mercredi, décembre 28, 2016
samedi, décembre 10, 2016
jeudi, juin 02, 2016
DISTRICT ARTOIS : 2 mois de prison avec sursis et 800 euros d'amende pour l'agresseur d'arbitre...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ¨FOOTBALL, AFAF, AMENDES, ARBITRAGE, ARBITRE, DISTRICT ARTOIS, JUSTICE, PRISON AVEC SURSIS, PROCÈS
Ce jour de décembre 2015, le prévenu commet une faute sur le terrain. Carton rouge ! Le prévenu aussi devient tout rouge, s’en prenant violemment à l’arbitre : « Vous l’auriez insulté et frappé, détaille la présidente. Ses lunettes sont tombées et vous lui auriez donné un coup de pied sur la cuisse, causant une interruption totale de travail de quatre jours ».
« Je ne me suis pas contrôlé, j’ai fait n’importe quoi », concède le prévenu. « Vous auriez pu vous exprimer autrement que par la violence d’autant que vous entraînez des jeunes, s’insurge la magistrate. Vous vous devez de montrer l’exemple ! » Le prévenu tente alors de minimiser les faits, niant le coup de pied et les menaces, mais « les témoignages sont formels et le certificat médical éloquent », lui rétorque la présidente.
« On bafoue continuellement l’autorité »...
mardi, juin 02, 2015
DISTRICT 77 SUD : Les joueurs de Montereau jugés coupables et condamnés...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans AGRESSION, ARBITRE, DISTRICT DE SEINE ET MARNE SUD, FOOTBALL, JUSTICE, LIGUE DE PARIS ÎLE-DE-FRANCE, PROCÈS
Aziz K. et Gokhan O. ont écopé de quatre mois de prison avec sursis, ainsi que de deux ans d’interdiction d’enceinte sportive sur le plan national.
Aziz K. est également condamné à verser près de 3 000 € de dommages et intérêts à Damien Joachim, l’arbitre de la rencontre. Avec Gokhan O., il devra aussi verser 1 500 € au gardien de but de Fontainebleau et 1 000 € à un autre joueur. Ils devront aussi indemniser la Caisse primaire d’assurance maladie de Seine-et-Marne.
Mehmet G. et Abderraou L., deux autres agresseurs présumés, ont été relaxés au bénéfice du doute. Deux autres, mineurs au moment des faits, devaient être jugés par le tribunal pour enfants de Melun.
Ce 23 novembre 2012, à l’issue de ce match perdu (0-1) par les joueurs de Montereau-Fault-Yonne, certains d’entre eux aidés de dizaines de spectateurs descendus des tribunes, s’en étaient pris à l’arbitre et aux joueurs de Fontainebleau. Les victimes avaient été contraintes de se réfugier aux vestiaires et de faire appel à la police pour quitter le stade Robert-Chalmeau. Ils avaient tout de même reçu de nombreux coups, occasionnant chez eux de multiples blessures et plusieurs jours d’une interruption totale de travail.
samedi, mai 30, 2015
FFBB - LIGUE DU CENTRE : 1 mois de prison avec sursis pour le basketteur agresseur...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, AGRESSION, ARBITRE, BASKET-BALL, CONDAMNATION, LIGUE DU CENTRE, PROCÈS
Pendant le match qui oppose le Cajo de Vierzon au Saint-Doulchard basket-ball, l’arbitre siffle une faute de Bourhane, trente-six ans, joueur vierzonnais. Sauf que Bourhane, à l’autre bout du terrain, fait des cercles dans l’air avec ses bras pour signifier son désaccord avec cette décision. Ce que ne tolère pas le règlement qui double la sanction technique avec une faute de comportement.
Le joueur remonte le parquet sur les chapeaux de roue et Jean-Pierre se retrouve à terre, renversé par les cheveux (qu’il a longs et attachés en une queue de cheval).
