mardi, mai 19, 2015
lundi, mai 18, 2015
PEROU : 5 cartons rouges en 5 minutes... à juste raison !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRE, CARTON ROUGE, EXPULSION, PEROU, VIDÉO
Source : L'EQUIPE
UEFA - DÉSIGNATIONS ARBITRES : FINALES CHAMPIONS & EUPOPA LEAGUE
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans 2014/2015, ACTUALITÉS, ARBITRE, CHAMPIONS LEAGUE, DÉSIGNATIONS ARBITRES, EUROPA LEAGUE, FINALE
Cüneyt Çakir, 38 ans, arbitre international depuis 2006, a dirigé 70 matches UEFA dans sa carrière, dont notamment le 8e de finale aller de C1 entre le Paris SG et Chelsea cette saison (1-1).
Ses assistants seront ses compatriotes Bahattin Duran et Tarik Ongun, le quatrième arbitre le Suédois Jonas Eriksson, et les deux arbitres additionnels les Turcs Hüseyin Göcek et Baris Simsek. Un assistant remplaçant, également turc, complète l'équipe arbitrale (Mustafa Emre Eyisoy).
La finale de l'Europa League, disputée entre Dniepropetrovsk et le FC Séville le 27 mai à Varsovie, sera arbitrée par l'Anglais Martin Atkinson (44 ans).
Juventus Turin - FC Barcelone
Arbitre Assisitant 1: Bahattin Duran (TURQUIE)
Arbitre Assisitant 2: Tarik Ongun (TURQUIE)
Arbitre Assisitant Additionnel 1: Hüseyin Göçek (TURQUIE)
Arbitre Assisitant Additionnel 2: Barış Şimşek (TURQUIE)
Arbitre Remplaçant: Jonas Eriksson (SUEDE)
Arbitre Assistant de Réserve: Mustafa Emre Eyisoy (TURQUIE)
Observateur Arbitre UEFA: non désigné
Délégué UEFA: Harry Been (PAYS-BAS)
Officier de liaison Arbitre UEFA: Florian Götte (ALLEMAGNE)
Dnipro Dnipropetrovsk - Seville FC
Arbitre: Martin Atkinson (ANGLETERRE)
Arbitre Assisitant 1: Michael Mullarkey (ANGLETERRE)
Arbitre Assisitant 2: Stephen Child (ANGLETERRE)
Arbitre Assisitant Additionnel 1: Anthony Taylor (ANGLETERRE)
Arbitre Assisitant Additionnel 2: Andre Marriner (ANGLETERRE)
Arbitre Remplaçant: Pavel Královec (RÉPUBLIQUE TCHÈQUE)
Arbitre Assistant de Réserve: Jake Collin (ANGLETERRE)
Observateur Arbitre UEFA: non désigné
Délégué UEFA: Jozef Kliment (SLOVAQUIE)
FFF - On a retrouvé Madame l'Arbitre : Nelly VIENNOT...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRE, ARBITRES-ASSISTANTS, FÉMININES, LIGUE 1, Nelly VIENNOT, SOUVENIR
« Je n’ai jamais cherché à me faire voir, c’est arrivé comme cela », explique celle qui restera en revanche la première femme à avoir arbitré une rencontre de Première Division, l’ancêtre de la Ligue 1.....
LIGUE 1 - Willy SAGNOL : Quand l'hôpital se fout de la charité...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, BENOIT MILLOT, BORDEAUX, LIGUE 1, RÉACTION, WILLY SAGNOL
RÉACTION - L'entraîneur des Girondins de Bordeaux a critiqué l'arbitrage du match Lyon-Bordeaux (1-1) comptant pour la 37e journée de Ligue 1, samedi 16 mai.
