A 28 ans, Alain Heiniger est un des plus surs espoirs de l’arbitrage suisse. Assistant FIFA depuis cette année, il compte une bonne cinquantaine de matches à la touche en Super League. Actuellement, il se trouve en Chine pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse, avant, il l’espère, de gravir les échelons du football mondial aussi vite qu’il a gravi ceux du football suisse. Lui qui arbitre pour le FC Nord Gros de Vaud et habite Vuarrens sait très bien d’où il vient et admet avoir été très ému en recevant le prix de « meilleur arbitre vaudois » lors de la dernière Nuit du Fooball. Rencontre avec un homme sans prise de tête et extrêmement sympathique.
Alain Heiniger, d’où vous vient cette passion pour l’arbitrage?
Je m’en rappelle très bien, j’avais un match à Echallens, en juniors. Et pour tout vous dire, je n’étais pas très très bon (rires). J’avais 13 ou 14 ans. Et j’ai vu une annonce comme quoi ils recherchaient des arbitres. Comme j’en avais marre de me faire crier dessus pour mon jeu, mais que j’adorais le foot, je me suis dit: « Ca, c’est pour toi! ».
Vous avez commencé par les petits, forcément…
Oui, bien sûr. J’avais les juniors D le samedi matin, puis les C l’après-midi. Et puis, dès 18 ans, j’ai commencé en 4e ligue. J’ai apprécié et je n’ai jamais lâché. En fait, je me suis vite aperçu, pour reprendre ce que je disais il y a quelques instants, que je me faisais moins engueuler en sifflant plutôt qu’en tapant dans le ballon! Le football m’a beaucoup apporté.
Vous avez régulièrement gravi les échelons, devenant aujourd’hui arbitre-assistant FIFA! A quel moment avez-vous décidé de vous retrouver à la touche?
En fait, cela s’est décidé assez vite dans la formation. J’ai su très vite que j’étais fait pour ce poste. J’avais un petit souci de personnalité à l’époque. Vous savez, je ne suis pas très grand, je n’étais pas sûr de moi. Comme arbitre central, cela posait un problème (rires). Là, à la touche, je suis épanoui. J’aime beaucoup ce que je fais et je ne regrette absolument rien.
Mais vous avez un rôle très compliqué à assumer, non? Les arbitres sont souvent médiatisés, en bien ou en mal, mais les assistants restent dans l’ombre…
Oui, mais cela ne me dérange pas. J’ai tout autant d’importance qu’un central, mais pas les mêmes responsabilités, simplement. Mais je vous garantis que quand vous levez le drapeau pour un hors-jeu, suivant où vous êtes, on se rappelle de vous (sourire). On a notre mot à dire, en tant qu’assistant, un vrai rôle à jouer dans le déroulement d’un match.
On vous a vu en préparation lors de Lausanne-Sion, sur le terrain de Saint-Sulpice…
Oui, et j’ai bien aimé! Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas retrouvé aussi près des spectateurs! Ca m’a un peu rappelé mes débuts… En fait, au début, je dois dire que ça m’a vraiment surpris. On entend tout ce que les spectateurs disent, les critiques, les blagues… J’avais vraiment oublié à quel point!
Dans un stade comme Saint-Jacques, vous n’entendez rien?
Non, les gens sont vraiment trop loin. J’entends un brouhaha, bien sûr, la foule qui gronde. C’est extrêmement motivant.
Alain Heiniger, d’où vous vient cette passion pour l’arbitrage?
Je m’en rappelle très bien, j’avais un match à Echallens, en juniors. Et pour tout vous dire, je n’étais pas très très bon (rires). J’avais 13 ou 14 ans. Et j’ai vu une annonce comme quoi ils recherchaient des arbitres. Comme j’en avais marre de me faire crier dessus pour mon jeu, mais que j’adorais le foot, je me suis dit: « Ca, c’est pour toi! ».
