mercredi, juin 21, 2017
mercredi, mai 27, 2015
COUPE DE FRANCE : Antony GAUTIER, Arbitre de la Finale 2014/2015...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans Antony GAUTIER, ARBITRAGE, ARBITRE, COUPE DE FRANCE, FINALE, FOOTBALL, LIGUE DU NORD-PAS DE CALAIS, PORTRAIT, ZOOM
Les débuts foot
C’est à Bailleul, dans sa ville natale, qu’Antony Gautier a commencé à taper dans le ballon rond. « De 8 à 15 ans, précise-t-il. Parce que, à l’époque, on ne pouvait pas devenir arbitre avant 15 ans. » Car le Bailleulois ne rêve pas de devenir le Platini, le Blanc ou le Giresse de demain. Non, il sait déjà pertinemment qu’il veut devenir arbitre. « Dès l’âge de 12 ans, j’arbitrais déjà. Même les matchs de mon père… Je n’ai pas choisi l’arbitrage par défaut, mais parce que ça correspondait vraiment à mes attentes. »
L’ascension
En 2007, Antony Gautier rejoint la cour de la Ligue 1. À 29 ans, ce qui fait de lui l’un des plus jeunes arbitres de la division. « Je n’ai jamais eu de plan de carrière et, quand j’ai démarré, je n’avais jamais imaginé en arriver là. Aujourd’hui, j’ai la chance d’exercer ma passion au plus haut niveau. C’est un luxe. » Un luxe mais aussi un indéniable talent qui lui a permis de décrocher, en 2009 et en 2011, le titre de meilleur arbitre aux trophées UNFP (Union nationale du football professionnel) et de figurer au hit-parade des trente meilleurs arbitres européens, selon l’UEFA.
Le meilleur souvenir
« C’est difficile à dire parce que j’ai tendance à penser que le meilleur est à venir, sourit-il. Mais bon, s’il fallait en choisir un, je dirais mon premier match en Ligue 1, en août 2007, un Nancy - Caen. » Quelques instants plus tard, Antony Gautier ne peut s’en empêcher : il ajoute à sa liste son premier PSG - Marseille, en 2010, « un match dont tout le monde parle en France ».
Les stars du ballon rond
Croiser un Zlatan, un Silva, un Messi, un Ronaldo… Beaucoup en rêvent, Antony Gautier le fait. « Mais, pour moi, il n’y a pas de stars d’un côté et de joueurs standards de l’autre. Ce qui m’importe, sur le terrain, c’est d’être le plus juste possible. » Alors, quand on lui demande s’il a une équipe fétiche ou un joueur qu’il admire plus particulièrement, la réponse fuse : « Je ne suis pas un supporter. On est humain donc c’est normal qu’il y ait des échanges. Mais sur le terrain, tout le monde est logé à la même enseigne. Je ne veux pas qu’on puisse mettre en doute ma probité, mon honnêteté. » L’homme avoue cependant qu’en tant que Lillois, il pose un regard particulier sur le LOSC… qu’il n’arbitrera jamais !
La finale
Elle opposera, ce samedi soir, le PSG au petit poucet auxerrois, deux formations que le Lillois a déjà croisées cette année (deux fois pour le PSG, une fois pour Auxerre). « Être désigné pour arbitrer la finale de la Coupe de France, c’est à la fois une joie, un plaisir mais aussi beaucoup de responsabilités car je sais que beaucoup aimeraient être à ma place. » De la pression aussi ? « Non, la pression ne m’affecte pas trop. Et puis, de toute façon, la préparation va se construire au fur et à mesure... »
« Un emploi du temps pas toujours facile »
Le quotidien d’Antony Gautier ressemble plus à celui d’un marathonien qu’à celui d’un footballeur. Le week-end du 16 mai, par exemple, a été fort chargé. « Vendredi soir, j’étais à la restitution des Rendez-vous du sport ; samedi et dimanche matin, aux 24 h ; dimanche après-midi, à la première mi-temps de Wazemmes - Carrel avant de filer à Clairefontaine pour des tests physiques… » Pour un retour aux affaires de la ville, lundi midi…
« Prioriser les dossiers »
Alors, après un an de mandat, comment se sent l’adjoint aux sports, arbitre, matheux et père de famille ? A priori, plutôt bien, selon l’intéressé, qui affirme ne rien avoir sacrifié pour parvenir à harmoniser ses agendas. « C’est vrai que j’ai un emploi du temps qui n’est pas toujours facile », concède celui qui a choisi de se mettre en congé parental du côté de la fac « pour voir grandir (s)es enfants ». Il reprend : « Comme je suis organisé, ça se passe bien. Il s’agit de prioriser les dossiers à traiter et cela va plus vite. De toute façon, quand j’ai décidé de m’engager, c’était en toute connaissance de cause. »
Un an tout juste après s’être engagé, justement, de quoi l’adjoint aux sports est-il le plus fier ? « De la mobilisation autour du sport telle qu’on a pu la voir lors des Rendez-vous, lance-t-il sans hésitation. Quand je vois le résultat, les idées qui en ont émergé, je trouve que cet événement est une vraie réussite. »
Un parcours sportif pour enfants
Mais le sportif qu’il est se montre également fier de voir arriver un véritable dispositif sportif pour les enfants. « Quand je suis arrivé, j’ai fait le constat qu’il n’y avait rien pour les moins de 6 ans. J’estime que le sport fait partie intégrante du dispositif éducatif et c’est un dossier sur lequel j’ai beaucoup travaillé. »
Dès la rentrée, les petits Lillois en récolteront les fruits avec la mise en place d’un véritable parcours sportif pour enfants, accompagné d’une aide à la licence. « Parce que je ne peux pas imaginer que le coût financier puisse être un frein à la pratique sportive.
Carrière. Dès 15 ans, il démarre l’arbitrage. À 22 ans, il est arbitre national (CFA2) puis, en 2007, il accède à la Ligue 1. Il est nommé arbitre international en 2010.
