Publié le 01/08/2016 - Acteurs majeurs et pourtant souvent négligés des grandes compétitions internationales, les arbitres eux aussi vont toucher au rêve olympique ces prochains jours à Rio. Dans les sports collectifs, les Français seront particulièrement en vue, à l’image des sœurs Bonaventura (handball), d’Eddie Viator (basket), de Stéphanie Frappart (football) ou d’Alexandre Ruiz (rugby).
Sportifs dans l’âme et dépositaires des règles du jeu, les arbitres aussi ont rendez-vous à Rio du 5 au 21 août afin de prendre part à la grand-messe olympique. Ceux qui en seront font partie de l’élite, et vont pouvoir vivre l’événement comme une consécration. C’est ainsi que l’expérimenté Eddie Viator, arbitre de la finale de la Coupe du monde de basket 2014 entre les Etats-Unis et la Serbie, le perçoit. "Les Jeux paraissent inaccessibles quand on est gamin, donc à un moment, on n’y croit plus… Etre désigné pour ces Jeux m’a rendu très fier de ce que j’avais accompli pour atteindre ce graal. C’est un rêve qui se réalise, la cerise sur le gâteau dans ma carrière."
Même enthousiasme chez Stéphanie Frappart, première femme à avoir dirigé un match de Ligue 2 et déjà retenue par la Fifa lors du Mondial féminin 2015. "Je suis très fière de cette désignation, d’autant plus qu’il y a nettement moins d’arbitres aux Jeux que lors d’une Coupe du monde. C’est donc une vraie reconnaissance du milieu. En plus, chez les dames, le tournoi est particulièrement relevé puisqu’il regroupe les 12 meilleures nations mondiales. Et ce ne sont pas les jeunes qui jouent comme chez les hommes." Talent précoce de l’arbitrage en rugby à XV et désormais reconnu en "Seven", Alexandre Ruiz lui aussi savoure. "C’est un immense sentiment de fierté. Le sentiment un peu égoïste de se sentir privilégié car c’est la plus grande compétition au monde, bien au-delà d’une Coupe du monde ou des Coupes d’Europe. Y participer est quelque chose d’exceptionnel !"
"J’aimerais bien aller voir Teddy"...
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