mardi, août 05, 2014

FOOTBALL - Pascal GARIBIAN veut des arbitres au service du Jeu

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ,


«Que les arbitres soient au service du jeu»


A trois jours du début de la saison de L1, le directeur technique de l'arbitrage, Pascal Garibian, a évoqué le travail préparatoire des arbitres, l'accent mis sur une appréciation affinée du hors-jeu et surtout l'importance «d'être au service du jeu».


«Pascal Garibian, quel message avez-vous souhaité faire passer aux arbitres à l'orée de la nouvelle saison ?

Notre politique technique aujourd'hui est dictée par l'exemple de la Coupe du monde, qui a été un formidable prisme pour voir à quel point les arbitres ont été des facilitateurs de jeu. Nous souhaitons que les arbitres soient au service du jeu. Se "hâter lentement", prendre le temps d'analyser la situation, faire le tri entre une micro-faute et une faute qui a une conséquence sur le jeu... Nous sommes déjà parmi les européens qui sifflons le moins. Néanmoins pour cette saison, et c'est le message principal que nous avons fait passer aux arbitres : "mettez vous au service du jeu". Mais ils ne pourront pas le faire tout seuls. Si les joueurs n'adhèrent pas à cette philosophie, ils ne pourront pas continuer en ce sens, parce que si à chaque micro-faute un joueur s'arrête, si ça génère des comportements qui font que l'arbitre est obligé de siffler, il ne pourra pas être un facilitateur de jeu.

«Toute la difficulté est de faire la différence entre la vraie faute majeure et la micro-faute qui est amplifiée.»

Quels aspects du jeu ont été particulièrement revus ou travaillés ?

En premier lieu, le hors-jeu. L'International Board a précisé l'interprétation que devaient avoir les arbitres de la notion "intervenir dans le jeu, en touchant ou en jouant le ballon". Etre en position de hors-jeu n'est pas une faute en soi, ça devient sanctionnable sous certaines conditions. Un joueur en position de hors-jeu qui disputera le ballon en effectuant un mouvement vers le ballon à distance de jeu -laquelle n'est pas métrée, tout dépend du gabarit des joueurs-, avec pour conséquence de réduire la capacité de l'adversaire à jouer le ballon, sera sanctionnable. Auparavant, il y avait un flou sur cette notion "à quel moment le joueur joue le ballon ?". C'était "uniquement lorsque qu'il le touche". Aujourd'hui c'est aussi quand il impacte le jeu de l'adversaire. On a aussi travaillé sur la gestion de la surface de réparation. Nous avons demandé aux arbitres d'être vigilants sur "l'inacceptable". Les joueurs doivent pouvoir jouer de la tête, doivent pouvoir se déplacer dans la surface de réparation sans être ceinturés. Avec discernement, car toute la difficulté pour nos arbitres c'est de faire la différence entre la vraie faute majeure qui a eu pour conséquence d'empêcher l'adversaire de jouer et la micro-faute qui est amplifiée, voire la simulation. On leur a dit : "attachez-vous à ne pas passer à côté de l'intolérable".

Une nouvelle platerforme vidéo

Comment les arbitres prépareront-ils les matchs ?

Les arbitres bénéficieront d'une nouvelle plateforme vidéo, avec des centaines de matchs du secteur professionnel à disposition, pour travailler, préparer leurs matchs. Avec des outils de séquençages qui vont leur permettre de se préparer ou d'échanger avec d'autres arbitres, sans considérer que le constat technique ou comportemental d'un joueur va forcément se reproduire le match d'après. Les joueurs, les équipes ne réagissent pas de la même manière avec les arbitres. Le management, la personnalité comptent. Ils auront également accès à une synthèse vidéo de leurs rencontres dont ils pourront nous envoyer des séquences d'images. Cela devra leur permettre de débriefer les situations particulières, qu'elles soient positives ou négatives. Il y a un nombre de bonnes décisions qui doivent être partagées en stage. Tout comme les négatives, pour mieux comprendre pourquoi telle décision est erronée ou telle posture de management a été prise. »