Vous avez commencé par les petits, forcément…
Oui, bien sûr. J’avais les juniors D le samedi matin, puis les C l’après-midi. Et puis, dès 18 ans, j’ai commencé en 4e ligue. J’ai apprécié et je n’ai jamais lâché. En fait, je me suis vite aperçu, pour reprendre ce que je disais il y a quelques instants, que je me faisais moins engueuler en sifflant plutôt qu’en tapant dans le ballon! Le football m’a beaucoup apporté.
Vous avez régulièrement gravi les échelons, devenant aujourd’hui arbitre-assistant FIFA! A quel moment avez-vous décidé de vous retrouver à la touche?
En fait, cela s’est décidé assez vite dans la formation. J’ai su très vite que j’étais fait pour ce poste. J’avais un petit souci de personnalité à l’époque. Vous savez, je ne suis pas très grand, je n’étais pas sûr de moi. Comme arbitre central, cela posait un problème (rires). Là, à la touche, je suis épanoui. J’aime beaucoup ce que je fais et je ne regrette absolument rien.
Mais vous avez un rôle très compliqué à assumer, non? Les arbitres sont souvent médiatisés, en bien ou en mal, mais les assistants restent dans l’ombre…
Oui, mais cela ne me dérange pas. J’ai tout autant d’importance qu’un central, mais pas les mêmes responsabilités, simplement. Mais je vous garantis que quand vous levez le drapeau pour un hors-jeu, suivant où vous êtes, on se rappelle de vous (sourire). On a notre mot à dire, en tant qu’assistant, un vrai rôle à jouer dans le déroulement d’un match.
On vous a vu en préparation lors de Lausanne-Sion, sur le terrain de Saint-Sulpice…
Oui, et j’ai bien aimé! Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas retrouvé aussi près des spectateurs! Ca m’a un peu rappelé mes débuts… En fait, au début, je dois dire que ça m’a vraiment surpris. On entend tout ce que les spectateurs disent, les critiques, les blagues… J’avais vraiment oublié à quel point!
Dans un stade comme Saint-Jacques, vous n’entendez rien?
Non, les gens sont vraiment trop loin. J’entends un brouhaha, bien sûr, la foule qui gronde. C’est extrêmement motivant.
Plus que pour un simple match dans un stade vide?
Oui, mais ça c’est normal. Chaque footballeur vous dira la même chose… Quand vous arrivez dans un stade plein, le boulot est le même que dans un stade vide, c’est sûr. Mais au fond de vous-même, il y a quelque chose en plus. C’est le football, sa beauté.
Mais arbitrer un match, ou être à la touche, c’est la même chose en 2e ligue ou en ligue nationale?
Fondamentalement, oui. Mais la qualité amène la vitesse, c’est sûr. Et le contraire est aussi vrai!
Jusqu’à quel point pouvez-vous arriver? Une Coupe du Monde, c’est un rêve inaccessible?
Non, ce n’est pas inaccessible, mais, nous les assistants, on dépend des arbitres centraux. Si l’un d’eux est pris, alors oui, il y aura des assistants avec, je ne vous apprends rien. Mais c’est impossible de planifier quelque chose comme ça. Si cela dépendait de moi uniquement, je pourrais vous répondre plus précisément. Mais là, déjà, je dois être très bon sur le plan individuel, mais aussi espérer qu’un central le soit… et qu’il me choisisse pour aller avec!
Aujourd’hui, arrivez-vous vivre de l’arbitrage?
Non, non! J’ai un employeur à côté, à 100%.
A 100%! Mais vous arrivez vous entraîner tous les jours pour être au niveau qui est le votre?
Oui, je m’entraîne tous les jours. Je fais des entraînements spécifiques, envoyés par notre médecin sportif de l’ASF. On lui envoye les données physiques, il regarde et analyse tout ça. Le plus dur, ce n’est pas vraiment la préparation, c’est plutôt la récupération, qui est tout aussi importante.
