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lundi, avril 02, 2018

LIGUE 1 - RCA STRASBOURG / FC METZ : My game is NOT Fair-Play....

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 02/04/2018 - Être FAIR-PLAY dans son jeu, dans son comportement, dans son attitude, dans le langage employé... Bref être respectueux des règles, de l'adversaire, du public et de l'arbitre... Voilà une bonne idée lancée par la FIFA, il y maintenant plus de 30 ans...

lundi, avril 04, 2016

LIGUE 1 : Le débat sur l'arbitrage à Metz, avec Joël QUINIOU et Georges RAMOS...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , ,


Publié le 04/04/2016 - Un « cas de conscience » a retenu Saïd Ennjimi, l’arbitre de Ligue 1. Un virus a cloué Robert Wurtz au lit, le fameux « Nijinski du sifflet ». Et Carlo Molinari n’a fait qu’une courte apparition, mais les autres étaient là, entre les murs du lycée Robert-Schuman à Metz pour débattre sur l’arbitrage dans le football.

mercredi, décembre 17, 2014

COUPE DE LA LIGUE - MALOUDA : "L'arbitre a le droit de faire des erreurs"

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Publié le 17/12/2014 - Battu à la Beaujoire par Nantes en prolongation (4-2), mardi en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue, Metz peut regretter de ne pas avoir su préserver ses deux buts d'avance. "C'est beaucoup de frustration, on a eu des occasions franches, on mène 2-0 et on manque de maîtrise. On peut avoir beaucoup de regrets", a réagi à chaud sur France 4, l'expérimenté Florent MALOUDA.

Le milieu de terrain de 34 ans regrette aussi quelques décisions arbitrales qui n'ont pas vraiment été en faveur des Grenats, même si l'ancien joueur de Chelsea n'en tient pas rigueur à M. Delerue: "Quand vous n'êtes pas en réussite, les faits d'arbitrage ne sont pas en votre faveur. On ne va pas s'arrêter là-dessus. L'arbitre a le droit de faire des erreurs, on ne peut s'en prendre qu'à nous mêmes."

Source : CANAL+

NOTE DE LA RÉDACTION : Contrairement aux commentateurs et chroniqueurs de FRANCE 4 qui retransmettait le match ce mardi soir, et qui sont sans cesse revenu sur ce pénalty accompagné d'un Carton Rouge, ainsi que la sortie du gardien nantais qui a leur avis (mais ce n'est que leur avis, non d'un chien !!) méritait un autre carton rouge (n'importe quoi, puisque fixé dans le couloir droit du terrain et absolument pas dans le sens du but), Florent MALOUDA participe par ses propos à un apaisement (que nous savons tous de courte durée) dans les relations joueurs/entraineurs/arbitres. Merci à lui.... et que Monsieur Cédric BARBOSA en prenne de la graine !!




jeudi, décembre 04, 2014

LIGUE 1 - METZ/BORDEAUX : Sébastien MOREIRA intransigeant, mais psychologue...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Publié le 04/12/2014 - C'était un match à faire plaisir à sa maman. Le match Metz-Bordeaux était placé sous le signe des Carrasso. Marie-Pierre la mère avait effectué le déplacement de Maillaine près d'Avignon jusqu'en Moselle pour voir ses deux fils, Cédric le Bordelais et Johann le Messin opposés directement pour la première fois sur un terrain de Ligue 1 – ils s'étaient déjà croisés trois fois mais seul Cédric était titulaire. C'était même une première dans l'histoire de la première division française.

Au final, le 0-0 contente tout le monde dans la famille avec une mention particulière pour l'aîné girondin, auteur d'un arrêt décisif sur le penalty de Florent Malouda à la 87e minute qu'il avait lui-même provoqué en commettant une faute sur Maïga lancé à pleine vitesse.

