Publié le 15/02/2015 - Après une année 2014 mouvementée où le travail du corps arbitral n’a pas été de tout repos, « les hommes de loi » du ballon rond calédonien veulent repartir du bon pied en 2015. Tout le week-end, ils ont donc pu faire l’unité au CISE de Dumbéa (Centre international de sports et d’expertise) et participer à la première des trois sessions de formation prévues cette année sur le Caillou. « Cette première session est l’occasion de se retrouver tous ensemble. Nous avons voulu fidéliser un noyau dur d'arbitres qui permettra à notre pratique d'avancer sereinement dans le futur.
C’est important que la Fédération Française vienne jusqu’à nous. Ces formations faites par des cadres de la FFF crédibilisent un peu plus notre métier. C’est tout le foot qui va en bénéficier » a réagi Joël Guillerm, responsable du corps arbitral sur le territoire.
Pointure
Une pratique et un métier qui ont souvent été au cœur du côté sombre du football calédonien en 2014. Violences physiques, insultes verbales et autres intimidations. Pour faire taire certains adversaires de la loi du jeu, les arbitres du Caillou pourront se vanter d’avoir appris auprès des plus grands.
Ces deux jours de stage étaient en effet encadrés par une figure de l’arbitrage français en la présence de Lucien Kaiser. Président de la section formation et perfectionnement de la commission fédérale de l’arbitrage à la FFF (fédération française de football) et instructeur de la direction technique de l’arbitrage.
Il a baladé ses crampons sur toutes les pelouses de France et d’Europe et faisait là sa seconde apparition sur le territoire. « J’étais venu en 1983 pour un tournoi qualificatif entre deux équipes de Tahiti et de Nouvelle-Calédonie. C’était une expérience merveilleuse. Cette fois, à la demande de Joël Guillerm, qui a sollicité la FFF, je suis venu enseigner les basiques de notre métier, ce que mes aînés ont pu me transmettre : la passion du jeu et la lecture des lois. Je suis venu apporter ma vision du métier d’arbitre, partager mon expérience mais aussi l’image de la Fédération française qui veut avant tout protéger le jeu et aussi les joueurs. »
Ces deux jours de stage étaient en effet encadrés par une figure de l’arbitrage français en la présence de Lucien Kaiser. Président de la section formation et perfectionnement de la commission fédérale de l’arbitrage à la FFF (fédération française de football) et instructeur de la direction technique de l’arbitrage.
Il a baladé ses crampons sur toutes les pelouses de France et d’Europe et faisait là sa seconde apparition sur le territoire. « J’étais venu en 1983 pour un tournoi qualificatif entre deux équipes de Tahiti et de Nouvelle-Calédonie. C’était une expérience merveilleuse. Cette fois, à la demande de Joël Guillerm, qui a sollicité la FFF, je suis venu enseigner les basiques de notre métier, ce que mes aînés ont pu me transmettre : la passion du jeu et la lecture des lois. Je suis venu apporter ma vision du métier d’arbitre, partager mon expérience mais aussi l’image de la Fédération française qui veut avant tout protéger le jeu et aussi les joueurs. »
Volonté
Au cours de ces deux jours de formation, les arbitres du Caillou ont pu ainsi discuter, échanger, tous ensemble autour de leur métier.
L’accent a également été mis sur la volonté de former de jeunes arbitres et la féminisation du métier. Pour l’occasion, Bertrand Brial, (second en partant de la droite sur la photo ci-dessous) jeune arbitre assistant a été officiellement distingué en tant qu’unique représentant FIFA sur le Caillou. « C’est une satisfaction. C’est par passion que j’exerce ma fonction. Sans passion, on ne peut pas devenir arbitre FIFA. »
L’accent a également été mis sur la volonté de former de jeunes arbitres et la féminisation du métier. Pour l’occasion, Bertrand Brial, (second en partant de la droite sur la photo ci-dessous) jeune arbitre assistant a été officiellement distingué en tant qu’unique représentant FIFA sur le Caillou. « C’est une satisfaction. C’est par passion que j’exerce ma fonction. Sans passion, on ne peut pas devenir arbitre FIFA. »
Des mots qui raisonnent de la même façon du côté de Charlotte Pelletier, unique femme arbitre en Super Ligue. « Notre métier est compliqué mais très enrichissant. Suivre ces formations, c’est motivant. Ça montre que la FFF nous accompagne dans notre démarche. » A l’occasion de cette formation, certaines lois du jeu ont déjà été actées pour la future saison de Super Ligue.
Afin de sensibiliser les clubs à la nécessité d’un trio arbitral à chaque match, les amendes financières pour non respect de cette procédure ont été remplacées par des points de pénalité en fin d’année.
Une première mesure qui devrait en appeler sûrement d’autres.
Afin de sensibiliser les clubs à la nécessité d’un trio arbitral à chaque match, les amendes financières pour non respect de cette procédure ont été remplacées par des points de pénalité en fin d’année.
Une première mesure qui devrait en appeler sûrement d’autres.
Source : Les Nouvelles Calédonniennes