Entre les Girondins de Bordeaux et l'Olympique Lyonnais, le climat est tendu. Après la polémique autour de Yoann Gourcuff, qui serait courtisé par son ancien club, les deux équipes n'ont pas réussi à se départager (1-1) lors de la 37e journée de Ligue 1, samedi 16 mai. Enzo Crivelli avait ouvert le score dès l'entame (3e) pour la formation aquitaine mais Nabil Fekir n'a pas tardé à lui répondre (9e). Mais Willy Sagnol, l'entraîneur des Bordelais, estime clairement que ses joueurs ont été désavantagés par l'arbitrage de Benoît Millot.
"Au match aller, on avait joué à 11 contre 11. On avait perdu 5-0. Aujourd'hui (samedi, ndlr), on a joué à 11 contre 12 et on a fait 1-1. Donc notre équipe est en net progrès", a estimé l'ancien défenseur de l'équipe de France dans des propos recueillis par RTL avant de s'en prendre directement à Jean-Michel Aulas, très actif sur les réseaux sociaux : "Je suppose qu'on aura droit à un tweet dans les prochaines heures d'une certaine personne qui va dire que l'arbitrage était encore fantastique ce soir".
Le climat est délétère
Willy Sagnol, entraîneur de Bordeaux
samedi, mai 16, 2015
SERBIE : Remake de "L'arrière train sifflera trois fois"
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, FOOTBALL, INDÉCENT, INSOLITE, JOUEUR, SERBIE, VIDÉO
LFP - LIGUE 2 : Pablo CORREA traite Lionel JAFFEDO de menteur...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, AS NANCY-LORRAINE, CRITIQUES, FOOTBALL, Lionel JAFFREDO, SCO ANGERS
Ce n'est pas Pablo Correa qui dira le contraire. On joue la 88e minute de Nancy-Angers, match de la 37e journée de Ligue 2, décisif pour l'obtention de la 3e place, synonyme de montée en Ligue 1. Ludovic Butelle accroche Youssouf Hadji dans la surface angevine. Le penalty semble indiscutable, mais l'arbitre, Laurent Jaffredo, laisse l'action se poursuivre. « Ça pèse lourd. Ce qui me dérange, c'est que ce n'est pas la première fois avec lui. Je peux à la limite concevoir qu'il admette ne pas avoir vu la faute. En revanche, il ne peut pas me raconter que mon joueur - Hadji - a reconnu auprès de lui qu'il n'y avait pas faute. Quand on est en plus menteur... », a déclaré Pablo dans des propos relayés par L'Équipe.
Résultat des courses : Angers occupe toujours la troisième place, trois points devant Nancy, quatrième, et Dijon, cinquième. Tout se jouera lors de la dernière journée.
FFR : GARCÉS, GAUZÉRE, RAYNAL et POITE... Les 4 mousquetaires !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, COUPE DU MONDE, ENGLAND 2015, FFR, INTERVIEW, REPORTAGE, RUGBY, VIDÉO
UNAF / SAFE : Bernard SAULES & Stéphane LANNOY unis contre la violence...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRES, Bernard SAULES, CONGRES 2015, INTERVIEW, SAFE, Stéphane LANNOY, UNAF, VIOLENCE
Ce sont deux pointures du sifflet qui crient leur ras-le-bol. L’international Stéphane Lannoy ainsi que Bernard Saules, leur représentant à la Fédération française de football (FFF), ont pris un peu de temps en marge du congrès des arbitres de l’élite jeudi à Châtelaillon en Charente-Maritime, pour parler avec Charente Libre de la violence dont sont victimes leurs collègues amateurs.
Attention, ça tacle!
Bernard Saules. Les arbitres de football sont cent fois plus victimes d’agressions que ceux des autres sports collectifs. Je n’ai de cesse de le rappeler. Alors la FFF a créé un observatoire de la violence. Il montre que 400 arbitres amateurs sont frappés chaque année. Mais la FFF ramène ça au nombre de matchs joués: ça ne fait que 0,6% de rencontres à problème. C’est epsilon et passé aux oubliettes. Mais on parle quand même de 400 agressions! On n’a pas encore eu de mort. C’est une chance!
Pourquoi autant de violence dans le football?