Récompenses. En 2009 et 2011, il a reçu le Trophée UNFP du meilleur arbitre de la Ligue 1. Il est considéré comme le n°2 de l’arbitrage français derrière un autre Nordiste Stéphane Lannoy et fait partie du cercle des 30 meilleurs arbitres européens selon l’UEFA.
jeudi, avril 30, 2015
LIGUE DU MAINE : Zoom sur Pierre BAFFOU, le plus jeune arbitre de Mayenne
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRE, FOOTBALL, JEUNE ARBITRE, LIGUE DU MAINE, ZOOM
L'exemple des grands frères
« J'ai commencé à taper dans la balle sur la pelouse, avec Christopher, qui est footballeur. Le foot, c'est lui. Joris est basketteur et arbitre, le sifflet, c'est lui », explique Pierre Baffou, qui a pris exemple sur ses deux aînés. Au CA Évron, il est joueur en U15 et arbitre depuis le mois de mars. « Je vais essayer de faire les deux mais certains week-ends, ce ne sera pas possible, alors priorité à l'arbitrage. »
Le stress du premier match
Hier, Pierre arbitrait au centre un match U15 à Azé. Cet après-midi, il va faire la touche (2e assistant en terme d'arbitrage), à Château-Gontier, dans un match de promotion d'honneur. Pas de quoi inquiéter le jeune arbitre. « Mes trois premiers arbitrages se sont bien passés et, pourtant, j'étais stressé la première fois. C'était à Soulgé-sur-Ouette », commente-t-il. « Je préfère être au centre. On est plus mobile, plus acteur et un peu fier d'être appelé Monsieur l'arbitre, à 15 ans », ajoute-t-il.
Mieux comprendre les arbitres
Excepté un passage de deux saisons en handball, Pierre Baffou a toujours été licencié au CA Évron football. Parfois « râleur » en match, son statut d'arbitre-joueur lui a permis de partager le vécu des arbitres et d'être plus zen sur le terrain à présent.
« Même après une courte expérience d'arbitrage, je comprends mieux les décisions de mes collègues quand je suis joueur ou spectateur. J'ai aussi découvert toute la complexité du jeu, notamment du hors-jeu. »
Actuellement stagiaire, Pierre est conseillé régulièrement par des arbitres observateurs et devrait être titularisé en fin de saison. L'année prochaine, il devra arbitrer seize matchs au minimum, avec l'espoir de monter dans la hiérarchie du corps arbitral. « C'est un objectif », assure le jeune arbitre, qui s'est vu remettre, par le CA Evron, une tenue d'arbitre, et par les instances du football, un écusson de la Ligue du Maine et une pochette contenant des cartons jaunes et rouges. « Des cartons que je n'ai encore jamais sortis », précise Pierre Baffou.
mardi, avril 28, 2015
DISTRICT DU CALVADOS - Mathilde LECLERC, arbitre de FUTSAL MASCULIN...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, DISTRICT DU CALVADOS, FÉMININE, FFF, FUTSAL, LIGUE DE BASSE-NORMANDIE, ZOOM
Tout a commencé pendant ses études de licence de sports (Staps), à la fac de Caen : « Caen devait organiser les championnats de France de futsal universitaire. Nous manquions d'arbitres pour les rencontres nationales ».
Du coup, son prof de football, Yannick Carreau, lui propose, à défaut de jouer, de se lancer dans l'arbitrage : « J'ai accepté. Je baigne dans le football depuis que je suis petite. Mon frère joue à Bayeux, mon père adore le foot. Ma mère est plus basket, mais elle aime aussi le foot ».
Et la voilà partie en formation à la Ligue. « C'est Mickaël Lesage, arbitre de ligue 1 maintenant qui m'a appris. »
Pas de sexisme
Elle explique avec humour, qu'au début « quand les hommes me voyaient arriver, ils se demandaient bien ce que je venais faire ici. Maintenant, au bout d'un peu plus de sept ans, ils sont habitués et je suis complètement intégrée ».
Et contrairement aux idées reçues, elle n'a jamais été victime « de sexisme ou de propos déplacés ». Elle trouve même « qu'il y a plus de respect parce que je suis une femme. Sur le jeu, je prends les mêmes remarques que les arbitres hommes et je l'assume très bien ».
Et même si parfois, il lui arrive après certains matches, de se dire qu'elle arrêterait bien, elle repart à chaque fois. « J'arbitre un match par semaine. Et tous les ans, nous passons des tests physiques et écrits ».
Et à côté que fait-elle ? « Je travaille chez Ikea et j'ai intégré l'équipe féminine de football de Courseullles-sur-Mer où j'habite ».
samedi, mars 21, 2015
DISTRICT DE L'AUDE - Romain LE BRIS arbitre et passionné...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, DISTRICT DE L'AUDE, JEUNE ARBITRE, PORTRAIT, Romain LE BRIS, ZOOM
Arbitre, c'était son rêve, lui qui n'avait jamais joué au foot!
Romain Le Bris, l'un des arbitres du TFC a franchi bien des étapes depuis 2010 où il est devenu jeune arbitre stagiaire.
Aujourd'hui, il est Jeune Arbitre District 1. Son premier match, une rencontre U15 audois/catalans, il s'en souvient encore! Une des équipes avait oublié toutes les licences...et sans licences on ne joue pas!
Depuis des rencontres, Romain en a arbitré jusqu'à la dernière où pour la première fois, il a distribué 9 cartons: 8 jaunes et 1 rouge.
C'était, le 8 mars, lors de la rencontre U15 d'un haut niveau et pleine d'intensité où Castelnaudary recevait le leader Montpellier.
Quel match ! Dès les premières minutes, les Audois ont dominé des Héraultais, qui peu habitués à être menés au score, allaient devenir nerveux recevant une pluie de cartons jaunes et même un rouge...Inutile de dire que les arbitres ont été pris pour cible par des supporters et certains joueurs, réactions peu sportives, ceci dit en passant...
Romain a connu un match compliqué mais est fier de son attitude comme de celle des deux autres arbitres. «Chaque match forge le caractère et permet d'acquérir de nouvelles expériences». « A la fin du match, on se remet en questions et on se repasse la rencontre, la protection des joueurs, le règlement ont-ils été respectés? Le score correspond-il à la rencontre? Y avait-il bien pénalty, hors jeu..? »
Depuis septembre 2014, Romain a arbitré 21 rencontres, un week-end par mois est réservé à son tour de garde à la caserne car, il est pompier volontaire sur Trèbes.
Tous les mercredis soirs, c'est un entraînement spécifique, fond, vitesse, gestuelle, qu'il effectue avec 5 ou 6 autres, encadrés par un arbitre de ligue et 1 contrôleur de ligue.
Chaque début et fin de saison, les jeunes arbitres effectuent un stage: 2 tests écrits et 2 tests contrôles de terrain...leur classement en dépend!
Mais quoi qu'il en soit pour Romain arbitrer c'est surtout du bonheur...Oubliée la pluie de cartons, ce dimanche c'est en qualité d'arbitre de touche qu'il officiera lors d'une demie-finale à Gruissan opposant deux équipes de U 19.
