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lundi, février 16, 2015

LIGUE D'AQUITAINE - Pugilat à Marmande : Un arbitre et son assistant frappés...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 16/02/2015 -  «Je suis dépité. Cela fait trente ans que je suis sur les terrains, c'est la première fois que j'assiste à cela. Ce n'était pas beau à voir. » Amer, interloqué et dubitatif, Christophe Manzato, coprésident du Football Club de Marmande (FCM), patientait, dimanche soir, devant la gendarmerie, où il devait aller porter plainte.

Le dirigeant marmandais attendait posément que les joueurs du FC Pessac Alouette (FCPA) aient déserté les lieux, « pour ne pas envenimer les choses », et avait encore du mal à expliquer ce qui avait bien pu se passer pour que l'après-midi prenne une telle tournure.

Le scénario sportif déroulé sur la pelouse du stade Michelon entre le club girondin et la réserve de l'équipe locale, pour un match en retard de Division Honneur Régionale, n'a plus rien eu d'une partie de football. Commencée à 15 heures, la rencontre était pourtant presque arrivée à son terme. Marmande menait 2 à 0. 79e minute : sanction d'un mauvais geste sur un joueur adverse, le numéro 9 visiteur prend un carton rouge et, avant de regagner les vestiaires, fait mine de vouloir s'en prendre au public. La tension est palpable. Tandis que le FCM s'apprête à tirer son coup franc, un autre joueur pessacais, le numéro 14 cette fois, fait une faute grossière sur un Marmandais, punie là aussi d'un carton rouge. Le footballeur, en passe d'être suspendu, aurait alors agressé l'arbitre, en lui assénant deux coups de poing, avant de décocher un coup de tête au juge de touche, venu en renfort de son collègue. Face à cette violence déclarée sur le terrain, une échauffourée se serait engagée d'abord sur la pelouse, puis en tribunes, où, selon un témoin, une demi-douzaine de Pessacais auraient surgi crampons à la main.

 Plainte des deux clubs…

« Lorsque j'ai vu la bagarre partir, je suis vite descendu en direction du tunnel et j'ai aperçu des joueurs de Pessac sauter la barrière et se diriger vers le public. Je n'en reviens pas, il y avait des grands-mères et des enfants… Puis, certains ont tenté de briser des vitres du club-house », poursuit Christophe Manzato.

Bilan : un match arrêté, la gendarmerie appelée en renfort et plusieurs joueurs (trois du côté de Marmande et trois du côté de Pessac) qui auraient subi des blessures, ne nécessitant toutefois pas un transfert vers l'hôpital. Le président du FC Pessac Alouette, qui n'a pas souhaité s'exprimer sur l'épisode de violences survenu l'après-midi, a, par ailleurs, affirmé son intention de porter plainte également pour agression.

Il aura fallu pas moins d'une quinzaine de gendarmes, de la brigade et du peloton de surveillance et d'intervention de Marmande, ainsi que de la communauté de brigade de Miramont-de-Guyenne pour mettre fin au pugilat collectif, celle de Sainte-Bazeille ayant dû partir précipitamment pour intervenir sur un accident mortel.

 … et des arbitres

Dimanche soir, un joueur pessacais âgé de 37 ans a été placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Marmande pour violences volontaires. De leur côté, les arbitres ont également déposé une plainte, à cause des coups reçus. Contactés, les entraîneurs des deux équipes impliquées n'ont pas donné suite à nos appels.





mardi, février 17, 2015

LIGUE D'AQUITAINE : Les premières réactions après l'agression de Marmande

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 17/02/2015 - Instantanément, Maxime Roumier annonce ne pas pouvoir parler de ce qui s'est passé dimanche, sur la pelouse du stade Michelon à Marmande, en marge d'une rencontre de football opposant la réserve de l'équipe locale au club du FC Pessac Alouette. Le jeune arbitre de 20 ans a tout de même été victime d'une agression violente de la part d'un joueur girondin, mais préserve le récit des circonstances pour son rapport. « J'ai des consignes. J'ai vu un médecin ce matin (hier, NLDR) et je dois encore passer un scanner. J'ai été frappé sévèrement, mais je n'en dirai pas plus. »

Lors de cette rencontre dominicale de Division Honneur Régionale que le FCM menait 2-0, une bagarre éclate sur le terrain. À la suite de l'expulsion de deux joueurs de Pessac, un arbitre reçoit deux coups de poing, un juge de touche, un coup de tête, et six joueurs (trois dans chaque équipe) sont blessés. L'échauffourée s'est même déplacée jusque dans les tribunes. Après intervention des gendarmes, un Pessacais de 37 ans a été placé, dimanche soir, en garde à vue, avant d'être relâché lundi après-midi. L'enquête se poursuit, avec de nombreuses auditions à venir ces prochains jours.

