Depuis le week-end dernier, ils dénoncent leur mauvais traitement, l’inexistence d’un statut et l’insécurité dans laquelle ils exercent.
Depuis la fin de la semaine dernière, les arbitres sont « dans la rue ». Ils protestent contre leurs conditions de travail, jugées précaires. Ils s’indignent contre l’insécurité à laquelle ils font face sur et en dehors des aires de jeu. Courroucés, les hommes en noir ne lésinent pas sur les mots pour décrire leur condition. Au point où on se demande bien si la reprise du championnat national de football, Ligue 1 et 2, sera effective ce week-end. « Manque de considération, mépris et chosification » sont le lot des officiels dans l’exercice de leurs fonctions d’après Gilbert Yakam, le président de l’Association camerounaise des arbitres (Acaf). Le secrétaire général de l’association, Lambert Yene, fait état de 15 cas de violences diverses sur certains de leurs membres (200 pour ces championnats) depuis le début de la saison en février. D’après les statistiques collectées auprès de l’Acaf, les régions de l’Ouest, du Nord-ouest et de l’Adamoua sont les plus violentes. On fait état d’une trentaine de violences, la saison dernière, autour du même nombre, la saison d’avant.
Depuis la fin de la semaine dernière, les arbitres sont « dans la rue ». Ils protestent contre leurs conditions de travail, jugées précaires. Ils s’indignent contre l’insécurité à laquelle ils font face sur et en dehors des aires de jeu. Courroucés, les hommes en noir ne lésinent pas sur les mots pour décrire leur condition. Au point où on se demande bien si la reprise du championnat national de football, Ligue 1 et 2, sera effective ce week-end. « Manque de considération, mépris et chosification » sont le lot des officiels dans l’exercice de leurs fonctions d’après Gilbert Yakam, le président de l’Association camerounaise des arbitres (Acaf). Le secrétaire général de l’association, Lambert Yene, fait état de 15 cas de violences diverses sur certains de leurs membres (200 pour ces championnats) depuis le début de la saison en février. D’après les statistiques collectées auprès de l’Acaf, les régions de l’Ouest, du Nord-ouest et de l’Adamoua sont les plus violentes. On fait état d’une trentaine de violences, la saison dernière, autour du même nombre, la saison d’avant.
Agressions, atteinte à l’intégrité corporelle, les arbitres sont même souvent molestés par le public en colère. Le cas le plus récent et jugé choquant se retrouve encore sur un lit d’hôpital à Douala. Sylvain Belle Biala avait reçu un projectile en mai dernier, lors de la 19e journée au cours de la rencontre entre Aigle de la Menoua et Botafogo (Ligue 2). Il venait de siffler la fin de la première manche de la rencontre et Aigle était mené au score. A Bafang, à la même période, un arbitre « avait été séquestré, menacé de mort par des populations », décrit Gilbert Yakam. Et dans ces zones, c’est parfois dans des plantations que les officiels sont « détenus ». Sylvestre Ekodo Mvondo, supporter de Cosmos du Mbam pense que ces violences sont le fruit de la passion, du fanatisme et peuvent donc être justifiées. « Des supporters vont souvent jusqu’à s’en prendre à nos familles sans que quiconque intervienne », regrette un arbitre. « Si des fautes inexistantes sont sifflées tout le temps à l’avantage d’une même équipe, si le supporter a l’impression que l’arbitre est corrompu et donc est impartial, quelle sera sa réaction ? », demande en colère Protais Tchoutang, autre supporter.
Mais il n’y a pas que ces menaces. L’officiel des arbitres de la Fécafoot, Evehe Divine fait savoir à CT qu’« au Cameroun, l’arbitrage n’est pas un métier. Donc, les arbitres n’ont pas de salaire. La Fédération apporte juste une compensation à chacun des officiels qui sont appelés à avoir une activité principale », explique-t-il. Pourtant, la sélection de ces derniers pour officier lors des rencontres de championnat est rigoureuse. Entre 2010 et 2011, 48 arbitres avaient été mis hors jeu pour leur incapacité à passer les tests et du fait de lacunes techniques. Au Cameroun, il n’existe pas de statut de l’arbitre. Face à autant de rigueur, les arbitres s’offusquent et s’insurgent contre ce qu’ils appellent leur « abandon ». Le 11 août prochain, au cours d’une assemblée générale, ils espèrent faire changer les choses.
Mais il n’y a pas que ces menaces. L’officiel des arbitres de la Fécafoot, Evehe Divine fait savoir à CT qu’« au Cameroun, l’arbitrage n’est pas un métier. Donc, les arbitres n’ont pas de salaire. La Fédération apporte juste une compensation à chacun des officiels qui sont appelés à avoir une activité principale », explique-t-il. Pourtant, la sélection de ces derniers pour officier lors des rencontres de championnat est rigoureuse. Entre 2010 et 2011, 48 arbitres avaient été mis hors jeu pour leur incapacité à passer les tests et du fait de lacunes techniques. Au Cameroun, il n’existe pas de statut de l’arbitre. Face à autant de rigueur, les arbitres s’offusquent et s’insurgent contre ce qu’ils appellent leur « abandon ». Le 11 août prochain, au cours d’une assemblée générale, ils espèrent faire changer les choses.
Source : CAMEROON TRIBUNE