Parce que vous pouvez être un mardi soir à Chiasso pour la Challenge League et le mercredi matin au boulot?
Oui, tout à fait. Bon, mon employeur est très flexible, pas de soucis de ce côté-là. Mais je n’ai pas beaucoup de vacances, ça c’est clair. En fait, mes vacances, je les utilise pour partir en stages ou sur des tournois.
Vous avez quelque chose de prévu à ce niveau-là, bientôt?
Oui, et je m’en réjouis beaucoup! Je suis depuis la mi-août aux Jeux Olympiques de la Jeunesse, en Chine, c’est déjà un événement extraordinaire, mais j’en espère évidemment encore plus.
Vous aimeriez être professionnel? Vous estimeriez cela juste pour arbitrer des équipes de haut niveau?
Qui n’aimerait pas vivre de sa passion? Bien sûr qu’être professionnel ce serait un rêve pour moi. Mais à quoi cela sert que j’y pense? Aujourd’hui, il n’y a pas cette possibilité en Suisse. Donc, on fait sans. Dans un monde idéal, vous connaissez ma réponse, mais dans celui que je connais, c’est impossible. Alors, voilà.
Etes-vous favorable à la « Goal-Line Technology »?
Oui, j’y suis très favorable. Convaincu à 100%. Prenez le match entre la France et le Honduras à la Coupe du Monde: elle a servi à bon escient. Même moi, en regardant ma télévision, je n’arrivais pas à me convaincre que le ballon était entré. Là, en dix secondes, on vous apporte la solution. Parfait.
Et la vidéo?
Non. Clairement non. Le football doit être le même pour tous, des juniors à la FIFA. Ca a l’air contradictoire avec ce que je viens de dire concernant la Goal-Line Technology, je sais…
On allait vous le dire…
Mais en fait, pas du tout. La vidéo, c’est autre chose, c’est bien plus compliqué à mettre en place et on n’arrivera jamais au 100% de fiabilité. Avec la technologie sur la ligne de but, on peut y arriver.
Comment jugez-vous le niveau de l’arbitrage en Suisse?
Sincèrement, il est très bon. Mais pas seulement en ce qui concerne l’élite! Déjà à l’ACVF, la formation est très bonne. On est encadré comme il le faut, la qualité d’instruction est excellente. Des anciens grands arbitres nous enseignent la marche à suivre, les écueils à éviter. Nous sommes bien suivis, dès l’ACVF, j’insiste.
Il y a quand même une marge d’amélioration, non?
Oui, bien sûr, comme dans tout.
Par quoi passe-t-elle cette amélioration potentielle?
On y revient, bien sûr: par le professionnalisme. On ferait un grand pas en avant avec cela, mais de nouveau, ça ne sert à rien d’en parler tant que ce n’est pas en place. Je préfère me dire qu’on fait le maximum avec la situation actuelle.
On entend toujours parler du FC Bâle, qui serait avantagé par les arbitres. Sa position dominante en Suisse, ses supporters bruyants, son influence en coulisses… Vous qui vivez les matches de l’intérieur, vous nous confirmez que vous levez plus facilement le drapeau en faveur du FC Bâle?
Mais évidemment que non (rires)! Tout ça, ça vient de l’extérieur, des journaux… Tout le monde parle du FC Bâle, le moindre petit truc prend des proportions énormes, mais moi, je peux vous dire que je vais arbitrer là-bas comme dans n’importe quel club.
Excusez-nous d’insister, mais quand vous avez tout Saint-Jacques qui réclame un hors-jeu, le hurlement de milliers de fans… Ca influence un être humain, même le plus honnête et le plus incorruptible qui soit, non?
