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lundi, avril 16, 2018

DISTRICT CÔTE D'OPALE - ALERTE AGRESSION : Un coup de tête au visage de l'arbitre qui est transporté aux urgences...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 16/04/2018 - C’est une histoire qui aurait sans doute pu être évitée. Dimanche après-midi, une agression a eu lieu lors du match de football Offekerque / Vieille-Église. Un joueur de l’équipe de Vieille-Église, Dylan Scalbert, s’en est violemment pris à l’arbitre, Cyrille Sagnier, à quelques minutes de la fin du match, en lui donnant un coup de tête au visage. Celui-ci a été blessé au nez et transporté aux urgences par les pompiers. Cela s’est passé vers 16h40.

À l’origine de cet acte de violence se trouve a priori une altercation verbale avec le coach du club de Vieille- Eglise, comme le raconte Cyrille Sagnier, qui a accepté de témoigner dans nos colonnes : «  J’ai été le voir parce qu’il avait jeté son maillot au sol pour lui mettre un carton jaune, c’est la règle. Il m’a demandé «Qu’est-ce que tu me veux, connard !?« J’ai sorti le carton rouge et il est venu vers moi me mettre le coup de boule…  »

« Il a pété un câble »


Cyrille Sagnier stoppe immédiatement le match avant d’être pris en charge. L’agresseur est quant à lui maîtrisé par ses coéquipiers et le staff du club de Vieille-Église. Quant à l’explication de cet acte soudain, c’est encore la grande inconnue : «  Il a pété un câble  », raconte l’arbitre. «  Je savais que c’était un match à enjeu, parce que c’était les deux premiers du groupe ex-aequo… tout se passait bien jusque-là, ça jouait physique et il y avait eu quelques cartons, mais je tenais le match. Lui n’avait même pas un jaune !  » Pendant le match, le jeune homme de 22 ans n’avait pas fait d’excès et ne s’était pas fait remarquer outre mesure. Le score était de deux partout

En fin d’après-midi, le joueur, Dylan Scalbert, était lui aussi présent aux urgences, à quelques pas de Cyrille Sagnier. Lui aussi a reçu des coups. «  C’est la gendarmerie qui est venue chez moi après et qui m’a dit d’aller me faire examiner à l’hôpital.  » L’air calme, il affirme regretter sincèrement son geste envers l’arbitre du match qu’il jouait quelques heures plus tôt : «  Je regrette ce que j’ai fait, je veux m’excuser auprès de lui. Il faisait juste son travail, je n’aurais pas dû m’en prendre à lui, j’aurais dû régler ça avec mon coach.  » Il explique également que la relation avec son entraîneur n’était pas des meilleures.

Quoi qu’il en soit, Cyrille Sagnier compte porter plainte ce lundi suite à cette agression. «  Je n’ai jamais vu ça en 21 ans d’arbitrage… Quand je l’ai vu venir vers moi, je ne pensais pas qu’il le ferait.  »

Source : NORD LITTORAL




dimanche, mai 31, 2015

DISTRICT DE LA CÔTE D'OPALE : Le FC CONTI menace le District et fait appel !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 31/05/2015 - Un joueur du club de foot amateur de Conti Boulogne a été suspendu un an pour avoir menacé de mort un arbitre lors d’un match mi-avril face à Cucq. Le problème, c’est qu’on n’est pas bien sûr que ce soit lui. Délit de faciès ?

Le Conti ? « Mes gamins n’aiment pas jouer là-bas », nous dit spontanément un Boulonnais quand on commence notre enquête il y a quelques jours. « Jouer au Conti ? C’est pas un cadeau. On y a tous connu des matches houleux, certains de mes coéquipiers refusent même d’y aller car on n’y prend pas de plaisir », explique un autre. Le décor est planté.

Le Conti, c’est ce club des quartiers populaires de Boulogne, qui ne traîne pas spécialement une bonne réputation. Le 19 avril dernier, le match Conti-Cucq, « pas spécialement houleux, on a connu pire », selon un représentant du club visiteur, est subitement arrêté par l’arbitre Romain Évrard.

