nul et vierge et un nouveau penalty oublié par l’arbitre Florent Batta cette fois, sur une frappe de Mabella repoussée du bras par le défenseur visiteur Cillard.

C’est terriblement énervant à force, lassant aussi, mais ça ne servirait à rien de s’attarder sur la misère de l’arbitrage français. Il vaut mieux chercher à comprendre pourquoi l’ASNL, lundi, n’est pas parvenue à concrétiser sa domination assez évidente dans le jeu, avant cette énième erreur de Batta fils. D’autant que le scénario s’est trop souvent répété l’an dernier à Picot et qu’il a coûté cher au final. C’est en raison de ses trop nombreux points abandonnés bêtement à la maison que la formation a raté l’accession en 2014-2015, avec une septième place au classement à domicile malgré le soutien d’un public qui était de très loin le plus fidèle de la division.

Source : L'EST RÉPUBLICAIN

NOTE DE LA RÉDACTION : A quoi d'autre pouvait-on s'attendre de la part d'un journaliste de la Presse Régionale acquis à la cause de son club de cœur. A rien, évidemment. Les journalistes qui couvrent les matchs ne veulent absolument rien comprendre et rien savoir, apparemment tout ce qui les intéresse, c'est la victoire de leur équipe (bravo, l'indépendance) et tant pis, si au passage, il fait du mal aux gens et égratigne l'arbitrage... ça fait partie du jeu !!

Pour information, et outre les considérations évoquées par le journaliste, que peut-on vraiment dire sur cette action :
- L'arbitre est idéalement placé, et voit parfaitement l'action,
- Le ballon heurte le défenseur sous l'aisselle touchant au passage le haut du bras,
- La distance de frappe est réduite entre l'attaquant et le défenseur, moins de trois mètres, ce qui laisse peu de temps de réaction aux défenseurs pour se mouvoir.

Avec tous ces éléments en main, était-il juste de siffler un penalty?
Pour moi la réponse est NON... pas de pénalty, car le geste du défenseur est un acte de protection face au ballon dont le tir est déclenché tout près de lui. [Voir la vidéo sur le site de la LFP à partir de 3'10"]

Alors bien sûr, on pourra disserter pendant des heures de ce fait de jeu, mais l'arbitre a jugé et point final.... Ce qui est plus étonnant, c'est que le journaliste oublie de préciser que l'équipe de TOURS était réduite à dix, quelques instants auparavant suite à l'exclusion du jeune Maxime DO COUTO TEIXEIRA, pour un tacle mal maitrisé dans le visage de son adversaire.... Là aussi une erreur de "BATTA Fils" ?

Alors, qu'il continue à faire des articles, s'il gagne sa vie comme cela, tant mieux pour lui, mais qu'il n'oublie quand même pas de donner la version entière du match, car pour nous aussi "C’est terriblement énervant à force, lassant aussi, mais ça ne servirait à rien de s’attarder sur la misère des journalistes français."

Eric - ARBITREZ-VOUS 








jeudi, juin 18, 2015

Le carton orange : un délire de commentateur ou une réalité à venir ?

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Publié le 17/06/2015 - Souvent évoqué lors de grosses fautes sur le pré, le carton jaune orangé reste un concept plutôt abstrait. Entre l'avertissement et l'exclusion définitive, ce blâme fictif se retrouve pourtant chaque saison dans la bouche des commentateurs sportifs. Mais qui est-il vraiment ?

6 décembre 2014. Georges-Kevin N'Koudou n'est pas encore marseillais et porte encore le jaune canari. Rapide, félin, le milieu nantais s'échappe sur le côté gauche quand Marco Verratti, de ses petites jambes musclées, vient rattraper l'homme au double prénom. Le tacle est douteux, les pieds trop loin du ballon. Moins de l'entrejambe du fuyard qui, fauché en plein élan, s'écroule. Alors au sifflet, M. Bastien intervient et dégaine : carton jaune. De son banc, Michel Der Zakarian ne peut qu'éructer : le manque de sévérité de l'arbitre lui coûtera finalement le match, perdu 2-1. Le rouge aurait-il été justifié sur cette action où Nantes disposait d'un deux-contre-un ? À l'issue de la rencontre, et de l'aveu même de Laurent Blanc, la situation du hibou résidait entre les deux couleurs : « Verratti méritait un carton jaune-orange. » L'expression est lâchée. Au détour de la touillette, le coach parisien expose une problématique des plus retorses. Comment qualifier une faute qui mérite plus qu'un avertissement, mais moins qu'une expulsion ? Cette faute à lisière des deux cartons existe-t-elle vraiment ? Dans ce cas, faut-il accéder aux requêtes et créer un rectangle d'une nouvelle teinte ? Autant de questions qui trouvent des réponses sur l'autel de l'orangezinette.