Bernard Saules. Le foot est un sport très populaire. Ce qui expliquerait que la violence s’y traduise plus qu’au hand ou au rugby. Cela dit, les études prouvent qu’il y a le même pourcentage d’erreurs d’arbitrage dans tous les sports. La différence, c’est qu’au foot, un match se joue à un petit but de différence et qu’une erreur d’arbitrage peut faire basculer un score.
Les sanctions sont-elles suffisantes en cas d’agression?
Bernard Saules. Vous savez ce que ça coûte de cracher sur un arbitre au hand ou au basket? C’est la radiation. Chez nous, c’est six mois! Nous avons demandé l’an passé que chaque agression d’arbitre soit sanctionnée d’une radiation. Quelle a été la réponse de la FFF? Aucune... Nous sommes méprisés par nos instances dirigeantes!
Les joueurs, dirigeants et entraîneurs de Ligue1 ne montrent pas franchement l’exemple non plus...
Stéphane Lannoy. On déplore ce manque d’exemplarité. Le drame, c’est que tout le monde a son avis sur l’arbitrage. Joueur, entraîneur, président de club: chacun y va de sa déclaration médiatique. Ce n’est pas acceptable. Car la répercussion est immédiate. Bien évidemment que quand un comportement a été mis sous les feux des projecteurs le samedi soir, eh bien il y a un copier-coller sur les terrains le dimanche après-midi. Car il y a une identification à la star.
À la télévision, on voit les joueurs systématiquement contester vos décisions. Ne faudrait-il pas interdire qu’on vous parle?
Bernard Saules. Heureusement qu’on nous parle! En hand, rugby ou basket, je vous garantis que le rapport arbitre-joueur est courtois. On l’a aussi au football. Ce que nous ne supportons pas, c’est que le joueur lève les bras au ciel, harangue la foule.
Stéphane Lannoy. Ce n’est pas forcément de la contestation. C’est aussi parfois une manifestation de frustration. Discuter avec l’arbitre peut aussi être constructif. Cela peut permettre de désamorcer un certain nombre de conflits.
Source : CHARENTE LIBRE
vendredi, mai 15, 2015
ARABIE SAOUDITE : Un joueur pête les plombs et agresse l'arbitre...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARABIE SAOUDITE, ARBITRAGE, ARBITRE, COUP DE TÊTE, FOOTBALL, SIMULATION, SUSPENSION
LFP - Commission de Discipline du 13 mai 2015
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRE, DISCIPLINE, FOOTBALL, LFP
LIGUE 1
Loïck Landre (RC Lens)
François Kamano (SC Bastia)
LIGUE 2
Un match ferme suite à un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle (Ligue 2, Coupe de la Ligue, Coupe de France) ou par révocation du sursis. La sanction prend effet à partir du mardi 19 mai 2015 à 0h00.
LIGUE D'AQUITAINE : Interview de Maxime ROUMIER, agressé il y a déjà 3 mois...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans AGRESSION, ARBITRAGE, ARBITRE, INTERVIEW, LIGUE D'AQUITAINE, Maxime ROUMIER, SUSPENSION
Comment as-tu pris connaissance de la sanction ?
Par les réseaux sociaux et les médias. Depuis l'année dernière, les sanctions ne peuvent plus être publiées. Donc je ne suis pas censé être au courant « officiellement ». Mais avec le président, le bouche-à-oreille, tout le monde le sait, surtout que c'est une grosse sanction. D'ailleurs, vous remarquerez que les sanctions sont anonymes, on n'a plus le droit vis-à-vis de la CNIL.
30 ans, c'est une sanction très lourde. Quelle est ta réaction par rapport à cette suspension ?
Je ne suis pas très surpris. Il y a vraiment une recrudescence, surtout en Aquitaine, de la violence, qu'elle soit physique ou verbale. Le comité directeur de la Ligue aquitaine avait adopté un nouveau barème aggravé où il doublait les sanctions concernant les violences physiques sur un terrain. C'était le premier cas qui se jugeait après l'adoption de cette décision. Je savais que la sanction serait là.
Est-ce selon toi une décision proportionnée ?
