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lundi, mai 15, 2017

CAMEROUN : Décès de l'ancien arbitre international camerounais Lambert EYENE...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 15/05/2017 - Bien que l'information ai mis pas mal de temps à arriver jusqu'à moi, je tenais par respect pour nos collègues camerounais, ainsi que pour honorer une dernière fois le défunt à m'associer à la peine de ces derniers.

samedi, avril 15, 2017

FIFA - COUPE DU MONDE 1990 : Michel VAUTROT & Roger MILLA ... Vingt-sept ans après !! [VIDÉO]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , ,

Publié le 15/04/2017 - Vingt-sept ans après le match d'ouverture de la COUPE DU MONDE 90 en Italie... un fameux ITALIE / CAMEROUN... Ils se sont revus !!

lundi, août 01, 2016

CAMEROUN - ALERTE AGRESSION : Quand les arbitres échappent à un lynchage...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 01/08/2016 - Fin de rencontre dans la confusion ce dimanche 31 juillet 2016 au stade municipal de Bafoussam. Certains spectateurs du match de la 28ème journée du championnat national Ligue 1, qui trouvaient arbitraires les décisions du trio arbitral n’ont pas voulu se limiter aux injures.

samedi, avril 30, 2016

CAF - STAGE DES NOUVEAUX ARBITRES FIFA - Yaoundé (21-26/04/2016) - [VIDÉO]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 30/04/2016 - Parce que les plaisirs de l'arbitrage ne se limitent pas à la France, et que la volonté de progresser et d'arbitrer à haut niveau dépassent largement les frontières européennes, je vous propose de regarder la vidéo réalisée par la CAF, laquelle retrace le stage des nouveaux arbitres FIFA du continent africain qui s'est déroulé à Yaoundé (Cameroun) du 21 au 26 avril dernier.

J'ai pu reconnaître sur cette vidéo certains de mes amis FACEBOOK, je leur passe le bonjour par l'intermédiaire de cet article.

Eric - ARBITREZ-VOUS








vendredi, juillet 31, 2015

CAMEROUN - FOOTBALL : Bienvenue dans la Préhistoire du football....

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 31/07/2015 - Le match en retard de la 27ème journée du championnat prévue jeudi après-midi à Garoua a été interrompu. L’arbitre de la partie s’est déclaré en insécurité après une altercation entre un de ses collègues et un responsable du club hôte.

Le choc au sommet de la 27ème journée de Ligue 1 (Coton sport –Canon) ne se sera joué qu’une mi-temps le jeudi 30 juillet 2015 à Garoua. L’arbitre Christian Itong n’a pas voulu faire poursuivre la partie dont le score était de 0-0 après la première période. Il a prétexté de l’ « insécurité » pour y mettre un terme. Il parle d’une altercation qui aurait opposé sa première assistante Carine Atezambong et le responsable du matériel de Coton sport de Garoua. Interrogé par nos confrères du site Internet spécialisé camfoot.com, le manager général de Coton sport de Garoua Didier Gomes Da Rosa dément toute agression perpétrée par son collaborateur, présenté ici comme la victime d’un des officiels du match Coton-Canon. « A la mi-temps, un arbitre a balancé un coup de poing au responsable du matériel de Coton qui n’était pas sur le banc de touche. De toute façon, nous sommes sereins. On a les images d’un arbitrage bien évidemment catastrophique en début de match, avec tout contre Coton. L’arbitre a frappé mon dirigeant mais il n’a pas répliqué. Il est très responsable », soutient le technicien français.