Source : AFP

FOOTBALL - UEFA - les arbitres français en lice pour le 3ème tour retour des Coupes d'Europe

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,






FOOTBALL - CHAMPIONNAT NATIONAL - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 2 [15/08/2014]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,














FOOTBALL - CHAMPIONNAT CFA - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 1 [16/08/2014]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,












lundi, août 04, 2014

FOOTBALL - COUPE DU MONDE FEMININE U20 - CANADA 2014 - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 2

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,





FOOTBALL - COUPE DU MONDE FEMININE U20 - CANADA 2014 - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 1

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,



FOOTBALL : Quand José MOURINHO se ridiculise !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ,


Quand je vous disais (pas plus tard que ce lundi matin) qu'il faudrait faire preuve de force et d'un mental à toutes épreuves, c'est ce que doit penser notre jeune collègue allemand Harm Osmers. Pour vous éviter de lire l'article sur l'un des sites qui reprennent les "propos indélicats" du non moins fantasque José Mourinho, vous le trouverez ci-dessous :

" Hier, malgré le retour d'Eden Hazard et l'apparition de Didier Drogba, Chelsea s'est incliné 3-0 sur la pelouse du Werder Brême. Certes, il s'agissait d'un match amical, mais ça The Special One s'en cogne. Et comme souvent, c'est l'arbitre qui trinque. Ayant accordé deux penalties aux joueurs du Werder, le pauvre Harm Osmers en a pris pour son grade.

« Nous sommes venus ici et l'arbitre a pensé que c'était un cirque pour les fans de Brême qui se sont amusés, il a tué le match. J'aime leur équipe, ils sont rapides, défendent avec beaucoup de joueurs, ils sont physiques. C'était l'adversaire parfait, mais nous n'avons pas joué. Chaque duel et coup franc ont été contre nous, les penalties, en particulier le dernier, ont été absurdes.(...)Nous voulions nous préparer mais l'arbitre ne nous a pas laissé avoir une bonne session », s'est emporté le Portugais après le match.

La saison n'a pas encore commencé mais José Mourinho est déjà au top en conférence de presse."



Et pour vous montrez qu'un propos (si futile soit-il) est repris instantanément par le web, nous avons tapé "arbitre werder brême chelsea" dans Google et voici ce que nous avons pu lire :


La presse au service exclusif des clubs ne se prive pas pour en remettre une couche et employer des titres racoleurs, et bien sûr, l'entraîneur portugais ne revient pas sur les manquements de son équipe et trouve en la personne de l'arbitre un bouc émissaire tout désigné... Pauvre Mourinho, encore une fois tu tombes bien bas !!

La Rédaction de ARBITREZ-VOUS

FOOTBALL - BELGIQUE ; Un Kiné poursuivi pour "Comportement déplacé" pendant le match

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , ,


L'Union Belge de football (URBSFA) a annoncé lundi qu'elle engageait une procédure à l'encontre de Marc Etienne, le kinésiste du RSC Charleroi, pour conduite "excessive et inappropriée" lors du match d'ouverture de la Pro League 2014-2015 Standard - Charleroi (3-0) le vendredi 25 juillet à Sclessin. L'accusation se base sur le rapport de l'arbitre Luc Wouters.

Marc Etienne, membre du staff technique du club carolo, avait à ce titre le droit figurer sur le banc.

Mais son comportement décrit sur le rapport de l'arbitre risque de lui coûter cher puisque le parquet fédéral lui a proposé une transaction à hauteur de 800 euros, dont 400 avec sursis jusqu'au 5 août 2015.

Reste donc à savoir s'il va ou non l'accepter. En cas de refus l'affaire serait à l'agenda de la Commision des litiges du football rémunéré mardi.

Brice Ntambwe et Dieudonné Lwangi, les deux joueurs de l'AEC Mons exclus vendredi à Eupen à la suite de "lourdes fautes sans intention ni possibilité de jouer le ballon" lors du match d'ouverture de la Proximus League KAS Eupen - Mons (3-0), font également l'objet de transactions de la part du parquet fédéral.

