vendredi, août 26, 2016
mercredi, octobre 28, 2015
FFR : Un arbitre argentin et sud africain en TOP 14 & PRO D2...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans AFRIQUE DU SUD, ARBITRE, ARGENTINE, CHAMPIONNAT, ÉCHANGE, FRANCE, PRO D2, RUGBY, TOP 14
Via un communiqué, la Fédération Française de Rugby a annoncé que « dans le cadre des échanges d’arbitres entre la FFR et les fédérations d’Argentine et d'Afrique du Sud », le Sud-Africain Flatuwani Rasivhenge arbitrera la rencontre de ProD2 Biarritz-Béziers (ce vendredi à 19h) et la recontre de Top 14 Toulouse-Grenoble (samedi 7 novembre à 20h45). L'Argentin Juan Sylvestre officiera quant à lui pour les rencontres Mont-de-Marsan - Albi (vendredi à 19h30) et Toulon-Montpellier (samedi 7 novembre à 14h45).
Dans le cadre de ces échanges, la FFR a annoncé que des « des arbitres Français seront conviés à officier » en Currie Cup (championnat Sud-Africain) lors de l'édition 2016.
Flatiwani Rasivhenge & Juan Sylvestre |
samedi, juillet 25, 2015
FFR : Jonathan DUFORT, un nouveau venu en PRO D2...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, FFR, PASSION, PRO D2, RUGBY
Jonathan Dufort ne connaît pas encore le nom des deux équipes qu'il va arbitrer la saison prochaine, mais ce qu'il sait, c'est qu'elles vont évoluer dans le championnat de Pro D2. C'est en effet le niveau qu'il a atteint dans sa jeune carrière d'arbitre. Âgé d'à peine 28 ans, cet ancien joueur du SPS a découvert le rugby à l'âge de 6 ans, quand il allait soutenir le club local qui évoluait alors en première division. C'est le coup de foudre pour ce sport. Il rejoint alors l'école de rugby, puis évolue dans les équipes cadets et juniors. De par son gabarit, il joue plutôt deuxième ligne, voire troisième ligne.
Parallèlement, il s'initie à l'arbitrage, ce qui lui permet d'arbitrer les poussins et les benjamins lors des tournois Caudéra organisés par le club. Mais, lors de la saison 2007-2008, deux blessures assez graves le contraignent à interrompre sa carrière de joueur. « Après ces blessures, j'avais de l'appréhension. » La rencontre avec Didier Dussaut, juge de touche en Top 14, l'incite à se tourner définitivement vers l'arbitrage de haut niveau. « L'arbitrage me permet d'assouvir ma passion du rugby. Et d'accéder à un niveau que je n'aurais jamais atteint en tant que joueur. »
« Assouvir ma passion »
Commence alors une longue période d'apprentissage théorique, avec des examens à la clé. Au bout de deux années et arrivé dans les 12 premiers du concours de jeune arbitre, il accède au niveau fédéral. Fédérale 3, Fédérale 2 puis Fédérale 1 et maintenant la Pro D2. « Le plus dur, c'est d'arbitrer les jeunes. Ils ne connaissent pas bien les règles et puis, il y a la pression des parents derrière la main courante. Au niveau fédéral, les joueurs dans l'ensemble maîtrisent les règles. Plus on monte dans la hiérarchie et plus la pression des clubs devient forte. Sur le terrain, on est seul face à un environnement parfois hostile », Jonathan Dufort le reconnaît.
En stage à Gourette
« C'est une passion dévorante. Ce n'est pas facile de laisser seuls ses proches le temps d'un week-end. Il faut être bien entouré, et je suis soutenu par ma compagne et ma famille. »
Jonathan Dufort est également formateur d'arbitres, ce qui implique des séances de travail tous les quinze jours. « Les arbitres Pascal Gaüzère, de Montfort-en-Chalosse, et Éric Darrière, de Dax, m'ont beaucoup aidé en me faisant part des ficelles du métier. Jean-Marc Degos, le directeur territorial de l'arbitrage de Côte basque-Landes, m'a également soutenu. » Du 24 au 28 août prochains, c'est lui qui sera en stage de préparation à Gourette, avec tests physiques et préparation technique. Et après, ce sera le début de l'aventure en Pro D2.
Source : SUD-OUEST
mardi, juin 30, 2015
RUGBY : Interview de Christine HANIZET, Première femme arbitre en PRO D2
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, Christine HANIZET, FÉMININES, FFR, INTERVIEW, PRO D2, RUGBY
Christine Hanizet sera la saison prochaine la première femme arbitre à officier en tant qu'arbitre centrale en Pro D2. Elle était l'invitée de Rugby & Cie pour nous confier ses sentiments après sa nomination.