Non, je ne trouve pas que le public ait de l’influence sur une de mes décisions. Je suis sûr du contraire. Il y a de l’adrénaline, c’est sûr, mais on apprend à gérer cette pression. Avant un match, je suis nerveux, je suis concentré, et j’entre dans ma bulle. Sincèrement, quand vous avez une longue balle et l’attaquant hors-jeu d’un demi-mètre, vous n’avez pas le temps de vous demander si c’est un joueur de Bâle ou d’YB ou de Lausanne… Vous n’y pensez même pas. Hors-jeu, vous levez. Point.
Vous vous concentrez comme un joueur de football avant un match?
Oui, je crois. Pour moi, le match commence dès l’arrivée au stade. Il y a diverses étapes, l’échauffement, l’avant-match… Après, ça dépend des personnes. En ce qui me concerne, j’entre en « hyper-concentration » cinq à dix minutes avant le match. Comme je vous l’ai dit, je mets dans ma bulle, et je n’entends plus rien d’autre que les sons du match.
Vous avez une bonne relation avec les joueurs?
Dans l’ensemble, oui. En Suisse, il y a un bon état d’esprit.
Vous les tutoyez? Si vous croisez un joueur dans un bar ou en vacances, vous allez discuter avec lui?
Non, ça ne m’est jamais arrivé. On ne se voit que lors des matches, on peut parler un peu avant, se dire bonjour, mais c’est tout. Dans l’ensemble, ça se passe très bien. Tout le monde est professionnel. Mais ce ne sont pas des relations amicales, non. De bonnes relations de travail, c’est tout.
Tiens, d’ailleurs, vous parlez en quelle langue aux joueurs?
Cela dépend… On peut passer de l’une à l’autre en une seconde. Un Sion-Lausanne, je vais parler en français, mais tout d’un coup dire quelque chose en allemand à l’arbitre. Et on peut parler en anglais avec un étranger. Lors d’un Sion-GC, par exemple, c’est comme ça vient. Je peux demander à un joueur de se calmer en français pendant qu’il m’engueule en allemand, ou le contraire (rires). On n’a pas de consignes à ce niveau-là. Ce sont les beautés de la Suisse (sourire).
Comment ça se passe dans votre tête, quand vous faites une erreur manifeste? Enfin, pas sur le moment, mais quand vous vous en rendez compte, après la partie?
C’est un très mauvais sentiment. Sur le moment, vous vous dites: « Mais qu’est-ce que j’ai fait? » Et après, vous regardez la vidéo, vous essayez de comprendre pourquoi vous avez levé, ou pourquoi vous n’avez pas levé. On peut apprendre de chaque erreur.
Comment pouvez-vous progresser? Mal juger un hors-jeu, ce n’est pas « améliorable », si?
Si. Vous savez, on est inspecté à chaque match, il y a un débriefing après. On parle de ce qui a été, de nos erreurs, d’où on peut progresser. D’ailleurs, on a une sorte de forum privé sur internet, où l’on peut analyser et discuter de nos erreurs à tête reposée. Pour un hors-jeu montré à tort, je dois être plus attentif, mieux anticiper, regarder partout. Chaque match est différent, il ne faut pas se prendre la tête avec les erreurs, mais il faut chercher à aller de l’avant. Comme on dit dans le canton de Vaud, « quand c’est fait, c’est fait », mais bon, on peut faire en sorte que cela se reproduise le moins souvent possible (sourire).
En cas de doute…
Je ne lève pas! C’est clair et net. Si je ne sais pas, je ne lève pas le drapeau. Allez, je vais vous donner un scoop…
Magnifique!
9 fois sur 10, si vous avez un doute, c’est que l’attaquant n’est pas hors-jeu.
Ce qui veut dire qu’à chaque fois ou presque que vous ne savez pas, c’est qu’il n’y a pas hors-jeu.
Voilà.
C’est fou, ça!
C’est le fruit des observations, de nos débriefings.
D’accord, mais il y a aussi la connaissance des attaquants qui intervient, non? Vous nous disiez ne pas savoir si Bâle ou une autre équipe jouait, mais vous savez quand même où vous êtes, non? Ca fait partie de la préparation de match d’un arbitre d’élite de savoir si GC joue en 4-3-3 ou en 4-4-2?
