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vendredi, janvier 15, 2016

LIGUE DE PICARDIE : Ruddy BUQUET & Guillaume DEBART, parrains de la Section ARBITRAGE du lycée THUILLIER d'amiens

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,

Publié le 15/01/2016 - Depuis décembre dernier, le Lycée LOUIS THUILLIER d'Amiens bénéficie de deux parrains de prestige pour la Section sportive à filière Arbitrage. En effet, Ruddy BUQUET et Guillaume DEBART ont choisi de s'investir au sein de ce lycée, afin selon les paroles de l'arbitre international "Rendre ce que l'on m'a donné". 

Ruddy, pourquoi avez-vous accepté de devenir le parrain de la section ?

Je veux modestement rendre ce que l'on m'a donné. J'ai été en partie formé par Bruno Fagnoni, le responsable de la section, qui avec le temps est devenu un ami. Quand il m'a proposé ce rôle, j'ai tout de suite accepté.

Quels conseils pouvez-vous donner, notamment à ces jeunes arbitres ?

J'ai envie de leur dire qu'ils ont choisi une bonne voie. Ensuite, qu'il faut que leur formation reste un plaisir et qu'il ne faut pas brûler les étapes. Pour devenir un bon arbitre, il faut être calme, serein, avoir de bonnes bases personnelles, scolaires et aussi posséder une excellente culture football.

Quelle sera votre implication ?

Je vais suivre l'évolution des jeunes et je viendrai régulièrement animer des séances théoriques.Je répondrai à toutes leurs interrogations, comme dernièrement avec Guillaume, puisque nous sommes venus nous présenter aux élèves et échanger avec eux. La transmission est un élément essentiel dans la réussite.

Source : MAGAZINE MI-TEMPS - PICARDIE


Le lycée Louis-Thuillier est un établissement d’enseignement supérieur et secondaire situé à Amiens. C’est le plus important lycée de classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) de la région Picardie. Il possède une section sportive régionale de second cycle labellisée par la FFF, et dispose d'une filière Arbitrage.

Vous êtes intéressé par le Lycée Louis THUILLIER :

Pour retirer un dossier de candidature, contacter la Ligue de Picardie de Football, 12 rue Jules Lardière 80000 Amiens (03 22 71 45 45 ou assistanttechnique@picardie.fff.fr)

La journée de détection a eu lieu cette année à Amiens le 13 mai 2015, et à compris des tests physiques, un entretien de motivation, un test sur les lois du jeu et l'arbitrage d'une rencontre.
il en sera organisé une autre dans les prochains mois.

En savoir plus sur le sport études arbitrage d'Amiens










dimanche, avril 12, 2015

B. BASTIEN : L'invité des dernières "Journées de l'Arbitrage" remet une couche

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,


Publié le 12/04/2015 - Au lendemain du match Bastia-PSG, les critiques tombent sur l’arbitre de la finale de la Ligue accusé d’avoir sorti trop rapidement un carton rouge contre Sébastien Squillaci, même si la faute sur Ezequiel Lavezzi n’est pas contestée. Pour Frank Leboeuf, Benoit Bastien s’est raté dans sa décision, tuant à lui seul une finale qui n’a ensuite été qu’une formalité pour le Paris Saint-Germain.

« L’arbitre a-t-il bien fait d’appliquer la loi en expulsant Squillaci ? Ma réponse est non. J’aimerais que Benoît Bastien me dise s’il a déjà joué au football. On voit bien que le défenseur de Bastia essaye de se retirer. Il ne fait pas de faute intentionnelle et ne veut pas couper la course de Lavezzi.

Admettons que l’arbitre puisse siffler la faute, soit, mais il n’y a jamais carton rouge. Ça a tué le match. N’oublions pas que le football est un spectacle. Après le rouge, il n’y avait plus rien à voir », a expliqué, sur TF1, le champion du monde 1998 qui en matière d’arbitrage pense donc qu’il faut avoir été cheval pour devenir jockey.

