mardi, janvier 19, 2016

LIGUE 1 - NICE / ANGERS : Deux pénaltys pour l'OGC NICE... les explications de la décision de l'arbitre

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , ,


Publié le 19/01/2016 - En match avancé de la 21ème journée, Nice recevait Angers. Un beau match en perspective entre le 4ème et le 2ème de Ligue 1.


Lors de cette rencontre, Jérôme MIGUELGORRY a été amené à siffler deux pénaltys en faveur de NICE. Si le premier n'amène aucune contestation, le second par contre a besoin d'être expliqué, non seulement aux sceptiques, mais également à l'ensemble des gens qui ne voient là qu'une affabulation de plus des arbitres.


La Loi 12 relative aux «fautes et incorrections» est très succincte et demande à l’arbitre de sanctionner d’un coup franc (ou d’un penalty) le fait de toucher «délibérément le ballon de la main». Rien de plus.

Dans les directives éditées par la FIFA, on retrouve ci-après les cas où le fait de toucher le ballon ne vaut pas  toujours faute, et n'est donc pas nécessairement sanctionné :

Aucun de ces cas n'entrant dans le cas qui nous intéresse, comment Jérôme MIGUELGORRY a-t-il donc pris sa décision et sur quelles bases s'appuie-t-il pour le faire ?

Dans le dernier guide des Lois du jeu de la Fédération Française de Football (FFF), des recommandations supplémentaires sont stipulées, à l’initiative de l’UEFA. Vous trouverez ci-après un extrait de celle-ci pour le cas traité :

 
Jérôme MIGUELGORRY a sans doute interprété la règle en faisant référence à deux recommandations qu'il connaît très bien : La position des bras non-naturelle (qui de plus amplifie la surface corporelle) et la seconde qui arrête un centre de l'adversaire pour propulser la balle en corner. Le geste étant commis pour l'arbitre de manière volontaire (le joueur se tourne et laisse trainer ses bras), il a de plus reçu un avertissement pour conduite anti-sportive.

Ceci n'est qu'un début d'explication donné par un ancien arbitre, elle peut être amendée par qui le souhaite... Mais je pense ne pas être loin de la bonne réponse.

Eric - ARBITREZ-VOUS