"Non je ne redoute pas la pression du monde professionnel. Je vais vivre avec comme tout le monde. Je me dis qu'il va falloir être performante le week-end. Comme tout arbitre, je ne pourrais pas empêcher les remarques et je ne ferai jamais l'unanimité. Je m'attends à essuyer quelques remarques, mais ça ne m’impressionne pas", a-t-elle déclaré au micro de Sud Radio.
La nomination d'une femme en tant qu'arbitre centrale en Pro D2 est une première. Une vrai surprise pour Christine Hanizet : "Ca fait quinze ans que j'arbitre et je suis ravie que l'on dise que je n'ai pas eu de favoritisme parce que je suis une femme. J'ai senti que la Fédération pouvait franchir le pas cette année, mais honnêtement je n'y croyais pas trop. Il me reste trois ans d'arbitrage, cette décision est donc une véritable récompense pour moi. Même si depuis ma nomination je suis un peu bousculée par les nombreuses sollicitations médiatiques."
"Notre sport demande beaucoup d'interprétation et de spontanéité"
Pourtant au début elle n'était pas vraiment destinée à devenir arbitre : "Je suis passionné depuis très longtemps par le rugby mais pas forcement par l'arbitrage. Au départ je regardais les matchs et je me permettrais de critiquer l'arbitre. Puis je me suis dit "pour qui tu te prends à critiquer quelqu'un qui s'y connait surement plus que toi" alors je m'y suis mise. Notre sport demande beaucoup d'interprétation et de spontanéité, c’est ce que j'aime dans le rugby."
Si elle arbitrait jusque là en Fédérale 1, il va falloir qu'elle s'adapte au niveau supérieur. Un changement qu'elle appréhende plutôt sereinement : "La plus grande difficulté est dans l'adaptation et dans la prise de repère par rapport à un niveau qui augmente peut-être un peu. Personnellement, je suis vraiment focalisé sur le jeu, je reste près de l'action. Mais je ne suis pas une grande bavarde dans la vie et sur le terrain. De plus, je n'ai jamais de rapport de force avec les joueurs sur le terrain et je pense que c'est une force pour moi."
Le chiffre : 09-10-1971
Naissance à Toulouse.
Le chiffre : Juin 2000
Première licence d'arbitre au Football Club Villefranche-de-Lauragais. Après sa mutation à Revel, en août 2006, elle prendra sa licence au Rugby club revélois.
Le chiffre : 11-09-2008
Naissance de son fils Samuel.
Le chiffre : Avril 2004
Arbitrage du premier match international à Toulouse en championnat d'Europe féminin.
Le chiffre : Sept. 2006
Coupe du monde féminine à Edmonton (Canada).
Le chiffre : 16- 03-2007
Premier match du Tournoi des VI Nations féminin : Angleterre-Pays de Galles à Rome.
Le chiffre : 19-01-2015
Trophée des sportifs de Midi-Pyrénées.
lundi, juin 22, 2015
FFR - PRO D2 : Ils rejoignent aussi l'Elite du Rugby de PRO D2....
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRE, CCA, FFR, PRO D2, PROMOTION, RUGBY
vendredi, mars 27, 2015
LNH - FFHB : Un cas de surnombre non détecté par les arbitres... et le délégué
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans BONAVENTURA, CHARTRES, FAIR-PLAY, FFHB, HANDBALL, PRO D2, SURNOMBRE, VALENCE
On se disait aussi, en voyant l'image, qu'il y avait un truc qui n'allait pas. Dans une vidéo repérée mercredi par handnews et tournée lors d'un match de Pro D2 entre Valence et Chartres, le 13 mars dernier, on s'aperçoit que les Drômois jouent les dernières secondes de la première période à 8, au lieu de 7. L'erreur, peut-être due à une mésentente lors d'un changement, est particulièrement flagrante sur le coup franc de la dernière chance accordé aux Chartrains (alors que le score est de 11-10 pour Valence), où l'impressionnante muraille rouge est impossible à prendre en défaut.
Le plus étrange est surtout que personne ne s'en rend compte, et notamment l'arbitre. En tout cas, les joueurs de Chartres ne protestent à aucun moment. Ils pourraient se sentir lésés. Au final, ils se sont inclinés d’un petit but, 25 à 24.
Source : 20MINUTES
samedi, novembre 15, 2014
RUGBY-PRO D2 : Les valeurs de l'Ovalie en prennent encore un coup ...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRE, FFR, PRO D2, RUGBY, UNAR
Un supporter était tellement excédé qu'il est descendu des travées pour se loger proche de la rentrée aux vestiaires. A la 80e minute, coup de sifflet final, accompagné de plusieurs membres de la sécurité, l'arbitre de la rencontre, Christophe Mallet, rentre après avoir serré quelques mains. Contacté par nos soins, M. Mallet nous a déclarés que l'ambiance n'était pas vraiment délétère et que les joueurs d'Aurillac, intelligents, reconnaissaient la victoire des visiteurs sans animosité particulière. C'est la raison pour laquelle, l'arbitre comme les salariés de la compagnie de sécurité professionnelle étaient plutôt relâché... et c'est au dernier mètre de pelouse que M.Mallet a reçu une vilaine tape par-derrière.