Source : FOOT01

NOTE DE LA RÉDACTION : On ne peut donc se fier à personne... Franck LEBOEUF, l'un des invités des dernières journées de l'arbitrage, n'a donc rien compris !! Exit les bonnes intentions et les discours de complaisance et place au vrai visage du personnage. Oh! bien sûr, d'aucun dirons qu'il n'a pas été méchant... je dirais simplement qu'il n'avait pas le même avis en octobre dernier, lors d'une interview pour TOUS ARBITRES, au pied de la Tour Eiffel. Et puis, avait-il vraiment besoin de donner son avis aussi simpliste. Je pense que Michel VAUTROT et Joël QUINIOU vont être très contents de savoir que sous prétexte qu'il n'ont jamais joué au football (... ou si peu), ils n'auraient, selon Franck LEBOEUF, pas pu faire la magnifique carrière qu'ils ont eu tous les deux.
Pour conclure, nous devrions choisir les prochains invités des journées de l'arbitrage parmi d'anciens arbitres qui comprennent et savent ce que nous ressentons, et non, au nom de la sacro-sainte "peoplisation" du football, des stars (ou ce qu'il en reste) du ballon rond.

(Écoutez ce que disait Franck LEBOEUF en octobre 2014 à 1'20")

http://www.francetvsport.fr/journees-de-l-arbitrage-franck-leboeuf-et-christophe-mae-au-sifflet-251475






lundi, février 09, 2015

DISTRICT DE LA CHARENTE : Un Parrain pour gagner en confiance et en sureté...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Publié le 09/02/2015 - Agressé sur un terrain à l’automne, Hervé Geay n’a pas renoncé à l’arbitrage. Mieux, samedi après-midi, il accompagnait un collègue débutant

Temps frisquet et spectateurs épars au stade Paul-Piat de Saint-Angeau. Samedi après-midi, l'Entente locale avec Mansle y recevait la JS Basseau, catégorie moins de 15 ans. L'homme en noir, Benjamin Maubrun, dirige là son premier match et il n'est pas tout à fait seul : l'arbitre Hervé Geay, huit ans d'expérience, le suit comme une ombre sur le terrain.

Ou la déclinaison d'une formule de parrainage inédite en Charente. Confronté à une crise des vocations, le District de football de la Charente s'est attelé à remettre à plat l'encadrement des jeunes arbitres : ceux-ci arbitrent notamment leurs trois premiers matchs flanqués d'un « parrain ». Objectif : gagner en confiance tout en s'épargnant, dans la mesure du possible, les invectives venues des tribunes ou du bord de touche, principales sources de désaffection du métier.


« Petit moment de doute »

Hervé Geay, 36 ans, en sait quelque chose. Pas plus tard que mardi dernier, il chauffait le banc des parties civiles au tribunal correctionnel d'Angoulême. À la barre, les deux joueurs de l'équipe des Franco-Turcs d'Angoulême qui l'avaient agressé sur le terrain de Chazelles, en octobre dernier. Trois coups de poing au visage, un coup de pied : les intéressés en sont quittes pour trois et quatre mois de prison avec sursis, peine à laquelle s'ajoutent 100 heures de travaux d'intérêt général chacun.

La tentation de tout plaquer n'a fait qu'effleurer Hervé Geay : « J'ai eu un petit moment de doute… Et puis j'ai décidé de reprendre très rapidement, un mois après. » Si l'appréhension demeure, « comme quelqu'un qui a un accident de voiture », ce régleur-fraiseur dans une entreprise de travaux publics contribue volontiers au nouveau dispositif d'encadrement des jeunes arbitres.

La poussette

Le voilà dans les pas de Benjamin Maubrun. Aussi stressé soit-il, le jeune homme de 20 ans, défenseur de l'AS Écuras, ne se débrouille pas si mal. « Coup de sifflet franc, net, de beaux gestes », apprécie Michel Piat, président de l'Entente Mansle-Saint-Angeau. Au bout de vingt minutes, Hervé Geay s'éclipse discrètement en bord de touche.


Il reviendra sur le terrain pour siffler une poussette furtive qui a échappé à Benjamin Maubrun, non sans provoquer un soupir attendu du joueur fautif : « Y'a combien d'arbitres ? » La mi-temps approche, le plus jeune des deux jette un coup d'œil légèrement inquiet à Hervé Geay. Et pour cause, il a oublié de lancer le chronomètre au coup d'envoi ! Rompu en la matière, Hervé Geay a actionné le sien.

De retour dans le vestiaire, gros débriefing, en présence de Jean-Marie Sardain, préposé à la formation des arbitres au District et volontiers bienveillant : « Bois un petit coup, assieds-toi. » Benjamin Maubrun souffle enfin : « Faut avoir l'œil partout, sur le moindre détail. La poussette, je l'avais pas vue… »

Source : SUD OUEST