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lundi, juillet 13, 2015

LIGUE DU CENTRE : Un jeune footballeur, bientôt jeune arbitre fédéral....

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Publié le 13/07/2015 - Anthony Jungès, un jeune footballeur passionné d’arbitrage.

Anthony Jungès, 16 ans, est footballeur à l'entente Chaingy-Saint-Ay football (ECSAF). Joueur depuis l'âge de 5 ans, il s'est orienté vers l'arbitrage depuis plusieurs années. Il vient de passer l'examen de candidat arbitre au niveau fédéral pour les U17 à Clairefontaine.

La saison prochaine, il passera à la phase pratique avec au moins une dizaine de rencontres à arbitrer et trois évaluées par les examinateurs. Ce sera une saison à arbitrer des rencontres U17 de haut niveau avec des équipes comme Paris ou Lyon.

Pour Anthony, l'accès de cette manière à la fonction d'arbitre est une chance à saisir. « Cela m'offre une possibilité de vivre dans le football à un niveau que je ne pourrai pas espérer atteindre comme joueur. Et cela m'offre une autre vision du football ». 

Source : LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE






samedi, mai 30, 2015

LIGUE DU CENTRE : Le travail de la CRA récompensé ... 3 JAF de plus !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 30/05/2015 - Jeunes Arbitres Fédéraux, La Ligue du Centre cartonne !!!

La Fédération vient de donner les résultats du concours, Sur les 40 jeunes retenus en France, nos 3 candidats de la Ligue du Centre font partis des lauréats. Une excellente nouvelle pour la Commission Régionale de l'Arbitrage qui se félicite des récentes nominations au titre de jeune arbitre de la Fédération d'Adrien Belbeoch (37 du club de Luynes), de Bastien Leray (41 du club de Vendôme) et de Rémi Moron (37 du club de Val de Vienne).



L'écusson tant convoité dans la catégorie des jeunes, leur ouvre les portes des championnats nationaux U17 et U19 et du championnat régional Senior DHR par équivalence. C'est tout le travail de la section Jeunes de la C.R.A., animée par Thomas Grand D'Esnon, qui est récompensé par ce triple résultat.

Félicitations donc à Adrien, Bastien et Rémi pour leur réussite.


Adrien BELBEOCH - Bastien LERAY - Remy MORON


Comment es-tu devenu arbitre ?

Adrien : « Un peu par hasard, un mercredi après-midi en UNSS, notre professeur de sport nous a demandé d'arbitrer un sport. J'ai pu pratiquer les deux activités : continuer à jouer et commencer à arbitrer. L'encadrement était assuré par la commission des arbitres du district, les formations ont suivies et la passion est venue au fur et à mesure des matchs ».

Quels sont les qualités requises pour évoluer dans l'arbitrage ?

Adrien: « Avant tout chose pour être arbitre il faut à la base être passionné de sport et de football. Ensuite il faut être disponible pour répondre aux désignations et participer aux stages. Puis évidemment, l'arbitrage est un vrai sport et il faut donc avoir la capacité de tenir tout le match. Il faut aussi connaitre le football, savoir lire le jeu, savoir le suivre et bien se placer. De plus il faut avoir une personnalité sans laquelle on ne pourra pas passer au-dessus de certaines critiques. Au final les qualités requises sont multiples. Mais la principale au-delà des lois du jeu et du physique : c'est l'aspect humain et le savoir être qui prime pour évoluer dans l'arbitrage ».

Que retiens-tu de cette candidature JAF ?

Bastien : « Au cours de ces trois années de candidature, j'ai appris qu'il ne fallait jamais arrêter de se battre. Dans une saison, il y aura toujours des réussites et des doutes.
Ma première observation fut décevante, j'ai redoublé d'efforts et retrouvé l'énergie d'aller m'entraîner. Je suis conscient que ce n'est que le début, le plus dur et le plus magnifique reste à venir ».

Qu'est-ce que cette évolution jusqu'au niveau fédéral a pu t'apporter dans ta vie personnelle ?

Rémi : « L'arbitrage est une très grande expérience humaine. Elle permet de développer beaucoup de compétences et qualités personnelles notamment la confiance en soi, le leadership ou encore la communication. L'envie d'accéder au niveau supérieur nous rend compétiteur. Toutes ces compétences développées par l'arbitrage sont de réels atouts dans le milieu professionnel ».

Comment as-tu préparé tes matchs pour devenir JAF ?

Bastien : « En fonction de mon emploi du temps à la fac, j'essaie de m'entraîner au moins trois fois par semaine. Le lendemain du match, un décrassage d'une heure, le mardi est le jour des séances d'endurance et enfin je m'entraîne le jeudi avec l'équipe universitaire de boxe pour l'aspect explosif ou alors je me prépare une séance de fractionné. Enfin, il n'y a pas que les entraînements qui comptent. L'alimentation, le sommeil, la préparation du match et du jour de match par exemple sont tout aussi importants. Il faut penser à tous ces petits détails de tous les jours qui vont faire que l'on va se sentir à son aise dès le début du match ».