Le match de jeudi s’est disputé dans une ambiance de tension et de suspicion. Coton sport a accusé le trio arbitral d’être venu à Garoua faire gagner Canon de Yaoundé à tout prix. Didier Gomez Da Rosa dénonce un arbitrage plus que partisan en première mi-temps. Pour lui, il est clair que le mal-classé Canon a voulu améliorer son classement de façon peu orthodoxe. « Je sentais le coup, et j’ai fait filmer le match parce que les dirigeants de Canon n’ont pas cessé d’appeler certains de mes joueurs depuis le début de la semaine pour leur demander un match nul. J’ai la chance d’avoir des joueurs intègres qui m’ont dit qu’ils ne marcheraient pas dans cette logique parce qu’ils portent le maillot de Coton », accuse-t-il. Le ballon est désormais dans le camp des commissions spécialisées de la Ligue de football professionnel  du Cameroun qui devra trancher dans ce litige bien sérieux.

Source : CAMEROUN INFO






vendredi, juillet 17, 2015

CAN 2017 - Le Cameroun oublie les arbitres à l'aéroport....

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 17/07/2015 -  Vous avez dû remarquer que rarement, l’organisation d’une rencontre officielle des Lions Indomptables a été faite dans le professionnalisme, sans faits divers. Les mauvaises habitudes camerounaises ont la peau en acier. Un entraîneur qui paye les factures d’hôtel ou de l’eau à ses joueurs, des arbitres abandonnés à l’aéroport…il n’y a qu’au Cameroun que ces « exploits » arrivent.

Retour sur les coulisses de l’organisation du match contre la Mauritanie (1-0), lors de la première journée des éliminatoires de la Can 2017. Toutes les fausses notes qu’il faut éviter avant le déplacement pour la Gambie, en Septembre.

1. La supervision de l’adversaire


Volker Finke avait souhaité selon nos sources, que son adjoint Alexandre Bélinga aille comme d’habitude superviser la Mauritanie, avant le match. Mais le technicien camerounais n’a pas pu quitter Yaoundé. « Le vol avait été réservé pour que Bélinga aille en Mauritanie, au départ de Douala », a-t-on appris, « mais le vol Yaoundé – Douala a ensuite été annulé ». Alexandre Bélinga aurait alors demandé au Coordination des sélections de « lui donner l’argent afin qu’il prenne rapidement le bus pour Douala où il devait finalement prendre son vol ». Or, comme il pouvait s’y attendre, c’est tard dans l’après-midi que l’argent a été débloqué. Trop tard. L’avion avait déjà décollé. Conséquence, le Cameroun a affronté la Mauritanie sans avoir des informations majeures sur cette équipe.

2. La supervision du second match


La supervision de la Mauritanie n’ayant pas été possible, Volker Finke a chargé cette fois Alexandre Bélinga de se rendre en Afrique du Sud à l’effet d’assister au match entre les Bafana Bafana et la Gambie, dans le second match de groupe de ces éliminatoires. Là encore, impossible de voyager. « A la Fécafoot, on a dit au coach Bélinga qu’il lui était impossible de voyager compte tenu du fait que l’Afrique du Sud n’avait pas envoyé d’invitation officielle », glisse un source au sein de la tanière.

3. Les arbitres abandonnés à l’aéroport


Le principe voudrait que ce soit le pays qui accueille une rencontre officielle qui prenne en charge le collège d’arbitres assignés à cette rencontre. Les arbitres envoyés par la Caf pour le match Cameroun – Mauritanie ont vécu une situation à laquelle ils ne s’attendaient pas. Les hommes en noirs ont été oubliés à l’aéroport de Yaoundé, par les autorités camerounaises. Après plusieurs heures à Nsimalen, il a fallu que Volker Finke se charge personnellement de leur envoyé un véhicule qui les a récupérés et les a conduits à leur hôtel. Des sources révèlent même que c’est le même situation qui se serait déroulée peu avant le match Cameroun – Sierra Léone des éliminatoires de la Can U23. L’arbitre central avait alors accordé un penalty aux Sierra-léonais en fin de rencontre, alors que les Lionceaux tenaient la qualif’ (1-0).

