lundi, octobre 13, 2014

Le siège des arbitres de Chypre attaqué à la bombe...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Les bureaux de l'Association chypriote des arbitres ont été la cible d'une attaque à la bombe dans la nuit de dimanche à lundi, à Nicosie.

La police a confirmé l'explosion d'une bombe de faible importance, à l'extérieur du bâtiment, et qui n'a causé que des dégats mineurs.

Cet incident fait suite à la découverte d'une bombe incendiaire au domicile d'un juge de touche, récemment à Limassol.

Début mars, l'explosion d'une bombe avait endommagé la voiture de l'arbitre international Leontios Trattos, également dirigeant de l'association. Cet attentat avait conduit le corps arbitral à se mettre en grève.


 Le Tweet de Sepp BLATTER


Source : LE MATIN




Richard DOURTHE : "Nous sommes arbitré comme une petite équipe"...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Richard Dourthe : "C’est dérangeant"

Le manager Richard Dourthe, "fier" de ses joueurs, estime que l’USD a perdu le bonus car elle « est arbitrée comme une petite équipe ».

« Sud Ouest ». Quel sentiment l'emporte à l'issue de cette rencontre : la fierté d'avoir fait douter le BO ou la déception de rater le bonus sur la sirène ?


Richard Dourthe. On est aussi fiers que déçus. La déception est quand même très grande. Parce que les mêmes faits de match ne sont pas arbitrés de la même façon. C'est dérangeant. Tout le monde va dire que l'on tape toujours sur les arbitres. Mais j'ai reçu une ribambelle de SMS, de gens qui connaissent le rugby, ils trouvent ça étonnant. Alors, c'est idiot de perdre le bonus à la dernière seconde, mais c'est comme ça. On est 14e, mais sur le contenu, j'ai totalement confiance en moi et l'équipe. C'est le plus important.

Quels faits d'arbitrage visez-vous en particulier ?

On prend deux cartons jaunes pour des plaquages hauts. Sur notre essai, il y a un plaquage très haut sur Ravuetaki, il reste KO, mais il n'y a pas de carton jaune. On a eu trois occasions de turn-over où on est plus nombreux au grattage, on n'a pas une pénalité. Sur la dernière action, il ne se passe qu'une ou deux secondes, et il y a pénalité pour Biarritz. On perd le bonus sur ça. C'est comme ça, il faut qu'on continue à travailler pour montrer aux arbitres qu'on est supérieurs à l'équipe adverse et qu'ils arrêtent de nous arbitrer comme une petite équipe. Qu'ils comprennent que si on arrive à contrecarrer les velléités d'une soi-disant grosse cylindrée - car il n'y a rien de gros à Biarritz -, c'est qu'on le mérite .

Au-delà de la controverse sur l'arbitrage, êtes-vous pleinement satisfait du contenu ?

En première mi-temps, il y a deux ou trois occasions où on doit lâcher le ballon. Mais on fait une bonne première mi-temps. Ils ont une occasion, ils marquent, c'est comme ça. On était contre le vent, on loupe deux pénalités. On manque un peu d'efficacité sur nos temps forts, c'est notre mal depuis le début. Après, quand on se met à jouer, quand on fait du coaching intéressant - ceux qui sont entrés ont amené une plus-value - on n'a rien à envier à personne.

Avec le recul, ne regrettez-vous pas d'avoir pris la mêlée sur la pénalité à cinq mètres face aux perches (58e), alors que la passer vous aurait ramené dans les clous du bonus ?


On est quinze contre 13. On vient de récupérer notre carton jaune, eux en ont pris deux. À cinq mètres de la ligne, les Biarrots ont eu la même occasion en première mi-temps, ils ont eu peur. Nous, on n'a pas eu peur. On n'a pas marqué. Je l'avais annoncé, j'avais dit : « vous allez voir l'arbitre va nous sanctionner qu'on écroule ». (Ironique) A huit contre sept, c'est vrai que c'est notre volonté d'amener la mêlée en bas, alors qu'on la prend pour marquer. C'est comme ça. Après il y a peut-être une faute, je ne le vois pas. Mais il n'y a aucun regret sur le fait d'avoir choisi la mêlée. Stratégiquement, à 15 contre 13, il y a des opportunités, ou de pousser la mêlée, ou d'avoir un surnombre sur les trois-quart. Donc c'est juste logique.