Celui-ci propose trois matches de suspension dont deux effectifs à Ntambe, et deux matches dont un ferme, à Lwangi.

Source : DH.be

FOOTBALL - L'Incroyable, la Monumentale, la Grandiose, la Céleste erreur de l'arbitre assistant.....

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ,

Face à Monaco, dimanche lors de l'Emirates Cup, Arsenal a été injustement privé d'un penalty suite à une faute de Subasic dans la surface sur Akpom. L'arbitre avait désigné le point de penalty mais son arbitre assistant l'a déjugé.

Vainqueur d’Arsenal (1-0), dimanche à l’Emirates Stadium, Monaco est passé tout près de la correctionnelle en seconde période face aux Gunners lors de ce deuxième et dernier match des Monégasques lors de l’Emirates Cup, disputée ce week-end à Londres. Les joueurs d’Arsène Wenger auraient dû en effet bénéficier d’un penalty à dix minutes de la fin sans cette incroyable erreur d’arbitrage. Lancé dans la surface de réparation, Akpom a bénéficié du temps de réaction trop lent de Danijel Subasic pour devancer la sortie du gardien croate, qui n’avait d’autre choix que de faucher le jeune international anglais.

Penalty ? Oui, pour l’arbitre de la rencontre, Martin Atkinson. Mais non, à en croire son assistant japonais, certain que la faute avait eu lieu en dehors de la surface de réparation alors que Subasic avait séché son adversaire un bon mètre à l’intérieur. Pensant probablement que le juge de touche, mieux placé, avait vu juste, l’arbitre principal s’est laissé déjuger et a donné coup-franc à Arsenal et carton jaune au gardien de Monaco. Une faute d’arbitrage incroyable qui aurait assurément provoqué une énorme polémique et de vives contestations des Gunners dans un autre contexte qu’un match amical.

NOTE DE LA RÉDACTION : Ce qui est le plus incroyable, c'est que l'on consacre un article entier pour décrire la seule erreur de l'arbitre sur ce match, et qu'on ne parle pas des multiples passes et tirs au but ratés des monégasques et des Gunners.... Oui, il y avait Pénalty, oui l'arbitre c'est trompé, oui il regrette, oui il ne recommencera plus, oui ce n'était qu'un match amical.... Heureusement, sinon on en entendrait parler pendant deux mois.... Ça laisse présager d'une reprise en fanfare des critiques de toute sorte sur l'arbitrage....  Chers collègues, Il faudra être fort mentalement cette année (comme les autres années d'ailleurs) pour ne pas subir à chaque match les effets "yoyo" de la Coupe du Monde toute récente. Bonne reprise à tous et toutes.... tout de même !!

dimanche, août 03, 2014

FOOTBALL - Arbitre depuis 1993 ... et ça se passe bien pour elle !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , ,




Début dans l'arbitrage en 1993, Bénédicte Guffroy est Secrétaire à mi-temps à la JA ARMENTIERES
Femme arbitre, le titre reste rare dans un milieu qui reste très masculin. Mais Bénédicte Guffroy, avec tact et rigueur, a su se faire un nom. Elle est aussi secrétaire à mi-temps à la JAA d’Armentières, qui compte 500 licenciés (sans compter l’école de foot et le baby club). Elle fait partie du comité directeur du district Flandre et elle préside la commission de féminisation.

 – Comment êtes-vous devenue arbitre de foot ?

Mon père arbitrait à Seclin où il suivait l’équipe première. On était trois filles et trois garçons. Aucun de mes frères n’a eu cette passion. Moi, après voir eu mon BTS, en 1992, j’en ai eu envie. Pourtant, gamine, le foot, ça ne me faisait pas vraiment rêver. Oui, j’accompagnais mon père, mais avec ma sœur, on restait dans la voiture, à faire nos devoirs pendant les matchs…

– Comment s’est passée la formation ?