Jérôme Bénédet, entraîneur de cette équipe réserve, a été entendu, lundi, par les gendarmes. « Je suis très marqué par ce que j'ai vu. Aujourd'hui, je suis vraiment dégoûté, je ne suis même pas sûr que l'on s'entraîne demain. Lorsque le match a été interrompu, j'ai senti les garçons très choqués dans le vestiaire, les plus jeunes ne parlaient pas, seuls les anciens ont pris la parole, décrit le coach. On va essayer d'oublier, mais je pense beaucoup à l'arbitre agressé. Le pauvre, il faut pouvoir repartir après ça… »

 Escalade de la violence


"C'est scandaleux, ce qui s'est passé !" fulmine Claude Barrière, le président des arbitres au niveau de la Ligue d'Aquitaine depuis huit ans. « On ne peut pas cautionner ça, il faut qu'on bouge. Sans arbitres, le football est fini. Il faut frapper fort. » Surtout qu'il a senti depuis plusieurs mois une escalade de la violence. « C'est le reflet de la vie actuelle, les gens sont tendus et ils viennent se défouler au stade. Mais insulter un arbitre pendant quatre-vingt-dix minutes, ce n'est pas se défouler. J'ai encore un arbitre qui m'a appelé ce matin en me disant qu'il avait eu peur et qu'il avait cru ne pas pouvoir sortir du terrain. »

Claude Barrière a déjà alerté la Ligue sur ces dérives : « On a mis un délégué sur tous les matchs de Promotion Ligue. D'autant plus qu'on a de grosses difficultés à garder nos arbitres. Il y a une vraie violence, et ça va mal se terminer. »

En fin de saison dernière, Jonathan Blondy avait déjà dû passer de longues semaines sur des béquilles, après avoir été agressé par un joueur du Périgueux Foot. Maxime Roumier a eu plus de chance dans son malheur. « Il a très bien fait son boulot, insiste Claude Barrière. Il a fait respecter le règlement. » Et il ne veut pas rendre son sifflet. Dès dimanche, il dirigera un match de DHR à Saint-Paul-lès-Dax. (40).

 Sanctions sportives et pénales


Le conseil d'administration du FC Marmande a tenu à faire savoir que « les dirigeants, éducateurs, joueurs, parents et supporteurs du FCM 47 veulent exprimer leur solidarité envers les arbitres ainsi que toutes les autres personnes qui se sont vues violemment agressées par les joueurs de Pessac ». Si les sanctions disciplinaires de la Ligue d'Aquitaine de football s'annoncent d'ores et déjà exemplaires sur le plan sportif, les plaintes des arbitres, de plusieurs joueurs et des deux clubs ne pourraient s'exonérer de poursuites pénales.

Le Club de Pessac réagit et s'excuse

« Je condamne fermement tout acte de violence. Cet acte nuit à notre sport et à notre club, insiste Benjamin Amidieu, président du FC Pessac Alouette. Notre directeur sportif a essayé de calmer la situation, mais il a aussitôt été pris à partie avec des insultes racistes. Où étaient les dirigeants de Marmande ? Son fils a aussi reçu des coups violents par deux individus. Il est en état de choc. Des joueurs de Pessac sont alors montés dans les tribunes pour dégager les protagonistes. Une plainte a été déposée de notre part. Ce “fait” ne se résume pas à un merveilleux public de Marmande et à quelques bagarreurs de notre club dans la tribune. Le club de Pessac Alouette présente ses excuses au corps arbitral qui est indispensable à la pratique de notre sport, ainsi qu’au public de Marmande qui n’a pas participé à ces événements. »







LIGUE D'AQUITAINE : La Ligue durçit le ton et les sanctions...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,

Publié le 17/02/2015 - Les incidents survenus lors du match de football entre l'équipe réserve de Marmande et celle de Pessac Alouette dimanche dernier ne resteront pas sans lendemains. Silencieuse depuis les évènements, la Ligue d'Aquitaine a réagi, mardi après-midi, via un communiqué diffusé sur son site internet.