On joue la 83e minute et il a déjà expulsé un dirigeant et deux joueurs du Conti pour insultes. « À un moment, on a la réputation qu’on mérite », déplore un joueur de la région. C’est là que les versions divergent.

Menace réelle ou cri étouffé ?


Selon les dirigeants du Conti, une menace de mort fuse des tribunes. « Tout le monde l’a entendue mais on n’est pas responsables du public », soutient Fred Bourgois, un dirigeant. Une menace ou plutôt un cri de colère vite étouffé comme on en déplore dans les stades. « Personnellement, je n’ai rien entendu », explique même un joueur de Cucq, joint au téléphone.

Pour l’arbitre, c’est un joueur qui lui aurait dit « je vais te tuer, t’es mort » avant de traiter le juge de touche de « gros lard ». Aussitôt, il arrête le match et appelle la police, qui ne rédigera même pas de rapport, vu le calme relatif autour du terrain lors de leur arrivée.

Suite au rapport de l’arbitre, le Conti écope de six points de pénalité et le joueur d’un an de suspension.

« Je pense que vu le nombre de problèmes là-bas, le district a voulu faire un exemple », conclut le joueur de Cucq. Au Conti, c’est la colère. On crie au délit de faciès.

La fin du Conti ?


Devant la commission de discipline, le juge de touche est revenu sur ses déclarations, avoue avoir menti dans son rapport et être incapable de désigner précisément qui l’avait insulté.

L’arbitre, lui, n’en démord pas, il a bien été menacé de mort par ce joueur, décrit par ailleurs comme nerveux, mais « assumant toujours ce qu’il fait. S’il l’avait menacé, je pense qu’il aurait reconnu sa faute. »

Le club a fait appel de la décision, les dirigeants, écœurés, menacent eux de fermer boutique si le district ne revient pas sur sa sanction. Quant au joueur, il devra purger un an de suspension. Ça fait cher l’exemple.

Source : LE VOIX DU NORD






mercredi, mai 20, 2015

DISTRICT DE LA CÔTE D'OPALE : Menaces, tentative de coups, Le FC CONTI sanctionné

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 20/05/2015 - Lundi, le club du FC Conti, à Boulogne-sur-Mer, a été lourdement sanctionné par le District Côte d’opale. Le 19 avril, lors d’une rencontre face à Cucq, plusieurs joueurs avaient menacé et insulté l’arbitre qui a été contraint d’arrêter le match.

Dimanche 19 avril. L’équipe première le Football Club Conti Boulogne reçoit Cucq au stade de la Légion d’honneur, boulevard Sainte-Beuve. À la 83e minute de jeu, l’arbitre de la rencontre exclut un joueur du club boulonnais. Tout dérape à cet instant. Un premier joueur menace de frapper l’arbitre et l’insulte : « Je vais te tuer, t’es mort », aurait-il affirmé. Un second joueur s’en mêle. Le match est interrompu et un rapport est envoyé au District Côte d’Opale.

Lundi, les sanctions sont tombées pour le club du Conti. Deux joueurs sont suspendus pendant un an, tout comme l’entraîneur de l’équipe. Deux autres joueurs reçoivent respectivement quatre et cinq matchs de suspension pour insultes à l’encontre des joueurs et de l’arbitre.

Le club en lui-même est également touché avec un retrait de 6 points au classement, une rétrogradation administrative avec sursis pendant une période de cinq ans et une amende de 220 euros.

Une plainte a été déposée à la gendarmerie suite aux menaces de mort et aux insultes proférées à l’encontre de l’arbitre.

Plus d’informations dans notre édition de La Semaine dans le Boulonnais du mercredi 27 mai.






dimanche, décembre 07, 2014

DISTRICT DE LA CÔTE D'OPALE : Patrick QUENIART, un serviteur de l'Arbitrage

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Zoom, aujourd’hui, sur un fidèle serviteur de l’arbitrage, ce secteur ingrat du foot, avec le portrait de Patrick Quéniart, un homme de la Flandre venu s’établir sur la Côte d’Opale.
L’ex-directeur de jeu et actuel président de la commission d’éthique du DCO désigne et supervise inlassablement ses successeurs chaque semaine.

