Cette saison, un changement de réglementation autorise la diffusion de ralentis sur les écrans géants des stades. Une décision qui accroît la pression sur les arbitres.
En début de saison, c’était une petite révolution. Aujourd’hui, après seulement neuf journées de Championnat, les ralentis ont progressivement disparu des écrans géants des stades. Surtout ceux des actions litigieuses. La pression était-elle trop forte pour les arbitres ? Oui, à en croire l'un d'entre eux, qui nous glisse : «Il y a eu quelques dysfonctionnements avec certains ralentis sur des actions litigieuses (ndlr :notamment lors de Bordeaux-Bastia, 4e journée). Maintenant, tout est rentré dans l’ordre.» À la Fédération française (FFF), on confirme qu’à «deux ou trois reprises cette saison, des images de ralentis ont été montrées sur les écrans. Il s’agit d’erreurs, qui ont donné lieu à un rapport des arbitres.»
Dans les textes, les ralentis ne sont pas interdits. Le règlement de la Ligue de football professionnel (LFP) précise que les clubs professionnels équipés pour retransmettre le match sur écran géant dans leur stade ont trois possibilités : une diffusion de séquences vidéo en différé, une diffusion de l'intégralité du match en direct et une diffusion du match en direct, avec intégration possible de séquences vidéo en différé (notamment des ralentis), sans le son, pendant toute la durée de la rencontre. C’est cette dernière option, la plus souvent utilisée en début de saison par certains clubs comme le PSG et Bordeaux, qui a vivement fait réagir.
Conséquence, les régies vidéo des stades concernés évitent donc la diffusion de certains ralentis. Au Parc des Princes, il est même arrivé récemment que le début d’une action soit rediffusé avant d’être coupé dans l’urgence. Et les joueurs ? «On regarde souvent, avoue Rio Mavuba, le capitaine du LOSC. Quand il y a un temps mort ou une pause, je regarde direct le ralenti ! Mais ce n’est pas perturbant. Ça doit être plus embêtant pour un attaquant qui rate une grosse occasion. Nous, au milieu, ça va !»
En début de saison, c’était une petite révolution. Aujourd’hui, après seulement neuf journées de Championnat, les ralentis ont progressivement disparu des écrans géants des stades. Surtout ceux des actions litigieuses. La pression était-elle trop forte pour les arbitres ? Oui, à en croire l'un d'entre eux, qui nous glisse : «Il y a eu quelques dysfonctionnements avec certains ralentis sur des actions litigieuses (ndlr :notamment lors de Bordeaux-Bastia, 4e journée). Maintenant, tout est rentré dans l’ordre.» À la Fédération française (FFF), on confirme qu’à «deux ou trois reprises cette saison, des images de ralentis ont été montrées sur les écrans. Il s’agit d’erreurs, qui ont donné lieu à un rapport des arbitres.»
Dans les textes, les ralentis ne sont pas interdits. Le règlement de la Ligue de football professionnel (LFP) précise que les clubs professionnels équipés pour retransmettre le match sur écran géant dans leur stade ont trois possibilités : une diffusion de séquences vidéo en différé, une diffusion de l'intégralité du match en direct et une diffusion du match en direct, avec intégration possible de séquences vidéo en différé (notamment des ralentis), sans le son, pendant toute la durée de la rencontre. C’est cette dernière option, la plus souvent utilisée en début de saison par certains clubs comme le PSG et Bordeaux, qui a vivement fait réagir.
Conséquence, les régies vidéo des stades concernés évitent donc la diffusion de certains ralentis. Au Parc des Princes, il est même arrivé récemment que le début d’une action soit rediffusé avant d’être coupé dans l’urgence. Et les joueurs ? «On regarde souvent, avoue Rio Mavuba, le capitaine du LOSC. Quand il y a un temps mort ou une pause, je regarde direct le ralenti ! Mais ce n’est pas perturbant. Ça doit être plus embêtant pour un attaquant qui rate une grosse occasion. Nous, au milieu, ça va !»
«Tant que ce ne sont pas les actions litigieuses, ça va»
C’est bien le principal problème de ces ralentis : leur impact sur les joueurs, les arbitres mais surtout les supporters qui peuvent rapidement cibler les acteurs de la rencontre, et en premier lieu l’arbitre. «Tant que ce ne sont pas les actions litigieuses, ça va… Parce qu’après, ça peut vite retourner le public. Et nous aussi, on pourrait être amenés à aller voir l’arbitre et là, on est proche de l’arbitrage vidéo. C’est compliqué…»
Pourtant, la France n’est pas le premier pays à tenter l’expérience du ralenti diffusé en plein match. Le mois dernier, Jérémie Berthod, ex-joueur de Lyon aujourd’hui en Norvège, expliquait sur son compte Twitter que le procédé existait déjà dans son Championnat. La règle est d’ailleurs très simple là-bas puisque tout joueur montrant l’écran géant ou y faisant référence écope d’un carton jaune. Une procédure qu’il serait facile d’appliquer à la Ligue 1… Même s’il sera toujours plus délicat de calmer un public en ébullition après le visionnage de ce qu’il considérera comme une injustice.
Source : L'Equipe