Évidemment, la pression est redescendue. L'agression remonte presque à 3 mois maintenant, donc j'ai pu un peu redescendre. Mais je trouve ça justifié. Il faut savoir qu'un simple coup de poing peut tuer en fonction d'où il est placé. Il faut qu'on en prenne tous conscience, spectateurs compris, qu'on prenne du recul et qu'on se dise que le sport est un jeu, encore plus à notre niveau. Il n'y a pas d'argent ou très peu en jeu, y a pas de Coupe du monde. Quand on voit la recrudescence des violences, des blessures graves...
Tu estimes que ces actes sont monnaie courante ?
J'ai un collègue qui a eu 15 jours d'ITT, c'est grave. Il a pris deux coups de poing, il a eu quelques bleus, rien de dramatique au final. Mais encore heureux ! C'est à l'image de la Ligue 1. Plus le temps passe, plus le haut niveau me dégoûte en terme d'argent, en terme d'égo, de violences physiques et verbales. Évidemment, les violences physiques ne sont pas montrées, filmées, mais moi, en tant qu'arbitre, je sais très bien que les arbitres de Ligue 1, ils se font chahuter verbalement. Et ils ne peuvent rien faire, c'est leur quotidien. S'il y a carton à chaque fois, on ne finit pas un match. C'était pas ça y a 10 ans. Les arbitres ont une mauvaise image parce que, soi-disant, on est fermés au dialogue. Mais pourquoi ? On a l'impression qu'il y a même une haine de l'arbitre. C'est incroyable, juste parce que tu es le flic du terrain. Les gens en France ne supportent plus l'autorité, le règlement, les lois, et encore moins les sanctions. Hors, c'est pour ça qu'on est là. Mais je trouve que c'est un reflet de la société. On voit ça partout. C'est un problème de mentalité et d'éducation avant tout.
Pour revenir à l'agression en elle-même, peux-tu resituer le contexte de la rencontre ?
Pendant le match, ce n'était pas du tout tendu. Je n'avais qu'un carton à ce moment-là. Et ensuite, il y a deux rouges. Le premier, je le mets suite à un attroupement et il n'y avait rien à dire. Un joueur un peu trop virulent avec l'adversaire, je le mets dehors. L'expulsé, un joueur de Pessac, est ensuite allé chambrer le public en faisant des doigts d'honneur, en menaçant, en provoquant. Donc il y a eu des tensions entre le public et les joueurs de Pessac. Pessac perdait, ils étaient à l'extérieur, ils s'embrouillent avec le public. Donc là, on sent que c'est tendu. Mais avant ça, le match était plutôt tranquille.
À quel moment cela a dérapé pour toi ?
Le deuxième rouge, je le mets à mon agresseur. Après la première expulsion, Pessac prend un deuxième but, donc il pète un peu les plombs. Il avait des problèmes perso, assez importants et graves, il a joué là-dessus en commission. En gros, sur le terrain, il fait une micro-faute, je la siffle et il vient me percuter. Lui dit qu'il a trébuché en courant. Moi, je suis persuadé que non. J'étais dos à lui, il percute mon épaule. Je lui met rouge, et là, son visage change.
Tu as su qu'il allait te rentrer dedans ?
Avant le rouge, il me percute, mais il n'y a pas de coups. Au moment où je mets rouge, il ne s'y attendait pas et j'étais certain qu'il allait me frapper. Je n'avais pas peur, je me suis dit : « Il va venir, me frapper, puis être maîtrisé » mais je le savais. Là, on a eu un long tête-contre-tête pendant près de 30 secondes avant les droites.
Donc au début, tu ne te démontes pas ?
