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vendredi, janvier 30, 2015

RUGBY - AUTOUR DES ARBITRES : Christophe BERDOS à Colomiers

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 30/01/2015 - «Tous les week-ends, je me trompe.» Christophe Berdos, arbitre international de rugby, donne d'entrée le ton de la soirée.

Organisée par la ligue et la fédération de rugby avec la Poste, la tournée «Autour des arbitres» va à la rencontre des joueurs, dirigeants, partenaires et supporters des 30 clubs professionnels de l'Hexagone.

Durant la soirée, l'arbitre international présenta aux 300 invités des situations de jeu litigieuses du dernier match, gagné par Colomiers contre Perpignan, disséquant seconde par seconde la vidéo ; puis les deux entraîneurs Bernard Goutta et Philippe Filiatre ont proposé leurs vidéos de matchs passés, afin d'obtenir les éclaircissements de l'homme en noir, devant le capitaine de l'équipe Aurélien Beco. «Il y a des fautes sur toutes les phases de placage en rugby ; on doit donc faire le tri pour permettre le jeu, et avoir une cohérence».



Très humble tout au long de son intervention, Christophe Berdos mit en lumière la difficulté de son rôle, au cours d'une intervention illustrée de nombreuses anecdotes. «Arbitrer un match, c'est accompagner un scénario que l'on n'a pas écrit. Les phases de jeu les plus difficiles à arbitrer sont certainement les mêlées, où beaucoup de choses sont cachées au regard de l'arbitre. On a également tendance à faire de plus en plus appel à la vidéo, même lorsque l'on est sûr de l'action à 99%, mais nous avons toujours en tête le couperet du ralenti de Canal+, qui nous enlève tout droit à l'erreur.» Au rayon des évolutions, l'avantage est un vrai plus. «C'est la plus belle des règles : elle nous évite de siffler 80 fois dans le match!»

Des passionnés du jeu

Pour Pierre Niquet, dirigeant de l'USC, cette intervention est importante pour mieux connaître le rôle des arbitres. «Nous avons un sport passionnel et passionnant, alors heureusement qu'ils sont là! Et au final, un club ne se retrouve jamais qualifié ou relégable autrement que parce qu'il a fait sur le terrain.» Christophe Berdos à la conclusion : «Les arbitres sont aussi des passionnés, et notre but est de rendre plus humain cette fonction. Si en partant, les gens ont tout cela dans la tête, cela atténuera la frustration, même si cela n'enlève pas la passion.»

Source : LA DÉPÊCHE






vendredi, novembre 28, 2014

RUGBY - AUTOUR DES ARBITRES : Romain POITE à Toulouse...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


Publié le 28/11/2014 : «Le pire pour un arbitre, c'est de se tromper», a lancé en préambule Romain Poite, arbitre professionnel, au cours d'une réunion de «sensibilisation» qui s'est tenue, au Stade Toulousain, mardi en fin d'après -midi, en présence de William Servat et d'Imanol Harinordoquy. Pour le «roi» du sifflet hexagonal, il s'agit d'aller porter la bonne parole dans les clubs professionnels et dès l'année prochaine, en Fédérale 1, a-t-on appris. Activité fondamentalement humaine, l'arbitrage n'existe que «par la rapidité et la justesse du jugement, ce qui n'exclut pas non plus l'erreur.

Aujourd'hui, l'arbitage-vidéo a, sans doute, permis de mieux appréhender les actions obscures», devait rappeler le referee. Pour le troisième ligne du Stade, «les interventions vidéo sont vraiment trop longues» a-t-il regretté. Même si trop d'images vidéo ont rendu l'arbitre «prisonnier» de cette abondance. Qui fait qu'aujourd'hui, fini le car vidéo du diffuseur bien connu, et retour à la solitude d'une salle du stade, avec un seul et unique écran. Cela amène l'arbitre, ainsi isolé, à juger… un peu comme l'homme de terrain dans des conditions similaires.
«Un rôle fondé sur la confiance»

À coups d'exemples, Romain Poite s'est livré à un rapide survol de situations de jeu déloyal, des mêlées et du jeu au sol. Avec des remarques de William Servat autour de «l'application de la règle, arrêtée en début de saison et qui est du ressort des arbitres. Mais que l'essentiel demeure. Que le ballon vive… même dans une mêlée.» Mais au-delà, de l'application de la règle stricto sensu, tatillonne, voire exaspérante pour les spectateurs, le rugby est un sport complexe. «Acteur de terrain, notre rôle est fondé sur la confiance. Tant de la part des joueurs que des techniciens», a-t-il fait remarquer. Pédagogue, Romain Poite a donné libre cours à sa passion du rugby. Expliquant, justifiant une décision et un bon mot, il a réussi son examen, dans la mesure où il n'a cherché et à aucun moment, n'a sombré dans le mea culpa.

Source : LA DÉPÊCHE






samedi, septembre 27, 2014

RUGBY - OPERATION "AUTOUR DES ARBITRES" : Le RC NARBONNE ...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Le Racing Club Narbonne Méditerranée respecte l'arbitrage et les hommes qui le pratiquent. Pour preuve, il vient d'organiser l'opération «Autour des arbitres»

En association avec la commission centrale des arbitres et de la Fédération française de rugby, le RCNM vient d'organiser l'opération «Autour des arbitres». Elle a pour vocation d'aller à la rencontre des supporters de rugby pour définir le rôle de l'arbitre et de faire la promotion de l'arbitrage. Mardi, l'opération s'était déroulée à Toulon en présence de l'arbitre Mathieu Raynal et des Toulonnais Bernard Laporte et Jacques Delmas. Mercredi soir, au Palais du Travail, pratiquement une centaine de personnes avait tenu à entendre les explications d'un arbitre du Top 14. En l'occurrence, c'était le Biterrois Alexandre Ruiz qui s'y est collé. Tandis que Jean Paul Cazeneuve faisait office de M. Loyal. Jean-Paul Cazeneuve a été longtemps la voix du rugby sur «Sud-Radio». Mais jeudi soir, il avait repris le micro afin de placer l'arbitre au centre des discussions avec le public, et ce en présence de Justin Harisson (entraîneur de Narbonne) et des joueurs Ted Postal et Christopher Ruiz. Dans la salle, Éric Doria, directeur des arbitres du Languedoc, accompagné de quelques arbitres dont le Nouvellois Thomas Dejean, lequel est juge de touche dans le Top 14.

Il s'agissait donc d'aller à la rencontre du public, d'expliquer la règle et de faire un mea culpa. L'arbitre reste avant tout un homme et l'arbitrage d'un match de rugby est devenu tellement complexe. Trois thèmes furent donc abordés comme le jeu au sol (très incompris par tous), la mêlée (et ses trucages) et enfin les situations de jeu. Alexandre Ruiz expliqua alors longuement le rôle de l'arbitre qui juge d'abord le plaqueur et l'assistant plaqueur. Sur l'écran, des images d'Agen-Narbonne défilent. Les fautes sont décortiquées comme ces mêlées où la position des bras des piliers informe l'arbitre. Le public réagit et pose des questions. La discussion public-arbitre, à bâtons rompus, est intéressante. La passe légèrement en avant ? «Si c'est clair, on siffle sinon on laisse jouer». Arbitre d'en-but ? «C'est la place la plus ingrate». Après deux heures de réflexion, Justin Harisson avouait : «Je sais que l'arbitrage est difficile».

Source : LA DÉPÊCHE