Source : CAMFOOT






mercredi, mars 11, 2015

CAMEROUN : Les arbitres camerounais entre corruption et précarité...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 11/03/2015 - Cameroun : Questions autour de l’arbitrage en Football

Mauvaise interprétation et application des lois du jeu, collaboration aveugle, mauvais placement et déplacement, manque de concentration et de personnalité. Voilà les principaux motifs évoqués récemment par la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) pour justifier la sanction de six arbitres de Ligue 1. Suffisant pour que certaines voix s’élèvent pour accuser les hommes en noir de corruption, notamment dans le camp des équipes lésées par leurs décisions.

Une réaction « naturelle » dans un environnement où les arbitres sont souvent montrés du doigt, accusés à tort ou à raison, de tous les maux : favoritisme, tribalisme, clientélisme. Entre autres. Le bouc émissaire idéal en quelque sorte.

Pour expliquer cette situation, les mis en cause dénoncent les conditions de « précarité » dans lesquelles évoluent les arbitres au Cameroun, qui seraient plus d’un millier. En raison de leur traitement, ils seraient ainsi plus perméables aux sirènes de la tentation des clubs et même des responsables de la Fédération camerounaise de football. « La désignation des arbitres pour certaines rencontres n’est jamais innocente. Et ils sont souvent obligés de jouer le jeu », explique, sous le sceau de l’anonymat, un responsable de club.

C’est d’ailleurs sous cape que la plupart des problèmes sont évoqués. « On a eu des collègues qui ont reçu 2500 F pour un match. Parfois, les frais de déplacement ne sont pas versés à temps et il faut se débrouiller en sollicitant des appuis à gauche et à droite. A la fin, tu te retrouves prisonnier de ceux qui t’aident souvent », déclare l’un d’entre eux. Le chapelet de plaintes ne s’arrête pas là. En début de saison dernière, l’Association camerounaise des arbitres du Cameroun avait annoncé une grève pour dénoncer « le manque de considération, le mépris et la chosification dont les arbitres font l’objet de la part des instances fédérales ». En cause, l’« abandon » de certains arbitres victimes de violences dans l’exercice de leurs fonctions. La LFPC, elle, a consenti des efforts pour améliorer les conditions des hommes en noir avec notamment une revalorisation des indemnités depuis quelques années. Mais, il faudrait visiblement en faire plus encore.

Comme reconnaît un des responsables de la Fécafoot, « au Cameroun, l’arbitrage n’est pas un métier. Donc, les arbitres n’ont pas de salaire. La Fédération apporte juste une compensation à chacun des officiels qui sont appelés à avoir une activité principale ». Pour un officiel, les faits reprochés à ses collègues ne sont pas forcément le fait de mauvaises conditions. « Beaucoup viennent dans l’arbitrage en pensant s’enrichir. Il faut questionner la moralité de certains », affirme-t-il. De quoi s’interroger donc sur le profil de ces hommes appelés à décider du résultat d’une rencontre. La maîtrise des textes est-elle effective ?  Le recyclage est-il systématique ?

Dans ce contexte, on peut comprendre pourquoi les arbitres camerounais n’ont pas forcément la cote sur le plan international. Sur les neuf officiels africains retenus pour la coupe du monde 2014 au Brésil, un seul, Evarist Mekouande, était Camerounais et officiait comme assistant. Ce dernier était également présent à la dernière coupe d’Afrique des nations, aux côtés de Néant Alioum, arbitre central pour cette compétition. Mais, il faut croire qu’une meilleure organisation de la profession à travers un statut spécialisé permettrait d’améliorer la situation. Même si ce n’est certainement pas cela qui changera radicalement le regard des uns et des autres sur les hommes en noir.

Source : CAMER.be




vendredi, février 27, 2015

CAMEROUN : Les arbitres et assistants suspendus pour des motifs sybillins...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Publié le 27/02/2015 - La Commission de désignation des arbitres de la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) a sévi en Ligue 1. En à peine quatre journées de championnat, les premières dérives des hommes en noir ont été réprimandées par cette commission après exploitation des rapports des inspecteurs d’arbitres et audition des arbitres concernés.