Qu'est-ce qui t'anime sur le terrain ?

Rémi : « D'abord, il ne faut pas penser que tous les matchs sont compliqués même s'il est vrai que l'on rencontre parfois des matchs difficiles, et ces derniers sont une grande frustration pour nous. Nous sommes animés par la passion du football que l'on partage avec les joueurs en étant véritablement au cœur du jeu. En effet, comme des chefs d'orchestres, nous coordonnons le jeu pour qu'il soit le plus beau et fluide possible. Lorsque cet objectif est atteint, nous ressentons une grande satisfaction. Personnellement, mon moment préféré quand j'arbitre est le coup d'envoi. Avant, il y a du stress, de la concentration et l'adrénaline qui m'envahit jusqu'au moment… où je siffle pour lancer le jeu ».


Par Aymeric LEPAPE - LIGUE DU CENTRE DE FOOTBALL








FFBB - LIGUE DU CENTRE : 1 mois de prison avec sursis pour le basketteur agresseur...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 30/05/2015 - Jean-François croit manger sa carte d’arbitre de la Fédération française de basket-ball, ce 5 avril 2013. Jamais, sans doute, il n’a vu une basket aussi menaçante… Et un poing aussi près de s’écraser sur sa face.

Pendant le match qui oppose le Cajo de Vierzon au Saint-Doulchard basket-ball, l’arbitre siffle une faute de Bourhane, trente-six ans, joueur vierzonnais. Sauf que Bourhane, à l’autre bout du terrain, fait des cercles dans l’air avec ses bras pour signifier son désaccord avec cette décision. Ce que ne tolère pas le règlement qui double la sanction technique avec une faute de comportement.

Le joueur remonte le parquet sur les chapeaux de roue et Jean-Pierre se retrouve à terre, renversé par les cheveux (qu’il a longs et attachés en une queue de cheval).
« Je ne lui ai pas tiré les cheveux »

Un arbitre à terre, pour le parquet, c’est « le caractère inacceptable » du sport. Jean-Pierre voit le poing de Bourhane s’armer et il se dit qu’il va se le prendre pleine bille. Il est sauvé, non par le gong, mais par des joueurs qui font rempart.

Si le basketteur, à la barre, se la joue lointaine, au-dessus du panier, il reconnaît « s’être énervé. Je l’ai attrapé par le bras mais il est tombé par terre tout seul. Je ne lui ai pas tiré les cheveux. »

Sauf que Jean-Pierre évoque, d’une voix claire et encore marquée, « une agression pure et simple. C’était violent et c’est simplement honteux, ce genre de comportement. Il dit m’avoir pris par le bras mais mon maillot était déchiré ! » Viril, le basket !

Si la situation n’était pas si grave, au regard de l’agression d’un arbitre, on pourrait être plus léger.
Traumatisé

Mais à la suite de ces faits, l’arbitre est arrêté deux jours par son médecin, dans un premier temps, et fait l’objet de deux autres arrêts de travail ensuite. À la lecture des blessures de Jean-Pierre et de son traumatisme, l’agression n’a rien d’une pichenette.

Le tribunal condamne le joueur à un mois de prison avec sursis et à verser des dommages et intérêt.

Source : LE BERRY




vendredi, mai 22, 2015

LIGUE DU CENTRE-OUEST : Agressé sur un terrain le 1er mai, l'arbitre témoigne...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 22/05/2015 - Victime de violences physiques sur un terrain le 1 mai, Laurent Louis-Eugène a accepté de revenir sur cette agression. L'arbitre de 48 ans siffle de nouveau, mais condamne un certain climat.
Laurent Louis-Eugène (au centre): « Les arbitres sont des proies faciles, car pas protégées. On arrive seul, on repart seul. »

Le 1 mai devait être le moment de souffler pour Laurent Louis-Eugène, parce qu'il lançait un week-end de trois jours et lui donnait l'occasion d'assouvir sa passion de l'arbitrage. Sifflet en main, la rencontre de Coupe Tassin Migné-Auxances - Poitiers FC 2 s'était déroulée à peu près comme les autres, avec les contestations verbales qui escortent très souvent le monde du ballon rond.

Rien de trop anormal, donc, jusqu'à la violence physique d'un spectateur, « éducateur » à Migné et mis définitivement sur la touche par son club. Deux « grandes claques » et une nuit blanche plus tard, l'arbitre de Ligue a porté plainte contre son agresseur. Trois semaines après, Laurent Louis-Eugène revient sur cet épisode. Marqué, mais déterminé à poursuivre sa route au sifflet.