C’était en 1992. Je suis allée suivre les cours à Croix. J’étais la seule fille. J’ai passé les écrits et quand j’ai appelé pour savoir si j’étais reçue, franchement je me disais si je l’ai c’est bien, sinon, ce n’est pas grave. Mais je l’ai eu et j’ai passé l’examen pratique. Mon père était fier.

– Comment s’organise-t-on quand on est une jeune femme, pour arbitrer le samedi et le dimanche ?

 J’ai deux fils de 7 et 15 ans. Quand ils étaient petits, on se relayait pour les garder. Mon mari est aussi dans le milieu du football. On s’arrangeait car il arbitrait aussi. Il a arrêté il y a un an et demi car il s’est blessé. Depuis 1993, presque tous les week-ends de la saison, j’arbitre, mais maintenant un peu moins : un ou deux matchs, au lieu de trois. Et parfois, je préviens, bien à l’avance, que je ne peux pas.

– Qu’est-ce que qui vous plaît dans cette fonction ?

Disons que la passion est là, mais qu’elle diminue parfois quand même. Les mentalités ont changé. On me dit parfois que je suis trop gentille, que je ne mets pas assez de cartons. Moi, je préfère expliquer. Le pire, c’est tout ce qu’on entend, « retourne dans ta cuisine » ou d’autres choses pire encore… En fait, à la fin d’un match, tout le monde, les joueurs, le public, les dirigeants, est d’accord, c’est la faute de l’arbitre. Or, oui, on peut faire des erreurs, mais les joueurs aussi, et ils ne se font pas systématiquement insulter.

Un jour, un joueur a montré ses fesses au public, je lui ai mis un carton rouge. Un autre joueur a pris sa défense : « Le public n’arrête pas de le critiquer ! » J’ai répondu que moi, même quand on me critiquait, je ne faisais pas ça.

J’arbitre en promotion district (comme arbitre central), et en promotion de ligue et PHR (à la touche). En même temps, le haut niveau ne montre pas toujours le bon exemple dans le football. Il est devenu de bon ton de critiquer, de contester, les gamins apprennent ça très vite. C’est important que les parents le voient, qu’ils assistent aux matchs, qu’ils voient leurs enfants évoluer. Trop souvent, un club, c’est perçu comme une garderie.

– Le football se féminise. Est-ce plus facile d’arbitrer des filles ?

Pas vraiment, elles se crêpent beaucoup le chignon ! À la JAA heureusement, Sabine Pynson fait du bon travail pour avoir une ambiance agréable parmi les joueuses, mais ce n’est pas le cas dans tous les clubs.

– Quel est votre meilleur et votre pire souvenir ?

J’ai déjà envoyé un mail à deux présidents de clubs et aux dirigeants pour les féliciter pour leur fair-play. L’an dernier, j’ai arbitré un match de DH féminine puis de D2 féminine toujours, ce n’est pas toutes les semaines. Mais j’ai aussi dû arrêter un match après l’envahissement du terrain, à Ronchin. Le pire reste l’agression dont mon mari a été victime comme arbitre. J’étais à la maternité, mon fils avait deux jours. Mon mari a été frappé. Il a perdu connaissance. Dans ces cas-là, oui, on est découragé. Heureusement qu’on a le soutien à la fois de nos collègues arbitres et des instances. J’avais dit qu’à 45 ans, j’arrêterai, mais bon, je continue. Il y a aussi de bons moments et des clubs sympas.

Source : LA VOIX DU NORD

FOOTBALL : AMAURY DELERUE - Le girondin de la Ligue 1

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , ,



Amaury Delerue aime rappeler que tous les arbitres « ont été joueurs et vivent la même passion du foot, mais autrement » par l'arbitrage. Gardien de but à Saint-Sever puis au Stade Montois, jusqu'à 18 ans, arrêté par une blessure, il a pris le sifflet et atteint peu à peu l'échelon professionnel. Il raconte ici sa préparation à une nouvelle saison, très comparable à celle d'un joueur.