Réputations et aveu de faiblesse


« C'est plutôt les commentateurs sportifs que l'arbitre lui-même parce que, dans ces cas-là, l'arbitre ne peut pas se permettre de dire : "Ça aurait pu être un rouge." » José Cobos l'admet sans sourciller : le carton jaune orangé n'est pas un concept dont l'homme en jaune s'embarrasse. Pire, il n'en fait jamais mention. Et selon Grégory Tafforeau, la raison en est plutôt simple : « Si un arbitre dit cela, il se contredit lui-même. S'il le pense, qu'il a un doute sur le jaune ou sur le rouge, il ne doit pas le dire. Ce serait même un aveu de faiblesse de le dire. » Pourtant, le carton jaune orangé n'est pas un concept aussi vide que les caisses du RC Lens. Selon les situations, le déroulé du match, la minute de jeu, le caractère d'un joueur, l'arbitre peut être confronté à un choix cornélien entre la simple biscotte ou le renvoi au vestiaire : « Le jaune orangé, on en parle souvent sur des grosses fautes qui se font au tout début de match, où l'arbitre n'ose pas trop sortir le rouge parce que c'est trop tôt », poursuit Tafforeau avant de décrire une action type où les couleurs se confondent : « Un tacle avec les deux pieds décollés, de face. Dans tous les cas, un jeu dangereux, même s'il n'y a pas vraiment faute. Si le joueur prend le ballon, sans toucher le joueur, mais qu'il y va fort. Il y a l'intention, mais surtout la dangerosité du geste. » Proches de l'expulsion, certains joueurs s'en sortiraient donc à la faveur des circonstances. Ou même d'une réputation flatteuse, à en croire Cobos : « Si vous êtes un joueur dur, mais correct, l'arbitre connaît le CV de chaque joueur et sait plus ou moins s'il y a eu intention de faire mal. Est-ce que j'ai évité quelques cartons ? Oui, je ne vais pas dire non. C'est peut-être dû à ma façon d'être et à mon engagement, plutôt propre. Votre comportement et votre réputation peuvent rendre l'arbitre un peu plus indulgent. »

Un carton orange, la solution ?


Dès lors, le carton jaune orangé serait plus une question d'interprétation. Ne pas sanctionner trop durement une équipe pour ne « pas tuer le match », faire preuve d'indulgence alors même que le geste est coupable. D'un côté, on saluera l'intelligence de l'analyse de l'arbitre. De l'autre, son manque de courage. Pourtant, les solutions existent. Et notamment par la grâce et le travail d'Éric Dugas, universitaire et auteur de plusieurs articles sur le carton « orange ». Et si Dugas n'est pas Zizou, sa vision du jeu reste unique : « Quand un carton rouge arrive trop tôt, on crie au scandale en disant que cela déséquilibre les débats, avec l'inégalité de jouer à 10 contre 11. Les trois quarts du temps, on s'aperçoit que l'arbitre n'ose pas, et va mettre un jaune. » Sa solution à lui : sortir un carton d'une nouvelle couleur qui agirait de façon préventive : « Le carton orange permet de dire "Vous n'êtes pas sur une petite faute et un carton jaune, vous êtes à la lisière d'un rouge." On laisse la possibilité à l'entraîneur de remplacer son joueur, sinon, c'est à son propre risque. Car à la moindre petite faute ensuite, l'arbitre sortira le rouge. Et sans hésiter, puisque le carton orange a prévenu le joueur et son entraîneur. » En d'autres termes, il vaut mieux passer à l'orange, que de se griller au rouge.

Source : SOFOOT