La réception de Colomiers s'annonce cruciale samedi prochain…

Là, c'est une autre affaire. Il va falloir se préparer, redescendre, récupérer, parce qu'on a joué dimanche et on rejoue samedi. La semaine va être très courte. Lundi, il n'y aura pas d'entraînement, mardi on va être obligé de faire un peu plus léger, mercredi il faut faire un petit peu dur. Et puis il faut récupérer jeudi. C'est de la gestion des hommes. On va revoir ce match. Les garçons sont déçus, mais sont fiers, confiants, sûrs de leur valeur.

Source : SUD-OUEST

DISTRICT DE LA VIENNE : Une fin de match dans la plus grande confusion...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

La fin du match de foot entre Valdivienne et le Baroc s’est déroulée dans la confusion samedi : insultes avec les supporters, jets de bouteilles et claques.

Le match de championnat de quatrième division opposant, samedi soir, les équipes première de l'AS Valdivienne et du Baroc de Poitiers s'est achevé dans la confusion et la violence sur le stade de Saint-Martin-la-Rivière.

Les pompiers de Chauvigny ont dû intervenir après des coups portés à trois personnes de Valdivienne, dont deux femmes. Des claques ont été données ainsi qu'un coup dans le dos d'une femme.
La gendarmerie est intervenue sur place en nombre depuis Chauvigny, Lussac et Montmorillon, ainsi que le maire de la commune, Michel Bigeau, pour déterminer comment un match émaillé par aucun incident entre les joueurs, a pu s'achever ainsi.

Un match gagné par le Baroc 2 à 0

« Nous attendons de recueillir les plaintes pour y voir plus clair dans le déroulement des événements », indiquait, hier, le commandant Cochois, commandant la compagnie de gendarmerie de Montmorillon.

Des dépôts de plaintes étaient annoncés hier, par la mairie pour une vitre de vestiaire cassée, par les supporters de Valdivienne frappés et par le club du Baroc.
Difficile de savoir réellement ce qui a pu mettre le feu aux poudres. Toujours est-il que la situation a vite dégénéré après que des insultes ont fusé de part et d'autre, entre les joueurs du Baroc et les supporters de l'ASV.

« On a passé notre temps à se faire insulter, on a reçu des bouteilles dans la gueule, l'arbitre l'a noté, raconte le président du Baroc, Mario Pennetault.

 Nous sommes venus à quatorze joueurs et deux supporters. En face, ils étaient soixante. Sur le terrain, ça s'est bien passé entre les joueurs. On a gagné, alors, quand l'arbitre a sifflé la fin du match, un de mes joueurs a chambré une supportrice. Il lui a touché l'oreille en lui faisant comprendre qu'il avait bien entendu tout ce qui avait été dit comme insultes. Elle lui a mis une claque. C'est comme ça que c'est parti ! Ils nous ont sauté dessus à soixante contre quinze. Il fallait faire quoi ? Continuer à sourire ! Ils veulent porter plainte, très bien, on va faire pareil pour agression physique et morale et insultes racistes. On parle toujours de nous, mais venez donc voir comment on est accueillis en campagne ! »

Du côté de l'ASV, son vice-président, Gérard Chédanne, souligne que « ce sont les dirigeants du club qui ont réussi à ramener le calme. Le président de l'ASV est allé de lui-même dans les vestiaires du club adverse pour discuter avec les joueurs, notamment avec certains qu'il connaissait. Ils sont repartis sans autre problème. L'arbitre a parfaitement géré la rencontre, il a consigné l'incident sur la feuille de match. Nous souhaitons qu'une décision exemplaire soit prise au niveau du District. »

Le match retour est programmé pour le 15 mars. Espérons que, d'ici là, les esprits se seront calmés.

Source : LA NOUVELLE REPUBLIQUE

Une belle soirée d'échange avec Clément TURPIN

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Mercredi, le Football-Club du Mirebellois (FCM) a reçu la visite de Clément Turpin, arbitre international de ­Ligue 1, pour une soirée d’échanges. Une quarantaine de dirigeants et de jeunes licenciés et leurs parents étaient présents pour écouter Clément Turpin leur ­livrer conseils et anecdotes sur son métier.

Après une brève intervention de présentation de Benoît David, président du FCM, et en présence de Noël Valot, président du groupement des Jeunes Saône-Vingeanne Football (JSVF), et de l’arbitre Mourad El Idrissi, Clément Turpin a divisé son intervention en deux temps d’une quarantaine de minutes.