COMMUNIQUE

Communiqué suite aux incidents survenus lors du match F.C. Marmande 47 2- Pessac Alouette

Suite aux incidents survenus ce dimanche 15 février lors du match de D.H.R entre la réserve du F.C. Marmande 47 et Pessac Alouette, Amador Carreras, Président de la Ligue, souhaite vous faire part du communiqué suivant. Merci d'en prendre connaissance.

Le Président de la Ligue de Football d'Aquitaine, Amador Carreras, condamne fermement les actes de violences envers les officiels et les spectateurs qui ont eu lieu ce dimanche 15 février 2015 lors de la rencontre opposant l'équipe réserve du F.C. Marmande 47 à Pessac Alouette dans le cadre du championnat de Division d'Honneur Régionale et tient à préciser que la Ligue de Football d'Aquitaine n'acceptera pas que sur son territoire de tels événements aient lieu et rappelle également que la violence sous toutes ses formes n'a pas sa place dans notre discipline.

Le Comité de Direction de la Ligue se réserve le droit de demander à la Commission Régionale de Discipline de prendre les mesures nécessaires ; et ce dans le cadre de la proposition votée à plus de 90% des voix lors de l'Assemblée Générale qui a eu lieu le 23 novembre 2013 à Marcheprime qui prévoit que « Conformément aux dispositions de l'annexe 2 des Règlements Généraux de la F.F.F. – Règlement disciplinaire et barème des sanctions de référence pour comportement antisportif – après étude et analyse de la situation, le Comité de Direction de la Ligue pourra être amené à demander à la Commission Régionale de Discipline d'aggraver le barème des sanctions prises par ladite Commission en précisant le domaine d'application de cette mesure. Cette décision sera prise par le Comité de Direction et portée à la connaissance des clubs avant sa prise d'effet. Les Présidents des 8 Districts seront systématiquement sollicités pour prendre la même mesure dans leur champ de compétence. »

La Ligue de Football d'Aquitaine et son Président tiennent à rappeler leur volonté quant à la mise en place d'actions auprès des clubs afin que les officiels soient considérés au même titre que les joueurs, et puissent eux-aussi bénéficier du respect le plus total.

La Ligue de Football d'Aquitaine et son Président rappellent également que rien ne peut expliquer et excuser le fait de porter atteinte délibérément à l'intégrité physique d'un officiel, joueur, bénévole ou encore spectateur.

Enfin, l'ensemble de la Ligue de Football d'Aquitaine tient à apporter tout son soutien aux personnes blessées par ces agressions et leur souhaite un prompt rétablissement.

Le Président de la Ligue de Football d'Aquitaine,

Amador Carreras
 

Les suspensions se compteront en années

En clair : la Ligue veut marquer le coup et les personnes mises en cause risquent fort d'écoper de sanctions plus lourdes que celles prévues initialement par le règlement de la Fédération française qui s'applique dans toutes les Ligues.

Dimanche, à Marmande, le match entre les deux équipes a dégénéré à dix minutes de son terme après un double carton rouge infligé aux Pessacais. Dans la bagarre, qui a débuté sur le terrain et s'est poursuivie dans les tribunes, l'arbitre et six joueurs ont été blessés. Un Pessacais de 37 ans a été placé en garde à vue dimanche avant d'être relâché lundi.

Le barème actuel prévoit entre 2 et 6 ans de suspension ferme pour un joueur reconnu coupable de brutalités envers un arbitre, peine variable si les coups portés occasionnent une ITT. À ces sanctions sportives s'ajouteront les éventuelles condamnations pénales : les deux clubs, ainsi que les arbitres et plusieurs joueurs, ont porté plainte.

L'enquête suit son cours et les gendarmes poursuivent leurs auditions.

Source : SUD-OUEST & LIGUE D'AQUITAINE








lundi, mars 23, 2015

DISTRICT DU LOT-ET-GARONNE : Insultes, Coup de tête à arbitre et bagarre générale...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 23/03/2015 - Au coup de sifflet final, bagarre générale sur le terrain, injures et menaces à l'égard de l'arbitre, et nouvelle bagarre générale au retour aux vestiaires : le match Nérac - Coq Rouges de Bordeaux en moins de 17 ans en PH a dégénéré ainsi dimanche, amenant les gendarmes à intervenir.

L'arbitre a porté plainte pour violences et insultes, le président du Disctrict de Lot-et-Garonne a signalé ces faits par "une déclaration à la Préfecture, comme je le fais toujours dans ces cas-là." Le président des Coqs Rouges, annonçait  "des sanctions internes, bien sûr, même si Nérac a sa part de responsabilité."

