Match de Fontaine d'Ouche : l'arbitre a « déposé plainte »
Visé par le président Gaouir, l’arbitre du match entre Fontaine d’Ouche et Saint-Marcel B livre sa version des faits.
Ce dimanche après-midi, la rencontre de promotion de Ligue entre Fontaine d’Ouche et Saint-Marcel B n’est pas allée à son terme. « Écœurés par les décisions d’arbitrage prises à l’encontre du club », selon les mots du président Gaouir, les joueurs côte-d’oriens ont décidé de quitter la pelouse à la 66e minute de jeu alors que le score était de 4-1 en faveur des visiteurs. Joint ce mardi par téléphone, l’arbitre central de la rencontre, Alexandre Soares, a accepté de revenir sur cet après-midi pas comme les autres.
L’arrivée au stade
« En arrivant, j’ai tout de suite reconnu M. Nasserdine Gaouir ( président-entraîneur du club ndlr. ) que j’avais déjà arbitré par le passé. Je lui ai dit bonjour et il m’a répondu : “Je ne suis pas Monsieur Gaouir, vous devez confondre.” Je me suis dit, l’après-midi commence bien, l’ambiance est donnée. »
La rencontre
« Tout se passe bien jusqu’à la 43e minute où je mets un carton blanc au numéro 11 de Fontaine d’Ouche qui a continué son action après avoir été signalé hors-jeu. Il y a alors une contestation des locaux, mais comme cela arrive souvent sur ce genre de décision. À la reprise, il reste donc 8 minutes au joueur exclu avant de retrouver le terrain. Au bout de cinq ou six minutes de jeu à peine, le capitaine et le banc de touche n’arrêtent pas de rouspéter en disant : “C’est l’heure, le temps est passé, il peut rentrer.” J’attends que les 8 minutes passent et le joueur revient donc sur la pelouse. Quelques minutes plus tard, je sanctionne leur numéro 14 d’un carton jaune, puis le numéro 7 d’un blanc. »
Visé par le président Gaouir, l’arbitre du match entre Fontaine d’Ouche et Saint-Marcel B livre sa version des faits.
Ce dimanche après-midi, la rencontre de promotion de Ligue entre Fontaine d’Ouche et Saint-Marcel B n’est pas allée à son terme. « Écœurés par les décisions d’arbitrage prises à l’encontre du club », selon les mots du président Gaouir, les joueurs côte-d’oriens ont décidé de quitter la pelouse à la 66e minute de jeu alors que le score était de 4-1 en faveur des visiteurs. Joint ce mardi par téléphone, l’arbitre central de la rencontre, Alexandre Soares, a accepté de revenir sur cet après-midi pas comme les autres.
L’arrivée au stade
« En arrivant, j’ai tout de suite reconnu M. Nasserdine Gaouir ( président-entraîneur du club ndlr. ) que j’avais déjà arbitré par le passé. Je lui ai dit bonjour et il m’a répondu : “Je ne suis pas Monsieur Gaouir, vous devez confondre.” Je me suis dit, l’après-midi commence bien, l’ambiance est donnée. »
La rencontre
« Tout se passe bien jusqu’à la 43e minute où je mets un carton blanc au numéro 11 de Fontaine d’Ouche qui a continué son action après avoir été signalé hors-jeu. Il y a alors une contestation des locaux, mais comme cela arrive souvent sur ce genre de décision. À la reprise, il reste donc 8 minutes au joueur exclu avant de retrouver le terrain. Au bout de cinq ou six minutes de jeu à peine, le capitaine et le banc de touche n’arrêtent pas de rouspéter en disant : “C’est l’heure, le temps est passé, il peut rentrer.” J’attends que les 8 minutes passent et le joueur revient donc sur la pelouse. Quelques minutes plus tard, je sanctionne leur numéro 14 d’un carton jaune, puis le numéro 7 d’un blanc. »
« Menaces verbales, propos blessants »
« Puis, arrive la 66e minute où M. Gaouir, posté derrière la main courante, commande son équipe et lui demande de sortir du terrain. Des noms d’oiseaux fusent en ma direction. Il ne reste alors plus que cinq joueurs de Fontaine d’Ouche sur la pelouse et j’arrête la rencontre. »
L’après-match
« J’ai voulu rentrer au vestiaire, mais des joueurs de Fontaine d’Ouche étaient dans le tunnel. J’ai demandé la protection des joueurs de Saint-Marcel. Un spectateur a alors essayé de me frapper, en lançant sa main sur moi. M. Gaouir m’a interpellé verbalement en me disant qu’il voulait régler ses comptes avec moi dehors. Dans mon vestiaire, j’ai ensuite reçu des menaces verbales, des propos blessants me faisant comprendre que je n’allais pas rentrer chez moi. Pour me sentir en sécurité au moment de sortir du stade, la police a été appelée. J’étais garé sur le même parking que celui des joueurs de Saint-Marcel, cela m’a quelque peu rassuré. J’ai pris mon volant et au moment où je passais la première, le spectateur qui m’avait pris à partie s’est jeté sur mon véhicule. Il a porté des coups au niveau de mon coffre qui a bien été enfoncé. J’ai déposé plainte contre ce monsieur qui a été interpellé par la police pour dégradation de véhicule. Au final, on ne fait pas arbitre pour se faire insulter et se dire que, peut-être, on ne rentrera pas le soir chez soi. Mes trois enfants ont eu peur de ne pas voir leur papa rentrer à la maison, et, ça, c’est inacceptable. »
Source : LE BIEN PUBLIC