Source : TREBES-BLOGS
jeudi, mars 19, 2015
QUÉBEC : Sébastien Gauthier, arbitre international de basketball en fauteuil
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, BASKET-BALL, INTERNATIONAL, QUÉBEC, ZOOM
Âgé de 44 ans, M. Gauthier est l’un des 4 arbitres internationaux du Québec (19 à travers le Canada). Il est d’ailleurs le seul arbitre international de basketball en fauteuil roulant de la Belle Province. Il n’y en a que cinq au pays.
Sébastien Gauthier a arbitré des équipes de haut niveau. Il a notamment participé aux Jeux paralympiques d’Atlanta, de Sydney, d'Athènes, de Beijing et de Londres.
Son plus beau souvenir demeure la demi-finale aux Jeux paralympiques de Sydney, alors que l’Australie affrontait la Grande-Bretagne devant plus de 19 000 spectateurs.
«J’ai une vaste expérience comme officiel. Ça fait plus de 25 ans que j’arbitre au basketball», lance-t-il.
Pourquoi le basketball en fauteuil roulant? Il a décidé de s’impliquer dans ce sport en raison de la maladie de sa mère, qui souffrait de sclérose en plaques.
Il considère avoir beaucoup plus de plaisir à officier le basketball en fauteuil roulant que le basketball conventionnel. «Il y a un retour entre les joueurs, l'entraîneur et l'officiel. Je sens beaucoup plus de respect à la fin des parties», reconnaît celui qui sera d’office aux Jeux panaméricains au mois d’août, à Toronto.
NBA
Son plus haut niveau en basketball conventionnel demeure une partie hors-concours entre le Canada et la Jamaïque, à Toronto. «C’était la première fois que je côtoyais des joueurs de la NBA. La formation canadienne comptait dans ses rangs des joueurs appartenant à des équipes de la NBA. C’était impressionnant!»
Outre le basketball mineur, Sébastien officie également dans la nouvelle ligue NBL (Ligue nationale de basketball du Canada).
Entraîneur
Sa passion pour le basketball l’amène aussi à devenir entraîneur. Il s’investit avec conviction dans le programme de basketball des Maraudeurs, qu’il considère être un outil de dépassement pour les jeunes.
«C’est important de donner aux plus jeunes, de redonner au suivant. Quand j’étais jeune, je vivais dans un milieu défavorisé et je ne serais pas ici à parler si ça n’avait pas été de mes entraîneurs qui m’ont appuyé et écouté. C’est primordial d’avoir un bon encadrement», affirme-t-il sans détour.
Il dirige la formation masculine de la catégorie benjamine, division 2, des Maraudeurs. Son fils Sidney en fait partie. Il a également été l’entraîneur de l’équipe féminine benjamine du Collège Laval qui a remporté la médaille de bronze au Championnat provincial, l’an dernier. Il a aussi conduit la formation cadette à la médaille d’argent au provincial en 2013. «Ça m’a permis d’entraîner aussi ma fille Juliette. J’ai donné le goût du sport à mes enfants.»
samedi, mars 07, 2015
FFHB - PICHON / REVERET : Retour sur le Mondial au Qatar...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRES, FFHB, HANDBALL, IHF, Laurent REVERET, QATAR 2015, Stevann PICHON, ZOOM
Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir arbitre et quel est votre parcours ?
Laurent : Ancien joueur, j’ai essayé l’arbitrage et cela m’a plu. J’ai quand même continué de jouer jusqu’au niveau national, mais finalement, c’est ma carrière d’arbitre qui a pris le dessus.
Stévann : J’ai commencé l’arbitrage à l’âge de 15 ans grâce au programme des jeunes arbitres, je n’en n’avais pas forcément envie, mais au fur et à mesure de la formation, l’envie s’est créée et j’ai arrêté de jouer à l’âge de 23 ans pour ne plus me consacrer qu’à ma carrière d’arbitre.
Vous étiez parmi les arbitres du championnat du monde au QATAR, quelle impression générale en gardez-vous ?
Premièrement, une grande joie sportive avec la victoire de l’équipe de France. Mais aussi, une grande satisfaction au niveau de l’organisation avec des moyens impressionnants mis en place au niveau logistique, hébergement et restauration. On sentait que c’était une sorte de mini jeux-olympiques de handball.
Avez-vous une préparation particulière pour aborder ce type de compétition par rapport au championnat?
Pas de préparation physique particulière puisque nous avons déjà notre préparation régulière tout au long de l’année. Néanmoins, nous avons effectué un grand nombre de séances de visionnages vidéo en amont afin de nous adapter aux attentes du niveau international. À cela s’ajoute un mini-stage de 3 jours qui précède le mondial, et ce avec la fédération internationale, pour nous expliciter les consignes précises à appliquer sur cette compétition, avec par exemple, un point sur la Protection des joueurs.
Sentez-vous une différence avec l’arbitrage étranger ? Lors de ce type de compétition, y a-t-il des échanges entre vous ?
La différence se fait au niveau du championnat. En effet, nous avons la chance d’avoir un championnat d’un bon niveau de même que nos confrères Espagnols et Allemands. Ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas des autres collègues !
Pour ce qui est des échanges, c’est plus des retrouvailles étant donné que pour la plupart, nous sommes sur le même circuit depuis un bon moment déjà.
La présence de la France à la phase finale vous empêche d’arbitrer ces matchs, comment le vivez-vous ?
Au départ, c’est plus une déception, surtout en étant en tête du classement des arbitres. Mais avec un peu de recul, on se dit qu’on peut partir la tête haute avec un contrat sportif rempli et une bonne qualité d’arbitrage.
Avez-vous des contacts avec l’Équipe de France ?
Nous avons des contacts en tant que professionnels, puisque nous les voyons quasiment chaque semaine pour ceux qui jouent dans notre championnat, mais il ne s’agit pas d’amitié, cela reste exclusivement sportif.
Vous êtes-vous fixé des objectifs pour la saison, ou plus généralement pour l’avenir ?
Tous simplement, assurer le quotidien du championnat français qui, aujourd’hui s’avère très difficile en terme d’arbitrage, vu la densité des équipes et des effectifs.
Étant donné que les équipes françaises sont moins susceptibles d’aller loin en coupe d’Europe, les espoirs nous sont permis d’arbitrer dans les phases finales de cette compétition.
Avez-vous des échanges avec des arbitres d’autres sports ?
