Publié le 02/03/2015 - Battus à Ivry (31-30), samedi, les Gardois ne fuient pas leurs responsabilités. Ils estiment toutefois que la prestation des arbitres n'était pas digne du rendez-vous.
Mercredi soir, un certain François Garcia viendra assister au match Usam-Dunkerque. Le président de la commission centrale d'arbitrage à la Fédération (FFHB), ex arbitre de haut niveau, va entendre parler du pays. Et surtout de la désignation d'une paire d'arbitres, MM. Carmaux et Mursch pour ne pas les nommer, officiant habituellement en Nationales 1 et 2, pour diriger le 8e de finale de Coupe de France entre Ivry, leader de ProD2, et Nîmes, 11e de D1.
"Ils se sont fait voler"
Dans le Val-de-Marne, samedi soir, l'Usam a été éliminée (31-30) en concédant huit penalties et huit exclusions temporaires. Sans parler des ballons rendus, de coups de sifflet incompréhensibles... Ce qui a eu le don d'enrager les pourtant flegmatiques Podsiadlo et Hallgrimsson, qui en ont connu d'autres au niveau international.
Tous les observateurs de la rencontre en attesteront : "Ils (les Nîmois) se sont fait voler", estimait un spécialiste du handball francilien présent au gymnase Delaune. "C'est du jamais vu", lançait un autre. Sentiment partagé par le président David Tebib et son équipe. Quant à Franck Maurice, il préférait parler de "beaucoup de décisions étranges. Mais on fait aussi un match de m...", n'oubliait pas le coach, peut-être un peu dur avec ses joueurs sur le coup.
"On a débuté la partie en sénateurs"
La sortie de route des Nîmois en Coupe doit beaucoup à la prestation du corps arbitral en seconde période. Mais aussi à la première mi-temps durant laquelle les Gardois auraient pu plier le match. "On doit mener de 6 ou 7 buts à la pause (au lieu de 14-11, NDLR), assure David Tebib. Et là, arbitres ou pas, Ivry ne revient plus. On est incapable d'être gestionnaire d'un match. On a débuté la partie en sénateurs. On a donné le bâton pour se faire battre." Difficile, quand même, dans un tel contexte, de parler de coup d'arrêt après les deux victoires en championnat. Bonne nouvelle, après-demain, la D1 revient, avec un duo d'arbitres habitué aux joutes professionnelles.
Mercredi soir, un certain François Garcia viendra assister au match Usam-Dunkerque. Le président de la commission centrale d'arbitrage à la Fédération (FFHB), ex arbitre de haut niveau, va entendre parler du pays. Et surtout de la désignation d'une paire d'arbitres, MM. Carmaux et Mursch pour ne pas les nommer, officiant habituellement en Nationales 1 et 2, pour diriger le 8e de finale de Coupe de France entre Ivry, leader de ProD2, et Nîmes, 11e de D1.
"Ils se sont fait voler"
Dans le Val-de-Marne, samedi soir, l'Usam a été éliminée (31-30) en concédant huit penalties et huit exclusions temporaires. Sans parler des ballons rendus, de coups de sifflet incompréhensibles... Ce qui a eu le don d'enrager les pourtant flegmatiques Podsiadlo et Hallgrimsson, qui en ont connu d'autres au niveau international.
Tous les observateurs de la rencontre en attesteront : "Ils (les Nîmois) se sont fait voler", estimait un spécialiste du handball francilien présent au gymnase Delaune. "C'est du jamais vu", lançait un autre. Sentiment partagé par le président David Tebib et son équipe. Quant à Franck Maurice, il préférait parler de "beaucoup de décisions étranges. Mais on fait aussi un match de m...", n'oubliait pas le coach, peut-être un peu dur avec ses joueurs sur le coup.
"On a débuté la partie en sénateurs"
La sortie de route des Nîmois en Coupe doit beaucoup à la prestation du corps arbitral en seconde période. Mais aussi à la première mi-temps durant laquelle les Gardois auraient pu plier le match. "On doit mener de 6 ou 7 buts à la pause (au lieu de 14-11, NDLR), assure David Tebib. Et là, arbitres ou pas, Ivry ne revient plus. On est incapable d'être gestionnaire d'un match. On a débuté la partie en sénateurs. On a donné le bâton pour se faire battre." Difficile, quand même, dans un tel contexte, de parler de coup d'arrêt après les deux victoires en championnat. Bonne nouvelle, après-demain, la D1 revient, avec un duo d'arbitres habitué aux joutes professionnelles.
Source : MIDI LIBRE
Note de la Rédaction : On sait que les nîmois ont le sang chaud, mais ce n'est pas comme ça que le handball va évoluer dans le bon sens, je veux dire en se focalisant sur une critique "justifiée" ou pas de l'arbitrage. Juste pour information, MM. CARMAUX et MURSCH n'officient pas en N1 et 2, mais en N1 et D2 féminines, cela n'a peut-être pas d'importance pour vous, mais pour nous si. S'ils sont aujourd'hui dans le GROUPE 2 des arbitres de la FFHB, c'est qu'ils ont démontrés de réelles qualités dans leur lecture de jeu et dans leur positionnement par rapport à la gestion de l’environnement d'un match de handball. La présence du Président de la CCA sur la rencontre n'est pas non plus un hasard !! Il faudrait un jour expliquer aux Clubs de LNH, mais je pense qu'il l'on (pour certains) déjà compris, que l'apprentissage de l'arbitrage des matchs de haut niveau passe par la pratique sur le terrain, et que le renouvellement des arbitres du GROUPE 1, passe également par une mise en condition sur des matchs à enjeux pour les arbitres du GROUPE 2. C'est une partie de la politique prônée par François GARCIA depuis le début de sa mandature, et qu'ils soient d'accord ou pas les Clubs de l’Élite devront faire avec. Ils sont jeunes, ils doivent encore prendre leur marque sur certains matchs et on ne peut pas leur en vouloir de na pas avoir les réflexes d'arbitres qui ont pour certains, une expérience de plus de 20 ans en D1. Bon courage à nos deux collègues Yann et Julien.