Ce faisant, Henri Duvallier Mouandjo Kalla, ayant officié comme central du Match Union-UMS lors de la 2e journée de Ligue 1, est suspendu pour trois matches, à compter de la 4e journée, pour « mauvaise interprétation et application, des lois de jeu et collaboration aveugle, ayant entrainé le refus du but de l’Union de Douala », lit-on dans cette décision visée du président de la commission, Lambert Eyene.

Cependant, Etienne Wolani qui a officié comme deuxième assistant de cette rencontre sera suspendu pour cinq matchs, en raison de son « mauvais placement et déplacement, manque de concentration, mauvaise interprétation et application de la loi 11, ayant conduit au refus du but valable de l’Union de Douala ».

Bakally Mandeng, 4è arbitre dans le match Botafogo-Apejes, est suspendu pour deux matchs pour mauvaise collaboration ayant entrainé le refus du but d’Apejes. Le Central de cette rencontre, Paul Alain Tchouta, a quant a lui écopé de trois matches, tandis que Patrick Meke le premier assistant de ce match a pris cinq matches de suspension, et le deuxième assistant, Adalbert Obama Obama lui, s’est contenté d’un avertissement pour rétention d’informations en rapport avec le match.

Source : CAMFOOT

Note de la Rédaction : Donc, tout comme le Maroc qui suspend ses arbitres à tour de bras, le Cameroun a également décidé de suspendre ses arbitres pour des motifs qui laissent quand même rêveur, au regard du niveau de compétition arbitré : "mauvaise interprétation et application des lois de jeu" , "collaboration aveugle", "mauvais placement et déplacement", etc....
Si vous avez à reprocher cela à vos arbitres, Messieurs de la Fédération Camerounaise, c'est tout simplement qu'ils n'ont pas le niveau pour arbitrer dans la division où vous les avez placés. Ce n'est pas aux arbitres qu'il faut alors s'en prendre, mais à la Commission chargé de la Formation des Arbitres. Les arbitres camerounais font ce qu'ils peuvent avec leur moyen et leur compétence propre.
Allez-vous reprocher à une vache d'être maigre, parce que le fermier ne lui donne pas à manger, et l'envoyer à l’abattoir pour ce motif. Réfléchissez un peu, si en Ligue Professionnelle, vous reprochez son placement à l'arbitre, c'est tout simplement qu'il n'a pas reçu les instructions adéquates pour un placement correct. Pensez à multiplier les formations théoriques et pratiques à leur endroit, et vous verrez que les collègues camerounais ne sont pas si mauvais que vous semblez le dire ou le croire.






samedi, février 21, 2015

FIFA - CAMEROUN : Un arbitre International sous mandat de dépôt...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Publié le 21/02/2015 - L’arbitre international Rigobert Akone Nze Ndong d’origine camerounaise qui s’est fait établir un nouveau passeport biométrique gabonais sur la base d’une lettre officielle signée par Jean Félix Mba Nze, le secrétaire général de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot), vient d’être arrêté par les services de la Direction générale de la Documentation et de l’immigration (DGDI) pour avoir fourni un acte de naissance non conforme, établi par la préfecture de Bitam.



Considéré comme un arbitre international Fifa gabonais, Rigobert Akone Nze  Ndong âgé de 27 ans  a été interpellé, puis placé sous mandat de dépôt par la DGDI  pour s’être doté d’un acte de naissance  gabonais établi à la préfecture de Bitam de manière non conforme à la procédure.

En effet selon des sources concordantes le pot aux  roses  à été découvert suite à une enquête  de routine ouverte par la Direction du Contrôle de l’Immigration (DCI)   au lendemain de la délivrance d’un passeport biométrique à l’intéressé sur la base d’une lettre officielle du secrétaire général de la Fégafoot, peu avant le démarrage de la Coupe d’Afrique des Nations 2015.