Effectivement, on a pu rencontrer des arbitres d’autres sports, notamment grâce à La Poste, lors des journées de l’arbitrage. Cela nous a permis notamment d’échanger autour des incivilités dont nous pouvons être victimes afin de savoir comment nous en protéger et de garantir le respect des valeurs du sport.
Globalement, quel est votre regard sur l’arbitrage actuellement dans l’ensemble des sports ?
Il est possible de constater à travers l’exemple du football que la situation peut être difficile pour les arbitres dans leurs relations avec les joueurs. C’est pour cela que nous devons avoir un bon dialogue avec eux afin de garantir l’accomplissement de nos missions.
vendredi, février 20, 2015
FFHB - PORTRAIT : Karim et Raouf GASMI, deux fréres et arbitres du Groupe 1...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITES, BINÔME, FFHB, GASMI/GASMI, GROUPE 1, HANDBALL, PORTRAIT, ZOOM
Présentez nous votre parcours ? Pourquoi avoir fait le choix de l’arbitrage ?
Nous sommes originaire de la banlieue Est de Lyon, du quartier de Bron Terrallion. Nous avons naturellement commencé le handball à Bron, tout d’abord en tant que joueur puis en tant qu’arbitre très jeunes (13/14 ans).
Nous avons pris goût à l’arbitrage car en tant que personne nous nous somme senti valorisés dans nos actions et nous avons continué étape par étape notre apprentissage.
Nous avons été détecté par notre Ligue (Lyonnais) puis nous avons intégré le programme Jeune arbitre de la FFHB.
Nous pensons que c’est une force effectivement car le lien et la solidarité dans notre binôme est naturelle, nous nous disons les choses clairement sans gêne ni retenue.
Plus personnellement, cela a-t-il eu un impact sur votre relation et au sein de votre famille ?
Non pas particulièrement, même si le fait d’arbitrer ensemble peut animer certaines conversation lors de repas en famille !!
Vous faites partie des arbitres de la Coupe de la Ligue Féminine de Hand, Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
C’est un honneur mais aussi une fierté d’être présent lors des ces finalités de la Coupe de la Ligue féminine.
(NDLR : ils arbitrent les quarts de finale et une demi-finale)
Sentez-vous une différence entre l’arbitrage auprès de femmes et d’hommes ?
Oui, il y a des différences dans l’arbitrage d’équipes masculines ou féminines, il est plus difficile de siffler des rencontres auprès de femmes car par exemple, un léger contact ou une légère « poussette » peut engendrer de grave conséquences. Nous devons être encore plus vigilant.
Raouf et Karim, lors des Jeux Méditerranéens au Monténégro en 2010 |
Le sport est vecteur de valeurs, le fait que des femmes sifflent des hommes ou l’inverse est un beau message porteur d’égalité que le handball envoie à la société.
Avez vous des échanges avec des arbitres d’autres sports ? Vos rôles sont-ils comparables ?
Nous avons eu la chance de pouvoir participer au Diplôme Universitaire « Arbitrage et Sport de haut niveau » de l’université de Clermont (responsable formation Géraldine Rix), nous avons rencontré des arbitres de foot de Ligue 1, Top 14 de rugby et Pro A de Basket. Lors des séminaires, nous avons pu « comparer » le rôle dans lequel nous exerçons notre fonction, globalement il y a pas mal de similitudes même si le contexte et les enjeux diffèrents selon les sports.
Globalement, quel est votre regard sur l’arbitrage actuellement dans l’ensemble des sports ?
L’arbitrage français dans la globalité est bon, les structures et les moyens de détections des arbitres sont performants.
A titre personnel, vous êtes vous fixé des objectifs pour la saison, ou plus généralement pour l’avenir ?
Nous n’avons pas d’objectifs particuliers, cependant nous continuons notre apprentissage du très haut niveau, et bien-sur en tant que sportif, car l’arbitre est un sportif, nous espérons un jour représenter nos instantes lors des plus prestigieuses compétitions mondiales.
vendredi, février 13, 2015
LIGUE DE MÉDITERRANÉE : Justine CATANIA, espoir féminin de la Côte d'Azur...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRE, FÉMININES, FOOTBALL, INTERVIEW, LIGUE DE MÉDITERRANÉE, PORTRAIT, ZOOM
Comment êtes-vous venue à l'arbitrage ?
J'ai tout d'abord été joueuse à La Seyne-sur-Mer et Six-Fours dans le Var et j'ai arrêté pour passer à autre chose d'autant que j'ai été blessée. Mon père, arbitre, m'a alors initiée à l'arbitrage et je me suis prêtée au jeu. Quand on est sur le terrain, on voit les choses différemment et on est tenu de donner les consignes et faire en sorte que le match se passe bien. C'est un rôle qui me convient avec des responsabilités à prendre en permanence. Je fais partie, par ailleurs, du comité directeur de la section départementale Côte d'Azur de l'Union Nationale des Arbitres de Football (UNAF), en tant que déléguée juridique et responsable féminine depuis cette saison.
A quel niveau arbitrez-vous ?
J'ai commencé en 2011 au niveau District en tant que stagiaire puis au niveau 3 avant de devenir depuis juin dernier candidate Ligue. Jusqu'à présent, j'ai dirigé des rencontres de Seniors Promotion d'Honneur et un peu toutes les catégories de Jeunes des U15 aux U19 DHR et DH en Ligue.
Quelles sont vos ambitions ?
J'espère aller le plus loin possible. Il n'y a pas beaucoup de niveaux et on peut monter très vite. Je pense avoir les qualités pour franchir des paliers mais cela ne dépend pas que de moi. Il faudra que je sois bien notée et passer d'autres examens pour pouvoir aller plus loin.
Justement, comment se sont passés vos examens en fin de saison dernière ?
Sur le plan théorique, les thèmes étaient déjà publiés sur Internet et on pouvait travailler en amont pour ne pas être pris au dépourvu. On avait eu 25 questions théoriques sur les 350 proposées au départ. Cela ne m'avait pas paru spécialement difficile. Le sujet technique était plus compliqué mais finalement tout s'est bien déroulé et j'ai pu accéder au niveau candidate Ligue en juin dernier.