Mais bien sûr, c’est évident. Puisque vous aimez parler du FC Bâle, je sais bien, avec l’expérience, que Marco Streller est toujours à la limite. Ca fait partie du job, comme de savoir qu’une équipe a un ailier rapide, qui aime partir dans le dos du défenseur.
Il y a une grande solidarité entre les arbitres suisses?
Oui, on est un « team », mais il y a un côté « compétiteur », bien sûr. De nouveau, ça ressemble à une équipe de foot. Vous êtes soudés pour gagner sur le plan collectif, mais vous souhaitez aussi le meilleur pour vous-même à un niveau individuel. C’est humain et très sain, à mon avis. En ce qui me concerne, je suis souvent sur les matches avec Alain Bieri. A force, on se connaît bien. On a nos petites habitudes, les gestes, les regards… On se connaît par coeur.
Donc, si on vous suit bien… Si Alain Bieri est pris pour aller disputer une Coupe du Monde, vous avez de fortes chances d’y aller aussi?
Rien n’est acquis et cela dépend aussi et surtout de soi. Je dois être bon, déjà, avant de penser au reste. Durant chaque match, on donne le meilleur de nous-mêmes, en équipe, mais aussi individuellement. Par exemple, au mois de mars, nous sommes allés arbitrer Pologne-Ecosse, en match officiel, c’était génial.
Les A?
Oui, les équipes nationales. C’était à Varsovie, devant 45’000 personnes, dans le stade qui a accueilli la finale de l’Euro 2012. Forcément, ça marque.
Ca donne envie, surtout…
Il faut prendre tous les matches qu’on nous donne, avec humilité. Et travailler, encore et toujours. C’est la clé, je ne vous apprends rien. Vous me parliez de Coupe du Monde, mais ça ne vient pas comme ça. Là, je suis arbitre assistant FIFA, je suis allé en Youth League, j’ai les JO de la Jeunesse aujourd’hui… Il faut que je fasse mes preuves là avant de penser à la suite. Je ne me mets pas de pression, c’est déjà très beau ce que je suis en train de vivre…
Vous, le gamin du Gros-de-Vaud…
Oui, c’est fou, hein?
Vous avez été désigné « meilleur arbitre vaudois » lors de la dernière Nuit du football. Ca vous touche ce genre de choses ou ça passe loin de l’arbitre FIFA que vous êtes aujourd’hui?
Vous rigolez, j’espère! Quand j’ai reçu le courrier m’avertissant de cet honneur, j’ai eu pendant quelques fractions de seconde le fil de mon histoire qui m’est passé devant les yeux. Le gamin du Gros-de-Vaud, comme vous l’avez justement dit… J’ai été très ému, je vous prie de le croire. Et vous savez ce qui m’a particulièrement frappé?
Non?
Que l’ACVF pense encore à moi. Je m’explique: je n’ai plus beaucoup de contacts avec cette association qui m’a formé et permis d’être où je suis aujourd’hui. Vu que j’ai quitté ce niveau-là, je n’ai plus besoin de participer aux causeries d’avant-saison et je n’y vais pas forcément. Pas parce que je ne veux pas, mais ça tombe souvent pendant d’autres activités au niveau suisse et je ne peux évidemment pas me dédoubler. C’est pour ça que recevoir cette récompense m’a surpris, mais surtout fait énormément plaisir. J’en suis très fier.
Mais c’est normal que l’ACVF pense à vous, non? Vous êtes un de ses plus dignes représentants au plus haut niveau du football mondial!
Sincèrement, je ne m’en rendais pas compte et j’en suis très fier. Si, au travers de cet article, j’arrive faire passer le message que l’ACVF m’a apporté énormément au travers de sa formation et que mon passage là-bas a été une école de vie fantastique, je vous en serais très reconnaissant.
Source ; FOOTVAUD.ch