Coupure et prépa physique

« Nous avons eu six semaines de coupure. En fin de saison, comme les joueurs, nous sommes fatigués psychologiquement, physiquement, la coupure estivale est une absolue nécessité. J'ai regardé certains matches du Mondial, mais je ne me suis pas abruti de foot. Sur le plan physique, on est dans le très haut niveau, nous suivons donc le programme de notre préparateur spécifique, Jean-Michel Prat. On nous recommande 15 jours à trois semaines de coupure totale, une période pendant laquelle il peut y avoir quelques écarts. Mais ensuite, on se remet tout de suite au travail.

 Gestion de la saison

« Notre relevé de données d'entraînement est envoyé chaque semaine à la direction technique de l'arbitrage (DTA), comme nos valeurs, mesurées sur les rencontres. On reste en contact avec le préparateur, qui nous aide à ajuster les exercices, les prépas. Etant prof de sport, je me fais moi-même mes plans d'entraînements à partir des directions de la DTA. Je m'entraîne à Bordeaux, seul la plupart du temps, mais j'ai un suivi hebdomadaire de mon kiné, je suis en contact avec un médecin et un échographe, c'est important de savoir s'entourer. On gère une saison sportive comme les joueurs. L'arbitrage français est en avance dans ce domaine. »

Volume d'efforts

« Un arbitre parcourt 9 à 12 kms par match, comme les joueurs qui courent le plus. Difficile de dire si c'est plus qu'il y a dix ans ou non. En revanche, les efforts se sont accentués. Il y a davantage de répétitions de sprints, d'appuis et de changements de direction : 1000 à 1200 par match, c'est l'évolution majeure. »



Blessures

« On échappe normalement aux entorses, mais nous sommes exposés aux mêmes problèmes musculaires que les joueurs. Comme eux, on gère notre saison, on écoute notre corps, on peut appeler la DTA et demander une semaine tranquille parce qu'on se sent moins bien. »


Le matériel

« On est équipés par le partenaire de la Fédé, Nike, des chaussettes à la tête. Nous avons des tenues de quatre couleurs différentes que nous choisissons une fois que les équipes ont défini les leurs. Pour les chaussures, comme les joueurs, nous avons une latitude personnelle, mais on n'a pas besoin de couleurs comme les joueurs, et la couleur est le noir, passe-partout, conforme aux impératifs de discrétion et d'autorité de notre fonction. Quant au nouveau ballon, on le découvre lors des matches amicaux, on sait les nouveaux modèles plus légers, avec des trajectoires flottantes, mais ce n'est pas un élément important pour nous. Il faut quand même savoir que ces ballons éclatent plus souvent que les anciens. »

Professionnalisme

« Je continue à exercer mon métier de prof de sport, à temps partiel, je suis détaché à l'UEFR Staps. Les arbitres français n'ont pas le statut pro, ce sont des travailleurs indépendants, ils ont donc le droit de continuer à travailler et je tiens à le faire. Le contact avec mon milieu professionnel, mes étudiants, est nécessaire à mon équilibre, cela m'aide à sortir de la pression de la L1, de l'enchaînement des matches. Je ne m'imagine pas être en disponibilité totale. »

Carrière, objectifs

« Bien sûr, j'aimerais arbitrer les plus grands clubs européens, dans les plus grands stades. Mais c'est sans doute trop tard pour moi. A 37 ans, je suis vieux parmi les jeunes arbitres de L1, la génération des 30-35 ans programmés pour l'avenir, le haut niveau international. J'ai pris mon temps pour arriver en L1, mais c'est sans regret : c'est de prendre mon temps qui m'a permis d'accéder à ce niveau. »

Mercato, tactique, c'est aussi son affaire

Les arbitres aussi suivent le tableau des transferts et travaillent au tableau noir et en vidéo les schémas tactiques des équipes : « Cette préparation technique et tactique, c’est même la source principale d’évolution des arbitres, la différence se fait sur ce terrain » assure M. Delerue.