Au cours des  investigations, les enquêteurs ont été informé  que l’arbitre international gabonais était un ancien agent de la gendarmerie qui  avait été révoqué en 2002 pour nationalité douteuse après 2 ans de service.

Après avoir obtenu les preuves nécessaires appuyées par les aveux de sieur Rigobert Akone Nze qui a reconnu les faits  à son retour de la CAN, la DGDI   a donc procédé à son arrestation avant de le placer sous mandat de dépôt pour faux et usage de faux, fausses déclarations  et défaut de carte de séjour selon les articles 121 et 125 du code de procédure pénale.

La Fégafoot s’est-elle laissé duper pendant tout ce temps sans se rendre compte que l’arbitre international Fifa Gabonais  qui prenait part à toutes ses activités n’était autre qu’un ressortissant camerounais ? Ou a-t-elle plutôt décidé de garder le silence pour crainte du scandale ?

Source : GABONECO








jeudi, novembre 20, 2014

FOOTBALL - CAMEROUN / COTE D'IVOIRE : un match honteux !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Une scène assez surréaliste a eu lieu lors de la rencontre opposant la Côte d’Ivoire et le Cameroun ce mercredi.

La rencontre s’est soldée par un match nul et vierge entre les 2 équipes à Abidjan, ce qui qualifia la Côte d’Ivoire pour la CAN (le Cameroun ayant déjà validé son billet).

Mais c’est surtout la fin du match qui a été la plus surprenante : le score nul et vierge arrangeant les 2 équipes, les joueurs ont tout simplement arrêté de jouer et se faisaient des petites passes dans leur camp.
Jugez par vous-même :



Source : LA BEAUTÉ DU FOOTBALL






mardi, septembre 09, 2014

Cameroun/Côte d’Ivoire : Suspicion de fraude... et pression sur les officiels !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

La Fédération ivoirienne accuse la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) de chercher à soudoyer les officiels de la rencontre prévue mercredi le 10 septembre au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, par les soins de son homme de main, Landry  Tchadjouo.

La deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de football Maroc 2015 s’annonce explosive dans le groupe D. Les Camerounais champions d’Afrique en 1984, 1988, 2000 et 2002 et les Ivoiriens dont l’unique sacre remonte à 1992 au Sénégal s’affrontent le 10 septembre prochain au stade Ahmadou Ahidjo. Les deux sélections ont remporté leur premier match, respectivement face à la République démocratique du Congo (Rdc) à Lubumbashi et de la Sierra Leone à Abidjan samedi dernier. Cameroun-Côte d’Ivoire est donc logiquement un match à grand enjeu.

Car, le vainqueur, en attendant la suite des matches de qualifications, prendra provisoirement la tête du groupe. Et même, à défaut d’une victoire, les Camerounais, dont l’équipe nationale de football fanion a été remaniée à plus de 80% au lendemain du fiasco de la 20e édition de la Coupe du monde jouée du 12 juin au 13 juillet 2014 au Brésil, pourraient, en cas de match nul se maintenir à la première place, grâce à une meilleure différence de buts marqués.

Les Ivoiriens dont la dernière rencontre à Yaoundé date de 2005 dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2006 en Allemagne  avec une victoire camerounaise 2-0, entendent cette fois jouer grandement leurs chances face au Cameroun privé de son attaquant vedette Samuel Eto’o, et des doyens Jean II Makoun, Assou-Ekotto, Alexandre Song, Achille Webo…

Toutefois, les Eléphants conduits par le Ballon d’or africain Yaya Touré redoutent sérieusement l’arbitrage. Pour les Eléphants, la Fédération camerounaise de football chercherait depuis plusieurs jours à corrompre les officiels de la rencontre. Il se dit, dans les milieux ivoiriens, que la Fecafoot a mis en mission un agent nommé Landry Tchadjouo pour corrompre le trio arbitral désigné par la Caf et dont La Météo a préféré garder secrète l’identité. Cette information qui semble irréaliste, est pourtant prise au sérieux par la Fédération ivoirienne de football qui appelle à la vigilance et en même temps, demande à ses supporters de rester en communion avec leur équipe nationale.