Il est l’une des « figures» arbitrales du District Côte d’Opale mais ce que l’on sait moins, c’est qu’il est né à Lille et a porté d’autres nombreuses casquettes.

Responsable du service social d’un cabinet comptable, Patrick Quéniart (45 ans) a contracté le virus du ballon rond dans « ses » Flandres avec les pupilles de l’US Wavrin puis au FC Fournes-en-Weppes (dont il sera le trésorier durant deux ans), des cadets aux seniors où il fit apprécier sa polyvalence (gardien, défenseur et milieu de terrain).

Le déclic se produit lorsqu’il dirige un match des poussins du club.

Dès l’âge de 18 ans

Ce dernier n’ayant pas d’arbitre, Patrick, conquis, passe l’examen à 18 ans et raccroche les crampons trois ans plus tard pour officier en District.

Sa vie professionnelle le conduit alors sur la Côte d’Opale où il est promu arbitre de Ligue en 1995 : « Mon premier match était à Labeuvrière mais celui qui m’a le plus marqué est La Gorgue-Lambersart. Un huissier était présent car la mairie avait posé un arrêté municipal mais la Ligue jugé le terrain praticable. »

Blessure rédhibitoire

Stoppé net par une blessure au genou, le gaillard, déjà observateur au District depuis 2002, se reconvertit un an secrétaire général de l’AS Etaples et devient, en 2007, celui de la Commission des Arbitres du DCO puis président de la commission d’éthique en 2011.

Multicartes

Après une parenthèse de président-délégué du FC Conti la saison passée (ex-arbitre elle-aussi, son épouse est la fille de la présidente du club), il poursuit sa mission d’observateur.

Mais comme beaucoup, il déplore l’évolution des mentalités : « Elles reflètent une société qui ne respecte plus l’autorité. Les arbitres sont bien plus décriés qu’à mon époque alors que la majorité des spectateurs ne connaissent pas les règles. Pour beaucoup de joueurs, le foot n’est plus une passion mais une source de revenus alors qu’auparavant, ils le considéraient davantage comme un jeu. Les arbitres doivent aussi se remettre en question lorsqu’ils font des erreurs. J’ai assumé les miennes pour rebondir et je ne regrette rien. J’ai gardé de beaux souvenirs (dont un LOSC-Hajduk Split au Touquet en qualité d’assistant) et j’espère encore continuer un moment. »

Vous avez dit sacerdoce ?




mercredi, novembre 12, 2014

DISTRICT DE LA CÔTE D'OPALE : BRIMEUX/HESDIN, verdict le 3 décembre

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


Ils étaient douze à être entendus par les gendarmes. Deux comparaissaient devant le tribunal correctionnel. F. C., joueur brimeusois de 20 ans, et S. V., un supporter de l’USB de 24 ans, devaient répondre de violences commises en réunion (lire ci-dessous).

Comme l’a souligné Me Rangeon, avocat de Thierry Delefosse, c’est une affaire « qui sort de l’ordinaire » qu’avait à examiner le tribunal. « On a monté un dossier pour faire un exemple », proteste Me Normand pour la défense de F. C..

« L’arbitre était dépassé »

Aujourd’hui encore « très choqué » selon son avocat, Thierry Delefosse n’était pas présent à l’audience. « Il n’avait pas à entrer sur le terrain, argumente Me Normand, plaidant le partage de responsabilités. Ce faisant, il participait à une situation de danger. » « Certes, le règlement est très clair, reconnaît Me Rangeon. Mais l’arbitre était dépassé. Mon client est entré sur le terrain pour tenter de calmer tout le monde. C’était son rôle de dirigeant que d’intervenir. »

La défense de F. C. minimise le geste du jeune homme : « Le sport provoque une décharge d’adrénaline. On est en compétition avec soi-même et avec les autres. On n’est pas dans son état habituel. Le match s’inscrivait dans un contexte de rivalité locale » Pour lui, son client n’a fait que « poser sa chaussure sur le visage de Thierry Delefosse. » Causant des blessures nécessitant quarante et un point de suture.