Le ras-le-bol des arbitres

Mais c'est visiblement dans le milieu arbitral que ce nouvel épisode de violence, après ceux du match Marmande - Pessac Alouette mi-février a suscité des réactions encore plus vives. Les arbitres encadrants du District de Gironde se sont réunis lundi en fin d'après-midi pour évoquer le match de Nérac, le contexte général et étudier une réaction pour "obtenir des mesures restaurant notre sécurité et faire en sorte qu'arbitrer reste un plaisir" disait l'un d'eux.

Selon Yoan Delmeire, responsable de la formation des arbitres du District de Gironde, "la réunion de lundi devrait être suivie d'autres réunions d'arbitres mardi dans les districts de la Ligue d'Aquitaine pour étudier un mouvement de grève à partir du week-end prochain." Nous n'avons pas eu confirmation lundi de telles réunions dans les districts de Lot-et-Garonne et de Dordogne.

    "Une véritable furie s'est déclenchée, je n'avais jamais vu ça"


Les incidents de Nérac sont impressionnants. Selon l'arbitre du match "le match avait été tendu, avec beaucoup de fautes. Les Coqs Rouges menaient 1-0, j'ai sifflé deux coups-francs sur lesquels Nérac a marqué, pour gagner 2-1. Sur le coup, les joueurs ont contesté, sans excès. Mais au coup de sifflet final, une véritable furie s'est déclenchée, je n'avais jamais vu ça.

"Les joueurs se sont bagarrés sur le terrain, cinq joueurs des Coqs Rouges m'ont entouré, insulté, ont proféré des menaces de mort. L'un d'eux s'est approché de moi, a collé son front contre le mien, pendant cinq secondes, puis m'a donné un coup de tête. Alors, je me suis enfui dans le vestiaire, et j'ai demandé au club de Nérac d'appeler les gendarmes"

Bagarre générale dans le vestiaire

Devant les vestiaires, la bagarre générale a continué. Le président des Coqs Rouges, Henry Brives, au terme d'une réunion avec ses éducateurs, déclarait lundi que "nos joueurs ont des torts, j'ai des noms, des sanctions internes seront prises. Mais Nérac a des torts aussi  : à leur retour aux vestiaires, nos joueurs, âgés de 16 ans, étaient attendus par les 18 ans et les parents de Nérac, et ils ont été frappés."

Il dément par ailleurs que l'un de ses joueurs ait frappé l'arbitre, sur le foi du témoignage des éducateurs de son club présents sur les lieux. L'entraîneur des Coqs Rouges avait d'ailleurs nié aussi, sur place, devant les gendarmes. L'arbitre, âgé de 21 ans, qui a sept ans d'expérience, a quand même éprouvé le besoin de se réfugier et de solliciter les forces de l'ordre. Il maintien bien sûr ses déclarations.

"Les éducateurs, les entraîneurs, les parents, n'interviennent pas quand les arbitres se font insulter ou bousculer"

Au-delà de ces faits, la répétition des incidents provoque le ras-le-bol des arbitres. "ils sont de plus en plus fréquents depuis quelques mois, et ils touchent de nouvelles catégories de joueurs, expliquait un arbitre. Auparavant, il y en avait quelques uns chez les seniors, dans les niveaux les moins élevés. Les divisions supérieures sont touchées désormais, comme le montre le match Marmande - Pessac en DHR,  et les jeunes. Ce qui est inquiétant aussi, c'est que les éducateurs, les entraîneurs, les parents, n'interviennent pas quand les arbitres se font insulter ou bousculer."

Marmande - Pessac : le joueur interdit de stade pour six mois

À la suite de la violente bagarre qui a éclaté le 15 février dernier lors de la rencontre de football entre les équipes réserve de Marmande et de Pessac-Alouette, un joueur girondin avait été placé en garde à vue à la gendarmerie de Marmande.

Au vu du rapport des gendarmes, Michel Delpuech, préfet de Gironde et de la région Aquitaine, a signé en milieu de semaine dernière un arrêté d’interdiction de stade pour six mois à l’encontre de ce joueur de 37 ans. Il ne pourra participer à aucune rencontre de son club, à domicile comme en déplacement et devra pointer au commissariat de Pessac à l’heure des matchs.