Stupeur générale, c'est un vieil homme de 70 ans, qui est l'auteur de ce geste ahurissant. Les membres de la sécurité isolent immédiatement ce spectateur qui devient rapidement blanchâtre, comprenant que son geste était aussi ridicule que bête. Christophe Mallet, dépité par cette attitude, a expliqué que le geste n'était pas violent et que les dirigeants d'Aurillac ont très bien réagi. C'est ainsi que l'arbitre bourguignon ne portera pas plainte contre le supporter. L'Union Nationale des Arbitres (UNAR) s'est cependant saisi du dossier. L'acte ne sera pas impuni.
Source : lerugbynistere
lundi, octobre 13, 2014
Richard DOURTHE : "Nous sommes arbitré comme une petite équipe"...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, DOURTHE, PRO D2, RUGBY, US DAX
Le manager Richard Dourthe, "fier" de ses joueurs, estime que l’USD a perdu le bonus car elle « est arbitrée comme une petite équipe ».
« Sud Ouest ». Quel sentiment l'emporte à l'issue de cette rencontre : la fierté d'avoir fait douter le BO ou la déception de rater le bonus sur la sirène ?
Richard Dourthe. On est aussi fiers que déçus. La déception est quand même très grande. Parce que les mêmes faits de match ne sont pas arbitrés de la même façon. C'est dérangeant. Tout le monde va dire que l'on tape toujours sur les arbitres. Mais j'ai reçu une ribambelle de SMS, de gens qui connaissent le rugby, ils trouvent ça étonnant. Alors, c'est idiot de perdre le bonus à la dernière seconde, mais c'est comme ça. On est 14e, mais sur le contenu, j'ai totalement confiance en moi et l'équipe. C'est le plus important.
Quels faits d'arbitrage visez-vous en particulier ?
On prend deux cartons jaunes pour des plaquages hauts. Sur notre essai, il y a un plaquage très haut sur Ravuetaki, il reste KO, mais il n'y a pas de carton jaune. On a eu trois occasions de turn-over où on est plus nombreux au grattage, on n'a pas une pénalité. Sur la dernière action, il ne se passe qu'une ou deux secondes, et il y a pénalité pour Biarritz. On perd le bonus sur ça. C'est comme ça, il faut qu'on continue à travailler pour montrer aux arbitres qu'on est supérieurs à l'équipe adverse et qu'ils arrêtent de nous arbitrer comme une petite équipe. Qu'ils comprennent que si on arrive à contrecarrer les velléités d'une soi-disant grosse cylindrée - car il n'y a rien de gros à Biarritz -, c'est qu'on le mérite .
Au-delà de la controverse sur l'arbitrage, êtes-vous pleinement satisfait du contenu ?
En première mi-temps, il y a deux ou trois occasions où on doit lâcher le ballon. Mais on fait une bonne première mi-temps. Ils ont une occasion, ils marquent, c'est comme ça. On était contre le vent, on loupe deux pénalités. On manque un peu d'efficacité sur nos temps forts, c'est notre mal depuis le début. Après, quand on se met à jouer, quand on fait du coaching intéressant - ceux qui sont entrés ont amené une plus-value - on n'a rien à envier à personne.
Avec le recul, ne regrettez-vous pas d'avoir pris la mêlée sur la pénalité à cinq mètres face aux perches (58e), alors que la passer vous aurait ramené dans les clous du bonus ?
On est quinze contre 13. On vient de récupérer notre carton jaune, eux en ont pris deux. À cinq mètres de la ligne, les Biarrots ont eu la même occasion en première mi-temps, ils ont eu peur. Nous, on n'a pas eu peur. On n'a pas marqué. Je l'avais annoncé, j'avais dit : « vous allez voir l'arbitre va nous sanctionner qu'on écroule ». (Ironique) A huit contre sept, c'est vrai que c'est notre volonté d'amener la mêlée en bas, alors qu'on la prend pour marquer. C'est comme ça. Après il y a peut-être une faute, je ne le vois pas. Mais il n'y a aucun regret sur le fait d'avoir choisi la mêlée. Stratégiquement, à 15 contre 13, il y a des opportunités, ou de pousser la mêlée, ou d'avoir un surnombre sur les trois-quart. Donc c'est juste logique.
La réception de Colomiers s'annonce cruciale samedi prochain…
Là, c'est une autre affaire. Il va falloir se préparer, redescendre, récupérer, parce qu'on a joué dimanche et on rejoue samedi. La semaine va être très courte. Lundi, il n'y aura pas d'entraînement, mardi on va être obligé de faire un peu plus léger, mercredi il faut faire un petit peu dur. Et puis il faut récupérer jeudi. C'est de la gestion des hommes. On va revoir ce match. Les garçons sont déçus, mais sont fiers, confiants, sûrs de leur valeur.