La première phase concernait les différents points clés de l’arbitrage et Clément Turpin a expliqué sa passion, son travail et toutes les conséquences ­positives comme négatives que cela engendre lors d’un match. Beaucoup de conseils sur la compréhension des décisions de l’arbitre ont été donnés aux U18 présents et au reste de l’assemblée. Le public a été ­convié aussi à participer à quelques démonstrations. La deuxième phase était plus ­interactive car à huit phases de jeu, projetées en vidéo à la salle des fêtes, l’ensemble des présents a indiqué, avec un carton de couleur distribué auparavant, quel serait son jugement en tant qu’arbitre. Et le bilan a été peu flatteur… Beaucoup d’erreurs à vitesse réelle montrent que les décisions arbitrales ne sont pas simples à prendre sur l’instant présent. Le placement est alors évidemment primordial. ­Personne n’a fait le sans- ­faute et n’a gagné le maillot de l’arbitre…

Pour clore cette soirée très riche en savoirs acquis et perçus, un petit apéritif a été mis en place.

Source : LE BIEN PUBLIC

dimanche, octobre 12, 2014

MOURINHO / WENGER : Le constat de l'un, les excuses de l'autre...

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Arsène Wenger, le manager d'Arsenal, s'est excusé pour son altercation avec José Mourinho lors de Chelsea-Arsenal. Pour autant, le technicien français estime que l'affaire a pris une trop grosse ampleur.

Arsène Wenger et José Mourinho sont revenus dimanche dans Téléfoot sur leur altercation lors de la victoire de Chelsea face à Arsenal (2-0), le 5 octobre dernier. Et pour une fois, l'entraîneur portugais n'a pas trop voulu polémiquer : « C'est une bonne question pour vous. Il (Arsène Wenger) parle mieux français que moi, a expliqué le manager des Blues avec le sourire. Il peut communiquer avec vous. Je ne peux rien expliquer car une image, c'est plus important que des mots. Et je n'ai pas de mots pour expliquer une image que tout le monde peut regarder... »

Arsène Wenger s'est lui un peu plus étendu sur cet événement : « On a un peu trop donné d'importance à ce qu'il s'est passé, a annoncé d'emblée le manager d'Arsenal. Avec le recul, je peux dire que je n'aurais pu dû réagir du tout. Je regrette toujours le moindre signe de violence donc je m'en excuse. »

« Cela fait partie de ces matchs où tout est survolté, a poursuivi l'Alsacien qui, comme Mourinho, n'a pas été sanctionné par la Ligue anglaise. Il y a eu des problèmes d'avant-match avec un coup d'envoi retardé. C'était un match important dans nos têtes et il y a un passé lourd... Mais il ne faut pas exagérer. Vous voyez la moitié de ça sur un terrain de rugby et ça n'émeut personne. Je voulais juste dire à l'arbitre que l'intervention de Gary Cahill sur Alexis Sanchez méritait un carton rouge. Et pour avoir revu les images, c'était le cas. L'arbitre (ndlr : M.Atkinson) ce jour-là a pris beaucoup de mauvaises décisions. Je ne suis pas rentré sur le territoire technique de Chelsea. J'étais à l'extérieur. » Vivement le match retour fin avril...

Source : LES ECHOS

COUPE DE PARIS : Match à rejouer... on a oublié de jouer les prolongations !!

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Quand l'arbitre oublie de faire jouer la prolongation... Deux semaines après la qualification de la réserve du Red Star (DH) contre Clichy-sur-Seine (PH) au 1er tour de la Coupe de Paris, les deux équipes se retrouvent, à 15 heures, au stade Bauer de Saint-Ouen. Le 26 septembre, l'arbitre avait lancé la séance des tirs au but (gagnée 5-4 par les Audoniens) dès la fin du temps réglementaire (1-1). Une faute administrative dénoncée par les dirigeants de Clichy et qui oblige à rejouer le match ce dimanche.

« C'était un jeune arbitre stagiaire en Ligue rattaché à un District dont le règlement stipule qu'il n'y a pas prolongation en Coupe, révèle Luc Chevereau, le représentant des arbitres d'Ile-de-France. Il s'est pris les pieds dans le tapis mais il a fait son mea culpa. Cela démontre aussi qu'il faut absolument uniformiser nos règlements (NDLR : ceux de la Ligue et de ses Districts) et on y travaille ardemment... »

« L'arbitre ne maîtrisait pas tout », résume à sa façon Serge Noah, le coach clichois, bien content de disposer de cette seconde chance. « Il faut rejouer, on rejoue », conclut son homologue Vincent Doukantie.