Concrètement, « je ne suis pas branché sur les sites spécialisés, mais cela fait partie de notre travail de connaître l’évolution des effectifs, du profil des équipes, celles qui se renforcent, celles qui s’appauvrissent, qui changent de style. »

« La préparation technique et tactique des rencontres est essentielle. Je regarde entre deux et quatre des matches précédents des équipes que je vais arbitrer, et je fais des montages pour mes assistants. Je repère les joueurs clés, ceux qui ont le leadership, à la fois dans le jeu et dans les rapports avec l’arbitre. Je dois connaître les circuits préférentiels de circulation du ballon. Ce n’est pas la même chose d’arbitrer une équipe qui termine 90% de ses attaques par des centres ou celles qui donnent des longs ballons à un attaquant pivot. Je dois savoir si une équipe a tendance à aller récupérer le ballon très haut ou plus bas. » Comme un joueur, Amaury Delerue aime entrer sur le terrain en se disant « j’ai fait le maximum pour être prêt. Mais nous aussi, même si on se sent bien, on peut passer à côté. »

Source : SUD-OUEST

TENNIS - Arbitre International à 22 ans !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ,


Circuit pro. Licencié au TC Cugnaux, il a obtenu un grade d'arbitre international

Ce Toulousain de 22 ans, installé à Paris pour ses études, est le troisième arbitre haut-garonnais à obtenir le badge blanc, quatrième échelon dans la hiérarchie internationale.

«Je suis à la fois soulagé et fier d'intégrer le cercle fermé de l'arbitrage. C'est la récompense de tout le travail accompli durant ces dernières années.» Ce 27 juillet 2014, Erick Ly risque de s'en souvenir longtemps. Le jour de ses 22 ans, cet étudiant en commerce international s'est offert un joli cadeau d'anniversaire en décrochant le badge blanc. Une étape importante pour cet arbitre, qui peut désormais officier aux quatre coins de la planète sur les tournois professionnels en tant que juge de ligne.

Sélectionné par la Fédération française de tennis, le sociétaire du TC Cugnaux (classé 15) était l'un des dix-neuf candidats, essentiellement des Européens, réunis la semaine dernière à Vilnius (Lituanie) pour passer l'examen. «Tout s'est déroulé en anglais. Nous avions d'abord un QCM où j'ai obtenu la note de 17/20. Puis, nous sommes passés aux cours théoriques et à la pratique avec un match sur la chaise pour un tournoi Future (ITF). Avant de conclure par le test final et un nouveau QCM de cinquante questions, où il fallait faire moins de sept fautes», explique le Cugnalais d'origine chinoise.

«Je ne me fixe aucune limite»
Au final, avec six erreurs, Erick Ly est reparti avec le fameux sésame en poche, tout comme Audrey Cazajous (15/3, TC Lavedan Argelès-Pierrefitte, née en 1993, autre représentante de la Ligue Midi-Pyrénées), devenant ainsi le troisième Haut-Garonnais détenteur du badge blanc après Jean-Hugues de Monléon et Timothée Mevel (à l'échelle nationale, la FFT recense vingt arbitres badge blanc, N.D.L.R.). «Pour l'instant, je n'ai pas l'intention de faire carrière. En tout cas, je ne me fixe aucune limite. Et j'en profite pour remercier tous ceux qui m'ont aidé pour en arriver là, à commencer par Michel Carnéjac (lire ci-contre), Arnaud Gabas et Nicolas Large pour leur perpétuel soutien», insiste Erick, entré dans l'arbitrage un peu par hasard.

À Roland-Garros avec Roger Federer
Tout commence en 2006 avec une formation départementale : «Cela n'a jamais été une vocation. Mais je me suis vite pris au jeu.» Une progression régulière qui l'amène pour la première fois à Roland-Garros en 2009. «Être sur le court central avec Roger Federer, c'est juste énorme», souligne celui qui a officié cette année pour la quatrième fois Porte d'Auteuil. Sans oublier, entre autres, ses premiers pas à Monte-Carlo au mois d'avril. Désormais, il n'a qu'un seul objectif : «participer à tous les Grands Chelems.»


