Le meilleur sifflet ivoirien des six dernières années a été choisi par la FIFA pour officier le Mondial 2014. Une grande première dans l’histoire du football ivoirien.
Est-ce une consécration pour vous d’être choisi par la FIFA pour être un des arbitres de champ qui officieront lors de la Coupe du monde 2014?
Je ne dirais pas que c’est une consécration d’être choisi pour la Coupe du monde 2014. Je pense que c’est, avant tout, l’accomplissement d’une carrière faite de beaucoup d’efforts et de sacrifices. Cela fait plaisir de voir que tous ces sacrifices n’ont pas été vains. C’est une sélection qui me comble de joie. C’est aussi un challenge excitant .
Qu’est-ce qui a milité en votre faveur parmi tant d’arbitres ivoiriens, voire africains ?
Il y a des critères effectivement. Il faut déjà arriver à faire partie des meilleurs arbitres de la Confédération africaine de football. Par conséquent, il faut avoir réalisé de bonnes performances sur pratiquement cinq années. En général, il faut avoir participé à deux Coupes d’Afrique des nations. Cela prend à peu près quatre voire cinq années. Depuis 2009, je pense avoir franchi plusieurs paliers. Ce qui m’a valu d’être parmi les arbitres d’élite de la CAF. Et donc d’être au nombre des sept présélectionnés depuis deux ans déjà que l’instance continentale a proposés à la FIFA pour participer au parcours de sélection avant d’intégrer le trio d’arbitres retenus pour la Coupe du monde 2014. C’est un parcours fastidieux mais la réussite mérite le sacrifice.
Votre désignation par la CAF comme meilleur arbitre africain de l’année 2011 a-t-elle pesé dans la balance ?
On peut le dire ainsi. Cela a concouru à ma désignation parmi les sept arbitres présélectionnés. Après ce stade, c’est la FIFA qui, pendant deux années, par ses stages, ses tournois et ses différentes évaluations lors des matches, a fait son classement et retenu trois arbitres parmi lesquels je figure.
Que représente ce challenge pour vous ?
Je dédie ma désignation au corps arbitral ivoirien, en particulier, et africain, en général. J'espère qu’à travers ma sélection, les sportifs africains et le peuple ivoirien verront que leurs arbitres ne sont pas aussi mauvais qu’ils peuvent le penser. Ils ont de la qualité et sont capables de rapporter des lauriers à leur pays et à leur continent. C’est vraiment un grand honneur de représenter la Côte d’Ivoire et l'Afrique à la Coupe du monde. Je vais tout donner pour faire honneur au pays et surtout aux arbitres d’Afrique. Pour la Côte d'Ivoire, c’est une grande première et je me dois d’être à la hauteur.
Pensez-vous que les arbitres africains généralement tancés par des supporters soient impartiaux dans leur tâche ?
La FIFA a des critères bien spécifiques de désignation des arbitres pour les compétitions internationales. Elle ne peut pas prendre le risque de faire de mauvais choix. Sur ce point-là, les arbitres africains sont aussi performants et neutres que leurs pairs du monde entier.
De votre premier coup de sifflet à votre choix pour le Mondial 2014, vous avez officié des compétitions de référence. Lesquelles vous ont le plus marqué ?
Il y a eu le CHAN 2009 organisé en Côte d’Ivoire dont j'ai dirigé la finale entre le Ghana à la RD Congo. Cela a été un grand moment de ma carrière. Je n'oublie pas la CAN 2010 en Angola avec des matches très engagés comme celui entre le Cameroun et la Tunisie. Il y a eu aussi la Coupe du monde des Juniors en Colombie, la finale de la Ligue des champions d’Afrique en 2011 entre l’Espérance de Tunis et le WAC de Casablanca, la Coupe du monde des clubs au Japon. Mais également l’année 2011 couronnée par le titre de meilleur arbitre africain. J'ai eu, en outre, le match d’ouverture de la CAN 2012 en Guinée équatoriale, la CAN 2013… et le 20 février au Caire la Super Coupe entre Al Ahly et le CS Sfaxien. Depuis mon premier coup de sifflet beaucoup d’eau a coulé sous les ponts.
Vous étiez aux Iles Canaries (en Espagne) pour préparer la Coupe du monde en compagnie de tous les autres arbitres désignés par la Fifa pour officier au Mondial. De quoi s'agissait-il exactement ?
C’était le premier regroupement organisé par la FIFA en vue du Brésil. Il était réservé aux 25 arbitres retenus et aux 8 qui figurent sur la liste de réserve. C’était un stage de réglage où il y avait des tests écrits et physiques mais aussi des mises au point sur le respect du fair-play, du jeu, la protection des joueurs, la compréhension du jeu. Tout cela en vue d’une uniformisation des décisions qui seront prises pendant la Coupe du monde.