Le 2e tour de la Coupe de Paris se joue aujourd'hui, 15 heures.

Source : LE PARISIEN




ALLEGRI (Juventus) : "La vidéo n'est pas nécéssaire sur le terrain"...

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Suite aux vagues engendrées par l'arbitrage de Juve-Roma (3-2), Massimiliano Allegri s'est dit contre la vidéo dans le football.

"Je suis contre la technologie sur le terrain", a déclaré l’entraîneur toscan lors du salon de l'Internet qui se tenait vendredi à Pise. “La vidéo sert à préparer les matches, à améliorer les prestations des joueurs, elle sert au scouting. Elle est utile en-dehors du terrain, pas sur le terrain. Excusez-moi pour cette allusion, mais si nous avions utilisé le ralenti à l’occasion de Juve-Roma, le match se serait terminé à deux heures du matin. Après des jours de discussion, nous ne savons toujours pas s’il y avait penalty ou non. La vidéo sur le terrain est surréelle. Je pense que ces derniers jours, il y a eu peu de respect vis-à-vis des 22 ou 26 joueurs qui ont donné vie à un beau spectacle. Le football a été amélioré dans le passé, notamment avec l’obligation d’avoir plus de ballons au bord du terrain. De la sorte, on joue plus. Avec les polémiques de ces derniers jours, on a tout réduit à un problème d’erreurs d’arbitrage. La vidéo sur le terrain n’est pas nécessaire”.

Source : GOAL




RACING 92 : Laurent LABIT s'en prend à l'arbitre sud-africain

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Laurent Labit: "Même en Fédérale, les arbitres sont meilleurs que lui"

Laurent Labit s'en est violemment pris à l'arbitre face à la presse, samedi, après la défaite du Racing dans le derby face au Stade Français (23-19).

Source : RUGBYRAMA




samedi, octobre 11, 2014

L'entraineur du LOU RUGBY ne se plaindra plus de l'arbitrage français...

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Remonté contre l’arbitrage de l’Argentin Francisco Pastrana, l’entraineur du Lou Olivier Azam n’a pas hésité non plus à pointer du doigt les insuffisances de son équipe depuis le début de la saison. Mais il retient tout de même la belle réaction de ses joueurs, ce samedi soir, face à Bayonne (24-19)…

Olivier Azam (Lyon): "Les arbitres français devraient aller aider leurs collègues argentins…"


Que retenez-vous de ce match contre Bayonne ?

Olivier AZAM: La victoire. On avait demandé aux joueurs de l’envie, du courage et de la solidarité… Bref de montrer un autre visage que celui de la semaine dernière et ils l’ont fait. Ça n’a pas été simple car il y a eu beaucoup de choses approximatives de notre part.

Quel bilan dressez-vous de ce premier bloc ?

O.A: Il faut attendre pour tirer des conclusions mais on a reçu quatre équipes mal classées et on a gagné. A l’extérieur par contre, on n’a pas été performants. Je pense aussi que notre attaque n’est pas au niveau. On est bons en touches depuis le début du championnat mais on a souffert en mêlée aujourd’hui. Même si je pense que la domination de Bayonne dans ce secteur est plus la faute de l’arbitre…

   " Je ne me plaindrai plus de l’arbitrage français à l’avenir"


Comment ça ?

O.A: Quand le pilier droit (de Bayonne) est en travers en mêlée et que ce n’est pas sanctionné par l’arbitre (l’Argentin Francisco Pastrana NDLR), que voulez-vous que notre gaucher fasse ? Je ne me plaindrai plus de l’arbitrage français à l’avenir. En fait, on a de très bons arbitres en France, qui devraient d’ailleurs aller aider leurs collègues argentins dans l’arbitrage…

Le Lou est-il dans les temps pour se maintenir ?