Source : SUD-OUEST




lundi, octobre 03, 2016

LIGUE D'AQUITAINE - MARMANDE / PESSAC ALOUETTE : 10 mois de prison ferme pour l'agresseur d'arbitres...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 25/09/2016 - La double agression de nos collègues lors de la rencontre de DHR entre le FC MARMANDE et le FC PESSAC ALOUETTE en Février 2015 (Voir articles), a connu la semaine passée son épilogue judiciaire par des condamnations pénales qui feront certainement réfléchir les futurs auteurs de violence sur arbitre.

samedi, mai 02, 2015

LIGUE D'AQUITAINE : 30 ans de suspension pour l'agresseur d'arbitre...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Publié le 02/05/2015 - Pour tous les joueurs qui pensent pouvoir agresser un arbitre impunément, la commission de discipline de la ligue d'Aquitaine vient d'infliger trente ans de suspension à un joueur du club de Pessac suite aux incidents qui avaient eu lieu au match Marmande - Pessac en DHR. Un de ses équipiers à pris six mois. Pessac s'est vu retirer six points et est donc relégué en PH. Marmande est pénalisé de deux points ! 

Source : FOOTENGO64






mercredi, mars 25, 2015

DISTRICT DE BORDEAUX - Les arbitres vendangent "Les Raisins de la Colère"...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 25/03/2015 - Nérac - Coqs Rouges, en moins de 17 ans, ce dimanche, aura donc été le litre d'eau qui a fait déborder la citerne. Un mois après les graves incidents de Marmande - Pessac Alouette chez les seniors DHR, en plus d'autres incidents le week-end dernier frappant deux arbitres du district de Bordeaux, les hommes en noir bordelais ont initié un mouvement qui devrait faire tâche d'huile dans la région. Dès ce week-end, les arbitres se désisteront des matches sur lesquels ils étaient nommés, mais devraient se rendre sur les terrains pour discuter avec les dirigeants, éducateurs et joueurs des clubs. »

Ils devraient aussi tous se rassembler sur un même terrain pour "manifester en faveur des valeurs du football, du bien vivre ensemble, du respect" expliquait mardi après -midi Yoann Delmeire, responsable de la formation des arbitres, à la sortie d'une réunion avec Amador Carreras la Ligue d'Aquitaine."Ce n'est pas une grève, mais une manifestation positive pour la défense des intérêts du football" a indiqué M. Delmeire, lui-même bousculé par des joueurs de Sabatié Libourne ce week-end, dans un match de foot entreprise, l'ex corpo!

 Bagarres générales

Ce sont les deux bagarres générales après le match de moins de 17 ans, niveau PH, et les insultes, menaces et violences envers l'arbitre de la rencontre, qui ont déclenché ce mouvement "issu de la base arbitrale" précisait M. Delmeire, alors que les dirigeants du Disctrict de Bordeaux, par son président Pierre Souababère, l'Union des arbitres et le président de la commission d'arbitrage, appelaient tous les arbitres « à ne pas se rendre sur le terrain ce week-end (…) La sécurité et l'intégrité physique des arbitres ne semblant plus assurées sur l'ensemble de nos terrains. »

Il est possible que les arbitres de Ligue, qui ne dépendent pas des districts, rejoignent le mouvement. Ce qui affecteraient deux rencontres importantes en DH, le choc Lormont – Marmande, deux clubs en lice pour la montée, et le derby Libourne – Saint-Emilion. « Même des matches de ce niveau peuvent être arbitrés par des bénévoles » indiquait M. Delmeire.
Le week-end des 11 et 12 avril, les arbitres reprendront le sifflet mais porteront un tee-shirt qui résume tout : « Arbitres agressés, football en danger ».

Source : SUD-OUEST




vendredi, mai 15, 2015

LIGUE D'AQUITAINE : Interview de Maxime ROUMIER, agressé il y a déjà 3 mois...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 15/05/2015 - Il y a trois mois, Maxime Roumier, jeune arbitre de 20 ans, était agressé lors d'un match de DHR entre Marmande et Pessac. Après quelques jours d'ITT, l'homme en jaune a repris le sifflet tandis que son agresseur vient d'écoper de 30 ans de suspension. Un record, mais aussi une décision logique selon Maxime qui, après avoir pris quelques pains, a décidé d'en asséner certains au monde du football.