Absence de concertation

Me Hagneré, l’avocate de S. V., tente de faire entendre au tribunal que son client n’aurait « écouté que son bon cœur, essayant de séparer les protagonistes sans avoir l’intention de frapper la victime ». Les avocats de la défense plaident en outre pour une requalification des faits en violences légères, arguant l’absence de concertation – composante des violences en réunion – entre les prévenus.

Et alors que Me Normand demande au tribunal de « replacer les faits dans leur contexte, avec le recul nécessaire », la défense de la victime réaffirme le « geste volontaire » de S. V. et « l’intention de faire mal » de F. C.

Le parquet estime que « rien ne justifierait ce qui s’est passé ce jour-là ». Pour la substitut, les faits reprochés à F. C. et S. V. sont caractérisés. Le jugement a été mis en délibéré au 3 décembre.


LES RÉQUISITIONS

Pour F. C., six mois de prison avec sursis. Pour S. V., quatre mois de prison avec sursis assortis d’un travail d’intérêt général de 105 h. La substitut requiert l’interdiction de fréquenter une enceinte sportive pendant six mois pour chacun.

LE RAPPEL DES FAITS

Ce 24 août devait être un dimanche « banal » de reprise de championnat pour les deux équipes. Brimeux, qui joue en première division, recevait Hesdin, évoluant en excellence. Un derby comme il s’en était joué des dizaines d’autres par le passé. Mais rien ne s’est déroulé comme prévu.

D’après nos informations, avant même la rencontre, les noms d’oiseaux avaient fleuri sur les réseaux sociaux entre certains protagonistes et supporters des deux camps.

Vient le jour des faits. La première mi-temps se déroule à peu près normalement, bien que les joueurs aillent au contact physique de part et d’autre. Au retour des vestiaires, l’OHM enchaîne rapidement trois buts. La tension monte dans les deux camps. Sur le terrain, Brimeusois et Hesdinois commettent des fautes, plus ou moins remarquées par l’arbitre. Lequel – et c’est le seul point sur lequel l’USB et l’OHM s’accordent – semble avoir été dépassé par la tournure qu’a pris ce match. Pendant tout ce temps, de l’autre côté de la main courante, des spectateurs invectivent les joueurs.

Le derby bascule irrémédiablement à la 59e minute. Un tacle d’un joueur de Brimeux sur un Hesdinois met le feu aux poudres entre les équipes. Thierry Delefosse, le président de l’OHM, et S. V., un supporter brimeusois, entrent sur le terrain. Dans cette mêlée, Thierry Delefosse reçoit un coup à la tempe et s’effondre, sonné. C’est alors qu’il est blessé au visage par les crampons d’un des joueurs, désigné par d’autres comme étant F. C., un Brimeusois.

DES SANCTIONS DU CÔTÉ DU DISTRICT

La commission de discipline du district Côte d’Opale de football a été saisie le 30 août. Joueurs et dirigeants de l’USB et de l’OHM ont été convoqués le 11 octobre pour s’expliquer sur les faits.

Après délibération, la commission de discipline a condamné cinq joueurs et un dirigeant de l’US Brimeux à des suspensions allant de quatre matchs à neuf mois. Du côté de l’Olympique Hesdin-Marconne, deux joueurs ont chacun été suspendus pour six matchs et Thierry Delefosse a été suspendu pour deux matchs.

En outre, le règlement de la Fédération française de football stipule que « les clubs qui reçoivent (...) sont responsables des désordres qui pourraient résulter avant, pendant ou après le match du fait de l’attitude du public, des joueurs et des dirigeants ». Il en est de même pour les visiteurs. La commission a estimé que les troubles relevaient de la responsabilité des deux clubs et les a donc condamnés à verser 150 € d’amende chacun.

L’US Brimeux a dû payer les frais d’enquête (100 €), les frais de déplacement de l’arbitre et 84 € d’amende pour deux protagonistes qui ne s’étaient pas présentés le 11 octobre. Enfin, les deux équipes ont été éliminées du challenge fair-play pour la saison.

Source : LA VOIX DU NORD