Publié le 16/01/2015 - Ce nouvel épisode de l'affaire opposant Leonardo à la Fédération française (FFF) ne va pas manquer de faire réagir. Selon nos informations, l'ancien directeur sportif du PSG a adressé, en novembre dernier, une réclamation écrite à l'instance, dans laquelle il lui demande plus de 8,5 M€ à titre de dommages et intérêts à la suite de la suspension de quatorze mois que lui avait infligée la FFF.
Pour son coup d'épaule envers l'arbitre M. Castro le 5 mai 2013 à l'issue d'un PSG - Valenciennes (1-1) tendu, Leonardo avait été suspendu neuf mois de toutes fonctions par la commission de discipline de la Ligue (LFP). En deuxième instance, la commission supérieure d'appel de la FFF avait porté la sanction à quatorze mois, soit jusqu'au 30 juin 2014. En outre, cette interdiction de travailler avait été étendue à tous les pays.
Le dirigeant et ses avocats avaient porté l'affaire devant le tribunal administratif (TA) de Paris et l'ancien champion du monde 1994, parti en juillet 2013 du PSG à la suite de cette histoire, avait été blanchi le 15 octobre 2013. Le 28 avril dernier, le Conseil d'Etat confirmait la décision du TA après un pourvoi de la Fédération.
Après ses succès judiciaires, Leonardo a décidé d'attaquer la Fédération au porte-monnaie. Et le montant est conséquent : 8,514 952 M€, très exactement. Cette somme correspond à différents préjudices listés par le Brésilien : dommages et intérêts, atteinte morale à son image, à sa réputation... Il considère qu'elle l'a empêché de poursuivre sa carrière en France et à l'étranger. Le courrier, envoyé en recommandé à l'instance, est signé de sa main. « Le processus suit son cours depuis dix-neuf mois et mon avocat s'en occupe », nous a répondu Leonardo. Avec cette réclamation, Leonardo ouvre officiellement un nouveau chapitre de son dossier contre la Fédération. Si l'instance n'y répond pas favorablement, il enverra l'affaire devant les tribunaux. « Leonardo a raison, confie Noël Le Graët. La France est un beau pays, on l'a vu dimanche (NDLR : jour de la marche républicaine). Leonardo, c'est lui qui a bousculé un arbitre ? Je suis un vieux monsieur, plus rien ne me surprend... »
Malgré ce discours un brin ironique de son président, la Fédération prend très au sérieux ce dossier, qu'elle a transmis à ses assureurs.
Pour son coup d'épaule envers l'arbitre M. Castro le 5 mai 2013 à l'issue d'un PSG - Valenciennes (1-1) tendu, Leonardo avait été suspendu neuf mois de toutes fonctions par la commission de discipline de la Ligue (LFP). En deuxième instance, la commission supérieure d'appel de la FFF avait porté la sanction à quatorze mois, soit jusqu'au 30 juin 2014. En outre, cette interdiction de travailler avait été étendue à tous les pays.
Le dirigeant et ses avocats avaient porté l'affaire devant le tribunal administratif (TA) de Paris et l'ancien champion du monde 1994, parti en juillet 2013 du PSG à la suite de cette histoire, avait été blanchi le 15 octobre 2013. Le 28 avril dernier, le Conseil d'Etat confirmait la décision du TA après un pourvoi de la Fédération.
Après ses succès judiciaires, Leonardo a décidé d'attaquer la Fédération au porte-monnaie. Et le montant est conséquent : 8,514 952 M€, très exactement. Cette somme correspond à différents préjudices listés par le Brésilien : dommages et intérêts, atteinte morale à son image, à sa réputation... Il considère qu'elle l'a empêché de poursuivre sa carrière en France et à l'étranger. Le courrier, envoyé en recommandé à l'instance, est signé de sa main. « Le processus suit son cours depuis dix-neuf mois et mon avocat s'en occupe », nous a répondu Leonardo. Avec cette réclamation, Leonardo ouvre officiellement un nouveau chapitre de son dossier contre la Fédération. Si l'instance n'y répond pas favorablement, il enverra l'affaire devant les tribunaux. « Leonardo a raison, confie Noël Le Graët. La France est un beau pays, on l'a vu dimanche (NDLR : jour de la marche républicaine). Leonardo, c'est lui qui a bousculé un arbitre ? Je suis un vieux monsieur, plus rien ne me surprend... »
Malgré ce discours un brin ironique de son président, la Fédération prend très au sérieux ce dossier, qu'elle a transmis à ses assureurs.
Source : LE PARISIEN