"L'arbitrage reste un monde de l'omerta. Il faut attendre quoi? Un coup de couteau ou un coup de fusil?"

Comment allez-vous aujourd'hui?

« Ça va très bien. J'ai la chance d'avoir 48 ans, d'être serein. Je n'ai pas eu de grosses séquelles physiques: grâce à l'intervention de quelqu'un, ce qui devait être deux coups de poing s'est transformé en deux grandes claques. Une sur le front, une sur la tempe. La deuxième m'a sonné pendant quelques secondes. Je suis tombé en arrière. J'ai aussi subi un traumatisme psychologique. »

Les heures et les jours qui ont suivi l'agression n'ont pas dû être simples à vivre...

« Je n'ai pas dormi de la nuit, mais à six heures du matin le lendemain, j'étais douché, habillé pour aller porter plainte. Derrière, il y a eu deux autres nuits un peu compliquées. »

Avez-vous eu un arrêt de travail?

« Non, je suis reparti au travail dès le lundi suivant. Et dès le lendemain, j'étais sûr d'avoir envie de retourner arbitrer. Mais je pense aux jeunes prometteurs au sifflet, moins aguerris. Si l'un d'eux avait été à ma place, il aurait sans doute raccroché. »

Qu'attendez-vous de la plainte déposée?

« Je n'attends rien, pas de condamnation exemplaire. Pour la forme, je ne pouvais pas laisser passer sous silence cet événement que certains jugent anecdotique.

"Capituler, ce serait donner raison à ces gens-là"

Le jour-même, c'est le délégué du match, du club de Migné, qui a mis le feu aux poudres. Sans ça, peut-être que mon agresseur n'aurait pas pété les plombs... Et après le match, tout le monde l'avait identifié. Les dirigeants du club en question étaient là. Mais quand mes assistants sont venus poser la question, personne n'a voulu donner son nom. Ça, ça m'a autant choqué que l'agression. »

Etes-vous retourné sur le terrain avec de l'appréhension?

« Non, aucune. C'était un acte isolé, pas un regroupement de quinze personnes. Je suis arbitre de Ligue, j'ai repris avec un Boussac - Noailles (PL), en distribuant un carton jaune. De quoi me réconcilier avec le foot et l'arbitrage. »

Aujourd'hui, on sent dans votre discours que cette agression est de l'histoire ancienne...

« Malheureusement, je suis passé à autre chose. »

Malheureusement?

« Les instances ne m'ont pas permis de m'apitoyer sur mon sort. En terme de soutien, il y a eu moins que le strict minimum. J'ai eu un coup de fil, à titre personnel, de Jean-Louis Rideau (président de la commission de détection, de recrutement et de fidélisation des arbitres au District de la Vienne) qui m'a beaucoup touché. Mais au sens officiel, silence radio. Je n'ai eu aucune preuve d'inquiétude, pas le moindre message de soutien de la part des instances gouvernantes, le District et la CDA (Commission départementale de l'arbitrage). Ça ne fait que conforter ma vision des choses par rapport à ces gens-là... »

Quel regard portez-vous sur la mesure prise par ces mêmes instances de reporter le coup d'envoi des rencontres de 15 minutes ce week-end?

« Aux grands maux les petits moyens... Je leur ai répondu par une lettre ouverte, je ne pouvais pas laisser passer cela. Il faut attendre quoi? Un coup de couteau ou un coup de fusil? Moi-même, je ne peux pas me révolter à hauteur de ce que je voudrais, car l'arbitrage reste un monde de l'omerta. »

Un monde qui a connu deux agressions en quinze jours dans la Vienne...

« J'ai appelé mon collègue agressé (dimanche dernier, lire nos éditions de mardi et mercredi). Il avait envie de tout arrêter. Lui a subi une agression plus importante, avec tentative de strangulation et coups de pied dans les reins. »

"En prenant le sifflet, je savais que la probabilité de me faire agresser existait"

« Je lui ai dit de bien réfléchir, à tête reposée. Sous prétexte de tels agissements, il faudrait se priver du plaisir d'arbitrer? »

Ce plaisir n'est-il pas entaché depuis quinze jours?

« Mon plaisir personnel est plus fort que tout. Arrêter, capituler, ce serait donner raison à ces gens-là. J'ai été joueur, éducateur, président de club avant d'être arbitre. En prenant le sifflet, je savais que la probabilité de me faire agresser existait. J'avais admis cela, en priant le Bon Dieu que ça n'arrive pas. Mais le 1 mai, c'est tombé sur moi. J'avais déjà eu une portière de voiture cabossée après un match. Je me savais exposé. Mon discours est très pessimiste, mais c'est la réalité. Je m'identifie de moins en moins au sport dans lequel j'ai grandi. »

Source : CENTRE-PRESSE