J'étais certain d'en prendre. Ce qui m'a surpris, c'est la durée du tête-contre-tête. Tout le monde était à côté, tout le monde a eu le temps de venir. Et ils sont restés spectateurs. Je me suis dit, à la limite, il faut qu'il me tape, sinon, il va avoir trois fois rien et, aujourd'hui, on ne serait pas en train de parler. Après, il m'en met une-deux, on est séparés, et il réussit à revenir tête-contre-tête. Quand il est revenu la seconde fois, j'ai eu vraiment peur et je me suis dit : « Là, il va vraiment m'éclater ». Et au final, je sais pas pourquoi, il n'a rien fait. Il a dû se dire que ça allait trop loin, il a pensé à lui. Il a 37 ans, plus rien à perdre dans le foot, mais je pense qu'il a plus eu peur du pénal. Du coup, il a eu cette lucidité. Après, j'ai discuté avec ses collègues de match, j'en ai vu un hier (interview réalisée le 7 mai, ndlr), là où je travaille. Il m'a dit : « Lui, c'est tout le temps ça, il pète un plomb, il va frapper l'arbitre et là il est incontrôlable. En revanche après, au bout de 30 secondes, il revient vers toi pour discuter et pour t'expliquer pourquoi il a fait ça. »
« En fin de commission de discipline, il est venu me serrer la main, s'excuser les yeux dans les yeux et me dire qu'il assumait son geste, que rien ne le pardonnait et qu'il en accepterait les conséquences. »
Ça s'est finalement calmé rapidement ?
Non, car c'est surtout ensuite que ça a été très chaud. La commission de discipline a surtout traité des faits qui ont suivi... Après, dans les tribunes, même si nous, les arbitres, on s'est réfugiés dans les vestiaires, y a eu une énorme bagarre. Des joueurs de Marmande sont montés pour défendre les spectateurs. Y avait pas mal de personnes impliquées. Mais là, c'était beaucoup plus flou. Contrairement à l'agression sur moi. En tribunes, on n'a pas l'identité de tout le monde, on ne sait pas qui a tapé qui.
Vous vous êtes parlés lors de l'audition ?
Juste à la toute fin, il est venu me serrer la main et me dire les yeux dans les yeux qu'il était désolé et qu'il assumait son geste. Que rien ne pardonnait son geste et qu'il en accepterait les conséquences. Ça se voit que c'est pétage de plomb. Je ne veux pas dire qu'il n'est pas méchant, parce que pour le faire, il faut être un peu méchant. Mais ce n'est pour moi pas le plus méchant des joueurs de son équipe. Il est honnête. Déjà, il est venu à la commission, y en a plein qui ne seraient pas venus. Il n'avait plus rien à perdre, il a 37 ans, il savait qu'il allait prendre au moins 10 ans. Il n'avait aucun intérêt à venir. Bon, après, ce qu'il m'a fait, je ne peux pas l'excuser, mais il a fait la démarche et j'ai apprécié.
Quand tu dis que ce n'est pas le plus méchant de son équipe…
Le capitaine de Pessac m'a prévenu avant le début du match, en me disant que c'était une équipe un peu chaude. Que si j'avais un problème avec tel joueur, il fallait que je passe par lui. Ce sont des confidences que pas mal de capitaines nous font avant-match, mais quand je vois les faits, je me dis que ce n'est pas une coïncidence. Et puis de toute façon, l'équipe est très connue de ces faits-là. Ce n'est pas toute l'équipe, mais des individualités. C'est tombé sur moi, c'est tombé sur d'autres avant aussi. Mais pour le coup, ça ne tombera plus sur personne avec lui. C'est déjà un bon point. De toute façon, l'équipe va bouger. Il n'y aura plus le même coach, pas mal de joueurs vont partir. Après, ce n'est pas la volonté ni de la commission ni la mienne de faire mal à l'équipe.
Combien de temps as-tu été indisponible ?
Je n'ai pas arbitré pendant 3 semaines, et j'ai eu 5 jours d'ITT. J'arbitre aussi en 19 nationaux, j'ai donc repris par les jeunes. Les Séniors, je ne les ai arbitrés de nouveau que 5 ou 6 semaines après. J'ai eu une grosse cassure.
Tu as retrouvé les terrains avec un peu d'appréhension ?