Comment as-tu pris connaissance de la sanction ?
Par les réseaux sociaux et les médias. Depuis l'année dernière, les sanctions ne peuvent plus être publiées. Donc je ne suis pas censé être au courant « officiellement ». Mais avec le président, le bouche-à-oreille, tout le monde le sait, surtout que c'est une grosse sanction. D'ailleurs, vous remarquerez que les sanctions sont anonymes, on n'a plus le droit vis-à-vis de la CNIL.

30 ans, c'est une sanction très lourde. Quelle est ta réaction par rapport à cette suspension ?
Je ne suis pas très surpris. Il y a vraiment une recrudescence, surtout en Aquitaine, de la violence, qu'elle soit physique ou verbale. Le comité directeur de la Ligue aquitaine avait adopté un nouveau barème aggravé où il doublait les sanctions concernant les violences physiques sur un terrain. C'était le premier cas qui se jugeait après l'adoption de cette décision. Je savais que la sanction serait là.

Est-ce selon toi une décision proportionnée ?
Évidemment, la pression est redescendue. L'agression remonte presque à 3 mois maintenant, donc j'ai pu un peu redescendre. Mais je trouve ça justifié. Il faut savoir qu'un simple coup de poing peut tuer en fonction d'où il est placé. Il faut qu'on en prenne tous conscience, spectateurs compris, qu'on prenne du recul et qu'on se dise que le sport est un jeu, encore plus à notre niveau. Il n'y a pas d'argent ou très peu en jeu, y a pas de Coupe du monde. Quand on voit la recrudescence des violences, des blessures graves...

Tu estimes que ces actes sont monnaie courante ?
J'ai un collègue qui a eu 15 jours d'ITT, c'est grave. Il a pris deux coups de poing, il a eu quelques bleus, rien de dramatique au final. Mais encore heureux ! C'est à l'image de la Ligue 1. Plus le temps passe, plus le haut niveau me dégoûte en terme d'argent, en terme d'égo, de violences physiques et verbales. Évidemment, les violences physiques ne sont pas montrées, filmées, mais moi, en tant qu'arbitre, je sais très bien que les arbitres de Ligue 1, ils se font chahuter verbalement. Et ils ne peuvent rien faire, c'est leur quotidien. S'il y a carton à chaque fois, on ne finit pas un match. C'était pas ça y a 10 ans. Les arbitres ont une mauvaise image parce que, soi-disant, on est fermés au dialogue. Mais pourquoi ? On a l'impression qu'il y a même une haine de l'arbitre. C'est incroyable, juste parce que tu es le flic du terrain. Les gens en France ne supportent plus l'autorité, le règlement, les lois, et encore moins les sanctions. Hors, c'est pour ça qu'on est là. Mais je trouve que c'est un reflet de la société. On voit ça partout. C'est un problème de mentalité et d'éducation avant tout.

Pour revenir à l'agression en elle-même, peux-tu resituer le contexte de la rencontre ?
Pendant le match, ce n'était pas du tout tendu. Je n'avais qu'un carton à ce moment-là. Et ensuite, il y a deux rouges. Le premier, je le mets suite à un attroupement et il n'y avait rien à dire. Un joueur un peu trop virulent avec l'adversaire, je le mets dehors. L'expulsé, un joueur de Pessac, est ensuite allé chambrer le public en faisant des doigts d'honneur, en menaçant, en provoquant. Donc il y a eu des tensions entre le public et les joueurs de Pessac. Pessac perdait, ils étaient à l'extérieur, ils s'embrouillent avec le public. Donc là, on sent que c'est tendu. Mais avant ça, le match était plutôt tranquille.

À quel moment cela a dérapé pour toi ?
Le deuxième rouge, je le mets à mon agresseur. Après la première expulsion, Pessac prend un deuxième but, donc il pète un peu les plombs. Il avait des problèmes perso, assez importants et graves, il a joué là-dessus en commission. En gros, sur le terrain, il fait une micro-faute, je la siffle et il vient me percuter. Lui dit qu'il a trébuché en courant. Moi, je suis persuadé que non. J'étais dos à lui, il percute mon épaule. Je lui met rouge, et là, son visage change.

Tu as su qu'il allait te rentrer dedans ?
Avant le rouge, il me percute, mais il n'y a pas de coups. Au moment où je mets rouge, il ne s'y attendait pas et j'étais certain qu'il allait me frapper. Je n'avais pas peur, je me suis dit : « Il va venir, me frapper, puis être maîtrisé » mais je le savais. Là, on a eu un long tête-contre-tête pendant près de 30 secondes avant les droites.