Du côté du Cameroun, l’on préfère garder le silence et se concentrer sur l’objectif N°1 qui est la victoire ce mercredi en vue d’une probable qualification pour la phase finale de la Coupe des nations prévues  prévue au Maroc du 17 janvier au 8 février 2015, après avoir manqué les deux dernières éditions, en 2012 au Gabon et en Guinée équatoriale et Afrique du Sud 2013. Mais, au-delà de cette bataille psychologique, Lions indomptables du Cameroun et Eléphants de Côte d’Ivoire, deux équipes qui se recrutent parmi les meilleures du continent malgré leurs prestations médiocres au Mondial brésilien (élimination des deux pays dès le premier tour et surtout la dernière place occupée par le Cameroun) vont certainement offrir au public un spectacle à la hauteur de leur renommée.

Les Éléphants n’ont pas pour but la simple qualification au prochain stade de la compétition. Ils rêvent de remporter le trophée africain. Hervé Renard, le nouveau sélectionneur de la Côte d’Ivoire, a lui-même annoncé que son objectif est de remporter la Can Maroc 2015. Successeur de Sabri Lamouchi après l’élimination de la coupe du monde 2014, le technicien français, en compagnie de Patrice Beaumelle, tentera de reproduire son exploit avec la Zambie (vainqueur de l’édition 2012 au dépend de la Côte d’Ivoire).

L’arrivée d’Hervé Renard a bien donné de l’espoir à tout le monde pour faire oublier l’échec du mondial. Mais la mission est loin d’être facile, surtout après le départ d’un gros cadre de la sélection ivoirienne: Didier Drogba. Même s’il ne joue pas, l’attaquant de Chelsea était toujours présent pour partager son expérience avec ses coéquipiers. La soif de remporter un nouveau trophée va sans doute motiver les finalistes des éditions 2006 et 2012.

Pendant ce temps, la Rdc et la Sierra Leone, les deux vaincues de la première journée, auront à cœur de se rattraper, question de garder intactes leurs chances de qualification pour la prochaine Can. Selon le règlement de la Caf, les deux premiers de chaque poule rejoindront d’office le Maroc qualifié d’office en tant que pays organisateur. Rien n’est donc joué d’avance.

Bon signe ? C’est l’arbitre mauricien Rajindraparsad Seechum que la CAF a envoyé à Yaoundé pour diriger le match Cameroun contre Côte d’Ivoire comptant pour la deuxième journée de la phase des éliminatoires de la CAN 2015. Cet arbitre international depuis onze ans, revient à Yaoundé moins d’un an après avoir dirigé le 17 novembre 2013, le match décisif Cameroun contre la Tunisie comptant pour le dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde Brésil 2014. Les Lions Indomptables avaient gagné ce match sur le score sans appel de 4 buts à 1, obtenant du coup leur passeport pour le Brésil.

Rajindraparsad Seechum, âgé de 43 ans, va-t-il encore porter bonheur aux Camerounais cette fois-ci ? En attendant de le savoir, «le Chauve» sera assisté de ses compatriotes Balkrisha Bootun et Vivian Vally. L’arbitre de réserve, lui aussi mauricien, a pour nom Parmendra Nunkoo. Le Commissaire du match, Massa Diarra, est quant à lui de nationalité mauritanienne. Tous ces officiels sont attendus à Yaoundé demain lundi alors que les Eléphants de Côte d’Ivoire sont annoncés mardi dans la capitale camerounaise par vol spécial.