Il ne faut surtout pas que ça change. J'ai vécu cette scène, donc si ça vient à se reproduire, je saurai comment réagir. Je considère que c'est juste une force, même si je m'en serais bien passé. Ça ne change rien à mes relations avec les joueurs, ni à ma sévérité. Je mets le moins de carton possible. Il faut maintenant qu'avec ces violences, il n'y ait plus aucun état d'âme avec les sanctions. Il faut qu'on soit intransigeant avec l'intolérable. Ce qui me scandalise quand je décris les scènes, c'est qu'on me dit que les insultes ne sont pas graves. Mais c'est grave. On le banalise. On a toléré trop de choses dans le foot. Par exemple, on voit les présidents et joueurs de Ligue 1, Aulas, Zlatan faire des choses inadmissibles.
Vu le contexte que tu décris, as-tu envie de poursuivre ta carrière d'arbitre à plus haut niveau ?
Évidemment. Moi, j'ai envie d'aller le plus loin possible. On ne peut pas prévoir, juste avoir l'ambition. On prend notre plaisir tous les week-ends, c'est de plus en plus difficile de monter en grade. Là, on peut monter uniquement, au mieux, un échelon par année.
Cette histoire te servira-t-elle dans ta progression en tant qu'arbitre ?
Soit ça ne changera rien, soit c'est négatif pour moi. Un arbitre, que ce soit sur le terrain et en dehors, on ne doit pas entendre parler de lui. La Fédé insiste. Il faut savoir que les réseaux sociaux, Facebook, Twitter, sont scrutés. On ne peut pas sortir n'importe où le jeudi soir. On est très regardés et on doit être les plus pros possibles en dehors du terrain. Ce genre d'affaires, je ne l'ai pas choisi, mais le fait est que mon nom ressort. Ce n'est pas de la bonne pub.
FFF - CFA - DÉSIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 29 [16/05/2015]
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRE, CFA, DÉSIGNATIONS ARBITRES, FFF
FFF-LFP-SAFE : L'écoute n'est-elle pas le remède à de nouvelles querelles ?
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRES, CFA, DTA, FFF, FOOTBALL, LFP, SAFE
Le mois prochain, l’UEFA doit désigner sa top list et l’absence possible d’hommes en noir français ferait tâche alors que l’Euro 2016 doit se dérouler sur le territoire hexagonal. Et ce alors que l’arbitrage français était déjà absent de la Coupe du Monde 2014 au Brésil. A cette crainte s’ajoute le cas de Philippe Kalt, qui doit être jugé prochainement pour son geste d’humeur sur l’attaquant du RC Lens Adamo Coulibaly à Bordeaux (2-1, 31e journée de Ligue 1) et la procédure disciplinaire dont fait l’objet Saïd Ennjimi pour avoir demandé des dédicaces sur des maillots dans le but de les donner à une association caritative lors de Marseille-Lorient (3-5, 34e journée).
Désirant faire le point avec Pascal Garibian, Directeur Technique de l’Arbitrage, et Eric Borghini, Président de la Commission Fédérale d’Arbitrage, le SAFE a essuyé un refus, expliqué par leur exclusion de l’assemblée générale. En quête de solutions pour résoudre les problèmes de l’arbitrage français, le SAFE « en appelle au président de la FFF, M. Noël Le Graët, et à celui de la LFP, M. Frédéric Thiriez, pour pouvoir enfin présenter ses propositions de progrès pour l’arbitrage français. »
Source : L’Équipe
ARGENTINE : Quand "Pousser un adversaire" rime avec "Tuer un adversaire"...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACCIDENT, ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARGENTINE, DÉCÈS, FOOTBALL, JOUEUR, MORT
Opéré pendant trois heures
Secouru très rapidement et transporté aussitôt vers l'hôpital le plus proche, il avait été opéré durant trois heures d'une double fracture du crâne. Le joueur âgé de 21 ans se trouvait dans un état jugé sérieux mais stable dans un hôpital de Buenos Aires. Mais ce jeudi, la mauvaise nouvelle est tombée avec sa mort, des suites de ses blessures. Le football argentin est en deuil.
Source : METRONEWS