Source : LA DÉPÊCHE


samedi, août 02, 2014

DROIT DE REPONSE à "DIESEFOOT" concernant l'Avertissement donné à TOIFILOU MAOULIDA [NIMES / ANGERS - LIGUE 2]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , ,


Article de "DIESEFOOT"

On vous avait oublié. Le temps de quelques semaines, d’un été brésilien, on n’avait pas parlé de vous, Messieurs les arbitres français. Et vous ne nous aviez pas manqué ! Hier, lors de la reprise du championnat de Ligue 2, on a déjà eu le droit à une de vos facéties. Alexandre Perreau, l’arbitre de Nîmes – Angers, a brandi un carton jaune à Toifilou Maoulida. La raison ? Le buteur originaire de Mayotte a sorti une de ses fameuses bandelettes après avoir marqué.

Ok, c’est sans doute interdit au même titre qu’un message sous un maillot ! Mais il y a l’esprit et la lettre. Depuis des années, le nouvel attaquant nîmois célèbre un but de cette façon. Alors pourquoi l’interdire aujourd’hui ? On imagine mal une réunion du corps arbitral avec pour thème du jour : “Que faut-il faire de Maoulida ?“ Un peu de sérieux Messieurs les arbitres. Ne recommencez pas à faire parler de vous pour des décisions loufoques, mais plutôt à votre bonne capacité à diriger un match. Au moins, peut-être que l’on ne vous oublierait plus au moment d’une Coupe du monde ou d’une grande compétition. Allez, bonne saison quand même !

DROIT DE RÉPONSE

Nous aussi, arbitres français de tous grades et divisions, nous vous avions oubliés. Oubliées votre bêtise crasse et votre ignorance des choses du football et des règles qui régissent notre sport.... et cela dit, vous ne nous avez pas manqués non plus. Le temps pour vous de reprendre votre respiration après avoir lâchés deux ou trois inexactitudes, d'avoir vilipender les arbitres pendant la Coupe du Monde et vous voila prêts, chroniqueurs et "petits journaleux" à remettre une couche sur la première "bonne affaire" venue, et jeter votre venin à la tête de l'arbitrage français. Nous n'allons pas polémiquer plus longtemps, mais essayer (ce sera dur et long) de vous instruire des choses du football.

Les arbitres sont le dernier maillon d'une chaine décisionnaire qui instruit les lois du football.

Une circulaire FIFA de mai 2014 (N°1419) dont nous vous donnons une partie du texte ci-après :

a été mis en place depuis le début de la saison et chacun se doit de l'appliquer. Les arbitres n'y peuvent rien, c'est une circulaire de la FIFA dont la FFF est un des membres.

Alors que c'est il passé lors de ce match ?
Toifilou Maoulida a marqué un but à la 14ème minute. Puis il a manifesté (comme d'habitude) sa joie, en sortant de son équipement une bandelette sur laquelle il avait pris soin de mettre une inscription (peu importe le texte !), et l'a brandit vers les tribunes et vers les caméras de télévision.

La belle affaire, l'arbitre a commis, jusqu'à ce que la règle change, une erreur d'interprétation en donnant un avertissement, alors qu’apparemment il n'aurait du rien faire et laisser faire l'instance organisatrice pour juger ou non de la suite à donner. Une petite erreur de ce type, vaut-elle ce déferlement ironique et discourtois ?

Alors, de grâce, cessez d'ironiser sur la décision d'Alexandre PERREAU NIEL. Faites votre travail de journaliste (sauf si vous ne l'êtes pas), informez-vous avant de dire tout et n'importe quoi ! et pour reprendre vos mots : "Ne recommencez pas à faire parler de vous pour des articles loufoques, mais plutôt à votre bonne capacité à écrire des chroniques dignes de ce nom. Allez, bonne saison quand même !... Les arbitres ne sont pas vos ennemis... Ils aimeraient simplement un peu plus de considération et avoir à faire à des gens qui ne sont pas rongés par l'esprit étroit du supporter moyen.

