Rencontre avec Martin Bouchet :
- D’une lignée familiale de footeux. J’ai toujours côtoyé les terrains de foot et, il y a quelques années, j’ai commencé à arbitrer les petits, lors de tournoi. Cela m’a plu. Aussi, lorsque j’ai su que le club de mon village avait besoin d’un arbitre officiel pour l’évolution de l’équipe seniors, j’ai fait les démarches auprès de la fédération, puis j’ai postulé pour le sport-étude.
- Vous alliez les deux ?
- Je veux d’abord être expert-comptable. Car il y a peu d’arbitres au niveau professionnel, une vingtaine en France. Et pas avant la trentaine, suivant l’évolution logique des différentes phases.
- Quelles sont les bases d’un bon arbitrage ?
- Ne pas revenir sur sa décision. Il faut toujours avoir une certaine autorité, même pour une petite action. Et toujours être au plus prêt des phases de jeu. L’arbitre court beaucoup durant un match. Nos entraînements physiques nous y préparent notamment avec les courses fractionnées.
- Un mauvais souvenir déjà ?
- Un match en coupe Gambadella de U 19, à Montélimard, en tant qu’arbitre assistant, avec trois cartons rouges et un coach exclu. Le tout agrémenté de quelques menaces très ciblés du public envers les trois arbitres sur le terrain ! »
- L’avenir ?
- Après le lycée, il y a un seul sport étude mais qui n’est pas adapté pour ce que j’envisage. Je vais donc continuer l’arbitrage tout en suivant le cycle normal de mes études.
Source : LEZIGNEUX.FR