Quatre expulsions en douze minutes dimanche au cours du match opposant Enquin-les-Mines à Calais Beaumarais. L’arbitre a préféré mettre arrêté les dégâts, ne craignant que ça dégénère.
Dimanche, Enquin-les-Mines recevait Calais Beaumarais en championnat de Promotion de ligue. Mais le match n’a même pas dû durer une mi-temps L’ambiance sur le terrain et autour de celui-ci a contraint l’arbitre à l’arrêter.
Le match s’est déroulé normalement jusqu’à la demi-heure. Un premier joueur, Crohem, un Enquinois, était expulsé. Enquin menait deux à zéro. C’est alors qu’un spectateur enquinois provoqua Casier, un joueur calaisien. Ce dernier lui répondit, amenant l’arbitre à l’expulser. Un coéquipier du Calaisien ne comprit pas cette décision. Il s’en prit à l’arbitre. La sanction fut immédiate : expulsion.
La tension monta d’un cran. Jérôme Lannoy, l’arbitre, avertit les deux entraîneurs qu’en cas de nouveaux incidents, le match serait arrêté. La rencontre reprit, jusqu’à ce qu’un Calaisien, Leblanc, déjà averti, tacla Ducrocq. Et, selon l’Enquinois, le frappa en se relevant ! Troisième carton rouge pour Calais. On en était à 10 contre huit, et il restait encore une mi-temps à jouer. L’arbitre jugea que c’était une mission impossible. Il mit un terme à cette rencontre.
Alors que Laurent Chevalier, entraîneur d’Enquin, s’est dit « abasourdi par l’ampleur qu’ont pris les événements », Fabien Buire, son président, absent au match, a fait part hier de sa consternation.
Une incompréhension et une consternation que partage Laurent Clercin, l’entraîneur du Beau-Marais : « Personne n’a vu mon joueur frapper l’Enquinois, l’arbitre compris, et je ne m’explique pas ce troisième carton rouge. Je ne comprends pas que M. Lannoy a arrêté la rencontre car je n’ai pas eu le sentiment qu’il y avait le moindre danger pour quiconque. J’ai refusé de signer le rapport établi par l’arbitre car ce dernier n’incrimine que les joueurs du Beau-Marais. Des joueurs qui ne sont pas plus méchants que les autres footballeurs de la région. Depuis des années, le club du Beau-Marais, parce qu’il est situé dans un quartier difficile, pâtit d’une mauvaise réputation qui n’a pas lieu d’être. »
Laurent Clercin est bien décidé, de ce fait, à passer la main : « Y’en a marre de ces injustices, j’arrête en fin de saison après vingt ans d’exercice. Nous allons passer en commission de ligue(*) et je connais déjà le verdict : match perdu ! »
Dimanche, Enquin-les-Mines recevait Calais Beaumarais en championnat de Promotion de ligue. Mais le match n’a même pas dû durer une mi-temps L’ambiance sur le terrain et autour de celui-ci a contraint l’arbitre à l’arrêter.
Le match s’est déroulé normalement jusqu’à la demi-heure. Un premier joueur, Crohem, un Enquinois, était expulsé. Enquin menait deux à zéro. C’est alors qu’un spectateur enquinois provoqua Casier, un joueur calaisien. Ce dernier lui répondit, amenant l’arbitre à l’expulser. Un coéquipier du Calaisien ne comprit pas cette décision. Il s’en prit à l’arbitre. La sanction fut immédiate : expulsion.
La tension monta d’un cran. Jérôme Lannoy, l’arbitre, avertit les deux entraîneurs qu’en cas de nouveaux incidents, le match serait arrêté. La rencontre reprit, jusqu’à ce qu’un Calaisien, Leblanc, déjà averti, tacla Ducrocq. Et, selon l’Enquinois, le frappa en se relevant ! Troisième carton rouge pour Calais. On en était à 10 contre huit, et il restait encore une mi-temps à jouer. L’arbitre jugea que c’était une mission impossible. Il mit un terme à cette rencontre.
Alors que Laurent Chevalier, entraîneur d’Enquin, s’est dit « abasourdi par l’ampleur qu’ont pris les événements », Fabien Buire, son président, absent au match, a fait part hier de sa consternation.
Une incompréhension et une consternation que partage Laurent Clercin, l’entraîneur du Beau-Marais : « Personne n’a vu mon joueur frapper l’Enquinois, l’arbitre compris, et je ne m’explique pas ce troisième carton rouge. Je ne comprends pas que M. Lannoy a arrêté la rencontre car je n’ai pas eu le sentiment qu’il y avait le moindre danger pour quiconque. J’ai refusé de signer le rapport établi par l’arbitre car ce dernier n’incrimine que les joueurs du Beau-Marais. Des joueurs qui ne sont pas plus méchants que les autres footballeurs de la région. Depuis des années, le club du Beau-Marais, parce qu’il est situé dans un quartier difficile, pâtit d’une mauvaise réputation qui n’a pas lieu d’être. »
Laurent Clercin est bien décidé, de ce fait, à passer la main : « Y’en a marre de ces injustices, j’arrête en fin de saison après vingt ans d’exercice. Nous allons passer en commission de ligue(*) et je connais déjà le verdict : match perdu ! »
Source : LA VOIX DU NORD