LA RÉDACTION D'ARBITREZ-VOUS



FOOTBALL - CHAMPIONNAT NATIONAL - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 1 [08/08/2014]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,

FOOTBALL - Les arbitres prêts au boycott des matchs de la Fédération Camerounaise

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , ,


Suite au verdict de la Commission des recours de la Fécafoot du 17 juillet dernier, rétrocédant les cinq points soustraits à Aigle royal de la Menoua, cassant ainsi la décision de la Chambre d’homologation de la Ligue de football professionnel confirmée en appel, les arbitres de football, à travers leur association, ont fait une sortie à travers un communiqué signé de Gilbert Yankam, le président national de l’association camerounaise des arbitres de football (Acaf) signé ce 31 juillet. Ils entendent ne plus disputer les matchs organisés par la Fécafoot.

Les matchs en retard comptant pour les 32ème de finales de la Coupe du Cameroun programmés ce week-end, sont menacés de boycott par les arbitres. Voici la teneur d’un communiqué signé de Gilbert Yankam, le président de l’association camerounaise des arbitres de football (Acaf) signé ce jeudi, après une réunion :

« Suite au communiqué 003/FCF/CR/2014 de la Commission des recours de la Fédération camerounaise de football en date du 17 juillet 2014 infirmant la décision d’appel de la Ligue de football professionnel du Cameroun, le bureau national de l’association camerounaise des arbitres de football, réuni ce jour, manifeste son indignation et désapprouve cette décision qui vient confirmer le manque de considération, le mépris et de la chosification dont les arbitres font l’objet de la part de l’instance fédérale dans l’exercice de leurs fonctions. L’Acaf regrette et dénonce cette infâmante décision, qui n’a pas tenu compte de la gravité de l’acte qui aurait conduit à la mort du jeune collègue Bella Sylvain, n’eût été l’action prompte et conjointe et de la Ligue de football professionnel du Cameroun et de l’association camerounaise des arbitres de football », fustige le communiqué.

Avant de poursuivre : « Au vu de tout ce qui précède, l’Acaf demande au arbitres de Ligue 1 et de Ligue 2 et à tous ses membres de ne plus prendre part à toutes les activités de la Fédération camerounaise de football, jusqu’à nouvel avis. L’Acaf tient à rappeler à tous ses membres de bien vouloir se conformer à cette mesure qui vise non seulement la préservation de leur intégrité physique, mais aussi la conquête et le respect et de la considération qu’ils méritent de la part des autres parties prenantes du football ».

Les faits

Cette décision est en rapport à l’agression dont l’arbitre Sylvain Bella avait été victime lors d’un match de la 19ème journée du championnat de Ligue 2 disputé au stade de la Réunification de Douala entre Botafogo et Aigle royal de la Menoua. A la mi-temps de cette rencontre, le rapace de l’Ouest était mené par un but à zéro et à l’entrée du tunnel qui mène aux vestiaires, Sylvain Bella avait reçu un projectile, qui a occasionné un « grave blessure à la tête ». La partie avait été arrêtée et les chambres juridictionnelles de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) avaient sanctionné Aigle par la perte du match, avec une amende d’un million de francs en homologation, estimant que le jet de cette pierre provenait d’un supporter d’Aigle. Saisie par les dirigeants d’El Pacha, la commission d’appel de la Lfpc a été plus dure en retirant cinq points au club de la Menoua et en confirmant l’amende financière. Non contents, les dirigeants d’Aigle ont saisi en dernier ressort la Commission des recours de la Fécafoot pour clamer leur « innocence » pour les faits qui étaient reprochés à ce club. C’est ainsi que la Commission des recours a accédé à la demande de l’Oiseau de la Menoua, en remettant les cinq points retiré et en annulant la sanction financière. Du coup, Aigle royal de la Menoua, qui était rétrogradé à la 6ème position au classement de Ligue 2, a retrouvé « sa » 3ème place.

Source : CAMFOOT