Publié le 08/06/2015 - Deux matchs ont tourné court dimanche.
D’un côté, Vic-sur-Aisne recevait Venizel (2e division Aisne). À la 77e minute, un joueur refuse de quitter le terrain après avoir reçu un carton rouge. Il tient tête à l’arbitre qui siffle la fin de la rencontre.
Alors que tout le monde retourne aux vestiaires, l’arbitre reçoit un coup dans le dos, accompagné de menaces et de crachats. Gérard Da Silva, arbitre de touche et président du club de Venizel a assisté à ce débordement. « J’ai vu que l’arbitre avait été bousculé. J’ai moi-même arbitré pendant cinq ans, je sais ce qu’il peut ressentir. Ça m’écœure de voir de tels comportements. »
L’arbitre a porté plainte dès lundi matin. Du côté de Vic-sur-Aisne, des sanctions sont à l’ordre du jour. Les violences seraient le fait « d’un joueur de Vic qui ne nous pose que des problèmes, déplore Francisco Bugalho, le président. Il ne jouait même pas ce jour-là. On en a parlé avec le futur président et je pense qu’on va le virer. À cause de lui c’est la réputation de Vic qui risque d’être égratignée ».
D’un côté, Vic-sur-Aisne recevait Venizel (2e division Aisne). À la 77e minute, un joueur refuse de quitter le terrain après avoir reçu un carton rouge. Il tient tête à l’arbitre qui siffle la fin de la rencontre.
Alors que tout le monde retourne aux vestiaires, l’arbitre reçoit un coup dans le dos, accompagné de menaces et de crachats. Gérard Da Silva, arbitre de touche et président du club de Venizel a assisté à ce débordement. « J’ai vu que l’arbitre avait été bousculé. J’ai moi-même arbitré pendant cinq ans, je sais ce qu’il peut ressentir. Ça m’écœure de voir de tels comportements. »
L’arbitre a porté plainte dès lundi matin. Du côté de Vic-sur-Aisne, des sanctions sont à l’ordre du jour. Les violences seraient le fait « d’un joueur de Vic qui ne nous pose que des problèmes, déplore Francisco Bugalho, le président. Il ne jouait même pas ce jour-là. On en a parlé avec le futur président et je pense qu’on va le virer. À cause de lui c’est la réputation de Vic qui risque d’être égratignée ».
« S’il n’y a plus de respect, c’est fini »
Pendant ce temps à Aubenton, qui recevait l’ASPTT Laon (Promotion de 1ère division Aisne), « tout se passait bien, relate le président du club local Nicolas Robert. Puis à la 40e minute, le ballon est parti en corner et tout a explosé. Il y avait beaucoup d’énervement et un joueur d’Aubenton a pris un coup. » Là encore, le match a dû être arrêté, dès avant la mi-temps.
Pour le responsable, la tension est à mettre sur le compte du stress de la dernière journée, et de la chaleur. Le président du club laonnois Pierre Immery regrette de son côté « qu’il n’y ait pas eu d’arbitre officiel. Celui qui était désigné n’a pas répondu à sa convocation. Il y a eu des débordements, mais avec ou sans arbitre cela ne devrait pas arriver. »
Le joueur d’Aubenton, blessé au visage, a dû se faire poser plusieurs points de suture. « C’est affligeant, navrant et regrettable, poursuit le président de l’ASPTT Laon. Quand on voit des trucs comme ça, ça écœure. Il n’y a plus de respect, c’est fini. »
Dans les deux cas, la rencontre s’est interrompue sur un nul. Du coup « tout le monde est frustré », conclut Gérard Da Silva, qui comme son homologue laonnois va devoir patienter pour savoir s’il échappe à la relégation.
Source : AISNE NOUVELLE