O.A: On aurait pu ramasser au moins deux points de plus par rapport aux physionomies des matchs. On va recevoir les gros pendant l’hiver, il faudra être meilleur. Le niveau affiché n’est pas suffisant pour moi. J’espère aussi qu’on aura plus de joueurs valides dans le paquet d’avants car, pour l’anecdote, on a travaillé les touches avec l’analyste vidéo…

Source : RUGBYRAMA

Stéphanie FRAPPART : Porte-drapeau du Foot féminin

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2014, l'année de la femme dans le football. Difficile de ne pas penser à l'arrivée ultra médiatisée de Corinne Diacre sur le banc du Clermont Foot. L'autre petit évènement, c'est aussi le premier match arbitré par Stéphanie Frappart, première femme à avoir officié en Ligue 2. Pour inaugurer cette nouvelle rubrique, Foot Mercato vous dresse le portrait de l'un des porte-drapeaux du foot au féminin.

"On n’a pas le même maillot, mais on a la même passion". Un célèbre slogan qui aurait pu être créé pour Stéphanie Frappart. Car cette jeune arbitre de 30 ans a bel et bien le football dans la peau. Une vraie passion qu’elle a vécue dès son plus jeune âge. « J’ai commencé le foot à dix ans. J’ai débuté dans la cour d’école avec les garçons. Ensuite, j’ai rejoint un club de foot féminin. Mais vers l’âge de 13-14 ans, j’ai voulu apprendre les règles. J’ai participé à deux sessions de formation dans mon district pour arbitrer des poussins et benjamins à mon époque. C’était du foot à sept. Au fur et à mesure, je me suis un peu prise au jeu ». Arbitre depuis l’âge de 16 ans, elle a donc mené de front une petite carrière de joueuse avant d’opter pour l’arbitrage : « J’ai joué jusqu’au niveau régional. J’ai fait les sélections régionales et j’ai un peu joué en D2 Féminine. À l’époque, ça ne s’appelait pas D2. Vers l’âge de 18-19 ans, je suis entrée à la Fac de Sports. Je jouais le samedi et j’arbitrais le dimanche. Ça devenait un peu compliqué avec les études. Il fallait choisir entre les deux. À l’époque, le foot féminin était très peu développé. J’ai choisi l’arbitrage en espérant avoir plus de chances d’évoluer ».

Depuis 14 ans, Stéphanie Frappart s’implique pleinement dans ce domaine. Une véritable école de la vie d’après cette trentenaire.« On apprend sur soi, on apprend sur les autres. En fait, on se forge une personnalité grâce à l’arbitrage. (...) Il faut avoir une certaine personnalité pour pouvoir encaisser le fait de prendre de grosses décisions et résister à la pression que les joueurs ou l’environnement peuvent vous mettre. C’est une personnalité et un trait de caractère important qui se forge au fur et à mesure des années ». Un travail important est également nécessaire. Au quotidien, elle jongle à la perfection entre son métier de Responsable du Service des activités au sein de la Fédération Sportive et Gymnique du Travail et sa fonction d’arbitre. Une passion à laquelle elle consacre une grande partie de son temps comme elle nous l’explique. « On a un préparateur physique de la FFF. Il y a des entraînements, une préparation physique qui est importante. Il y a également une préparation technique. On regarde les matches qu’on a fait. On essaye d’analyser nos prises de décisions. Pourquoi parfois on a fait des erreurs pour ne pas les refaire les prochains matches. Il y a une grosse préparation ».


Arbitrer en L2 ? Une fierté

Une préparation pointilleuse et des qualités intrinsèques qui lui ont permis de gravir les échelons petit à petit avant d’arbitrer en L2. « Pour arbitrer en Ligue 2, il faut passer par des niveaux inférieurs auparavant. La CFA, la CFA 2. J’ai fait trois ans de National avant d’arriver en Ligue 2 », nous explique-t-elle. Des débuts en L2 qu’elle a effectués le 8 août 2014. Ce jour-là, Stéphanie Frappart est entrée dans l’Histoire du Football français en devenant la première femme arbitre centrale d’un match de deuxième division. Pour la petite histoire, c’était à l’occasion de la rencontre Niort-Brest (0-0, Ndlr). Un moment mémorable pour la femme en noir : « J’ai arbitré cinq matches au centre en Ligue 2. C’est une fierté. C’est vrai que c’est une vraie reconnaissance de la part du monde du football de pouvoir accéder à ce niveau-là. En même temps, j’espère que ça va susciter d’autres vocations chez d’autres jeunes filles ». Un véritable exemple à suivre. La jeune femme espère d’ailleurs que son cas permettra d’ouvrir d’autres portes. « Tout est possible. On a ouvert la voie de la Ligue 2. Il faut du temps. J’espère qu’un jour on verra des femmes arbitrer des matches de L1 ». Véritable pionnière, cette arbitre qui allie autorité et ouverture d’esprit apporte sa féminité dans un milieu à la base masculin. « Je pense que la femme a un côté plus communicant, plus pédagogue avec les joueurs et ça peut être un atout du coup. Après, on n’est pas forcément moins indulgent. Parce que quand on prend les mauvaises décisions on est contesté. Peut-être que les mots et la virulence des propos et des gestes est moindre. Dans tous les cas, la contestation est réelle ».