Pas spécialement mais j'apprécie Aurélie Efe qui évoluait dans notre Ligue, une personne très accessible, arbitre en Division 1 féminine (ndlr : l'ancienne membre du District Rhône-Durance se trouve désormais en Lorraine pour des raisons familiales). Elle a une très bonne gestuelle. Je connais également un peu Magali Bourquin qui a réussi l'examen fédéral pour être promue et diriger des matches de D1 féminine. Cela donne envie et à travers elles et d'autres encore, on peut dire que l'arbitrage méditerranéen féminin est bien représenté au plus haut niveau.
mercredi, février 11, 2015
FFF - NATIONAL : Un limougeaud dans l'antichambre de la LIGUE 2...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, Cédric DOS SANTOS, CHAMPIONNAT NATIONAL, FÉDÉRAL 3, FOOTBALL, PORTRAIT, ZOOM
Après Saïd Ennjimi, Frédéric Cano et Djemel Zitouni, c’est au tour de Cédric Dos Santos de se faire une place dans le “select” club des arbitres limougeauds au niveau national. Avec une seule et unique ambition : devenir arbitre de Ligue 1.
À l'évidence, Cédric Dos Santos a les moyens de devenir un arbitre de Ligue 1. Passionné, humain et manager, le Limougeaud de 29 ans a toutes les cartes en main pour y arriver. À lui maintenant de bien distribuer le jeu.
Cédric, qui dédie sa vie à l'arbitrage, n'est pourtant pas tombé dedans quand il était petit. D'abord joueur à 12 ans, il ne s'est tourné vers le sifflet que quatre ans plus tard. « Je suis un passionné de foot mais je me suis aperçu que je n'étais pas très adroit de mes pieds », se remémore-t-il avec le sourire.
Poussé par son ami Ergun Yazar avec qui il forme un duo arbitral depuis un an, le Limougeaud, natif de Montélimar, s'est laissé tenter par l'expérience. « J'ai été formé par des bénévoles. Tous les vendredis soirs nous avions deux heures de cours. Je leur en suis très reconnaissant. C'est pour ça qu'aujourd'hui je forme à mon tour des jeunes », explique-t-il. Et de son premier match, il se souvient de l'émotion ressentie : « C'était dans mon club de l'époque, La Bastide, je stressais énormément. Je voulais bien faire. Et finalement j'y ai pris goût directement ! »
Se remettre en question
« Huit fois par an, des anciens arbitres, appelés "observateurs", viennent nous noter. À la fin de la saison, ils établissent un classement entre nous et seuls les trois-quatre premiers montent et les derniers descendent de catégorie », rapporte l'ancien banquier, qui a créé sa propre société de crédit il y a deux ans pour mieux concilier vie professionnelle et football.
Aujourd'hui, après quatorze années d'arbitrage, Cédric Dos Santos a parcouru du chemin. D'arbitre de district à ligue, le voilà dorénavant arbitre en National, l'antichambre de la Ligue 2. Mais c'est encore plus loin qu'il vise : la Ligue 1.
Une catégorie à laquelle il a déjà pu goûter. Appelé à plusieurs reprises comme quatrième arbitre, il « profite de ces expériences pour prendre conseil auprès des titulaires et surtout pour s'améliorer ».
Car, l'autocritique est la clé de ce métier. « Quand on se trompe lors d'un match, on est très malheureux ! Et ce que l'on peut entendre autour du terrain ou bien dans les médias, on prend ça comme des réflexions constructives et non comme des attaques », avance Cédric. Alors chaque semaine, le Limougeaud visionne et revisionne ses matches pour mieux corriger ses erreurs. Une rigueur dont il a fait doctrine de vie.
Trois fois par semaine il voit son préparateur physique : « Je cours jusqu'à 12 km par match donc je dois tenir le rythme ! » Deux fois par an, tous les arbitres se rendent à Clairefontaine pour passer des tests physiques et si besoin est, des médecins sont mis à leur disposition par la Fédération. Et il faut bien cela.
Critiqués par le public, dans les médias et absents lors de la dernière Coupe du Monde 2014, les arbitres français ont mauvaise réputation. Mais le courtier l'assure : « La Fédération fait un travail de fond et se donne vraiment les moyens pour nous accompagner et détecter les talents le plus tôt possible. » Et il tient à rappeler, non sans fierté, que Frédéric Cano était juge de touche lors de la demi-finale de l'Euro-2012 entre l'Allemagne et l'Italie.
Un encouragement sur la voie de la persévérance pour le Limougeaud qui espère bien marcher sur les traces de ses prédécesseurs.
Source et Auteur : LE POPULAIRE - Audrey Clier
jeudi, février 05, 2015
DISTRICT HAUTE-GARONNE COMMINGES : Laetitia BRUNE, Arbitre et footballeuse
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRE, DISTRICT DE HAUTE-GARONNE COMMINGES, FÉMININES, FOOTBALL, ZOOM
Depuis quand es-tu passionnée de football ?
Depuis toute petite, j'ai commencé le foot à l'âge de 5 ans, et n'ai jamais arrêté depuis, et je ne me vois pas arrêter encore.
Comment est venue cette passion ?
Grâce à mon père, qui était éducateur et mes deux grands frères qui jouaient aussi au foot, donc c'était presque comme une suite logique que je m'y mette moi aussi. Et puis l'année où j'ai chaussé mes premiers crampons, la France a gagné la coupe du Monde, donc ça m'a fait encore plus rêver !
Quel est ton meilleur souvenir ?
Mon meilleur souvenir en tant que joueuse ? Sans hésiter la finale de la coupe du Comminges en moins de 13 ans contre Gourdan Polignan. C'est à la fois mon pire et mon meilleur souvenir. Pire car je rate un penalty en pleine partie et là je me dis: "ok, si on perd la coupe c'est de ma faute" et meilleur car au final on gagne la coupe aux tirs aux buts après un match nul et je marque le penalty, là je me dis (après la pression qui accompagne ma marche jusqu'au ballon) : "ouf, bien rattrapé !". Explosion de joie avec les copains !
Mon meilleur souvenir en tant qu'arbitre ? Je pense à la finale du challenge Souchon en 2014, qui opposait l'équipe de Portet à celle de La Tour du Crieux à Pamiers, où j'ai eu la chance et la joie d'officier au centre. Un très joli match, agréable à arbitrer qui s'est bien déroulé avec toute la magie qu'une finale apporte.
Pourquoi te lancer dans l’arbitrage ?
L'arbitrage, parce que pour moi, ça venait compléter encore plus la passion que j'avais pour le foot, et c'était aussi une manière de voir différemment cet aspect de compétition que l'on a lorsqu'on est joueur.
N’est-ce pas difficile d’arbitrer en étant une jeune femme ?