Après la première journée de ces éliminatoires disputée ce week-end, le Cameroun et la Cote d’ivoire partagent la tête du groupe D avec trois points chacun alors que les deux vaincus de la journée inaugurale à savoir la RD Congo et la Sierra Leone ferment la queue. L’issue de la deuxième journée prévue mercredi prochain à Lubumbashi et à Yaoundé, pourrait permettre de voir clair sur la hiérarchie dans ce groupe.

Source : CAMER.BE et CAMEROON.INFO



jeudi, août 07, 2014

FOOTBALL - CAMEROUN : Les Arbitres dans la rue : Une reprise de championnat retardée ?

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , ,


Depuis le week-end dernier, ils dénoncent leur mauvais traitement, l’inexistence d’un statut et l’insécurité dans laquelle ils exercent.

Depuis la fin de la semaine dernière, les arbitres sont « dans la rue ». Ils protestent contre leurs conditions de travail, jugées précaires. Ils s’indignent contre l’insécurité à laquelle ils font face sur et en dehors des aires de jeu. Courroucés, les hommes en noir ne lésinent pas sur les mots pour décrire leur condition. Au point où on se demande bien si la reprise du championnat national de football, Ligue 1 et 2, sera effective ce week-end. « Manque de considération, mépris et chosification » sont le lot des officiels dans l’exercice de leurs fonctions d’après Gilbert Yakam, le président de l’Association camerounaise des arbitres (Acaf). Le secrétaire général de l’association, Lambert Yene, fait état de 15 cas de violences diverses sur certains de leurs membres (200 pour ces championnats) depuis le début de la saison en février. D’après les statistiques collectées auprès de l’Acaf, les régions de l’Ouest, du Nord-ouest et de l’Adamoua sont les plus violentes. On fait état d’une trentaine de violences, la saison dernière, autour du même nombre, la saison d’avant.


Agressions, atteinte à l’intégrité corporelle, les arbitres sont même souvent molestés par le public en colère. Le cas le plus récent et jugé choquant se retrouve encore sur un lit d’hôpital à Douala. Sylvain Belle Biala avait reçu un projectile en mai dernier, lors de la 19e journée au cours de la rencontre entre Aigle de la Menoua et Botafogo (Ligue 2). Il venait de siffler la fin de la première manche de la rencontre et Aigle était mené au score. A Bafang,  à la même période, un arbitre « avait été séquestré, menacé de mort par des populations », décrit Gilbert Yakam. Et dans ces zones, c’est parfois dans des plantations que les officiels sont « détenus ». Sylvestre Ekodo Mvondo, supporter de Cosmos du Mbam pense que ces violences sont le fruit de la passion, du fanatisme et peuvent donc être justifiées. « Des supporters vont souvent jusqu’à s’en prendre à nos familles sans que quiconque intervienne », regrette un arbitre. « Si des fautes inexistantes sont sifflées tout le temps à l’avantage d’une même équipe, si le supporter a l’impression que l’arbitre est corrompu et donc est impartial, quelle sera sa réaction ? », demande en colère Protais Tchoutang, autre supporter.

Mais il n’y a pas que ces menaces. L’officiel des arbitres de la Fécafoot, Evehe Divine fait savoir à CT qu’« au Cameroun, l’arbitrage n’est pas un métier. Donc, les arbitres n’ont pas de salaire. La Fédération apporte juste une compensation à chacun des officiels qui sont appelés à avoir une activité principale », explique-t-il. Pourtant, la sélection de ces derniers pour officier lors des rencontres de championnat est rigoureuse. Entre 2010 et 2011, 48 arbitres avaient été mis hors jeu pour leur incapacité à passer les tests et du fait de lacunes techniques. Au Cameroun, il n’existe pas de statut de l’arbitre. Face à autant de rigueur, les arbitres s’offusquent et s’insurgent contre ce qu’ils appellent leur « abandon ». Le 11 août prochain, au cours d’une assemblée générale, ils espèrent faire changer les choses.