« Je ne lui ai pas tiré les cheveux »
Un arbitre à terre, pour le parquet, c’est « le caractère inacceptable » du sport. Jean-Pierre voit le poing de Bourhane s’armer et il se dit qu’il va se le prendre pleine bille. Il est sauvé, non par le gong, mais par des joueurs qui font rempart.
Si le basketteur, à la barre, se la joue lointaine, au-dessus du panier, il reconnaît « s’être énervé. Je l’ai attrapé par le bras mais il est tombé par terre tout seul. Je ne lui ai pas tiré les cheveux. »
Sauf que Jean-Pierre évoque, d’une voix claire et encore marquée, « une agression pure et simple. C’était violent et c’est simplement honteux, ce genre de comportement. Il dit m’avoir pris par le bras mais mon maillot était déchiré ! » Viril, le basket !
Si la situation n’était pas si grave, au regard de l’agression d’un arbitre, on pourrait être plus léger.
Traumatisé
Mais à la suite de ces faits, l’arbitre est arrêté deux jours par son médecin, dans un premier temps, et fait l’objet de deux autres arrêts de travail ensuite. À la lecture des blessures de Jean-Pierre et de son traumatisme, l’agression n’a rien d’une pichenette.
Le tribunal condamne le joueur à un mois de prison avec sursis et à verser des dommages et intérêt.
lundi, mai 04, 2015
DISTRICT DE LA CHARENTE-MARITIME : Procès de l'agresseur de l'arbitre de 21 ans...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, AGRESSION, ARBITRE, DISTRICT DE LA CHARENTE-MARITIME, FOOTBALL, JUSTICE, LIGUE DU CENTRE-OUEST, PROCÈS
Du grand football : deuxième division départementale, mais match au sommet de la poule. De l’enjeu quoi. Et de la tension. Alors que la réserve de Leroy mène 2-1, les Métallos comme on dit dans le jargon du foot charentais enquillent un troisième but.
Du bonheur pour Pablo. Mais si l’arbitre de touche valide le but, l’arbitre de centre le déjuge et le refuse pour hors-jeu. De quoi énerver les Angoumoisins et encore plus Pablo, qui fêtait ce jour-là ses 32 ans.
Selon le rapport de l’arbitre central, le joueur se serait rué sur l’arbitre de touche - celui qui estimait le but valable! - et lui aurait mis un coup de poing dans le ventre.
Souffle coupé pour le jeune arbitre de touche, âgé de 21 ans, qui reste 5 minutes au sol. Malgré l’incident, le match reprend et l’arbitre assistant tient son drapeau jusqu’au bout. «En pleurant», a-t-il dit lors de son audition devant les enquêteurs.
Pablo, lui, a été expulsé de la rencontre. Derrière, la commission de discipline l’a suspendu 18 mois, pour «violences». Sanction dont il n’a pas fait appel. Alors, ce mardi, quand il a expliqué qu’il n’avait pas porté de coups à l’arbitre, sa défense s’est révélée compliquée.
Le parquet a requis 4 mois de prison avec sursis et 105 heures de travail d’intérêt général. Pour l’arbitre, Me Bethune de Moro a demandé 1.000 euros de dommages et intérêts. Il en a réclamé 1.500 pour le compte de l’Union nationale des arbitres français. Le délibéré sera rendu ce mercredi à 13h30.
mardi, avril 07, 2015
DISTRICT DE LA CHARENTE : L'agresseur de l'arbitre-assistant devant les juges...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans AGRESSION, ARBITRE, DISTRICT DE LA CHARENTE, FOOTBALL, JUSTICE, PROCÈS, UNAF
Le 2 novembre 2013, une rencontre de deuxième division du championnat charentais oppose Mornac à Leroy Somer Angoulême. Le premier club mène au score 2-1 quand le second égalise. Même "si le match revêt un certain enjeu, ce n'est que le début de la saison", rappelle l'avocat des parties civiles (l'arbitre et l'Union nationale des arbitres de France), Me Béthune de Moro.