Pas du tout, selon moi, je suis à l'égal d'un jeune homme lorsque j'ai le sifflet à la bouche, et les joueurs, dirigeants sont à la fois sceptiques en sachant que "c'est une fille qui arbitre", puis sont ensuite agréablement surpris pour la plupart donc c'est très bien
Te sens-tu protégée et mieux respectée par les garçons sur le terrain qu’un de tes homologues masculin ?
Protégée, non pas forcement, je dirais plutôt que les personnes sur et autour du terrain sont malgré tout plus indulgentes lorsque je peux faire des erreurs. En ce qui concerne le respect par contre, oui je me sens plus respectée que certains homologues masculins, à condition de ne pas se laisser marcher sur les pieds
Comment vois-tu l’avenir du football féminin ?
Je l'ai vu beaucoup évoluer ces dernières années ainsi que de plus en plus médiatisé, c'est appréciable bien sûr, même si certaines mentalités sont encore dures à changer. Je vois quand même que le regard des spectateurs vis à vis d'une fille qui joue au foot est en train d'évoluer dans le bon sens et n'est plus aussi moqueur qu'auparavant.
Encouragerais-tu les filles à se convertir à l’arbitrage ?
Bien sûr !
Quels sont tes objectifs personnels dans le monde du football ?
Prendre du plaisir, encore et toujours, avoir ces étoiles dans les yeux quand je suis sur un terrain, que ce soit balle au pied ou sifflet à la main, tout simplement !
PORTRAIT :
LAETITIA BRUNE
Née le 21 juillet 1993 à Saint-Gaudens
Poste : arbitre et joueuse
Parcours
- joueuse : 10 ans à l'école de foot de Save-Gesse, 4 ans à St Gaudens, j'évolue depuis 2 saisons maintenant à Simorre (Gers)
- arbitre : district
Diplômes arbitre : arbitre district
Profession : pâtissière
jeudi, janvier 29, 2015
DISTRICT D'ILLE-ET-VILAINE : Zoom sur Pascal RATTIER du RCRG...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRE, DISTRICT D'ILLE-ET-VILAINE, FFF, FOOTBALL, ZOOM
J'ai dû arrêter ma passion à cause d'une grosse blessure. Pour rester en contact avec le milieu footballistique, j'ai passé mes diplômes d'éducateur initiateur 1, 2 et 3. J'ai alors coaché plusieurs clubs dans la Sarthe puis je suis revenu en Mayenne pour raisons professionnelles et j'ai coaché le club de l'US Laval pendant 3 ans, puis Cuillé/St Poix pendant 3 ans aussi avant d'arriver en 2006 en Ille et Vilaine où j'ai entraîné les clubs de Bais, Montreuil-Landavran, Visseiche et enfin la D2 du RCRG jusqu'en 2013.
Pourquoi le RCRG ? C'est un club qui m'a très bien accueilli en tant que coach, et pour moi çà coulait de source d'y rester en tant qu'arbitre ! Nos 2 Présidents sont passionnés et à notre écoute et c'est vraiment ce qui m'a séduit.
Pascal RATTIER accompagné d'une partie des arbitres du club |
samedi, janvier 24, 2015
HANDBALL - COMITÉ DU GARD : ZOOM sur Constantin et Théo, deux JA Région...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans BINÔME, COMITÉ DU GARD, FFHB, HANDBALL, INTERVIEW, JEUNES ARBITRES, ZOOM
La CTA est allée à la rencontre de deux jeunes-arbitres du Territoire, Constantin DELATTRE et Théo SORIANO, fraichement reconnu JA Régionaux. Ils ont gentiment accepté de répondre à nos questions.
CTA : Théo, Constantin bonjour. Pouvez-vous vous présenter à celles et ceux qui ne vous connaissent pas ?
Constantin : « Je m’appelle Constantin, j’ai 16 ans et je fais du hand depuis 9 ans. J'ai commencé l’arbitrage dans le club de Vergèze masculin (dans le Gard) il y a 5 ans. »
Théo : « Je m'appelle Théo, j'ai 18 ans, je joue depuis 7 ans au handball au club d’Aramon (dans le Gard) et j'arbitre aussi depuis 5 ans ; dont un peu plus de 2 ans en binôme avec Constantin. »
CTA : Vous avez intégré, cette saison, la CTJA, en qualité de JA en formation régionale, comment se passe votre formation ?
Théo : « Ma formation se passe bien, je n'ai rien à redire à ce jour. Les stages sont bien organisés, la communication via mail ou Ihand est efficace. »
Constantin : « Cette année nous avons effectivement intégré la CTJA pour espérer devenir jeunes-arbitres régionaux, et nous y sommes arrivés ! La formation en elle-même n’est pas dure, elle permet d’en apprendre plus et de revoir quelques acquis et non acquis qui serviront toujours pour les championnats régionaux et nationaux (-18). Ces formations sont aussi très bien encadrés et par des personnes géniales et super sympas ; pas de quoi être mal à l’aise. »
CTA : Vous venez d’être officiellement reconnus comme jeunes-arbitres régionaux. Félicitations. Comment voyez-vous la suite de votre cursus ?
Théo : « Toujours dans l’écoute pour progresser. J’espère accéder à un niveau plus haut. »
Constantin : «Effectivement nous sommes enfin Régionaux. J’attendais ça depuis longtemps ! Maintenant la route est encore longue pour gravir les échelons. Moi j’aimerais bien devenir un arbitre national ; ça serait mon rêve. J’envisage pour le moment les championnats de N3 etc… On verra ce que l’avenir nous réserve, mais je vais tout donner pour y parvenir. »
CTA : Vous officiez sur plusieurs championnats (-16 Med, –18 région, –18 national, sélection). Quelles sont les difficultés rencontrées et vos bons souvenirs d’arbitrage ?
Constantin : « Alors … maintenant que nous sommes dans la cour des grands si je puis dire, les enjeux des matchs sont plus importants et donc les rencontres plus difficiles. La plupart du temps, nos matchs se déroulent sans encombre, mais parfois cela ne se passe pas comme on l’avait prévu. Je me rappelle d’un match, en -16 Med à Pablo Neruda à Nîmes. C’était un match où la difficulté principale avait été la gestion des officiels d’équipe. Ce n’est parfois pas évident !
Il y a aussi l’analyse du jeu qui est dure car il faut être vigilant sur la moindre faute pour éviter de louper quelque chose de grave ou de dangereux. Communiquer correctement également, etc ...