Si elle officie cette saison en Ligue 2, Stéphanie Frappart est aussi quatrième arbitre en Ligue 1. Arbitre internationale, elle est mise à contribution lors de compétitions internationales féminines. Actrice et spectatrice privilégiée, elle observe une certaine différence entre le football masculin et féminin. Des différences qui impactent dans une certaine mesure la manière d’arbitrer une rencontre. « Le niveau de jeu est différent. Au niveau des femmes, au niveau technique et tactique ça équivaut à des matches d’hommes. Après en ce qui concerne l’impact physique, la vitesse de jeu, c’est moindre chez les filles. Mais il y a moins de vices chez les filles. Donc c’est un jeu assez propre et un peu plus facile à arbitrer ». Si aucun arbitre tricolore n’a participé à la Coupe du Monde masculine en 2014, Stéphanie Frappart participera-t-elle au Mondial Féminin 2015 au Canada ? À l’écouter, les chances sont réellement minces pas totalement impossibles « Pour l’instant, je ne suis pas dans les premiers niveaux au niveau de l’UEFA, donc dans la catégorie élite. Après on espère monter dans la catégorie en fin de saison pour avoir une évolution. Selon moi, la Coupe du Monde arrive trop tôt. Je n’ai pas encore fait tous mes pas dans l’UEFA. Ce serait une grosse surprise aujourd’hui d’aller à la Coupe du Monde au mois de juin ». Mais après tout, Stéphanie Frappart qui a ouvert la voie en L2 n’en est pas à une surprise près.

Source : FOOT MERCATO

Le selectionneur du Portugal devra purger ses 8 matchs de suspension...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

En grande discussion avec l'arbitre Benjamin WILLIAMS (Australie)
Fernando Santos disputera face à l'équipe de France son premier match sur le banc du Portugal. Et son dernier avant longtemps. Car l'ex-sélectionneur de la Grèce a été suspendu huit matchs par la FIFA, soit la totalité des matchs éliminatoires pour l'Euro 2016…

Le Portugal a grandement besoin de renouveau. Sortie dès la phase de poules du Mondial, battue à domicile par l'Albanie pour son premier match de qualification à l'Euro 2016, la Selecçao veut tourner la page Paulo Bento et éviter le naufrage. Mais cette reconquête se fera sans le nouveau sélectionneur Fernando Santos lors des rencontres officielles…

Huit matchs de suspension à purger

Sélectionneur de la Grèce lors du Mondial 2014, le technicien de 60 ans avait craqué lors de l'élimination des Helvètes en huitièmes de finale, par le Costa Rica (1-1, 3-5 tab). Fernando Santos avait alors été accusé par la FIFA d'avoir «fait preuve d'un comportement antisportif à l'égard» des arbitres. Bilan, huit matchs de suspension. Une sanction applicable pour les matchs officiels uniquement.

Un sélectionneur en tribunes pour deux ans...

L'ancien coach éphémère de Benfica sera donc bien sur le banc face à l'équipe de France ce samedi (20h45). Une première, et une dernière avant longtemps. Dès mardi, au Danemark, il devra prendre place en tribunes et laisser ses consignes à son adjoint Ilidio Vale, sélectionneur des U20 nationaux. Une situation qui durera jusqu'à la fin des éliminatoires, puisque le Portugal a encore 7 matchs à disputer. Il restera donc un match, à l'Euro ou en barrages, à purger.