Donc au début, tu ne te démontes pas ?
J'étais certain d'en prendre. Ce qui m'a surpris, c'est la durée du tête-contre-tête. Tout le monde était à côté, tout le monde a eu le temps de venir. Et ils sont restés spectateurs. Je me suis dit, à la limite, il faut qu'il me tape, sinon, il va avoir trois fois rien et, aujourd'hui, on ne serait pas en train de parler. Après, il m'en met une-deux, on est séparés, et il réussit à revenir tête-contre-tête. Quand il est revenu la seconde fois, j'ai eu vraiment peur et je me suis dit : « Là, il va vraiment m'éclater ». Et au final, je sais pas pourquoi, il n'a rien fait. Il a dû se dire que ça allait trop loin, il a pensé à lui. Il a 37 ans, plus rien à perdre dans le foot, mais je pense qu'il a plus eu peur du pénal. Du coup, il a eu cette lucidité. Après, j'ai discuté avec ses collègues de match, j'en ai vu un hier (interview réalisée le 7 mai, ndlr), là où je travaille. Il m'a dit : « Lui, c'est tout le temps ça, il pète un plomb, il va frapper l'arbitre et là il est incontrôlable. En revanche après, au bout de 30 secondes, il revient vers toi pour discuter et pour t'expliquer pourquoi il a fait ça. »

« En fin de commission de discipline, il est venu me serrer la main, s'excuser les yeux dans les yeux et me dire qu'il assumait son geste, que rien ne le pardonnait et qu'il en accepterait les conséquences. »

Ça s'est finalement calmé rapidement ?
Non, car c'est surtout ensuite que ça a été très chaud. La commission de discipline a surtout traité des faits qui ont suivi... Après, dans les tribunes, même si nous, les arbitres, on s'est réfugiés dans les vestiaires, y a eu une énorme bagarre. Des joueurs de Marmande sont montés pour défendre les spectateurs. Y avait pas mal de personnes impliquées. Mais là, c'était beaucoup plus flou. Contrairement à l'agression sur moi. En tribunes, on n'a pas l'identité de tout le monde, on ne sait pas qui a tapé qui.

Vous vous êtes parlés lors de l'audition ?
Juste à la toute fin, il est venu me serrer la main et me dire les yeux dans les yeux qu'il était désolé et qu'il assumait son geste. Que rien ne pardonnait son geste et qu'il en accepterait les conséquences. Ça se voit que c'est pétage de plomb. Je ne veux pas dire qu'il n'est pas méchant, parce que pour le faire, il faut être un peu méchant. Mais ce n'est pour moi pas le plus méchant des joueurs de son équipe. Il est honnête. Déjà, il est venu à la commission, y en a plein qui ne seraient pas venus. Il n'avait plus rien à perdre, il a 37 ans, il savait qu'il allait prendre au moins 10 ans. Il n'avait aucun intérêt à venir. Bon, après, ce qu'il m'a fait, je ne peux pas l'excuser, mais il a fait la démarche et j'ai apprécié.

Quand tu dis que ce n'est pas le plus méchant de son équipe…
Le capitaine de Pessac m'a prévenu avant le début du match, en me disant que c'était une équipe un peu chaude. Que si j'avais un problème avec tel joueur, il fallait que je passe par lui. Ce sont des confidences que pas mal de capitaines nous font avant-match, mais quand je vois les faits, je me dis que ce n'est pas une coïncidence. Et puis de toute façon, l'équipe est très connue de ces faits-là. Ce n'est pas toute l'équipe, mais des individualités. C'est tombé sur moi, c'est tombé sur d'autres avant aussi. Mais pour le coup, ça ne tombera plus sur personne avec lui. C'est déjà un bon point. De toute façon, l'équipe va bouger. Il n'y aura plus le même coach, pas mal de joueurs vont partir. Après, ce n'est pas la volonté ni de la commission ni la mienne de faire mal à l'équipe.

Combien de temps as-tu été indisponible ?
Je n'ai pas arbitré pendant 3 semaines, et j'ai eu 5 jours d'ITT. J'arbitre aussi en 19 nationaux, j'ai donc repris par les jeunes. Les Séniors, je ne les ai arbitrés de nouveau que 5 ou 6 semaines après. J'ai eu une grosse cassure.