Mais, l’arbitrage n’est pas fait que de difficultés. J’en garde aussi plein de bons souvenirs, comme notre tout premier match de -18 Nat Féminine. C’était pour nous une très belle expérience. Je me suis dit « J’ai réussi, j’ai réussi, je vais faire le match que j’ai toujours voulu faire, de la Nationale ! J’étais très heureux. Et même si le match était un peu plus dur que d’habitude, on a su, Théo et moi, le gérer jusqu’au bout.
Le souvenir que je garde sur ce match, comme sur plein d’autres matchs c’est la complicité que l’on peut avoir avec les joueurs, les officiels d’équipe et les officiels de la table de marque : les rires, les remerciements, les compliments … Car tous les coaches ne sont pas horribles ou énervés ; ils peuvent aussi être super sympas. »
Théo : « Le niveau de jeu est bien plus élevé et plus rapide, ce sont des rencontres très intéressantes à siffler. »
CTA : Un petit mot pour les jeunes – arbitres départementaux qui voudraient faire comme vous et arbitrer en région ?
Théo : « Il faut garder l'objectif d'arbitrer en région en vue et siffler le plus de matchs possible en étant à fond dans chaque rencontre et en profitant de chaque conseil donné par les accompagnateurs. Il faut travailler son arbitrage point par point afin d'améliorer la prise de décision et la lecture du jeu pour arriver à un niveau régional. »
Constantin : « Les gars, ne lâchez rien ! Si vous en avez envie, que vous bossez, vous passerez sans problème. Si vous avez des craintes, les personnes qui encadrent seront toujours là pour vous, et elles sont super sympas ! Je rêvais d’être arbitre national, et bien, j’y suis presque on va dire! Vous êtes précieux pour la Fédération et pour tout le monde car sans d’arbitre, pas de match ! Moi, j’aime ce que je fais et je n’arrêterais pour rien au monde ! »
mercredi, décembre 31, 2014
LIGUE D'AQUITAINE - Amaury DELERUE : Profession Arbitre... International !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, Amaury DELERUE, ARBITRAGE, ARBITRE, FIFA, LIGUE D'AQUITAINE, PORTRAIT, ZOOM
C'est le seul arbitre professionnel de football aquitain. Amaury Delerue, ancien gardien de but à Saint-Sever (40) vit pleinement sa profession pourtant régulièrement décriée.
Demandez à un enfant footballeur quel poste, le fait rêver ? Attaquant, c'est certain, n°10 à coup sûr, gardien parfois, mais arbitre, c'est plutôt rare. Et Amaury Delerue était aussi de ceux-là. Il a d'abord été « gardien de but à Saint-Sever d'abord puis en moins de 15 ans à Mont-de-Marsan » précise-t-il.
« Ceux qui souffrent ? Les arbitres amateurs »
Amaury Delerue n'est pas du genre à se plaindre. D'abord, il a su conserver un pied dans la réalité en étant professeur de sport à temps partiel en STAPS à Bordeaux. Et puis il sait d'où il vient. « Ceux qui souffrent, ce sont les arbitres amateurs. Ils sont seuls alors que c'est la seule passion qui les font exercer chaque week-end » Amaury Delerue ne rate pas une occasion de valoriser le foot amateur : « On est tous passé par le filtre du foot amateur. Il faut défendre les valeurs de l'arbitrage au niveau des districts et des ligues. Venir à l'arbitrage, c'est souvent un choix par défaut. Il faut donner une meilleure image du football. »
vendredi, décembre 19, 2014
NIORT - CHALLENGE JEAN LEROY : Le Sport Etudes Arbitrage de Niort en action
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRE, Léo BEULET, NIORT, REPORTAGE, SPORT ÉTUDE ARBITRAGE, ZOOM
"J’ai donc accompagné la section Sports Études Football de Niort également qualifiée pour ce Challenge. A cette occasion, nous avons pu visiter le superbe centre de formation construit l’année dernière.
Tous les matchs se sont déroulés sur les terrains synthétiques du centre. Le mardi après-midi, sous un beau ciel bleu malgré le froid, lors du match Auxerre-Laval, j’ai officié en tant qu’arbitre assistant numéro 1, avec au centre Timothée de Rennes et Valentin de Laval comme assistant numéro 2. Victoire finale d’Auxerre sur le score de 1-0. Dans l’autre rencontre, arbitrée par trois garçons d’Auxerre, Niort s’est incliné aux tirs au but face à Rennes après un résultat nul 2 -2 à la fin du temps réglementaire.
Durant ces deux jours, j'ai passé un super moment, tant avec les arbitres, qu'avec Alexandre Pérreau-Niel, arbitre de Ligue 2, qui s'est occupé de moi lors du séjour. J'ai également eu un bel échange avec les joueurs niortais, qui se sont brillamment qualifiés pour la finale à Clairefontaine. J'ai surtout aussi beaucoup apprécié l'échange avec Thierry Waniart, lors du débriefing, car le dialogue a été très constructif et enrichissant. Je garderai vraiment un très beau souvenir de ces deux jours passés à Auxerre et je tiens également à remercier Patrick Balas pour sa présence et ses belles photos."
mercredi, décembre 17, 2014
LIGUE DE MIDI-PYRENEES : Zoom sur Cédric DUTOUR, candidat fédéral...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, CANDIDAT FÉDÉRAL, FOOTBALL, LIGUE DE MIDI-PYRÉNÉES, ZOOM
Présentez-vous ?
Comment est venue votre passion pour l'arbitrage ?
J'ai commencé le football à l'âge de 9 ans. J'étais une personne nerveuse et pleine d'énergie sur le terrain. J'étais même plutôt pénible envers mes coéquipiers, les adversaires et surtout les arbitres. C'est donc le club d'US Colomiers et notamment Jean Arnaud et mes parents qui m'ont lancés dans cette pratique de l'arbitrage : "Tu vas tenter l'arbitrage et tu verras pourquoi c'est difficile d'arbitrer. " me disait Jean. J'ai donc passé mon examen au district Haute-Garonne Midi-Toulousain, puis j'ai commencé à diriger mes premiers matchs, accompagné de mon père qui était dans les tribunes et me donnait mes premiers retours. Depuis, je prends toujours un plaisir à me rendre sur le terrain chaque week-end. Ce sport me permet encore aujourd'hui d'apprendre sur moi-même, et de m'apporter un équilibre.
"Rodéo/Castanet de 2013 reste un très bon souvenir"
Quels sont vos objectifs ?