En conférence de presse, Fernando Santos a rappelé avoir saisi le Tribunal Arbitral du Sport et espère voir sa sanction allégée. Mais des aveux de l'intéressé en personne, le pessimisme est de mise. Les coéquipiers de Cristiano Ronaldo ne sont pas au bout de leurs peines. D'autant plus qu'un nouveau sélectionneur s'agite généralement lors de ses premiers matchs, pour faire comprendre aux joueurs ses consignes, son schéma tactique, son état d'esprit…

Source : MAXIFOOT

LE GRAND STADE DE LYON : Expropriation de Philippe LAYAT, paysan et éléveur

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,

Il est le dernier paysan à s’opposer au tracé des voies d’accès à l’ « OL Land », le nouveau grand stade lyonnais. Neuf des 25 hectares de Philippe Layat, agriculteur céréalier, sont soumis à une procédure d’expropriation. Prix du rachat de ses terres ? 1 euro le mètre carré... La raison de l’expropriation ? Le projet pharaonique porté par le président de l’Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas en vue de l’Euro 2016 de football. Ce projet comporte notamment un nouveau stade de 60 000 places et nécessite l’aménagement de nouvelles infrastructures routières (notre précédente enquête).

Le 14 mai dernier, la Cour administrative d’appel a annulé les déclarations d’utilité publique autorisant les expropriations.

Aux yeux de la loi, cette annulation a un caractère « exécutoire, mais pas définitif ».



Une nuance qui permet au chantier de se poursuivre. Depuis début septembre, le Grand Lyon a donc décidé de démarrer les travaux sur le terrain de Philippe Layat, dans le cadre des aménagements de l’accès sud du futur OL Land. « Un passage en force », dénoncé par Etienne Tête, l’avocat du cultivateur.

Ces derniers jours, les appels à rassemblement se sont multipliés autour des terrains de Philippe Layat à Décines (Est lyonnais), afin d’exiger la suspension des travaux. Le 17 septembre, une délégation comprenant notamment le syndicat Confédération paysanne a été reçue par le cabinet de Gérard Collomb, Président du Grand Lyon. Dans un courrier du 4 septembre, le syndicat de paysans a demandé au Grand Lyon, au même titre que d’autres associations, de réviser le tracé de cette voirie desservant le stade, et coupant en deux son exploitation agricole. Le cabinet de Gérard Collomb a assuré que ces courriers ne resteraient pas lettre morte. Depuis 11 heures ce 1er octobre, une vingtaine de paysans de la Confédération paysanne et trois moutons se sont introduits par surprise dans le bâtiment du Grand Lyon. Ils entendent y rester jusqu’à avoir obtenu un rendez-vous avec le Président du Grand Lyon.

Le tribunal de grande instance de Lyon rendra sa décision sur la légalité des arrêtés d’expropriation le 21 octobre. Les associations locales appellent à « agir vite ». Car même en cas de victoire de Philippe Layat au tribunal, les travaux risquent d’être trop avancés d’ici mi-octobre pour que les terrains puissent être restitués à l’agriculteur. Une pétition de soutien à Philippe Layat est en ligne. « Tous les 7 ans, nous perdons l’équivalent d’un département entier de terres agricoles qui sont transformées en routes, parkings et autres centres commerciaux, rappelle la pétition. Défendre Philippe Layat, c’est défendre notre avenir à tous, notre souveraineté alimentaire, et la démocratie contre les logiques spéculatives ».

SIGNEZ LA PÉTITION DE SOUTIEN



HANDBALL - N1 MASCULINS - DESIGNATIONS ARBITRES - Journée 3

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,


HANDBALL - NATIONALE 1 MASCULINS - DÉSIGNATIONS ARBITRES - Poule 1-2-3 - Journée 3
11 - 12 octobre 2014

CLIQUEZ-ICI

Les désignations de la 3ème journée de N1 MASCULINS sont connues, vous pouvez en prendre connaissance
en cliquant sur le lien ci-après

vendredi, octobre 10, 2014

Les fausses "Bonnes Idées" de Sepp BLATTER font débat.. il y a de quoi !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,

La dernière idée en date de Sepp Blatter - supprimer le but à l'extérieur en cas de prolongation - s'inscrit dans une longue tradition de suggestions plus ou moins farfelues. Notre top 5.

«Sepp Blatter a 50 idées chaque matin au petit déjeuner. 51 d’entre elles sont mauvaises.» Cette petite phrase d’un journaliste allemand anonyme, passée à la postérité, résume bien ce que pense une grande partie de l’opinion sur le président de la FIFA. Dans le FIFA Weekly de ce vendredi 10 octobre, le dirigeant suisse explique qu’il faudrait supprimer la règle du but à l’extérieur lors de la prolongation parce que cela «avantage trop l’équipe qui se déplace au match retour». Or, cela n’est arrivé qu’une seule fois dans l’histoire (quarts de C1 2002-2003 entre le Barça et la Juve). Cette fausse bonne idée entre donc dans la longue liste de ses inspirations pas toujours pertinentes.