Est-ce une consécration pour vous d’être choisi par la FIFA pour être un des arbitres de champ qui officieront lors de la Coupe du monde 2014?
Je ne dirais pas que c’est une consécration d’être choisi pour la Coupe du monde 2014. Je pense que c’est, avant tout, l’accomplissement d’une carrière faite de beaucoup d’efforts et de sacrifices. Cela fait plaisir de voir que tous ces sacrifices n’ont pas été vains. C’est une sélection qui me comble de joie. C’est aussi un challenge excitant .
Qu’est-ce qui a milité en votre faveur parmi tant d’arbitres ivoiriens, voire africains ?
Il y a des critères effectivement. Il faut déjà arriver à faire partie des meilleurs arbitres de la Confédération africaine de football. Par conséquent, il faut avoir réalisé de bonnes performances sur pratiquement cinq années. En général, il faut avoir participé à deux Coupes d’Afrique des nations. Cela prend à peu près quatre voire cinq années. Depuis 2009, je pense avoir franchi plusieurs paliers. Ce qui m’a valu d’être parmi les arbitres d’élite de la CAF. Et donc d’être au nombre des sept présélectionnés depuis deux ans déjà que l’instance continentale a proposés à la FIFA pour participer au parcours de sélection avant d’intégrer le trio d’arbitres retenus pour la Coupe du monde 2014. C’est un parcours fastidieux mais la réussite mérite le sacrifice.
Votre désignation par la CAF comme meilleur arbitre africain de l’année 2011 a-t-elle pesé dans la balance ?
On peut le dire ainsi. Cela a concouru à ma désignation parmi les sept arbitres présélectionnés. Après ce stade, c’est la FIFA qui, pendant deux années, par ses stages, ses tournois et ses différentes évaluations lors des matches, a fait son classement et retenu trois arbitres parmi lesquels je figure.
Que représente ce challenge pour vous ?
Je dédie ma désignation au corps arbitral ivoirien, en particulier, et africain, en général. J'espère qu’à travers ma sélection, les sportifs africains et le peuple ivoirien verront que leurs arbitres ne sont pas aussi mauvais qu’ils peuvent le penser. Ils ont de la qualité et sont capables de rapporter des lauriers à leur pays et à leur continent. C’est vraiment un grand honneur de représenter la Côte d’Ivoire et l'Afrique à la Coupe du monde. Je vais tout donner pour faire honneur au pays et surtout aux arbitres d’Afrique. Pour la Côte d'Ivoire, c’est une grande première et je me dois d’être à la hauteur.
Pensez-vous que les arbitres africains généralement tancés par des supporters soient impartiaux dans leur tâche ?
La FIFA a des critères bien spécifiques de désignation des arbitres pour les compétitions internationales. Elle ne peut pas prendre le risque de faire de mauvais choix. Sur ce point-là, les arbitres africains sont aussi performants et neutres que leurs pairs du monde entier.
De votre premier coup de sifflet à votre choix pour le Mondial 2014, vous avez officié des compétitions de référence. Lesquelles vous ont le plus marqué ?
Il y a eu le CHAN 2009 organisé en Côte d’Ivoire dont j'ai dirigé la finale entre le Ghana à la RD Congo. Cela a été un grand moment de ma carrière. Je n'oublie pas la CAN 2010 en Angola avec des matches très engagés comme celui entre le Cameroun et la Tunisie. Il y a eu aussi la Coupe du monde des Juniors en Colombie, la finale de la Ligue des champions d’Afrique en 2011 entre l’Espérance de Tunis et le WAC de Casablanca, la Coupe du monde des clubs au Japon. Mais également l’année 2011 couronnée par le titre de meilleur arbitre africain. J'ai eu, en outre, le match d’ouverture de la CAN 2012 en Guinée équatoriale, la CAN 2013… et le 20 février au Caire la Super Coupe entre Al Ahly et le CS Sfaxien. Depuis mon premier coup de sifflet beaucoup d’eau a coulé sous les ponts.
Vous étiez aux Iles Canaries (en Espagne) pour préparer la Coupe du monde en compagnie de tous les autres arbitres désignés par la Fifa pour officier au Mondial. De quoi s'agissait-il exactement ?
C’était le premier regroupement organisé par la FIFA en vue du Brésil. Il était réservé aux 25 arbitres retenus et aux 8 qui figurent sur la liste de réserve. C’était un stage de réglage où il y avait des tests écrits et physiques mais aussi des mises au point sur le respect du fair-play, du jeu, la protection des joueurs, la compréhension du jeu. Tout cela en vue d’une uniformisation des décisions qui seront prises pendant la Coupe du monde.
Un fameux sifflet africain ... prêt pour la finale ?? |