Premièrement, continuer à prendre du plaisir à me rendre sur le terrain. De plus, curieux et compétiteur, j'aimerais connaitre et pratiquer l'arbitrage fédéral. Mais tout peut aller très vite dans les deux sens. Cette année mon objectif est d'être nommé Fédéral 4 et de pouvoir présenter l'écusson à la CRA de Midi-Pyrénées (qui me suit depuis le début). Je mets beaucoup de sérieux et d'assiduité dans mon travail pour parvenir à mon objectif.
Quel est votre meilleur souvenir ?
J'ai beaucoup de matchs qui restent dans ma mémoire. L'un des plus importants pour moi est Rodéo-Castanet qui a déterminé le vainqueur de Division Honneur en 2013. Tous les ingrédients étaient là : le public, la famille, les amis, et un très bon match !!
Une phrase pour tous les acteurs du football ?
Être arbitre est un challenge dans notre vie, qui apprend beaucoup sur nous-même. Le plus difficile à faire comprendre à tous les acteurs, c'est que nous voulons prendre la meilleure décision. L'arbitre doit être un homme de confiance.
dimanche, décembre 07, 2014
DISTRICT DE LA CÔTE D'OPALE : Patrick QUENIART, un serviteur de l'Arbitrage
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, DISTRICT DE LA CÔTE D'OPALE, FOOTBALL, Patrick QUENIART, ZOOM
L’ex-directeur de jeu et actuel président de la commission d’éthique du DCO désigne et supervise inlassablement ses successeurs chaque semaine.
Il est l’une des « figures» arbitrales du District Côte d’Opale mais ce que l’on sait moins, c’est qu’il est né à Lille et a porté d’autres nombreuses casquettes.
Responsable du service social d’un cabinet comptable, Patrick Quéniart (45 ans) a contracté le virus du ballon rond dans « ses » Flandres avec les pupilles de l’US Wavrin puis au FC Fournes-en-Weppes (dont il sera le trésorier durant deux ans), des cadets aux seniors où il fit apprécier sa polyvalence (gardien, défenseur et milieu de terrain).
Le déclic se produit lorsqu’il dirige un match des poussins du club.
Dès l’âge de 18 ans
Ce dernier n’ayant pas d’arbitre, Patrick, conquis, passe l’examen à 18 ans et raccroche les crampons trois ans plus tard pour officier en District.
Sa vie professionnelle le conduit alors sur la Côte d’Opale où il est promu arbitre de Ligue en 1995 : « Mon premier match était à Labeuvrière mais celui qui m’a le plus marqué est La Gorgue-Lambersart. Un huissier était présent car la mairie avait posé un arrêté municipal mais la Ligue jugé le terrain praticable. »
Blessure rédhibitoire
Stoppé net par une blessure au genou, le gaillard, déjà observateur au District depuis 2002, se reconvertit un an secrétaire général de l’AS Etaples et devient, en 2007, celui de la Commission des Arbitres du DCO puis président de la commission d’éthique en 2011.
Multicartes
Après une parenthèse de président-délégué du FC Conti la saison passée (ex-arbitre elle-aussi, son épouse est la fille de la présidente du club), il poursuit sa mission d’observateur.
Mais comme beaucoup, il déplore l’évolution des mentalités : « Elles reflètent une société qui ne respecte plus l’autorité. Les arbitres sont bien plus décriés qu’à mon époque alors que la majorité des spectateurs ne connaissent pas les règles. Pour beaucoup de joueurs, le foot n’est plus une passion mais une source de revenus alors qu’auparavant, ils le considéraient davantage comme un jeu. Les arbitres doivent aussi se remettre en question lorsqu’ils font des erreurs. J’ai assumé les miennes pour rebondir et je ne regrette rien. J’ai gardé de beaux souvenirs (dont un LOSC-Hajduk Split au Touquet en qualité d’assistant) et j’espère encore continuer un moment. »
Vous avez dit sacerdoce ?
vendredi, décembre 05, 2014
ZOOM - UNAF VAR : Romy FOURNIER, arbitre et future interprète...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, FOOTBALL, UNAF, VAR, ZOOM
Je suis Romy Fournier, j’ai 22 ans et je suis étudiante en Master 2 Langues Appliquées dans l’espoir de devenir interprète ou traductrice. J’ai grandi à Brignoles et je suis partie faire mes études en 2009 à La Garde.
Pour quelles raisons es-tu devenu arbitre de football ?
Il y a bientôt 8 ans que je suis tombée dans le monde de l’arbitrage grâce à Jean Jacques BENAMOU qui donnait à l’époque, des cours au stade Delpont à Brignoles. C’est totalement par hasard que j’ai commencé à suivre ces cours. Disons que j’ai suivi les pas de ma grande sœur et notre petite sœur nous a suivi par la suite.
Qui t’as fait connaitre l’UNAF ? Et depuis combien de temps es-tu adhérente ?
J’ai connu l’UNAF très tôt, à savoir dès lors que Lola et moi avons commencé à suivre les cours à Brignoles. Effectivement il est très important d’adhérer au plus vite après avoir obtenu sa licence. Et c’est pour cette même raison que nous avons toujours toutes les trois cotisées chaque saison. (soit, depuis presque 8ans pour ma part).
Peux-tu nous citer 3 qualificatifs pour symboliser l’UNAF ?
Protection / Solidarité / Union
Quelles sont tes attentes pour l’UNAF Var dans le futur ?
Je souhaiterai que tous les arbitres Varois adhèrent afin que tout le monde soit protegé en cas de problème. Et ceci dans le but de dissuader les faiseurs de troubles d’attaquer verbalement ou physiquement les arbitres.
As-tu déjà participé à des événements organisés par l’association ? Si oui, lesquels ?
Depuis peu, je participe à de nombreux événements organisés par l’UNAF, notamment :
Plusieurs matchs de foot contre des équipes des villages voisins (contre les seniors de Néoules par exemple), ou bien des matchs entre nous, les unafistes, souvent organisés par Romain Bouget. Ces rencontres font un veritable carton !
J’ai aussi participé à un tournoi de futsal dans le Tarn où nous sommes montés à deux minibus et nous avions deux équipes varoises, c’était vraiment génial !
L’hiver dernier nous sommes allés à Auron (06) pour skier toute une journée et ce, pour une poignée de pain ! c’était vraiment sympa de pratiquer un autre sport que le foot, pour changer..
Enfin je participe depuis l’année dernière aux réunions de l’UNAF avec les autres membres du bureau afin de trouver toujours plus d’activités variées à faire entre unafistes.
Merci ROMY
Source : UNAF VAR