En tout état de cause, les joueurs de Mornac viennent discuter du but avec l'arbitre de touche, l'arbitre central, qui avait validé le but, choisit de l'invalider pour hors jeu. L'équipe de Leroy Somer prend la relève auprès de l'homme au drapeau. Un des joueurs porte un coup de poing à l'abdomen de l'arbitre de touche qui chute, le souffle coupé.
"La violence ne fait pas partie du football"
A la barre, le footballeur, père de trois enfants, bénévole au club, présente bien. Pour l'audience, il a mis sa veste de costume et une chemise. Il tente d'expliquer le contexte, émaille ses propos d'excuses et rappelle que la commission de discipline l'a déjà condamné à 18 mois de suspension. Il explique avoir poussé l'arbitre et non donné un coup de poing. La présidente insiste sur la "violence" du choc "pour que cet homme chute à terre". Le joueur essaye un "après, qu'il en ait rajouté..." Il tente de prouver sa moralité en évoquant son rôle d'éducateur auprès des jeunes de son club.
Un argument qui se retourne contre lui : "Je suis choquée de voir que le prévenu entraîne des jeunes et montre l'exemple par la violence", confie, pour le ministère public, Stéphanie Veyssière. En préambule, elle avait asséné : "La violence ne fait pas partie du football et elle n'est pas acceptable sur un terrain de football."
Elle a requis quatre mois de prison avec sursis et un travail d'intérêt général de 105 heures à réaliser dans les dix-huit mois. Les parties civiles réclament 1 000 euros pour l'arbitre et 1 500 pour l'Unaf. Le délibéré sera rendu demain, mercredi, à 13h30.
Source : SUD-OUEST
vendredi, janvier 16, 2015
FFF : LEONARDO réclame 8,5 millions d'euros à la FFF... lamentable !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans Alexandre CASTRO, ARBITRE, FFF, LEONARDO, PARIS SG, PROCÈS
Pour son coup d'épaule envers l'arbitre M. Castro le 5 mai 2013 à l'issue d'un PSG - Valenciennes (1-1) tendu, Leonardo avait été suspendu neuf mois de toutes fonctions par la commission de discipline de la Ligue (LFP). En deuxième instance, la commission supérieure d'appel de la FFF avait porté la sanction à quatorze mois, soit jusqu'au 30 juin 2014. En outre, cette interdiction de travailler avait été étendue à tous les pays.
Le dirigeant et ses avocats avaient porté l'affaire devant le tribunal administratif (TA) de Paris et l'ancien champion du monde 1994, parti en juillet 2013 du PSG à la suite de cette histoire, avait été blanchi le 15 octobre 2013. Le 28 avril dernier, le Conseil d'Etat confirmait la décision du TA après un pourvoi de la Fédération.
Après ses succès judiciaires, Leonardo a décidé d'attaquer la Fédération au porte-monnaie. Et le montant est conséquent : 8,514 952 M€, très exactement. Cette somme correspond à différents préjudices listés par le Brésilien : dommages et intérêts, atteinte morale à son image, à sa réputation... Il considère qu'elle l'a empêché de poursuivre sa carrière en France et à l'étranger. Le courrier, envoyé en recommandé à l'instance, est signé de sa main. « Le processus suit son cours depuis dix-neuf mois et mon avocat s'en occupe », nous a répondu Leonardo. Avec cette réclamation, Leonardo ouvre officiellement un nouveau chapitre de son dossier contre la Fédération. Si l'instance n'y répond pas favorablement, il enverra l'affaire devant les tribunaux. « Leonardo a raison, confie Noël Le Graët. La France est un beau pays, on l'a vu dimanche (NDLR : jour de la marche républicaine). Leonardo, c'est lui qui a bousculé un arbitre ? Je suis un vieux monsieur, plus rien ne me surprend... »
Malgré ce discours un brin ironique de son président, la Fédération prend très au sérieux ce dossier, qu'elle a transmis à ses assureurs.