Ce n'est pas tout. Ce match correct mais engagé, surtout en première période obligeant l'arbitre Sébastien Moreira à sortir trois cartons jaunes à l'encontre des Messins (Lejeune, 20e ; Metanire, 33e et Falcon, 36e), a été marqué par un geste de fair-play rare dans le football de haut niveau de la part de Cédric Carrasso. Au cœur de la seconde période, le gardien bordelais dans une première sortie à haut risque a été crocheté par Kevin Lejeune à la limite de sa surface de réparation. Une faute évitable et potentiellement dangereuse qui méritait un deuxième carton jaune et donc l'expulsion. Mais le gardien bordelais en a décidé autrement : "Il m'a bien touché, j'ai pris une bonne béquille mais je me suis relevé vite pour qu'il ne soit pas expulsé, a-t-il expliqué à la fin du match. Si je reste quelques secondes de plus à terre, cela peut influencer l'arbitre".


Dans l'autre sens, cela a peut-être poussé Sébastien Moreira à un peu de clémence un peu plus tard quand il a choisi un simple carton jaune contre le gardien bordelais sur la faute causant le pénalty. "C'est délicat mais le ballon est sur le côté et en aucun cas, je n'y vais pour faire mal, plaidait Cédric Carrasso. L'arbitre l'a compris, il a été bon".

C'est plus facile quand il est aidé par le bon esprit des joueurs.

Source : SUD-OUEST

NOTE DE LA RÉDACTION : Sébastien MOREIRA fait, à notre avis, partie de la longue liste des arbitres de LIGUE 1, sur qui la DTA peut s'appuyer à long terme. Toujours discret, et rendant la plupart du temps une copie plus que propre, Sébastien MOREIRA s'inscrit dans la lignée des Marcel LAINE, Jean-Claude PUYALT ou Jean-Louis RIDEAU, des arbitres qui n'ont jamais obtenu le grade International, mais à qui l'on confiaient des matchs "chauds" ou à risque, sachant très bien que leur approche du jeu et des joueurs leur procuraient un avantage sur leurs collègues. Bravo à vous Monsieur MOREIRA, vous faites honneur à la fonction et à l'arbitrage français.




mercredi, octobre 01, 2014

REUNION-DEBAT autour de l'arbitrage : une réussite pour le FC METZ

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

En septembre dernier, le centre du formation du FC Metz a ouvert ses portes à un débat consacré à l’arbitrage. Avec comme invités d’honneur : Robert Wurtz, arbitre emblématique des années quatre-vingt, Bruno Derrien, ancien arbitre international français et Jean-Marc Rodolphe, premier joueur qui a connu une 2e carrière en noir. Le tout orchestré par le journaliste Denis Balbir.

Morceaux choisis.







Comment faire pour avoir la confiance des entraîneurs et des joueurs ? Comment faire pour recruter de nouveaux arbitres ? La vidéo est-elle indispensable ? Quelles sont les perspectives d’évolution de la fonction d’arbitre ? Autant de questions auxquelles les invités du jour – Robert Wurtz, Bruno Derrien et Jean-Marc Rodolphe – ont essayé de répondre. Organisée conjointement par la Ligue lorraine de football représentée par Lionel Schneider et le FC Metz, la conférence-débat avait pour vocation de dresser un état des lieux de la profession d’arbitre sur le territoire national. Bruno Derrien, aujourd’hui responsable de la communication au sein du Groupe La Poste et consultant pour RTL et sports.fr, est entré directement dans le vif du sujet. « Je n’ai aucune fonction dans l’arbitrage aujourd’hui. Je n’ai donc pas de devoir de réserve. Les arbitres sont aseptisés, ils ne sont plus au service du jeu mais au service de leur carrière. » Un constat amer mais qui confirme la dérive observée dans le football et qui s’est accélérée ces dernières années. « Car aujourd’hui, il y a trop d’enjeux, qu’ils soient financiers ou sportifs. » Les temps ont donc changé. De l’aveu même de Robert Wurtz. « Il est évident que ma façon d’arbitrer ne pourrait s’envisager sur les terrains actuels. Les contrôleurs auraient tôt fait de me descendre. » Ainsi, à en croire les deux spécialistes, moins d’âme et moins de spectacle caractérisent donc les matches professionnels.  « Il y a trop d’enjeux, qu’ils soient financiers et sportifs. La défaite n’est plus acceptée par personne, il faut toujours trouver un bouc-émissaire. Et malheureusement, c’est toujours l’arbitre », renchérit Bruno Derrien.