Tu as retrouvé les terrains avec un peu d'appréhension ?
Il ne faut surtout pas que ça change. J'ai vécu cette scène, donc si ça vient à se reproduire, je saurai comment réagir. Je considère que c'est juste une force, même si je m'en serais bien passé. Ça ne change rien à mes relations avec les joueurs, ni à ma sévérité. Je mets le moins de carton possible. Il faut maintenant qu'avec ces violences, il n'y ait plus aucun état d'âme avec les sanctions. Il faut qu'on soit intransigeant avec l'intolérable. Ce qui me scandalise quand je décris les scènes, c'est qu'on me dit que les insultes ne sont pas graves. Mais c'est grave. On le banalise. On a toléré trop de choses dans le foot. Par exemple, on voit les présidents et joueurs de Ligue 1, Aulas, Zlatan faire des choses inadmissibles.

Vu le contexte que tu décris, as-tu envie de poursuivre ta carrière d'arbitre à plus haut niveau ?
Évidemment. Moi, j'ai envie d'aller le plus loin possible. On ne peut pas prévoir, juste avoir l'ambition. On prend notre plaisir tous les week-ends, c'est de plus en plus difficile de monter en grade. Là, on peut monter uniquement, au mieux, un échelon par année.

Cette histoire te servira-t-elle dans ta progression en tant qu'arbitre ?
Soit ça ne changera rien, soit c'est négatif pour moi. Un arbitre, que ce soit sur le terrain et en dehors, on ne doit pas entendre parler de lui. La Fédé insiste. Il faut savoir que les réseaux sociaux, Facebook, Twitter, sont scrutés. On ne peut pas sortir n'importe où le jeudi soir. On est très regardés et on doit être les plus pros possibles en dehors du terrain. Ce genre d'affaires, je ne l'ai pas choisi, mais le fait est que mon nom ressort. Ce n'est pas de la bonne pub.

Source : SOFOOT








dimanche, décembre 11, 2016

COMITÉ DU LOT-ET-GARONNE - RUGBY A XIII - ALERTE AGRESSION : L'arbitre fini le match à l'hôpital...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 11/12/2016 - L'arbitre a été pris à partie par des supporters mécontents de la défaite de leur équipe à la fin du match.

jeudi, avril 02, 2015

LIGUE D'AQUITAINE : Les premières réactions après la grève du week-end ...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 02/04/2015 - Dossier: les dérives du football, halte à la violence !

Pour combattre ce fléau, des arbitres ont rangé leur sifflet. 152 matches de Ligue d'Aquitaine ont été remis. Les dossiers sur la violence s'empilent. Réactions avant les sanctions...

Menaces, insultes, coups, tout y passe. Les arbitres sont exposés à une recrudescence de la violence. Deux affaires lot-et-garonnaises, espacées  en un mois et demi, ont déclenché un mouvement de colère de la part des arbitres… Pour repousser ce fléau, certains ont refusé de prendre le sifflet. Unique en France, la Ligue d’Aquitaine a remis tous les matches. « Fils de pute, on va te faire la peau ». L’arbitre est devenu la cible de « pseudo-footballeurs » prenant le terrain pour un ring de boxe.

« Avant, on nous attribuait tous les noms d’oiseau. Aujourd’hui, l’arbitre est effrayé. Il a peur pour son intégrité physique. Un jour, çà finira très mal. Il est urgent d’apporter des remèdes à ces violences à répétition », affirme Claude Barrière, président de la commission d’arbitrage de la Ligue d’Aquitaine.

Le conflit s’est durci. Résultat, la Ligue d’Aquitaine de football a été au chômage technique. 152 matches (70 de seniors, 82 de jeunes et féminines) ont été renvoyés à une date ultérieure. Le président Amador Carreras a promis que des mesures disciplinaires exceptionnelles seront prises contre les auteurs de ces actes de violence. Un comité directeur se réunit le mardi 7 avril. Le patron de la Ligue d’Aquitaine entend soumettre au vote ces nouvelles directives et mesures d’aggraver les sanctions. Comme par exemple exclure une équipe de toutes compétitions régionales…

Dans son journal papier de ce jeudi 2 avril, Le Républicain aborde le dossier: “les dérives du football, halte à la violence”.  Etat des lieux sur des faits répétés, interviews du président Carreras, du jeune arbitre agressé à Marmande… L’auteur de l’agression, licencié à Pessac-Alouette, a été l’objet d’une première sanction ordonné par le préfet de Gironde: interdiction de fréquenter les stades pendant six mois, interdiction de participer à aucun match de son club.

Source : LE RÉPUBLICAIN