1) Une poignée de mains contre le racisme
Lors d’une interview accordée à CNN World Sport, le 16 novembre 2011, Sepp Blatter évoque le racisme dans le football, et propose une façon bien simple de régler injures et autres cris de singe sur les terrains : «Il n'y a pas de racisme, mais peut-être un mot ou un geste déplacé d'un joueur envers l'autre. La victime devrait se dire que ce n'est qu'un jeu. A la fin, on se serre la main, ça peut arriver. Nous avons travaillé tellement fort contre le racisme et les discriminations.» Une bonne poignée de mains, il n’y a rien de tel pour soigner les têtes.

2) Des shorts plus moulants pour promouvoir le foot féminin
Comment promouvoir le football féminin en attirant de nouveaux sponsors ? En faisant de Mia Hamm ou Gaétane Thiney des ersatz de Rihanna, bien sûr. On schématise, mais c’est bien l’esprit de la solution proposée par le président de la FIFA en 2004 dans une interview au SonntagsBlick : «En volleyball, les femmes portent des tenues différentes de celles des hommes. De jolies femmes jouent au football aujourd'hui, excusez-moi de dire ça», a avancé Sepp Blatter, en suggérant le port de «shorts plus moulants». Une proposition vertement reçue, à l’époque, par les principales intéressées : «Si les spectateurs veulent voir des modèles, alors ils n'ont qu'à acheter un exemplaire de Playboy», a rétorqué l’internationale norvégienne Lise Klaveness. Tailler leurs shorts ? Ces dames pas très pour ont finalement coupé court.

3) Agrandir les cages
Dès janvier 1996, Sepp Blatter se montre fertile en idées décalées. Lors d’un entretien au magazine Stern, il déclare être favorable à l’agrandissement des cages (50 cm plus larges, 25 cm plus hautes). Outre l’aspect financier, cette mesure réduit le football aux simples buts. «Il faut comprendre que le foot, ce n'est pas un but à chaque attaque. Le foot, c'est une décharge d'adrénaline, c'est un tir qui passe de peu à côté, c'est un arrêt superbe du gardien. Rien ne dit que les spectateurs apprécieront des scores de 10-8, ou 8-6», déclare alors Raymond Domenech.

4) Supprimer le hors-jeu
Séduit par le hockey sur glace, qui a supprimé la règle du hors-jeu, Sepp Blatter pense à faire de même dans le football en 2010. Cette loi a pourtant façonné entièrement le sport le plus populaire du monde, qu’il faudrait sûrement repenser dans son intégralité. Certains joueurs passeraient leur temps dans la surface adverse, des espaces immenses se créeraient. Pas sûr qu’une telle révolution aurait fait du bien au football…

5) Instaurer des quart-temps
Avant le Mondial 1994, Sepp Blatter déclare qu’il faudrait mettre fin aux deux périodes pour instaurer des quarts temps dans le football. Selon lui, cela permettrait au public des Etats-Unis de mieux suivre les matches et aux télévisions de passer plus de publicités. Les fans américains n’ont pas bien pris la chose et ont répondu qu’ils pouvaient bien se concentrer pendant 45 minutes. Cette idée aurait haché le jeu, qui n’avait rien à y gagner.

Source : L’ÉQUIPE

Le gardien de but frappe l'arbitre après avoir reçu un avertissement...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Quand le gardien bosnien Mitrovic frappe l’arbitre après avoir reçu un carton jaune ! Honteux !

Les temps sont durs pour les arbitres. Alors que les agressions verbales sont devenues monnaie courante dans le football, les agressions physiques se multiplient également. Pour preuve, ce match de football entre le NK Bratstvo Gračanica et le FK Budućnost Banovići, des clubs évoluant en deuxième division de Bosnie où le gardien de but de Bratstvo, Romeo Mitrovic, est devenu complètement fou après avoir écopé d’un simple carton jaune…

L’arbitre, qui s’apprêtait donc à sortir un carton jaune, a été frappé au visage par le gardien de but (ancien international bosnien). Heureusement, l’arbitre a pu esquiver remarquablement le crochet du droit… A la suite de cet incident, l’arbitre a décidé d’arrêter la rencontre. Ce dernier a annoncé son intention de porter plainte.

Source : EUROSPORT