De joueur à arbitre

Sans céder à la facilité qui tendrait à dire – « c’était mieux avant » – l’arbitre n’a plus la possibilité « d’exprimer son libre arbitre, de rester lui-même », toujours selon Bruno Derrien. L’ancien arbitre international regrette aussi que joueurs et hommes en noir ne se rencontrent plus. « Avant, on se rencontrait dans les trains, on partageait un pot et on allait dans les clubs pour distiller la bonne parole, faire de la pédagogie. Ce n’est plus le cas désormais. » « Le rapport de l’arbitre avec les autres familles du football a été et est encore compliqué », indique Jean-Marc Rodolphe, ancien joueur professionnel qui a ouvert la voie de la reconversion vers l’arbitrage. « J’ai eu la possibilité d’évoluer dans les deux mondes et de peser le pour et le contre. Autant les joueurs m’ont accepté après ma reconversion, autant je n’ai pas été introduit immédiatement dans le cercle très fermé des arbitres. » La solution résiderait peut-être de recruter de nouveaux arbitres au sein des anciens joueurs. En effet, « le fait d’avoir bouffé la soupe devant un ailier qui te met dans le vent, peut-être un bon test pour prendre les bonnes décisions », souligne avec le sourire, Robert Wurtz. « J’en ai fait le constat puisqu’à l’instar de Jean-Marc Rodolphe, j’ai évolué des deux côtés. » Pour le journaliste Denis Balbir qui officie pour la chaîne Sports 365, « les arbitres doivent aussi davantage faire preuve de dialogue et de psychologie. » C’est pour cette raison qu’il est primordial de trouver le juste ton. « D’où l’intérêt d’avoir des cours de médiatraining. Parler devant une caméra peut s’avérer paralysant pour certains. Il faut être pédagogique, savoir bien expliquer les choses et ça aussi, ça s’apprend. Actuellement, les arbitres suivent des cours de médiatraining pour bien s’exprimer devant une caméra et faire comprendre les décisions qu’ils ont décidé d’appliquer », remarque Bruno Derrien.





Vidéo : utile ou pas ?


Si la psychologie et la communication tiennent donc un rôle important dans l’avenir de la profession, cela ne doit pas empêcher les autres composantes de la famille du football et notamment les joueurs de se montrer exemplaires et de respecter ses décisions. Et dans ce cadre, pour les intervenants, la vidéo ne peut aider qu’à certaines conditions. « Si en tant que téléspectateur, je suis content de revoir l’action, je ne suis favorable à la vidéo que sur les cas géométriques car l’œil humain peut être défaillant dans ces cas-là », précise Robert Wurtz. Avis partagé par Jean-Marc Rodolphe et Bruno Derrien qui voit d’un bon œil l’utilisation de la vidéo avec un cahier des charges précis. « Elle peut être utile en cas d’action litigieuse sur la ligne de but, sur une faute avant un but ou à un endroit où on a un doute sur la faute. Mais je ne suis pas persuadé que les présidents de clubs soient prêts à mettre 4 millions d’euros pour installer des caméras dans les stades qui seront peut être utilisées trois à quatre fois dans l’année. » Au-delà de la vidéo qui apporte plus de désagréments que d’avantages – « il est d’ailleurs très dommageable que la notation et le contrôle des arbitres se fassent à l’aide de la vidéo », selon Jean-Marc Rodolphe – il y a des sujets plus importants pour l’avenir de la profession. « La féminisation dans l’arbitrage notamment. Une piste de développement intéressante », indique Bruno Derrien. Mais ça, c’est encore une autre histoire…

Source : MOSELLE SPORT