Source : CAMEROON TRIBUNE

samedi, août 02, 2014

FOOTBALL - Les arbitres prêts au boycott des matchs de la Fédération Camerounaise

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , ,


Suite au verdict de la Commission des recours de la Fécafoot du 17 juillet dernier, rétrocédant les cinq points soustraits à Aigle royal de la Menoua, cassant ainsi la décision de la Chambre d’homologation de la Ligue de football professionnel confirmée en appel, les arbitres de football, à travers leur association, ont fait une sortie à travers un communiqué signé de Gilbert Yankam, le président national de l’association camerounaise des arbitres de football (Acaf) signé ce 31 juillet. Ils entendent ne plus disputer les matchs organisés par la Fécafoot.

Les matchs en retard comptant pour les 32ème de finales de la Coupe du Cameroun programmés ce week-end, sont menacés de boycott par les arbitres. Voici la teneur d’un communiqué signé de Gilbert Yankam, le président de l’association camerounaise des arbitres de football (Acaf) signé ce jeudi, après une réunion :

« Suite au communiqué 003/FCF/CR/2014 de la Commission des recours de la Fédération camerounaise de football en date du 17 juillet 2014 infirmant la décision d’appel de la Ligue de football professionnel du Cameroun, le bureau national de l’association camerounaise des arbitres de football, réuni ce jour, manifeste son indignation et désapprouve cette décision qui vient confirmer le manque de considération, le mépris et de la chosification dont les arbitres font l’objet de la part de l’instance fédérale dans l’exercice de leurs fonctions. L’Acaf regrette et dénonce cette infâmante décision, qui n’a pas tenu compte de la gravité de l’acte qui aurait conduit à la mort du jeune collègue Bella Sylvain, n’eût été l’action prompte et conjointe et de la Ligue de football professionnel du Cameroun et de l’association camerounaise des arbitres de football », fustige le communiqué.

Avant de poursuivre : « Au vu de tout ce qui précède, l’Acaf demande au arbitres de Ligue 1 et de Ligue 2 et à tous ses membres de ne plus prendre part à toutes les activités de la Fédération camerounaise de football, jusqu’à nouvel avis. L’Acaf tient à rappeler à tous ses membres de bien vouloir se conformer à cette mesure qui vise non seulement la préservation de leur intégrité physique, mais aussi la conquête et le respect et de la considération qu’ils méritent de la part des autres parties prenantes du football ».

Les faits

Cette décision est en rapport à l’agression dont l’arbitre Sylvain Bella avait été victime lors d’un match de la 19ème journée du championnat de Ligue 2 disputé au stade de la Réunification de Douala entre Botafogo et Aigle royal de la Menoua. A la mi-temps de cette rencontre, le rapace de l’Ouest était mené par un but à zéro et à l’entrée du tunnel qui mène aux vestiaires, Sylvain Bella avait reçu un projectile, qui a occasionné un « grave blessure à la tête ». La partie avait été arrêtée et les chambres juridictionnelles de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) avaient sanctionné Aigle par la perte du match, avec une amende d’un million de francs en homologation, estimant que le jet de cette pierre provenait d’un supporter d’Aigle. Saisie par les dirigeants d’El Pacha, la commission d’appel de la Lfpc a été plus dure en retirant cinq points au club de la Menoua et en confirmant l’amende financière. Non contents, les dirigeants d’Aigle ont saisi en dernier ressort la Commission des recours de la Fécafoot pour clamer leur « innocence » pour les faits qui étaient reprochés à ce club. C’est ainsi que la Commission des recours a accédé à la demande de l’Oiseau de la Menoua, en remettant les cinq points retiré et en annulant la sanction financière. Du coup, Aigle royal de la Menoua, qui était rétrogradé à la 6ème position au classement de Ligue 2, a retrouvé « sa » 3ème place.

Source : CAMFOOT